Chapitre 24 : "Je vais t'apprendre à être amoureux."
Sachez que vous m'avez tous bien fait rire avec vos croissants, j'ai rit devant chaque commentaire. 😂
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- Putain Minho ! Ça fait cinq fois que je t'appelle et tu décroches que maintenant ?
- Eh-oh, calmos, déjà je viens de sortir de mon doux rêve pour tes fesses, alors estimes-toi heureux. Il est seulement treize heures Newt, je te rappelle à quelle heure la soirée s'est terminée ?
Minho se mit à bailler exagérément. Newt leva les yeux au ciel exaspéré. Il ignora ses paroles.
- Minho qu'est-ce qu'il s'est passé hier bordel ?
- Quoi ? Ne me dis pas que tu te souviens pas ?
- Si je me souviens parfaitement de tout. Mais Thomas n'était pas dans mon lit quand je me suis réveillé alors je me suis dit que c'était qu'un rêve et que la soirée dont je me souviens n'est que mon imagination.
Et si c'était ça il ne savait pas s'il allait s'en remettre. Actuellement il détestait l'impact que le brun avait sur lui.
- Non Newt, t'es parti avec lui à la fin de la soirée vers cinq heures du mat' et tout allait bien entre vous. Après pour le reste je n'en sais rien.
Son coeur se réchauffa un peu. Il espérait qu'il ne se soit pas passé quelque chose entre le moment où ils avaient quitté la soirée et celui où ils étaient arrivés chez Newt. Pourtant il s'en souvient parfaitement, ils avaient discuté tout le long du trajet. Ça avait l'air très réel. Mais alors où était donc Thomas ?
- Bordel mais où est-ce qu'il est alors ?
- Benh et si tu l'appelais au lieu de m'appeler moi pour savoir où il est lui ?
Newt grogna. Il n'avait même pas pensé à joindre Thomas d'abord. C'était une habitude d'appeler Minho quand un truc n'allait pas.
- Oui t'as raison, désolé de t'avoir dérangé, bonne nuit ou bonne journée. Se moqua Newt.
- Ouais c'est ça.
Le blond sourit en imaginant l'air grognon de son meilleur ami. Il allait raccrocher quand Minho parla à nouveau :
- Newt ?
- Ouaip ?
- Content pour toi mon anglais. Vous étiez adorables ensemble hier.
- Oui enfin parle pas trop vite parce qu'il a disparu !
- Je suis sûr qu'il est pas loin, t'inquiète pas, tu me tiens informé quand même.
- Ouais...
Et il raccrocha. Newt sourit tristement. Il espérait vraiment qu'il n'avait pas foiré avec le brun à un moment pour qu'il ne soit plus là.
Il essaya d'appeler ce dernier plusieurs fois mais pas de réponses. Newt commençait à désespérer, quelle connerie il avait pu faire encore ? Il se creusa la tête au plus profond pour essayer de se souvenir de tout ce qu'il avait dit ou fait. Mais en vain, rien ne lui montrait qu'il avait pu mal agir.
Il se décida à appeler Teresa, c'était la seule qui pouvait avoir une réponse.
- Newt ?
Elle avait une petite voix, il venait sûrement de la réveiller, il s'en voulait mais il n'avait pas trop le choix.
- Teresa ! Tu sais où est Thomas ? Je me rappelle m'être endormi avec lui et au réveil il n'était plus là, j'ai essayé de l'appeler, j'ai même appelé Minho, je ne sais pas où il est, je ne sais pas si j'ai fait quelque chose de mal ou-
- Oh oh Newt, deux minutes, stop, respire.
Le blond réalisa son débit de parole. Est-ce qu'il paniquait ? Totalement.
- Je suis sûr qu'il n'est pas bien loin d'accord ? Le connaissant, il a dû aller prendre l'air, il doit encore un peu flipper dans quoi il s'est engagé mais t'inquiète pas il va revenir.
- T'es sûr ?
- J'en suis sûr Newt, Thomas sait rarement ce qu'il veut mais s'il t'a embrassé c'est qu'il sait alors flippe pas il va revenir dans quelques heures.
La respiration de Newt se coupa.
- Dans quelques heures ?
- C'est son truc, il pourrait être n'importe où dans New York. Et quand il fait ça il ne voit pas le temps passer. Va falloir t'y habituer, il adore sortir sans prévenir pour marcher dans New York.
Newt se sentit rassuré. Thomas était quelqu'un de vraiment complexe mais c'est ce qui faisait qu'il plaisait à Newt. Il remercia Teresa et s'excusa de l'avoir réveillée.
Thomas n'avait pas fui et Newt ne l'avait pas fait fuir non plus. Le voilà tranquillisé. Thomas était spécial. Newt ne faisait que l'apprécier un peu plus chaque jour. C'était vraiment bizarre mais tout plaisait à Newt dans le comportement de Thomas, même ça. Il devenait vraiment complètement fou de lui. Il avait déjà la sensation de ne plus être complet sans le brun à ses côtés. Il le voulait près de lui tout le temps.
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Thomas marchait. Ça lui faisait du bien. D'abord pour se remettre de la soirée d'hier, de toutes ses émotions et pour se remettre de Newt. Newt lui avait complètement retourné la tête. Thomas savait que c'était trop tard, peu importe qu'il se mette avec le blond ou non dans tous les cas s'il se décidait à se jouer de lui le brun en finirait le cœur brisé.
Il n'avait aucune idée de pourquoi il lui avait raconté son histoire. Qu'est-ce que Newt pouvait en avoir à faire ? Pourtant il se sentait mieux, d'en avoir parlé à quelqu'un et s'il lui en avait parlé c'était qu'il lui faisait confiance. Mais Thomas ne pouvait s'empêcher de croire qu'il lui avait fait confiance trop vite. Et s'il se jouait de lui encore ? Si son but c'était de faire comme elle ? Non, Thomas ne pouvait pas avoir un karma aussi nul, personne en avait un aussi pourri, si ? Et puis, cette fois Teresa l'avait carrément poussé dans ses bras. C'est qu'elle jugeait qu'il était une bonne personne. Et rien n'était plus rassurant que d'avoir l'approbation de sa meilleure amie. Car depuis son histoire avec Brenda, il s'était décidé qu'il l'écouterait tout le temps.
Le brun finit par repenser à pourquoi il se trouvait en plein milieu de cette grande ville. Thomas n'avait qu'une envie : de Newt. Il avait envie de ses baisers, de son souffle sur sa peau, de ses mains sur son torse, de-
C'était cela qui l'avait fait flipper en se réveillant. Quand il avait ouvert ses yeux et qu'il avait vu Newt endormi en caleçon. Thomas n'avait eu qu'une envie, de glisser sa main sur son corps et d'y poser une multitude de baiser. La manière dont il avait observé sa peau sans imperfection, laiteuse et douce lui avait fait comprendre bien des choses. Il avait des sentiments pour lui c'était sûr mais il y avait ce côté attractif que le brun ne pouvait ignorer et il n'avait jamais connu ça. Il avait connu l'attirance avec ses anciennes relations mais ça, là, ce qu'il ressentait avec Newt c'était différent, ce désir intensif était méconnu pour le brun. Il avait du mal à comprendre pourquoi c'était différent avec lui. Est-ce que c'était parce que Newt était comme ça ? Une personne sans complexe sur l'attraction entre deux personnes. Cette personnalité chez le blond avait dévoilé quelque chose chez lui qu'il ne connaissait pas. Il ne se reconnaissait pas, pourtant il avait l'impression finalement d'être lui-même. Newt faisait découvrir chez lui des traits de caractère qu'il n'avait jamais découverts. Il aimait ça. Il aimait comment il se sentait avec Newt, différent mais tellement lui.
Ce qui dérangeait le plus Thomas c'est que s'ils couchaient ensemble pour Newt ça ne serait qu'une autre partie de jambe en l'air et pour le brun ça serait sa première fois avec un homme.
Thomas était donc perdu entre l'envie qu'il avait pour le blond et la peur qu'il lui fasse du mal. Tout cela l'avait fortement bouleversé et il avait eu besoin de faire ce qu'il faisait toujours : fuir et réfléchir. Il aimait ressentir la fatigue dans ses jambes quand il avait trop marché, il aimait sentir son souffle s'accélérer car il marchait trop vite, il adorait se balader pendant longtemps le regard sur ses pieds et réfléchir. Ça lui éclaircissait les idées.
Il s'arrêta pour observer New York, il sortit une cigarette et la consomma lentement, il savait qu'il devait retourner vers Newt tôt ou tard. Newt. Thomas regarda son portable, il avait quelques appels manqués de sa part et des messages lui demandant si tout allait bien. C'était il y a deux heures. Il jura, écrasa sa cigarette se demandant depuis combien de temps il était parti. Newt pouvait le détester pour ça, pour cette mauvaise habitude qu'il avait de partir comme ça, d'oublier le monde autour et de marcher pendant des heures. Il souffla un grand coup et se décida enfin à rentrer auprès de Newt.
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16H. Toujours rien. Newt avait confiance en Teresa mais là cette confiance diminuait peu à peu. trois heures qu'il l'attendait et aucune nouvelle. Il n'était plus du tout rassuré. Qui marchait tant de temps dans les rues de New York sans s'en rendre compte ? Et s'il il lui était arrivé quelque chose ?
- Bordel, mais qu'est-ce qu'il fait ?!
Il jeta son téléphone d'énervement et de frustration sur le canapé. En trois heures il avait réussi à ne pas l'appeler ou lui envoyer un message. Mais là il allait craquer. Il reprit son téléphone et souffla. Il détestait l'effet qu'avait le brun sur lui. Avant de pouvoir appuyer sur la touche verte il entendit toquer à sa porte. Il posa son téléphone sur la table et accourut à l'entrée espérant une seule chose : que c'était Thomas.
Quand il ouvrit la porte son cœur ne fit qu'un bond, le brun était là sur le seuil, le regard un peu fuyant, honteux de n'avoir donné aucune nouvelle. Newt sentit un peu la colère monter, il ne put s'empêcher de l'agresser :
- Putain ! Mais t'étais où ?
Thomas bloqua enfin son regard dans celui de Newt.
- Je suis désolée je... Je me suis perdu dans mes pensées. J'ai pas réalisé l'heure.
On aurait dit un gamin se faisant engueuler par sa mère.
- Mais putain Thomas ! Moi ça fait des heures que je t'attends.
- Je sais... C'est une tendance chez moi je ne saurais pas l'expliquer...
Newt se calma instantanément voyant bien que le brun était sincère. Le brun n'avait aucune idée de ce qu'il avait foutu pendant ses longues heures à par réfléchir.
- Tu sais Tommy, tu réfléchis beaucoup trop.
Thomas ricana.
- Dis Newt ou le mec qui veut absolument tout contrôler donc il réfléchit quarante six mille fois avant de faire quelque chose.
- Avec toi j'en ai pas envie, j'ai pas envie de réfléchir et ça me fait flipper. Alors ne recommence plus ce genre de truc.
Thomas leva à nouveau son regard vers Newt, il était envieux. Newt sentit l'excitation monter, il ne comprenait pas exactement ce regard surtout venant du brun. Thomas ne l'avait encore jamais regardé comme ça. Sans s'y attendre Thomas poussa Newt contre le mur derrière la porte en fermant cette dernière avec un coup de pied. Il posa ses lèvres sur les siennes sans qu'il ne puisse dire quoi que ce soit. Bon, en même temps ça ne le dérangeait pas car la sensation qui s'ensuivit était encore plus exceptionnelle qu'hier. Les papillons dans son ventre s'agitèrent. Il sentit Thomas demander accès à sa bouche, qu'il ouvrit avec grand plaisir. Leur langue se combinèrent ce qui lui laissa échapper un soupir de bonheur. Le brun passa ses mains à son cou. Celles du blond dans ses cheveux. Newt se laissait totalement faire par Thomas, réalisant cela il prit les devants à son tour, il passa les mains sous le T-shirt de Thomas, sa peau était brûlante d'envie et douce. Il l'aimait déjà. Hier il l'avait déjà touché mais là ce n'était pas pareil. En la touchant des milliers de frissons parcouraient ses doigts pour venir toucher son cœur. Il ne comprenait pas ce qu'il arrivait à Thomas mais il allait en profiter. Pourtant une petite voix le rappela à l'ordre.
- Tommy attend.
Thomas se recula rapidement. Il baissa le regard un peu honteux d'avoir fait ce qu'il venait de faire. Il rougit.
- Excuse moi...
- Ne t'excuses pas Thomas, juste... Si tu continues je ne sais pas si je vais pouvoir m'arrêter.
Depuis combien de temps Newt ne l'avait pas fait ? Trop longtemps, tout ça pour cette belle gueule qui se trouvait devant lui. Thomas releva doucement la tête. Il était redevenu tout timide.
- Je... Je sais...
Newt ne tint pas à ses mots, il reprit Thomas par son col et le recolla à lui ainsi que ses lèvres. Le brun se laissa faire. Newt prit cela comme une acceptation.
En seulement quelques secondes leurs vêtements étaient par terre étalés un peu partout sur le chemin de la chambre, continuant à s'embrasser comme si leur vie en dépendait. Newt le dirigea vers son lit et le poussa dessus. Il se joint à lui avec un plaisir grandissant à chaque instant. Pendant quelques secondes le temps s'arrêta, Newt au-dessus, regardait au plus profond des yeux de Thomas et ce dernier faisait de même. Newt n'arrivait pas à croire que Thomas était si désireux.
- Qu'est-ce qu'il t'arrive Tommy ?
- Tu vois c'est toi qui réfléchis beaucoup trop. Tu supportes pas l'idée que c'est moi qui nous ai entraîné là-dedans et pas toi ou quoi ?
Thomas n'avait pas tort, à cet instant ce n'était pas Newt qui avait décidé de toute cette scène. Mais ça n'avait fait qu'augmenter son excitation. C'était finalement pas mal, des fois, de laisser l'autre gérer la situation. Enfin, juste quand c'était Thomas, si ça avait été un autre Newt n'aurait jamais laissé cela arriver.
Les joues rouges de Thomas ne faisaient que surexciter encore plus le blond. Il fit tout pour se contrôler.
- C'est juste que je ne m'attendais pas à ce que tu veuilles le faire aussi vite.
- J'en savais rien non plus, je ne me reconnais pas, mais je veux juste que tu le fasses.
- T'es sûr ? Te sens pas obligé parce que je suis-
- Oh arrête c'est pas ma première fois si on peut dire, je l'ai juste jamais fait avec un homme. Oui je suis sûr d'en avoir envie alors fait le !
Thomas avait dit cette phrase dans une impatience totale. Le brun était sûr qu'il voulait Newt et il le voulait plus que tout. Le blond était au comble de l'excitation. Il plongea ses lèvres dans le cou du brun pour lui donner toute la satisfaction dont il avait besoin.
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Newt était allongé sur le ventre. Il avait son regard posé sur Thomas, ce dernier sur Newt. Ils se souriaient mutuellement, heureux d'avoir fait l'amour. Car oui Newt avait fait l'amour à Thomas, ça n'avait pas été la partie de jambe en l'air qu'il connaissait non c'était plus que ça. Encore une fois il avait ressenti des choses qu'il n'avait jamais connues. Newt avait ressenti une parfaite adéquation entre eux, le persuadant que l'homme qui se trouvait en face de lui était plus qu'une simple relation, une simple aventure. Newt était rassuré, il savait que ce qu'il éprouvait pour le brun ne partirait pas de si tôt.
- Ça va ? Demanda Newt tout de même un peu inquiet.
- Ça va. Thomas sourit et rougit.
Ça n'avait pas été de tout repos de faire l'amour avec Newt. C'était clairement quelqu'un qui savait y faire. Thomas était content que sa première expérience avec un homme fût Newt. Il avait été tellement doux et attentionné, faisant attention à chaque geste au début puis Thomas s'était habitué laissant place à un plaisir fou. Il savait qu'il était définitivement coincé dans les filets de ce beau blond face à lui.
Il se sentait tout de même un peu nul de n'avoir rien fait, il s'était laissé totalement faire par Newt, mais il en avait eu tellement envie. Il ne regrettait pas mais il avait un peu peur tout de même et si Newt le lâchait après ça ? Il avait pu se rendre compte que Thomas était nul, qu'il ne savait rien faire où encore se dire que maintenant qu'il avait couché avec lui il pouvait le lâcher ou-
- Arrête Tommy, arrêtes de penser n'importe quoi !
- Quoi ? Mais-
- Stop.
Thomas sourit. Il avait constamment besoin que Newt le rassure et il n'avait même pas besoin de lui demander. Newt l'appréciait, il en était sûr, il l'appréciait plus que pour du sexe, il l'aimait beaucoup même. Il n'essayait pas de se persuader, c'est vraiment ce qu'il ressentait. Depuis longtemps Thomas se s'était pas senti aimé pour ce qu'il était et là, face à la personne qui lui plaisait, c'est ce qu'il ressentait.
- Newtie ?
- Oui Tommy ?
- Tu vas pas me lâcher hein ?
Thomas avait besoin de lui demander. C'était nécessaire, il avait besoin de l'entendre de sa bouche. Car Thomas savait que Newt pensait tout contrôler pour l'instant mais le jour où ils seront amoureux, le jour où Newt se rendra compte qu'on ne contrôle rien quand on est amoureux le blond pouvait en devenir fou. Il pouvait ne pas supporter cette situation.
Newt posa une main délicate sur la joue de Thomas et la caressa. Il lui sourit pour le rassurer.
- Jamais Tommy. Je te le promets.
Thomas sentit son cœur se gonfler. Newt était parfait. Et lui non plus ne le lâcherait pour rien au monde.
- Newt ?
- Mmh ?
- Veux-tu être mon petit ami ?
Newt rigola. Il regardait Thomas avec amour. Il lui demandait vraiment d'être son petit ami ? C'était clairement trop mignon. Et en même temps il se rendit compte que ça n'avait effectivement jamais été officiel, des baisers et une partie de jambe en l'air ne voulaient pas forcément dire qu'on était en couple avec la personne. Newt en savait quelque chose.
- Alors quoi, tu as vu que j'étais un Dieu au lit et du coup tu me demandes d'être ton petit copain ?
Thomas rigola à son tour face à la modestie de Newt.
- Pff non même pas, c'est parce que... Je crois que je pourrais pas sortir de ce lit sans savoir que tu es mon copain, je pourrais pas continuer ma vie sans savoir que tu en fais partie. Thomas rougit, un peu surpris parce qu'il venait de dire.
Newt ne pouvait pas être plus heureux. Il avait la sensation que Thomas venait de lui faire une petite déclaration d'amour. Il n'arrivait même pas à décrire ce qu'il ressentait. Trop d'émotions arrivèrent pour pouvoir avoir le temps de les comprendre et de les ressentir. Il se sentait juste au paradis.
- Oui bien sûr que je veux être ton petit ami. Mais je ne te promets pas d'être parfait, j'y connais rien !
- Newtie, t'es déjà parfait.
Le blond rougit et Thomas rit.
- Tu vois, même quand tu rougis t'es parfait.
Le rougissement de Newt doubla.
- Bordel ta gueule Tommy !
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Newt sentit des bras l'entourer autour de son torse nu. Des frissons parcouraient son corps.
- Tu fais à manger ?
Thomas s'était rendormi alors Newt en avait profité pour faire le repas de ce soir. Il n'avait jamais fait ça, coucher avec quelqu'un et lui préparer à manger après. Mais il en avait eu envie et rien qu'avec ça il savait que ce qu'il ressentait pour Thomas était tellement différent.
- Oui un poulet basquaise! Tu aimes ?
- Attend, tu sais faire ça toi ?
- Benh tiens, goûte et dit moi ce que tu en penses.
Thomas ouvrit la bouche pour laisser entrer la cuillère que lui tendait son petit ami et ses papilles lui en remercièrent.
- Tu n'es pas réel, c'est pas possible, quel talent encore je ne sais pas sur toi ?
- Arrête, j'en ai pas tant que ça.
- Tu plaisantes ? Tu sais jouer de la musique, tu cuisines merveilleusement bien et...
- Et ?
- Rooh t'es très bon au lit.
Newt explosa de rire. Il haussa un sourcil. Thomas en profita pour s'asseoir sur le bar à côté.
- Ah oui ?
Thomas rougit
- Mmh...
- Je te signale que tu as un talent exceptionnel, ton jeu d'acteur est incroyable. Dit Newt tout en continuant à cuisiner.
- Je joue la semaine prochaine d'ailleurs tu te souviens ? Et j'avoue je flippe... Tu seras là hein ?
Newt s'arrêta un instant et bloqua son regard dans les yeux du brun. Il parlait de la pièce qu'il lui avait fait répéter l'autre soir avant que tout change.
- Bien sûr que je serais là et tu n'as pas à être nerveux, tu seras parfait, j'en suis sûr. Ça c'est ton talent.
- Admettons, tu en as toujours deux de plus que moi.
- Je peux t'apprendre la cuisine et je peux t'apprendre le sexe aussi. Newt rit sachant qu'il allait mettre mal à l'aise Thomas.
- J'avoue que la cuisine m'intéresse beaucoup moins que l'autre. Dit Thomas.
Newt posa son couteau de surprise. Il ne s'attendait pas à cette réplique.
- Mmh... Désolé je ne voulais pas dire ça. Thomas rougit.
- Arrête de t'excuser pour ça à chaque fois Thomas !
- C'est juste... Que j'ai pas l'habitude d'être comme ça.
- Ça se voit. Newt se moqua gentiment.
- Te moques pas Newtie !
Le blond rit encore plus. Thomas lui tira la langue tel un gamin et se renfrogna. Le blond avait aimé ce Thomas un peu sexy et confiant juste avant, ça contrastait tellement avec son côté timide. Mais il devait lui montrer que ce n'était rien comparé à ce que Newt était. Il se retourna et se rapprocha de Thomas.
- Alors, tu veux que je t'apprenne deux-trois trucs ?
- Euh... Oui ? Thomas déglutit sentant Newt s'installer face à lui debout entre ses jambes.
- Alors, pour commencer il faudrait que tu trouves mon point faible déjà.
Newt était proche de la bouche de Thomas juste suffisamment pour lui donner envie. Le brun louchait sur les lèvres du blond et ce dernier le regardait amusé.
- Tu... T'en as un ?
- Peut-être...
Newt jouait toujours avec lui, le regardant envieusement et mettant Thomas très mal à l'aise, il sentait qu'il commençait à perdre toute lucidité face à la façon enjôleuse du blond.
- Mmh... Et tu as trouvé le mien ?
- C'est là le secret. Trouver le point faible de son partenaire sans qu'il ne le connaisse.
- Donc tu ne vas pas me le dire ?
- Certainement pas, j'aime bien trop te contrôler.
Thomas fit la moue la plus mignonne que Newt n'avait jamais vue. Mais ça n'allait pas le faire craquer. Il en fallait plus que ça à Newt.
- Et tu connais le tien ?
- Bien sûr, une des règles principales : connaître son propre point faible et faire tout pour que l'autre ne le trouve pas.
- Ça t'est déjà arrivé ?
- Quoi ? Que quelqu'un le trouve ?
Le silence qui s'ensuivit n'avait rien de gênant. Thomas avait juste l'impression que Newt se demandait s'il devait en parler ou pas.
- Oui malheureusement.
Thomas le regarda plus curieusement, alors Newt avait déjà couché avec quelqu'un sans que ça soit lui qui contrôle. Mais avec qui ? Qui pouvait bien avoir pu une fois dominer Newt ? Et que Newt accepte surtout. Ça semblait impossible pour le brun, son blond était intouchable, du moins c'est ce qu'il laissait paraître. Il avait bien compris que Newt contrôlait tout et si ce n'était pas le cas c'est qu'il avait des sentiments. Pourtant le blond lui avait clairement dit qu'il n'avait jamais été amoureux.
- Tu avais des sentiments ?
Newt devint plus sérieux. Il avait arrêté son jeu de séduction. Thomas avait l'impression de voir dans ses yeux un peu de peur et de colère. Qu'est-ce qu'il lui arrivait ?
- Non, non il a juste su me contrôler, disons que... C'est compliqué.
Thomas ne posa pas plus de question. Il avait compris que le blond ne voulait pas en parler. Il était un peu triste de voir qu'il ne s'ouvrait pas mais il comprenait et il lui parlerait quand il serait prêt.
- Bref, l'essentiel c'est de faire plaisir à ton partenaire, il faut qu'il perde le contrôle, pas toi. Et là, tu deviens bon au lit.
- Et avec quelqu'un avec qui tu as des sentiments ?
Thomas voulait lui faire comprendre que ça n'avait rien à voir quand on le faisait avec quelqu'un pour qui on avait des sentiments ou qu'on aimait. Newt devait se rendre compte que tout était différent avec quelqu'un qui nous plaisait.
- Bah c'est pareil, non ? Regarde la preuve, il y a quelques minutes tu as dit que j'ai été bon si je peux me permettre.
- Justement Newt, ça ne devrait pas être pareil.
- Mais qu'est-ce que tu racontes ? T'as pas aimé ?
- Quoi ? Si Newt bien sûr ! C'est juste... Que je suis sûr que ça pourrait être mieux.
- Qu-quoi ?
Newt n'en revenait pas, il était totalement frustré par ce que venait de dire le brun. Comment ça "ça pouvait être mieux" ? Thomas essayait de lui faire comprendre un truc mais il n'arrivait pas à saisir quoi.
- Tommy ? Qu'est-ce que tu ne me dis pas ?
- Quoi rien ? C'est juste que...
Une odeur de cramé passa entre les deux hommes.
- Merde !
Newt se précipita pour enlever la sauce du feu.
- Eh merde ! Regarde ce que tu me fais faire.
Thomas rit à cœur joie.
- C'est pas drôle Tommy ! J'aurais dû tout recommencer si j'avais attendu quelques secondes de plus !
Thomas descendit du bar et vint le rejoindre. Toujours souriant fièrement, il lui fit un bisou sur la joue. Et il lui murmure à l'oreille :
- Moi j'aimerais que tu ne maîtrises rien quand on fait l'amour.
Newt sursauta à ses mots et lâcha la casserole de surprise trop excité par ce que venait de lui dire Thomas. La sauce s'était étalée sur le plan de travail et la gazinière.
- Bon... Et bien je suppose qu'on va commander à manger non ? Dit Thomas amusé.
Newt se retourna perturbé par le brun. Ce que lui avait dit Thomas était beaucoup plus qu'un simple message.
Thomas avait beaucoup apprécié leur ébat tout à l'heure, certes, mais en même temps il avait senti que Newt avait un contrôle parfait sur lui-même quand il l'avait fait. Et il allait changer ça. Thomas allait lui faire perdre tout contrôle de lui-même, lui montrer ce que c'était l'amour, ce que c'était de laisser parler son cœur. Et pas seulement quand ils couchaient ensemble.
Ça n'allait pas être de tout repos, Newt avait l'air d'être borné à penser qu'il pouvait contrôler l'amour.
- Tu dois peut-être m'apprendre à être bon au lit, mais moi je vais t'apprendre à être amoureux Newt.
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{Y'a certainement des fautes j'ai pas trop le temps de vraiment le relire plein de fois.
Et enfin je dévoile quelque chose sur Newt, j'ai hâte de vous montrer la suite j'ai beaucoup trop de choses qui vous attende.
Xxo.}
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