
Chapitre 27 - "Il était de plus en plus effrayé"
Je voudrais juste dire merci, j'ai plein de parties qui ont atteint 1k vues ptdr je suis choquée... Merci vraiment, j'vous aime.
Encore un chapitre avec beaucoup trop d'amour où tout va bien but je vais bientôt foutre la merde, pas drôle sinon.
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- Ton cœur bat vite.
- Ça c'est l'effet que tu me fais Tommy.
Thomas releva sa tête du torse de Newt, un sourire provocateur sur le visage. Il devenait plus confiant grâce à lui et aujourd'hui il avait envie de jouer. Il avait envie de faire perdre la tête à Newt. Même s'il le faisait déjà.
Thomas voyait bien que Newt était de plus en plus perturbé par l'effet qu'il avait sur lui. Il était aussi de plus en plus effrayé. Thomas faisait tout pour le rassurer mais il remarquait bien que Newt essayait de se maîtriser sur ses gestes, ses paroles envers lui. Newt essayait souvent de se rassurer lui-même en se prouvant qu'il faisait ce qu'il voulait de ses sentiments. Et maintenant ça lui faisait peur à lui, parce que Newt allait forcément fuir cette situation un jour ou l'autre.
Mais à côté Newt n'avait pas peur de dire ce qu'il ressentait, il n'avait pas peur de rassurer Thomas en lui disant ce qu'il avait sur le cœur. Parce que ce n'était pas ça qu'il craignait, non, c'était plus le fait de ne pas se contrôler. Thomas avait bien compris qui était Newt. Ça ne le dérangeait pas d'avoir des sentiments, ce qu'il ne voulait pas c'était s'y perdre. Tant qu'il les maîtrisait ça allait. Thomas ne savait pas comment appréhender le jour où Newt se rendra compte que l'amour c'est plus que des sentiments. Il était inquiet car il savait qu'à un moment où un autre Newt allait s'enfuir à toutes jambes.
Mais que pouvait-il dire lui ? Il avait toujours peur aussi. Il avait encore peur d'avoir mal. Parfois il s'imaginait Newt lui déchirer le cœur ou lui dire que c'était fini qu'il couchait avec lui comme ça. Cette histoire avec Brenda l'avait changé. Alors il ne pouvait s'empêcher, parfois, de penser que Newt allait le briser. Il sortit ces mauvaises idées de la tête se persuadant que Newt était quelque de bien et reporta son attention sur lui.
-Je pense que je ne te fais pas de l'effet seulement sur ton cœur hein ?
- Non effectivement.
Thomas sentait le membre de Newt se durcir sous son poids. Il rougit un peu et s'agaça de réagir comme ça alors que Newt prenait cette situation tout à fait sereinement.
Il était allongé sur Newt depuis une demi-heure et il avait commencé à caresser petit à petit son torse et descendre avec sa main juste au-dessus du caleçon.
Il se repositionna comme il était juste avant parce qu'il était bien, là, dans ses bras, le torse du blond contre sa joue. La respiration de ce dernier se faisait irrégulière dès qu'il s'approchait un peu trop de son bassin.
Il pensa alors à quelque chose qu'il avait un peu mis de côté, peut-être qu'il l'avait trouvé son point faible.
Il posa alors d'abord quelques baisers sur les épaules du blond, ce dernier frissonna, puis Thomas descendit un peu plus bas sur son torse. Il le parsemait de bisous, parfois, il posait ses lèvres délicatement à un endroit et s'imprégnait de la chaleur de Newt. Il y passait sa langue. Il sentait le blond se tendre un peu sous ses belles caresses. Il ria intérieurement à l'effet qu'il lui faisait. Il descendit plus bas sur le ventre, puis juste au-dessus du caleçon. Il donna à nouveau de délicats bisous mais plus envieux. Il léchait parfois sa peau et se permit de le faire plus intensément sur le creux visé depuis le début quand il sentit Newt agripper ses cheveux. Il l'entendit prononcer doucement mais envieusement :
- Thomas...
Thomas su à ce moment-là qu'il avait trouvé son point faible, en bas à droite de son ventre, juste avant son bassin, là dans un petit coin.
Thomas sourit de toutes ses dents et remonta petit à petit jusqu'à la mâchoire de Newt laissant quelques bisous au passage. Il le regarda.
- Newt ? Tout va bien ? Il me semble avoir entendu quelque chose. Toi disant mon prénom avec envie.
Les yeux du blond brûlaient et persécutaient le regard du brun. Newt vit son sourire vainqueur. Il savait qu'il avait perdu ce round-là. Il l'avait senti se rapprocher de son lieu vulnérable et il n'avait rien fait.
Il avait laissé Thomas car avec lui c'était différent, il avait envie de se laisser faire. Il savait qu'il avait perdu le contrôle à cet instant car il était prêt à lui supplier de continuer, supplier de lui fait l'amour. Il était prêt à lui dire qu'il pouvait fait tout ce qu'il voulait de lui. Il était perturbé en même temps. Ne supportant pas que Thomas prenne le dessus, il mit ses mains sur les hanches du brun et le retourna pour se trouver au-dessus.
- Tu ferais mieux de ne pas faire le malin Tommy, parce que tu vas aussi prononcer le mien.
À peine avait-il prononcé cette phrase qu'il l'embrassa langoureusement. Il jouait avec sa langue et ses lèvres.
Thomas ne comprenait pas trop ce que Newt cherchait à faire. Car il savait un truc, son point faible ça n'était pas juste ses propres lèvres, sinon il serait mort d'envie de Newt depuis bien longtemps. Mais il avait répondu favorablement à ce baiser doux, encore un peu salé de la pizza qu'ils avaient mangée juste avant.
Thomas sentit la chaleur monter, il ne cherchait même plus à savoir ce que faisait Newt, il voulait juste profiter du moment.
C'est là qu'il réalisa qu'il devait justement faire attention à ce que faisait Newt. D'ailleurs ce dernier était descendu dans son cou, Thomas avait l'impression de ne rien pouvoir faire tellement c'était plaisant. Parce que son cou c'était l'endroit qui le trahissait. Il commença à se cambrer sous les baisers humides et chauds de Newt, ce dernier lui mordait la peau laissant Thomas se perdre petit à petit sous son contrôle. Thomas avait beaucoup de mal à tout faire pour que Newt aille ailleurs. Il passa alors ses mains sur les joues du blond et ramena ses lèvres aux siennes. Mais Newt n'avait pas l'air d'être d'accord avec ça. Ce dernier prit rapidement ses poignets et les plaqua contre le lit le laissant à nouveau reprendre complètement le contrôle. Newt s'attarda à nouveau sur son cou. Thomas, cette fois, n'eut pas le courage de le repousser. Le geste de la part du blond l'avait complètement excité et il venait de devenir totalement soumis au blond, encore une fois.
- Newt...
- Autre règle Tommy, quand ton partenaire t'empêche de le contrôler, oblige le.
Thomas n'en pouvait plus il s'en foutait de ce que pouvait dire Newt. Tout ce qu'il voulait c'était que ce dernier continu à lui faire plaisir.
- Je m'en tape Newt, je t'en supplie juste... continue.
Thomas se rendait bien compte qu'il était totalement soumis mais il en avait clairement rien à foutre. Newt pouvait faire tout ce qu'il voulait de lui. Il n'y prendrait que du plaisir.
Il vit Newt sourire, content d'avoir gagné. Ça devenait un jeu entre eux, et c'était encore plus excitant. Thomas se cambra pour lui montrer qu'il devait faire quelque chose car il ne tenait plus en place. Alors Newt descendit plus bas, lui enleva son bas et provoqua à Thomas une sensation de bien-être qu'il espérait continuer à ressentir pendant longtemps.
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- Je te déteste
- J'en suis sûr. Newt pouffa. Dis-moi juste que t'a kiffé et ça suffit parfaitement.
- J'ai adoré bordel.
- Je n'en doute pas.
Newt se leva rapidement en lui lançant un clin d'œil. Il se leva aussi facilement que s'il venait de coucher avec quelqu'un de tout à fait normal.
- Tu te lèves déjà ?
Thomas sentit la panique arriver, alors quoi ? Newt faisait sa petite action et il repartait déjà à ses occupations ?
- Oui, je dois finir un truc pour demain, j'ai mes bagages à finir et-
- Oh je vois.
Thomas sortit du lit, il remit maladroitement son caleçon, gêné. À cet instant-là, il voulait juste s'en aller. Il se sentait inutile, juste un objet pour Newt. Ce dernier s'était vidé, bien amusé alors il pouvait ignorer Thomas et retourner à ses petites affaires. Il ne savait pas pourquoi il pensait ça mais Newt passant à autre chose comme ça en un clin d'œil l'avait rendu mal à l'aise.
- Tommy ? Qu'est-ce que tu fais ? Qu'est-ce qu'il t'arrive ?
Il n'arrivait pas à parler, il se sentait ridicule. Même lui ne savait pas ce qui lui arrivait. Il n'arrivait pas à contrôler ses agissements, pour l'instant il voulait juste partir d'ici. Il venait de comprendre qu'il n'était qu'une distraction pour le blond pendant quelque temps, une fois qu'il sera lassé, il le lâchera. Newt s'amusait avec lui.
Il lui passa devant en l'ignorant, il devait être grotesque à se comporter comme ça mais il ne voulait pas être désespéré devant lui, ça serait encore plus absurde.
Il trottina rapidement jusqu'au salon pour récupérer ses quelques affaires essayant d'ignorer Newt, qui l'avait suivi, et ses questions.
Au moment d'aller vers la porte d'entrée il sentit une main l'attraper violemment le bras et son dos atterrir contre le mur.
- Thomas ! Regarde-moi.
Thomas ne voulait pas. Il continuait à fixer le sol, il ne voulait pas voir Newt. Il avait honte de son comportement et en même temps il savait qu'il agissait comme ça pour se protéger. Il était très con quand il s'y mettait.
- Tommy ? Dis-moi ce qu'il se passe, je t'en supplie. J'ai fait quoi de mal ?
Ses paroles le ramenèrent sur terre, à la réalité. Il s'était laissé emporter par sa peur. Il avait carrément flippé en voyant Newt s'éclipser comme ça. Lui, il s'était vu rester au lit encore un moment avec lui se regardant dans les yeux, les joues encore rosies de l'acte. Mais Newt n'était pas comme ça, il était différent. Ou alors il ne savait juste pas quoi faire après ça, il avait toujours eu l'habitude de virer les gens de son lit une fois affaire faite. Quel con, il venait de douter de Newt tout ça parce qu'il n'était pas capable de lui faire confiance.
- T'as rien fait Newt... C'est moi, c'est seulement moi le problème. Je suis qu'un problème pour toi.... Il faut... Il faut que je m'en aille, je dois rentrer. Lâche-moi.
Il ne savait pas vraiment ce qu'il lui prenait, mais il voulait juste fuir.
- Non, je te lâcherai pas tant que tu ne m'as pas parlé.
- Je te dis de me lâcher Newt, y'a quoi de pas claire là-dedans ? Lâche-moi maintenant.
- Hors de question.
Thomas s'énerva face au comportement de Newt. Il se dégagea violemment de lui, le repoussant. Il vit toute la peine qu'il faisait ressentir à Newt dans ses yeux. Il sentit la culpabilité monter. Mais il n'était rien pour Newt, il allait devenir un fardeau pour lui un jour au l'autre. Comment Newt pouvait-il avoir des sentiments pour lui, une pauvre âme égarée et détruite par le temps ? Un garçon pire que pathétique parce que Newt n'était pas resté près de lui ? Mais qu'est ce qu'il avait d'intéressant, pourquoi le blond voulait être avec lui ?
Il s'énervait lui-même, ça l'énervait tout ça, il n'arrivait pas expliquer la colère qu'il ressentait. Comment pouvait-il se permettre de croire qu'il était assez bien pour Newt ?
- Tu ne comprends pas quoi dans "Je veux me barrer loin de toi" ?
- Qu-Quoi ? Newt se pinça la lèvre vexé.
Thomas réalisa ce qu'il venait de dire. La colère prenait le dessus, il était en train de montrer à Newt une facette qu'il détestait. Quand Thomas s'énervait contre lui-même, se sentait ridicule, il s'énervait sur les autres. Quand il avait peur, il avait cette façon de rejeter sa frustration sur les autres. Et tout ce qu'il faisait c'était les blesser. Et là il venait de blesser Newt.
Il osa enfin vraiment regarder Newt. Sur son visage était tracé l'incompréhension, la tristesse. Thomas voulait le prendre dans ses bras et lui dire que tout irait bien. Mais il ne pouvait pas, il ne pouvait pas rester avec Newt. Parce que Thomas ne le méritait pas. Il s'éloigna et se dirigea vers la porte, il ne sentait pas Newt le suivre. C'est en arrivant à la porte qu'il réalisa, les clés n'étaient pas sur la porte et cette dernière était fermé, il se retourna.
- Newt... Les clés.
- Non.
- Newt...
- Je commence à te connaître Thomas, et tu vas me fuir pendant quelques jours, puis je vais revenir vers toi et tout va rentrer dans l'ordre. Et il est hors de question que ça se passe comme ça car je pars chez mes parents demain et on ne se voit pas pendant deux semaines. Alors tu te calmes et tu me dis maintenant ce qu'il se passe dans ta putain de tête ! Pour que je comprenne et que je t'aide. Alors parle-moi.
Mais Thomas faisait encore sa tête de mule. Newt soupira. Il prit le menton de Thomas entre ses doigts et releva son beau visage.
- Thomas regarde-moi. Tu n'es pas un problème. Putain mais quand tu vas le comprendre ça ? Thomas tu es la personne la plus sensible, la plus gentille, la plus complexe que j'ai rencontrée jusqu'ici, toutes ses qualités qui font que tu es toi je les adore. Tu es exceptionnel Tommy, tu me mérites plus que tu ne le crois. J'aime ton sourire timide, j'aime ce que je fais de toi quand tu deviens ce garçon coquin. J'aime tes phrases déplacées. J'aime tes lèvres, tes cheveux, tes grains de beautés, tes yeux dans lesquels j'espère pouvoir me perdre indéfiniment. Thomas arrête de douter de toi, ne pense plus une seule seconde que tu ne me mérites pas. Je ne suis pas là pour jouer avec toi, j'ai des sentiments pour toi qui grandissent de jour en jour, d'heure en heure, je dirais même de minute en minute. Ne doute plus jamais de moi ou de mes sentiments pour toi c'est clair ?
À ces mots Thomas sut. Il venait de comprendre qu'il était totalement fou amoureux du blond qui se trouvait être face à lui. Thomas était amoureux, il avait imprégné son cœur de Newt. Il ne pouvait plus le repousser, c'était trop tard. Il ne pouvait plus mettre de barrières pour se protéger car il les avait abaissé depuis longtemps. Maintenant c'était trop tard, il ne pouvait plus l'éloigner de lui. Il n'arrivait pas à croire ce que lui avait dit Newt. Il devait définitivement arrêter de douter. Newt avait des sentiments pour lui. Il comptait pour Newt et s'il comptait pour lui alors il ne chercherait jamais à lui faire du mal non ?
- C'est clair ?
Thomas se détendit. Tous ses muscles avait été figés par sa peur. Il sourit timidement, le regard un peu fuyant et honteux.
- Oui.
Newt sourit satisfait. Il espérait que s'était rentré dans sa tête. Il l'embrassa sur la tempe.
- Bon maintenant est-ce que je peux finir ma valise sans que tu t'en ailles ?
- C'est pas drôle Newt. Thomas rougit.
- Je sais Tommy, je veux juste que tu comprennes.
- J'ai compris, Newt je suis-
- T'es désolé je sais.
Thomas se mordit l'intérieur de la joue. Le ton froid que venait d'employer Newt le rendit nerveux. En même temps il le comprenait, il s'excusait trop souvent pour son comportement immature.
- Bon... Ça te dit sushis ? Tu commandes pendant que je finis ma valise ?
Thomas hocha la tête rapidement et sourit. Newt lui rendit et se retourna pour se diriger vers sa chambre. Thomas soupira et posa sa tête contre le mur. Il s'insultait intérieurement d'être aussi con et borné à croire que Newt se jouait de lui.
Il se décida à prendre l'ordinateur sur la table basse du salon et s'assit sur le canapé. Il se sentait tout drôle. Comme s'il se plaisait, comme s'il s'acceptait. C'était les paroles du blond que lui avait fait ressentir ça ? Il avait la sensation d'être aimé pour qui il était, il se sentait bien dans sa peau. Il y avait longtemps qu'il n'avait pas ressenti ça.
Il entendit Newt faire du bruit dans la chambre. Il préparait sa valise car les vacances de Noël étaient demain et il partait deux semaines chez sa famille. Lui, il se faisait tout le temps chier pendant les vacances surtout celles-ci qui sont centrée sur la famille. Mais cette année allait être pire si Newt lui manque, tous les jours passeront lentement. Il réfléchissait à comment il allait survivre à ça.
- Newt ? Il cria du salon.
- Yep ?
- Je veux pas que tu partes.
- Je sais Tommy.
Il finalisa la commande et ferma l'ordi. Il avait besoin de prendre l'air alors il avait commandé à emporter.
Il se dirigea vers la chambre.
- T'as besoin d'aide ?
- Non j'ai presque fini, passe-moi juste le pull là-bas sur la chaise s'il te plaît.
Thomas lui lança. Il regardait Newt finir sa valise. Il allait lui manquer, comment allait-il faire deux semaines sans lui ?
- Voilà ! Je la finaliserai demain et je serais prêt à partir !
- Hâte de voir ta famille ?
- Tu ne sais pas à quel point !
Thomas rit et lui annonça qu'il devait aller chercher à manger. Newt allait en profiter pour prendre une douche.
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Le réveil était dur. Ils avaient dû dormir à peine quatre heures cette nuit. Ils l'avaient passé à discuter de tout et de rien, à se câliner, s'embrasser. Thomas n'avait jamais connu un moment aussi paisible que celui-ci.
C'est la tête dans les vapes que Newt mangeait ses céréales et que Thomas l'observait attentivement.
- Tu es beau.
- Je sais ça.
Thomas leva les yeux au ciel et partit prendre une douche. Newt rangea sa vaisselle un sourire collé aux lèvres.
Une fois prêt, il partirent pour leur dernier jour de cours.
Ils descendirent du bus de Newt, ils restèrent planté là tous les deux, face à face un peu cons. Ils n'avaient pas forcément envie de se dire au revoir même s'ils savaient qu'ils allaient s'apercevoir ce soir à l'arrêt de bus. Mais il ne se toucherait pas avant un moment. Thomas n'en avait pas envie. Newt ne s'en rendait pas compte à quel point il allait lui manquer car il était tout de même trop pressé de retrouver sa famille.
- Newt...
- Chut dit rien et vient là !
Il le prit dans ses bras et le serra fort. Thomas ne voulait pas que Newt parte et ça se sentait. Newt lui murmura à l'oreille.
- Ça va passer plus vite que tu ne le crois je te le promets, on discutera tous les jours, et quand je reviendrais je te ferais l'amour comme une bête.
Thomas poussa un cri de surprise sur la dernière connerie de Newt.
Et ils rirent ensemble un rire franc, heureux mais séparateur. Thomas posa alors ses lèvres sur celles de Newt. Le baiser reflétait un au revoir ce qui brisait un peu le cœur du brun, il était passionné et indéfinissable. Les deux hommes ne voulaient pas que ça s'arrête.
Pour leur plus grand malheur Thomas et Newt devaient respirer.
Ils se collèrent front contre front et restèrent quelques secondes comme cela, à se regarder et à partager leur souffle.
- Tes lèvres vont me manquer confessa Thomas.
- Ton corps va me manquer. Rit Newt.
- Ton point faible va me manquer.
- Pff te contrôler au lit et voir ton plaisir parce que je suis un Dieu au lieu va me manquer.
- C'est ça ! Thomas s'exclama. Tu verras quand c'est moi qui contrôlerais.
- Ça n'arrivera jamais.
Thomas se recula de l'étreinte.
- C'est ce qu'on verra Newtie. Il commença à s'éloigner pour rejoindre son cours. À dans deux semaines !
- À dans deux semaines Tommy !
Les cours passèrent d'une lenteur insupportable pour Newt. Il n'avait qu'une envie, rentrer voir sa famille, sa sœur, ses amis.
C'est au moment où il se sépara de Minho qu'il réalisa que son avion n'était que dans quelques heures. L'excitation commençait à se faire ressentir.
- Bon et bien profite bien de ta famille Newt ! Et pense à travailler un peu quand même !
Newt leva les yeux au ciel et enlaça Minho.
- Toi aussi Minho, bonnes vacances !
Ce dernier s'éloigna vers la bouche de métro. Newt ne put s'empêcher de lui crier.
- Je t'en supplie fait pas n'importe quoi là-bas Minho.
Minho se retourna surpris. Newt avait tout compris. Bien sûr qu'il avait tout compris. Il lui sourit pour le rassurer. Cette fois-ci il allait gérer tout seul mais il était content que Newt s'inquiète pour lui tout de même.
Newt haussa les épaules au sourire innocent de Minho et se dirigea vers son bus. Il était vraiment inquiet. Il espérait que Minho ne replonge pas pendant ces vacances, qu'il ne craque pas.
Thomas attendait de voir Newt en face. Ce dernier arriva tout sourire déjà en train de regarder si le brun y était. Leur regard se croisèrent et ils se firent signe en même temps. Ils continuèrent à se regarder et à se sourire. Comme avant, avant qu'ils ne se parlent. Sauf que maintenant ils étaient ensemble. Et comme d'habitude le monde autour n'existait plus. Il n'y avait personne d'autre. Pas de ville, de bus et de bruit juste eux au milieu de New York. Et Thomas se décida à traverser sur un coup de tête. Il ne pouvait pas le voir comme ça sans l'embrasser encore. Il se précipita et sauta sur Newt ce dernier le porta riant aux éclats. Ils s'embrassèrent, un baiser fougueux, envieux et amoureux.
- Je t'attends Newt, reviens-moi vite je t'en supplie.
- Promis Tommy.
Newt savait que ces vacances pour le brun allaient être dures. Il n'appréciait pas ça et il n'avait aucune famille à aller voir. Il s'en voulait de le laisser seul, il voyait déjà son Tommy l'attendre et se morfondre sur son sort.
Ils rirent encore de l'action de Thomas. Newt sentit son cœur se gonfler, il était tellement heureux avec lui. Comment pouvait-il croire qu'il n'avait rien à donner ?
- Bonnes vacances Tommy. Dépêches-toi, ton bus arrive !
Thomas commençait déjà à traverser et lui sourit en lui souhaitant de bonnes vacances aussi. Il monta dans son bus et ils se regardèrent une dernière fois avant que Thomas ne soit trop loin.
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