chapitre 6
Hamza tremblait toujours et ce malgré leurs sentiments déclarés. L'Archidruide continua de le regarder sans dire un mot. Puis subitement il le libéra de son étreinte. Le prêtre était à la fois soulagé, mais aussi déçu. Il s'attendait à un peu plus de câlineries de la part du druide. Mais finalement un sourire se dessina sur son visage. Tarenn s'était penché pour attraper l'assiette de nourriture qu'il avait apporté quelques minutes plutôt.
- Les déclarations ça creuse... Mange mon petit blond, dit il en lui présentant une première bouchée du gratin de sa mère.
Il hocha positivement. Alors qu'il voulait prendre le relais de la fourchette, Tarenn claqua sa langue en signe de désapprobation.
- Non, laisse moi te nourrir...
Hamza sourcilla.
- Je ne suis pas un bébé.
- Laisse moi ce plaisir.
- Plaisir ? Donner à manger à quelqu'un qui n'est pas malade ? Qui plus est adulte, est pour vous un plaisir ?
Tarenn fronça à son tour ses longs sourcils vert.
- N'est ce pas là une parade amoureuse que de donner à manger à celui qu'on aime ? Les humains ne pratiquent pas ce genre de chose ?
Hamza écarquilla ses yeux et comprit alors que l'Elfe essayait les protocoles du parfait petit ami humain, mais les subtilités en moins. Il éclata de rire face à la maladresse de son compagnon. Ce qui fit encore plus froncer Tarenn.
- Mon ami, bien que cela se fasse chez les humains, et que, soit disant passant, je n'ai jamais pratiqué, je sais qu'il est rare de donner un gratin au fromage à son amoureux... Nous préférons des mets plus....
Il s'arrêta de parler, pour empêcher le mot qu'il s'apprêtait à dire, mais rougit instantanément. L'Archidruide comprit alors et termina sa phrase :
-Sensuels ?
Le mot était dit d'une façon si langoureuse, qu'Hamza rougit encore plus. Tarenn continua :
- Tel que des fruits par exemple ?
Le prêtre secoua la tête approuvant ses dires, essayant de se débarrasser de son embarras en même temps. Pour continuer sur sa lancée explicative , il donna un exemple concret.
- Le gratin aurait pu être donné si j'avais été malade, si je n'avais pas eu la force de le faire moi même. Comme la fois où Rohakan a du me donner à manger alors que j'étais pris de fièvre délirante. Il m'a aidé et....
Hamza s'arrêta, les yeux du druide étaient passés de la douceur, à une indescriptible colère. Il venait juste de comprendre ce qu'il était en train d'expliquer à Tarenn.
- Je...bafouilla t-il. J'étais malade, je ne pouvais pratiquement plus bouger, j'étais faible, il fallait que je mange un peu pour m'en sortir, et il n'y avait que Rohakan pour m'aider, dit il rapidement pour essayer de rattraper le coup.
Mais Tarenn ne répondit rien à la tentative d'explication du prêtre. Il reposa le gratin à l'endroit où il l'avait trouvé et se mit debout.
- Tarenn...Geint Hamza presque suppliant, comprenant que son ami était vexé.
Cela n'arrêta pas l'Archidruide, qui, sans un regard pour lui, sortit de sa chambre.
La porte claqua, et il entendit des pas précipités dans les escaliers.
Hamza soupira, puis des larmes coulèrent le long de sa joue. Sachant maintenant que le paladin avait peut être des sentiments amoureux en vers lui, il ne pouvait plus penser à Rohakan comme un simple ami. Il se demanda si tous les petits gestes, les petites attentions qu'avait pu avoir le paladin en vers lui, étaient finalement de l'amitié ou de l'amour ?
Pris de vertiges, Hamza s'allongea dans son lit. Il se glissa dans ses couvertures qu'il ramena sur son visage, comme pour cacher sa tristesse. L'Archidruide devait être très en colère, vu sa réaction. Il renifla bruyamment, et s'essuya les joues mouillés. Il ferma les yeux pour essayer d'oublier toutes ses pensées. Il soupira encore une fois, car son cerveau ne voulait rien entendre. Il ne faisait que se ressasser les moments passés avec Rohakan sous un nouvel angle. Et plus il y réfléchissait, plus il voyait le paladin comme un amoureux transit, et aussi très jaloux.
Brusquement les draps lui échappèrent des mains. Quelqu'un les lui avait arraché avec force. Tarenn réapparut devant lui, tout sourire et il avait dans sa main une assiette de gros raisins blancs.
- Qu'est ce que ?
- J'ai été cherché des mets plus.... Sensuel ?
- Quoi ?
Hamza zieuta sur l'assiette, découvrant les fruits. Il se releva un peu, et l'Elfe profita de ce mouvement pour s'installer derrière le prêtre.
- Viens près de moi, demanda t il.
Hamza hésita, puis finalement obéit. Il plaqua son dos contre le torse de l'Archidruide. Celui ci passa ses bras autour de lui, lui présentant l'assiette juste devant. Il se débarrassa de ses gants en cuir qu'il posa non loin d'eux et pris un premier grain de raisin. Hamza s'attendait ce qu'il lui donne, mais contre tout attente, il le porta à sa bouche et d'un coup sec, éclata le fruit entre ses dents. Hamza laissa échappé un petit cri de frustration.
- Qu'est ce qui t'arrive ?
- Je pensais que les raisins étaient pour moi. J'avais tord.
Le druide reprit de nouveau un grain qu'il porta une nouvelle fois à sa bouche.
- Sers toi...
Hamza fit une moue boudeuse
- Ou... es tu trop malade pour le faire ?
- Ho Archidruide, je vous en prie... Rohakan...
- Ne parlons pas de lui, mais je peux comprendre qu'il t'ai aidé. Alors ?
- Je ne suis pas malade...
- Content de le savoir !
L'Elfe reprit un troisième grain. Hamza se renfrogna encore plus. Mais une main lui attrapa son menton et lui tourna le visage. Sa bouche rencontra d'abord la texture ferme du raisin, puis le moelleux des lèvres de Tarenn. Le druide fit craqué doucement le fruit et du jus s'échappa de la chair du grain, mouillant la bouche du prêtre et la sucrant au passage. Il attrapa de justesse le morceau de fruit coupé en deux qui lui était destiné, et le mâcha avec plaisir. Un sourire satisfait était en train de naitre sur son visage.
- Tu aimes ? Demanda Tarenn, en lui souriant à son tour
- J'avoue...
- Je parlais du raisin...
Hamza s'empourpra, il pensait au baiser furtif, pas forcement au raisin, même si ce dernier était excellent.
- Tu pensais à quoi, mon petit blond ?
- C'est mon nouveau surnom ? Mon petit blond ? dit il en détournant la conversation
- Oui... je trouve qu'il te va à ravir.
Hamza siffla entre ses dents. Il y avait toujours cette adjectif "petit". Même si techniquement parlant il était petit par rapport à l'Elfe, cela le déranger d'être appelé ainsi. Il croisa ses bras de mécontentent.
Il vit passer devant son nez un nouveau raisin, et instinctivement il ouvrit la bouche. La main de l'Archidruide s'arrêta brutalement. Il bascula alors ses doigts vers la bouche du prêtre et y glissa le grain dedans.
Hamza referma ses dents dessus, mais rencontra un obstacle. Tarenn avait laissé son index et il était en train de mordre dedans. Comprenant ce qu'il venait de faire, il rouvrit de suite sa bouche et s'excusa vivement.
- Par la Lumière, je suis désolé Archidruide !
Le druide se frotta le doigt machinalement, mais continua de sourire malgré tout, puis il lui représenta son index.
- J'ai mal...
- Je vais vous soigner !
Alors qu'il s'apprêtait à faire appel à la lumière, Tarenn l'arrêta,
- Non... Pas comme cela le soin, juste utilise ta salive...
- Quoi ?
- Suce mon doigts, appuyant sur chaque mot.
- Mais ma salive n'a pas de propriété curative...
- Qui t'as dit que c'était pour le soigner ?
Les yeux du prêtre s'agrandir de surprise. Il observa Tarenn, cherchant vainement ce qu'il préparait. La lumière de la lune venait se refléter sur sa chevelure verte, lui donnant encore plus l'air mystérieux.
Il attrapa la main dont le doigt était marqué d'une trace rouge, et porta son regard sur l'index blessé. Il s'attarda dessus, observant l'ensemble de ses doigts, puis sa main entière. Il n'avait jamais fait attention aux mains de Tarenn. Elles étaient immenses. Il se rappela alors de la première étreinte qu'il ait eu, sa chute sur le port. Il n'était pas étonnant que le druide ait autant de facilité pour le porter. Il glissa sa main tout en plaquant sa paume contre la sienne. Il constata qu'elle était largement plus petite,
Presque une main de fille pensa t il.
- Que se passa t il ? demanda doucement Tarenn
- Je m'étais jamais attardé sur vos mains... Elles sont grandes et puissantes.
Il entendit un rire bref et amusé par son comportement, puis il lui dit :
- Et elles peuvent donner du plaisir....
Hamza frissonna aux mots de l'Elfe. Il jeta un coup d'œil vers le visage du druide, puis sentit le doigt blessé sur sa lèvre inférieure. Il la caressa avec délicatesse, et s'arrêta au milieu
- Ouvre Hamza... murmura Tarenn
Le blond s'exécuta, tout en rougissant. Le doigt pénétra tranquillement à l'intérieur, et toucha sa langue. Des notes sucrées dû au jus du raisin envahirent son palais. Mal à l'aise, Hamza se tourna complètement, pour faire face à son compagnon. De l'autre main, Tarenn souleva le bassin du prêtre pour y glisser ses jambes, et ainsi avoir Hamza à califourchon dessus.
Plus à l'aise, les mains d'Hamza attrapèrent celle dont il suçait le doigt. Il la retira
- Que dois je faire ? Souffla t'il honteux de demander une telle chose.
- Enlève le jus qui s'y trouve dessus...
Le prêtre hocha la tête, et remis le doigt dans sa bouche. Il prit mille précaution pour ne pas le mordre une seconde fois, et le lécha délicatement pour enlever les senteurs sucrées. Il était troublé par ce qu'il lui faisait. C'était pour lui, quelque chose ... d'excitant. Il n'aurait jamais pensé que cela lui ferait un tel effet.
Il leva ses yeux pour rencontrer ceux de l'Archidruide. Il avait l'impression que la respiration de ce dernier était plus saccadé. Il ne s'était même pas rendu compte que Tarenn s'était débarrassé de ses épaulettes et avait légèrement entre ouvert sa chemise, laissant découvrir une toison verte comme ses cheveux.
Hamza retira le doigt du Druide et lui demanda inquiet
- Archidruide ? Ça ne va pas ?
- Ho que si... Disons, que ta façon de faire, me donne des coups de chaleur, qu'il m'est difficile de contrôler...
- Pardonnez moi... Ce n'était pas mon intention.
- Et moi, si...
Les mains de Tarenn prirent le chemin de la capeline blanche du prêtre. Il la retira facilement, puis ce fut au tour de son tabard à l'effigie de l'Alliance. Mais la robe allait être plus compliquée à enlever. Il lança un regard sur son petit homme toujours aussi rouge sur ses joues. il se pencha pour essayer d'attraper les boutons situés derrière son cou, mais Hamza fit quelque chose qu'il n'aurait jamais cru voir faire. Il tordit ses deux bras pour aller lui même déboutonner le vêtement en question. Et d'un geste hésitant il la retira entièrement, laissant enfin apparaitre sa peau laiteuse. Instinctivement il mit ses bras contre sa poitrine, et lui dit :
- Ne me regardez pas comme cela... Je suis quelque peu gêné.
- Tu n'as pas de raison de te cacher, et... je ne voulais pas forcement retiré ta robe.
Les yeux de son petit homme s'écarquillèrent, et il rougit encore plus qu'il ne le pouvait. Il tourna la tête pour essayer de cacher son embarras. Mais Tarenn lui attrapa le menton, et lui donna un baiser.
- Suis je à ce point si bête... Demanda t'il malgré leurs lèvres qui se pressèrent avec une certaine envie d'aller plus loin.
- Pourquoi dis tu cela ?
- Je me jette pratiquement dans votre...gueule
- Pour mon plus grand bonheur...
Tarenn ouvrit sa bouche et sa langue vint lécher les douces lèvres du prêtre. Il émit un petit gémissement. Il comprit que son petit homme était en train de succomber, de lâcher prise. Ce soir il allait pouvoir aller plus loin avec lui. Il sourit à cette perspective, et sa mauvaise humeur sur le fait qu'il avait découvert que le paladin nourrissait peut être des sentiments amoureux en vers son blond, avait complètement disparu. Hamza était à lui, il en était sur maintenant, et il allait déposer une marque plus profonde dans son cœur.
Il resserra son étreinte et fit basculer encore plus Hamza sur lui, s'immisçant encore plus dans la bouche de celui ci. Une certaine fureur le remplit complètement. Il voulait Hamza, il voulait le posséder.
Il sentit des mains essayant de détacher les boutons de sa chemise, avec beaucoup de difficulté. Embrasser et défaire des vêtements étaient surement compliqué pour le prêtre. Tarenn pris une longue inspiration, et se détacha des lèvres de son blond. Il bascula sa tête vers son col, voyant les petites mains d'Hamza s'affairaient. Puis il regarda de nouveau le visage juvénile de son homme. Il était concentré sur sa tache.
- Tu me déshabilles ?
Les iris bleus, étrangement voilés, s'écartèrent de surprise. Il se rendit compte alors de ce qu'il était en train de faire et lâcha prise le bouton. Il recula son torse en arrière, comme s'il voulait échapper à ce désir montant. Tarenn le retint en plaçant sa main dans son dos.
- Non t'arrêtes surtout pas, quel plaisir de voir que tu ais la même envie que moi...
Il vit Hamza déglutir et ses yeux plissèrent. Il ré avança prudemment ses mains, et continua à défaire petit à petit tous les boutons de la chemise de Tarenn. Celui ci se plaqua contre les cousins, s'installant confortablement. Il savait qu'Hamza ne ferai plus marche arrière. Quand il eut fini de déboutonner, il écarta les pans, et scruta son torse. Un de ses doigts effleura sa peau, suivant les courbes de ses muscles saillants. Puis il porta son regard sur son propre torse et soupira. Tarenn comprit alors qu'il était en train de faire un complexe d'infériorité. Il se releva, pendant que Hamza lui parla :
- Vous êtes si... fort, si musculeux...
- Comme tu es doué, et intelligent, Hamza...
Ses yeux rencontrèrent les siens. Tarenn put lire une infini tristesse.
- Je ne pourrais jamais vous protéger...
L'Archidruide posa sa main sur la joue sur le prêtre.
- Mais tu veilles déjà sur moi, Hamza...
- Mais ?
L'elfe plaqua son index sur la bouche de son petit homme, pour le faire taire. Puis, il le fit basculer pour le mettre une nouvelle fois à l'intérieur. Hamza se remit à le sucer, cette fois ci avec plus de ferveur. Il ferma les yeux pour éviter le regard si perçant du druide.
Quand Tarenn sentit qu'il avait assez de salive sur son doigts, il le retira sans prévenir Hamza, et avec son autre main resté sur son dos, il suivit sa colonne vertébrale. Quand il rencontra enfin l'élastique de son caleçon, il tira légèrement dessus pour y faire glisser la main dont l'index était mouillé.
Hamza se figea brusquement, et Tarenn renforça son étreinte, de peur de voir s'échapper "sa proie"
- Que faites vous ? Demanda Hamza dont la respiration avait accéléré.
Il ne répondit rien, et continua de suivre la courbure de ses fesses, puis il trouva l'objet de son désir. Il stationna sa main devant la naissance de l'orifice du prêtre. Il savait que rien n'était venu ici, qu'il était vierge de toute intrusion.
La respiration saccadée de son blond, lui indiquer qu'il était paniqué.
- Hamza, Dit il d'une voix forte et profonde, détend toi, et ais confiance en moi, d'accord ?
Le prêtre ne répondit pas
- D'accord ? gronda Tarenn
Sa tête remua de haut en bas, en guide de réponse.
- Bien... Maintenant écoute moi... Tout ce que je vais faire, va te donner du plaisir, en aucun cas, je le fais pour te faire du mal.
Il continua à hocher sa tête silencieusement.
- Tu dois respirer, te décontracter, et surtout ne perds pas le contact avec mes yeux.
Sa tête ralentit ses penchants successifs, quand il sentit alors une pression plus forte que Tarenn exerçait à l'entrée de son anus. Il introduisit le doigt mouillé par les soins du prêtre, et le plus délicatement possible. Hamza grimaça , et attrapa le cou de l'Archidruide, précipitant le haut de son corps vers lui.
- Regarde moi, mon blond.
Hamza se détacha, et il posa de nouveau son regard dans celui du druide.
- Bien... Je vais aller plus loin,
Il enfonça encore plus son doigt, tout en observant le visage du prêtre. Il avait l'air de prendre sur lui.
- Détend toi, Hamza
- Je...J'ai du mal, j'ai mal, souffla t'il
- Je te l'ai dit, je ne suis pas là pour te faire du mal, mais pour te faire du bien.
Il lâcha le dos du prêtre, et son autre main alla devant. Il empoigna le sexe légèrement levé. Son petit homme avait eu du désir. L'empoigne du druide fit tressaillir le prêtre. Et le va et vient le fit se détendre. Il s'accrocha encore plus fort sur les épaules du druide. Puis il pencha sa tête pour la poser dans le creux du cou de l'Archidruide.
- Hamza...
- Archidruide, s'il vous plait, laissez moi me mettre à l'aise, je vous fais confiance, mais soutenir votre regard m'est difficile...
- Très bien.
Il enfonça alors d'un seul coup, le doigt entièrement dans l'orifice du jeune homme, ce qui le fit crier plus fort qu'il ne le voulut. A chaque à-coup qu'il donnait avec son doigt, les cris se transformèrent en gémissement empli d'excitation. Tarenn sentait le souffle chaud dans son cou qu'Hamza laissait échapper à chacun de ses halètements.
Il sentait aussi qu'à chaque bruit que faisait son petit homme, son corps tout entier réagissait. Il bandait très fortement. Il était au même point que son partenaire. Mais il savait aussi que ce ne serait pas cette nuit qu'il pourrait prendre possession de son corps. Il se concentra alors uniquement sur le plaisir du blond.
Voyant qu'il était détendu, Tarenn mit un deuxième doigt, et continua ses mouvements qui étaient maintenant lancinants. Mais il avait aussi remarqué quelque chose, Hamza était en train de prendre le dessus, il bougeait son corps, un balancement subtile, à peine remarquable. Se levant et s'abaissant sur ses doigts. L'Archidruide sourit. Hamza était en train de prendre son pied.
Il baisa ses cheveux, et souffla dans l'oreille de son compagnon.
- On dirait que tu n'as pas besoin de moi, pour prendre ton plaisir
Hamza recula, la bouche entrouverte, le souffle court, les joues rouges. Il passa sa main dans ses cheveux à l'endroit où le druide avait déposé son baiser.
- Mais je t'en prie, continue. Ceci dit je veux t'admirer quand tu jouiras.
Le prêtre plissa ses yeux, laissant juste entrevoir une fente bleu, et son corps recommença à bouger, d'abord doucement, puis il accéléra très rapidement, jusqu'à arriver à un rythme effréné.
Soudain, Le corps du jeune prêtre se statufia et il lâcha un long râle, qui fit frissonner le druide.
Tarenn observa Hamza dans le clair de lune, entrant par la fenêtre de sa chambre. Son torse se soulevait rapidement. La bouche ouverte, il essayait désespérément de reprendre un rythme normal. Ses yeux bleus cherchèrent alors le contact des siens, et quand enfin il le trouva, Tarenn vit une sorte de plénitude.
Puis brutalement la crispation se délia, et Hamza s'écroula littéralement de fatigue sur le torse de l'Archidruide. Il était secoué de spasme musculaire. Tarenn se libéra du corps du prêtre, et passa une main discrète dans ses cheveux.
Sans rien dire, Hamza l'étreint aussi fort qu'il le pouvait, avant de le lâcher doucement et de s'endormir sans s'en rendre compte.
...............
Oyo , désolé pour ce long, très long chapitre descriptif, mon esprit s'est embarqué dans la scène, et j'ai eu du mal à l'arrêter...
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