Ça sonnait tellement faux. Newt n'arrivait pas à jouer. Il était au conservatoire et ses doigts faisaient n'importe quoi. L'instrument auquel il jouait était le piano, il s'y était mis depuis peu. La musique ne sonnait pas comme d'habitude. Ce n'était pas normal et il savait pourquoi, le brun était dans sa tête. Il se rappelait ce qu'il lui avait dit, il y était peut-être allé un peu fort. Non, au moins il se sentait mieux, il avait dit ce qu'il avait sur le cœur. Pourtant Newt se sentait terriblement mal, il regrettait et en même temps il se sentait mieux. Il avait peur que Thomas ne vienne jamais lui parler pour lui dire qu'il venait à cette soirée et qu'il voulait se mettre avec lui. Le problème c'est qu'effectivement il n'allait jamais le faire. Le blond s'énerva sur les touches. Il avait perdu Thomas en faisant ça. Il était vraiment con d'avoir tout balancé comme ça. En même temps il n'aurait pu continuer à vivre cette situation. Être ami avec le brun sonnait tellement faux aux oreilles de Newt, comme la musique qu'il essayait désespérément de jouer. Il souffla et laissa tomber. Il posa ses coudes sur le dessus du piano et mit sa tête entre ses mains. Il était perdu sans Thomas.

- Newt tu n'as pas l'air en grande forme aujourd'hui ?

C'était Ava, sa professeure de musique. Newt l'aimait beaucoup. Elle était très compatissante et à l'écoute de ses élèves. Elle lui avait appris beaucoup de choses. Elle était blonde avec un chignon tiré en arrière qui faisait d'elle une femme très sévère physiquement alors qu'elle était d'une douceur inimaginable. Il l'avait pendant deux heures le vendredi matin car il n'avait pas cours.

- C'est juste que... ma tête est remplie. Je n'arrive pas à penser correctement et à me concentrer.
- Elle est remplie de quoi exactement ?
- De tout, de beaucoup trop de choses.
- Alors dis-moi, essaye de me décrire ?
- Je sais pas, j'en sais rien. Je suis totalement perdu, je n'ai vraiment pas la tête à jouer aujourd'hui. Je suis désolé
- Ne t'excuse pas d'être humain Newt. Ça arrive à tout le monde tu sais.
- Non pas à moi. J'ai toujours su faire la part des choses quand je jouais de la musique. Je mettais tout de côté, j'oubliais tout pour me concentrer et être à fond dans ce que je faisais. Et là j'y arrive pas parce que ce foutu con est dans ma tête !
- Je vois... Tu es amoureux c'est ça ?

Newt s'énerva, tout le monde lui disait ça mais personne pour lui dire comment gérer cette merde qui lui faisait perdre le contrôle. Amoureux lui paraissait un bien grand mot encore tout de même.

- Si tout le monde le dit...
- Alors ce qu'il y a dans ta tête c'est des sentiments, des émotions ? Tu n'arrives plus à contrôler ce que tu ressens c'est ça ?
- Ouais... Si on veut.
- Alors essaye de mettre tout ça dans ta musique. Jusqu'à présent tu jouais de la musique sans forcément beaucoup d'émotion, ça ne veut pas forcément dire que c'est mauvais qu'on soit d'accord. Mais essaye. Tu sais la musique avant tout c'est de ressentir ce que le musicien veut faire passer.
- Comment on fait ça ? Comment je fais passer quelque chose que j'ai en tête ?
- C'est difficile à expliquer mais essaye de faire passer ce que tu ressens dans tes doigts sur les touches du piano, sur les notes et la musique.

Newt leva discrètement les yeux au ciel. Il ne pouvait pas faire ça, s'il laissait ses émotions sortir ça pouvait être horrible. Mais il essaya tout de même avec une peur accrochée au ventre.
Après plusieurs essais, la musique commençait enfin à donner quelque chose qui plaisait aux oreilles de Newt. Mais c'était différent. Il sentait plus de... Plus de vie dans ce qu'il jouait, plus de caractère, d'émotion comme avait dit Ava. En jouant il avait pensé à toutes les émotions que lui faisait ressentir Thomas. Quand il riait, quand il était heureux, quand il était déçu, triste. Et Newt sentait ses doigts jouer tous seuls comme si les émotions contrôlaient totalement Newt. À cette dernière pensée il prit peur et se recula violemment de l'instrument de musique.
Il avait regardé Ava terrifié et cette dernière souriait. Lui disant que c'était magnifique ce qu'il avait joué, qu'il était talentueux et incroyable. Newt ne l'écouta pas à moitié perdu dans ses pensées qui avaient complètement pris le dessus. Il se leva et s'excusa auprès d'Ava. Il ne pouvait pas rester une seconde de plus ici, il avait besoin de prendre l'air.

Il se trouvait dans le métro mangeant son sandwich quand il arriva enfin à y voir clair. Cette sensation de vider son sac sur les touches était soulageante. Newt se sentait mieux. Il se sentait plus léger comme s'il avait enfin pu s'exprimer. Ça avait été révélateur. La musique l'avait toujours fait oublier un peu le monde autour de lui mais là, là ça l'avait complètement emporté ailleurs. Il sortit du métro pour rejoindre son université et la salle dans laquelle il avait cours. Il repensa à Thomas. C'est lui qui lui avait donné ces émotions, cette satisfaction de ressentir mille et une choses au fond de lui. Puis penser à lui le replongea dans une profonde tristesse. Il n'avait pas eu de nouvelles depuis mercredi soir, soir où il lui avait balancé la vérité. Soir où il lui avait dit qu'il ne pouvait plus tenir sans l'embrasser. Il n'avait envoyé aucun message depuis, et il n'en enverrait aucun. C'était à Thomas de le faire. Malheureusement celui-ci n'était pas décidé à lui en envoyer un non plus. Alors Newt attendait et le brun avait jusqu'à la soirée pour revenir. Sinon le blond l'oublierait définitivement. Il l'avait décidé comme ça. Pour une fois c'est le brun qui allait venir vers lui pour se reparler pas lui.
Finalement ça ne durait pas longtemps quand ils s'entendaient bien. Cette dernière idée plomba le moral du blond pour toute l'après-midi.

Ce soir-là, le brun n'était, à nouveau, pas à l'arrêt d'en face. Deuxième soir. Mais Newt n'était même pas déçu, il savait qu'il le fuyait de toute façon. C'était la façon dont fonctionnait Thomas et malheureusement ça ne faisait qu'agrandir les sentiments de Newt pour lui. Il ne savait même pas pourquoi.

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Thomas faisait les cent pas dans son appartement. Devait-il y aller ? Thomas ne pouvait pas, il n'y arriverait pas. Il n'avait pas le courage de le faire. Pourtant la motivation pouvait l'aider. S'il n'y allait pas il perdait Newt. Comment pouvait-il douter ? Il ne voulait pas perdre Newt. Mais c'était plus fort que lui, la peur l'emportait largement. Il flippait complètement à l'idée de se retrouver à une soirée. Une soirée avec des gens et surtout Newt. Un an qu'il n'en avait pas fait, un an qu'il s'était juré qu'il ne retournerait jamais à une soirée.
Le blond lui manquait. Il ne l'avait pas vu depuis deux jours, ça le rendait mal. Il ne s'était pas parlé depuis deux jours, pas un SMS, un appel, pas un petit face à face à l'arrêt de bus car Thomas l'avait fui comme d'habitude. Depuis ce fameux mercredi, quand Newt l'avait planté, Thomas passait sa vie à faire les pour et les contre d'aller à cette soirée, ce soir là où Newt lui avait dit de choisir entre être ensemble ou n'être plus rien. Il savait bien que Newt n'allait pas l'attendre des mois, mais il pensait qu'il tiendrait un peu plus longtemps. En même temps pourquoi Thomas avait besoin d'attendre ? Peut-être qu'il essayait de voir jusqu'où pourrait l'attendre le blond, ce n'était pas bien de faire ça, mais il l'avait fait. Et maintenant il s'en mordait les doigts. Mais la plus grande raison restait celle de la peur, peur de souffrir. Thomas était en réalité totalement flippé.
Newt n'allait pas venir lui parler cette fois. Leur destin était entre ses mains. Tant que le brun ne se déciderait pas à venir vers Newt ce dernier ne lui parlerait pas. Pourquoi Newt lui avait proposé ça ? Thomas pouvait tout faire sauf aller à une soirée. Non c'était impossible, il ne pourrait pas y faire face, tous ces nouveaux gens, avec qui il faudrait discuter, échanger, rigoler. Thomas n'était pas prêt pour ça. Mais le ferait-il quand même pour Newt ? Il savait que ça prouverait beaucoup de choses s'il le faisait. Bien sûr que Newt méritait cela de la part du brun plus que lui ne méritait quelque chose venant du blond. Alors il allait se rendre à cette fête. Non. Si. Peut-être. Il était totalement frustré et sans s'en rendre compte sa main finit dans le mur. Teresa allait le tuer.

Il sortit sur le balcon fumer une cigarette, ce qui lui fit du bien et le calma un peu. Malheureusement ce n'était pas aussi efficace que la voix de Newt. Il devait y aller à cette soirée.

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Newt était assis sur une chaise et regardait la porte d'entrée de l'appartement dans lequel il se trouvait. À chaque fois qu'elle s'ouvrait son cœur s'accélérait et la seconde d'après il était déçu parce que ce n'était pas Thomas qui arrivait.

- Il viendra pas c'est sûr.
- Mais si j'en suis sûr, t'inquiète pas c'est que... vingt trois heures trente après tout...

Newt fit un regard noir à Minho. Il n'était même pas capable de se rendre compte de la connerie qu'il avait sortie.
Ils étaient à la soirée d'Alby, la musique battait son plein, l'alcool coulait à flots, les rires remplissaient l'appartement.
Il y avait tout le groupe d'Alby que Minho et Newt connaissaient un peu. On pouvait y trouver Winston, Fry, Harriet, Sonya et Zart. Teresa et Aris étaient là se joignant aux rires des autres, puis il y avait aussi tout un nombre incalculable de personnes méconnues pour le blond. Mais pas de Thomas en vue. Newt n'avait même pas essayé de demander à Teresa où il était. Il devait l'oublier, le message était clair. Il ne viendrait pas, il ne voulait pas de Newt. Il se leva difficilement. Il avait trop bu, il le sentait, chose improbable. Mais le brun l'avait retourné, chamboulé, complètement changé. Il avait totalement perdu la tête et avait bu jusqu'à plus soif, jusqu'à essayer d'oublier Thomas, ce qui ne marchait pas du tout. Le problème c'est qu'il avait encore soif. Il but d'une traite le verre qu'il avait en main, il entendit Minho lui dire un truc du genre "Eeeh doucement mon pote", et se dirigea vers Zart, plutôt beau spécimen. Newt avait décidé de passer la nuit avec lui. Thomas ne voulait pas de lui ? Très bien, il allait l'oublier à cette fichue soirée. Du moins c'est ce qu'il espérait et demain il se réveillerait sans ne plus jamais penser à Thomas. Grosse blague.

Teresa observait Newt, il était complètement démoralisé et défoncé. Minho la regarda pour lui montrer que Thomas devait venir, elle haussa les épaules et tenta d'ignorer. Elle n'allait pas dire que le brun ne voulait pas venir, il ne se sentait pas d'aller à une soirée. Même pour Newt. Ça avait tellement attristé Teresa mais jamais elle obligerait son meilleur ami à aller à une soirée sachant exactement ce qu'il avait vécu. Après tout, s'il ne venait pas pour Newt c'est qu'il n'était pas prêt.
Elle sourit à Aris et lui tendit son verre pour qu'il le tienne en lui disant qu'elle revenait. Elle avait besoin de prendre l'air et d'envoyer un SMS à Thomas au cas où : "Thomas du peu que je connaisse Newt je ne l'ai jamais vu comme ça. Il est amoureux Tom.". Elle prit son gilet à l'entrée et sortit sur le balcon, deux personnes étaient en train de fumer. Elle s'appuya sur la rambarde et réfléchit à comment elle pouvait arranger cette situation. Car le brun n'allait pas venir c'était clair et Newt était prêt à l'oublier pour ça apparemment. Demain il n'y aurait plus d'espoir. Sauf s'ils s'y mettaient à deux avec Minho, peut-être qu'ils arriveront à réparer les pots cassés. Pourtant elle avait la sensation que si ça ne se faisait pas à cette soirée c'était fini.
Newt était tellement parfait pour Thomas, elle n'arrivait pas à croire que son meilleur ami allait louper une occasion comme ça. Mais que pouvait-elle faire ? Jamais elle ne pourrait obliger Thomas à venir à une soirée et Teresa n'était pas sa mère non plus, c'était son choix de ne pas venir, il allait certainement le regretter mais il devra faire avec.
Elle sentit son téléphone vibrer, elle s'empressa de l'ouvrir surtout quand elle vit qu'il venait du brun : "Je sais. Tu crois que je fais quoi depuis trois quarts d'heure assis devant cette putain de porte ?" Teresa sentit son cœur battre à tout rompre, il était là, il était venu pour Newt. Thomas venait à une soirée pour quelqu'un c'était incroyable, elle n'y croyait plus. Sans un regard à qui que ce soit, elle traversa l'appartement et sortit pour se retrouver sur le seuil. Il était là, assis, la tête entre les genoux à côté de la porte.
Elle passa devant lui en douceur et vint s'asseoir à sa droite. Elle enleva ses chaussures à talons et se cala contre le mur, y posa sa tête en arrière et sourit de bonheur et de fierté. Elle avait un peu bu mais pas assez pour ne pas tenir une conversation sérieuse.

- Pourquoi tu souris ? Demanda Thomas.

Il s'était enfin décidé à relever la tête.

- Parce que tu es là. Tu es devant cette porte putain ! Pour Newt ! Et même si lui ne sait pas à quel point ce que ça signifie pour toi moi je sais et c'est magnifique.
- Je sais même pas si je vais arriver à la franchir cette foutue porte.
- Si tu ne voulais pas la franchir tu n'aurais jamais répondu à mon SMS. C'était pour que je vienne te chercher.
- Je déteste à quel point tu me connais trop bien Teresa.
- On n'est pas meilleur ami pour rien tu sais.

Thomas sourit. C'est vrai heureusement que Teresa était là, comment il ferait sans elle ? Il n'était rien si elle n'était pas là. Sa vie serait encore plus misérable sans elle, elle était jusqu'à présent sa seule raison de vivre. Et petit à petit une autre raison était arrivée dans son cœur mais celle-là elle faisait plus mal et plus peur. Mais pas seulement, elle était aussi joyeuse et chaleureuse, remplie d'amour. Cette raison c'était Newt.

- Qu'est-ce que je vais lui dire ?
- Déjà je me demande s'il va comprendre un seul mot, il est tellement défoncé...

Thomas la regarda surpris.

- Newt défoncé ? Non c'est pas vrai.
- Je te jure.

Thomas comprit dans quel état il avait mis Newt. Si ce dernier ne contrôlait plus l'alcool c'est qu'il devait vraiment n'être pas bien. Tous les deux avaient franchi une limite qu'ils s'étaient promis de ne pas franchir : Newt perdre le contrôle et Thomas aller à une soirée. Tous les deux s'étaient perdus pour l'amour de l'autre.

- Merde.

Teresa le regarda compréhensive mais aussi pleine d'espoir pour qu'il rentre.

- Tu dois y aller Tom, s'il te plaît. Tu es tellement heureux quand tu es avec lui et lui la façon dont il te regarde est extraordinaire. Ne laisse pas filer ça je t'en prie. Elle était à la limite du supplice.
- Je flippe Teresa, je vais devoir parler, rire avec des gens mais surtout je vais devoir faire face à Newt et faire un choix.
- Tom, ce choix était déjà fait quand tu as choisi de venir à cette soirée. Je n'imagine même pas à quel point tu dois tenir à lui pour venir.
- En fait, j'espérais qu'il veuille bien qu'on reste amis.

Teresa sentit la colère monter.

- T'es vraiment con Tom, tu fais ça, tu lui proposes ça et il te détestera.
- Ça serait peut-être pas plus mal.

Teresa perdait patience, il était vraiment butté quand il le voulait.

- Fait le Tom ou tu le regretteras toute ta vie. Ça fait presque un an, il est temps de tourner la page.
- Je sais.
- Et si traverser cette porte te permettait de commencer une nouvelle vie ? Ça pourrait être la métaphore pour tourner la page. Quelqu'un d'extraordinaire t'attend là-dedans. Quelqu'un qui peut t'aider à connaître le vrai amour, celui qui est sincère et précieux. Et Newt en a autant besoin que toi de le connaître.

Teresa n'avait pas tort. Il pourrait tout recommencer maintenant, en traversant cette porte il pouvait dire au revoir à son passé. Heureusement qu'elle était là. Qu'est-ce qu'il pouvait bien lui dire pour montrer à sa meilleure amie tout l'amour qu'il lui portait ? Les mots n'étaient pas suffisants.

- Merci pour tout Teresa, j'ai une chance inouïe de t'avoir dans ma vie. Tu vaux mille fois plus que n'importe qui ici. Je suis fière de dire que tu es ma seule amie. Tu suffis amplement.

Teresa rougit. Elle lui sourit avec des yeux remplis d'amour. Elle se leva, remit ses talons et lui tendit la main.

- Allez vient, ne fait plus attendre ce beau blond.

Thomas attrapa sa main avec plaisir et se releva.
Il la prit dans ses bras et la serra de toutes ses forces. Il allait recommencer une nouvelle vie. Mais elle serait toujours là. Son courage était arrivé tout cela grâce aux paroles de sa meilleure amie.

Teresa ouvrit la porte, la musique devint trois fois plus forte. Thomas sentit son cœur s'accélérer. Son souffle devint saccadé quand il vit les invités, il y en avait beaucoup trop. Il ferma la porte. La pression monta, il serra la main de Teresa de toutes ses forces pour tenir le coup.
Elle l'entraîna un peu plus loin dans une autre pièce certainement où se trouvait Newt. C'était la cuisine. Il entra sans plus vraiment faire attention aux gens autour de lui. Il chercha rapidement le blond des yeux et quand il posa ses yeux dessus, le ressentit s'insinuant dans son coeur était là pire sensation du monde, il ne l'avait jamais ressentie aussi forte.
Et ce qu'il voyait il aurait préféré ne jamais le voir. Il aurait préféré rester dans son ancienne vie. Ce qu'il était en train de voir signifiait juste que sa nouvelle vie allait craindre autant que celle d'avant. Newt était dos au brun il y avait un blond foncé en face de lui, baraqué et beau (Thomas n'était rien comparé à lui). Ils s'embrassaient. Le cœur de Thomas ne mit que quelques secondes à se mettre en miettes. Les larmes montèrent plus vite que prévues. Il lâcha la main de Teresa et resta planté, là, à le regarder prendre plaisir avec un autre.

Newt, qui sentait que Zart était bizarre, un peu distrait et qu'il fixait un point derrière lui, se retourna et il le vit. Il vit Thomas.