AFK La crise
Après la douche, Cyril avait observer Yannick tirer des flèches dans des arbres et lit un roman fantastique emmitouflé dans une couverture. Le lendemain, il avait laisser le groupe aller à la montagne et avait lu au bord du feu la journée entière. Ils étaient de retour chez eux et malgré qu'il devait retourner à l'école, il était content de ne plus avoir a socialiser en vrai avec personne avant un moment.
Il marcha donc dans les couloirs de son école un petit sourire aux lèvres. La veille tout c'était bien passer. Il avait sembler invisible au yeux de tous comme il appréciait, mais cette fois, les choses semblant différente. Les gens semblait le devisager et parler de lui. Il enfonça bien ses écouteurs sur ses oreilles et fixa le sol en allant à son casier. Il déposa son sac de sport dedans maintenant que son cours d'éduc était fini et malgré ses écouteurs, il entendit son nom appeler dans les haut parleurs. Il devait aller voir le directeur. Grognon, il s'y dirigea en trainant les pieds.
"Bonjour Cyril." Dit le directeur qui était avec l'agent de sécurité de l'école.
Le garçon fit glisser ses écouteurs dans son cou.
"Oui?"
"Quelqu'un serait venus nous informez que tu aurais voler ses sous-vêtements."
"Quoi?" Demanda surpris Cyril.
Pourquoi il aurait prit les sous-vêtements d'un autre. C'était dégueu.
"Pouvons-nous fouiller ton casier?"
Cyril devisagea le directeur avant d'hausser les épaules. De toute façon, si l'agent de securité était là, c'était car la question était demander par politesse. Il conduisit les deux hommes à son casier pour le débarrer.
"Mettez pas le bordel. Touchez pas à mes choses. Je vais y toucher moi." Demanda Cyril.
"Cyril recule. L'agent de sécurité ne fera que regarder et replacer à sa place."
L'adolescent croisa les bras mécontent.
"Il n'y a rien dans mon casier." Grogna-t-il tentant d'ignorer les gens qui observait la scène.
L'agent de sécurité ouvrit son sac d'école pour observer dedans avant de le refermer et le remettre à sa place, puis prit son sac de sport pour faire pareil, sauf qu'au lieu de le refermer, il en sortit une petite culotte de fille en dentelle noir. Les yeux de Cyril s'aggrandit sur la révélation.
"Dites-moi Cyril, ce ne sont pas les vôtres?" Demanda le directeur.
"Non!"
Le directeur et l'agent de sécurité l'observa en silence. Les gens autour de eux commencèrent a murmurer en regardant Cyril avec dégoût.
"Je sais pas pourquoi elle est là. C'est pas moi!"
"Nous allons parlez dans mon bureau Cyril." Proposa le directeur en prenant les sous-vêtements dans ses mains et les cachant dans sa poche.
"Le pervers."
"Dégoûtant."
"J'en reviens pas."
Murmurait les gens autours de eux. De plus en plus rouge Cyril observait le directeur sans bouger.
"C'est pas moi! On ma piéger! Megan me déteste!"
"Megan?"
"Oui. C'est elle qui a du demander a son chum de les mettre dans mon sac pendant mon cours d'éduc! J'ai rien fait." Insista Cyril.
"Comment savez-vous que c'est Megan qui est venus me signaler la disparition de ses sous-vêtements?" Demanda le directeur.
Mais les gens autour de Cyril continuait de le pointer du doigts et Cyril n'entendait que leur commentaire désobligeant.
"Elle me déteste! Elle a essayer de me tuer." S'énerva-t-il.
"Cyril, nous allons discutez dans mon bureau. Suivez moi."
"J'ai rien fait! Je suis pas un pervers! J'en veux pas de ses sous-vêtements! J'aime les garcons!" Continua-t-il de plaider en venant plaquer ses mains sur ses oreilles face au murmure des gens autour.
"Cyril, suivez moi dans mon bureau." Insista le directeur qui voulait l'éloigner de la foule.
Sauf que Cyril avait vu Megan et son copain arriver au loin et leur sourire satisfait sur le visage. C'était eux. Eux les coupables. Pas lui. Il se dirigea d'un bon pas dans leur direction.
"Cyril, revenez ici immédiatement." Avertit le directeur.
Mais Cyril n'avait qu'une pensé en tête. Megan. Mais voilà que son copain se mit dans les jambes pour pousser Cyril en arrière.
"Ne me touche pas!" Cria le garçon qui n'aimait pas le contact qu'il venait de subir.
Mais son adversaire n'écouta rien et vient aggripper son bras.
"Ne me touche pas!" S'écria de plus en plus fort Cyril qui tenta d'enlever son bras.
"Sinon quoi?" Demanda l'autre garçon amusé.
Il reçut alors un coup de poing au visage du guerrier et surpris lâcha sa prise en reculant. L'agent de sécurité vient entourer Cyril de ses bras pour le reculez de force et l'éloigner de son adversaire.
"Ne me touchez pas!" Cria Cyril de plus en plus paniquez et cherchant à mordre le bras autour de sa taille.
"Lâchez le." Ordonna le directeur.
Dés que les bras de l'agent le libéra, Cyril tomba au sol, les mains plaquer sur ses oreilles, les yeux fermer avec force et en boule au sol.
"Ne me touchez pas. Ne me touchez pas. Ne me touchez pas." Répéta-t-il sans s'arrêter.
"Allez me chercher une TES." Demanda le directeur à quelqu'un.
"Laquelle?"
"Peut-importe, il n'a de lien de confiance avec personne. Et renvoyer moi ses curieux en classe."
Pendant plusieurs minutes Cyril répéta ses mots au sol. Lorsqu'il remarqua l'absence de bruit autour de lui, il réouvrit les yeux. Le couloir était vide, à l'exception du directeur et une éducatrice spécialiser. Cette dernière ce penchant vers lui en gardant ses distances et lui offrir un sourire.
"Dans mon bureau, j'ai une chaise ballotante. C'est comme une grosse coquille de protection remplis d'oreiller. Je suis sûr que tu t'y plairais. Tu veux l'essayer?"
Cyril se redressa doucement en lançant un regard froid a la femme. Il ne la connaissait pas. Il ne l'aimait pas.
"Pas besoin de parler. Je ne connais même pas l'histoire et je ne veux pas la connaitre. Je t'offre juste un endroit ou tu peux te calmer en silence et tranquilité."
Cyril la jugea un moment avant d'hocher la tête. C'était mieux que de rester avec le directeur. Il suivit la femme jusqu'à son bureau gardant la bouche fermer et observa la chaise suspendu. Elle avait une ouverture, mais le reste ressemblait à des lianes entremêler. Il s'y dirigea pour s'asseoir dedans et ramena ses jambes sur son corps. La femme approcha avec une couverture et le déposa sur la chaise, bloquant la porte et la vue du bureau à Cyril.
"Maintenant tu es complètement couper du monde. Tu peux rester là juste qu'à ce que tu te sente mieux." Lui dit la femme derrière le voile.
Cyril observa son petit cocon de protection. Plein d'oreiller. Rond. Lumière tamisé. Il se sentait bien. Il se sentait en sécurité et le silence. Il mit ses écouteurs sur ses oreilles et ferma les yeux déposant sa tête sur un oreiller. Elle avait raison. C'était une belle endroit pour ce calmer.
Il finit par réouvrir les yeux, descendre ses écouteurs et sortir de la chaise une bonne heure plus tard. La TES à son bureau l'observa et lui sourit.
"Je vais aller à mon cours. Je peux avoir un billet de retard motivé?" Demanda Cyril.
"Je crois que le directeur aimerait te rencontrer dans son bureau avant."
Cyril serra les dents.
"Tu veux que je t'accompagne?"
"Non! Je connais l'endroit!" S'énerva Cyril qui se mordit la lèvre et quitta la femme.
Il marcha grognon jusqu'au bureau du directeur.
"Cyril. Vous allez bien? Mieux plutôt?"
"Mmh."
"Assissez-vous."
Il obéit au directeur en s'arrachant un morceau de peau mettant à vif une partie de sa lèvre.
"Si vous me disiez d'où vient cette haine mutuelle entre vous et Megan."
"Elle m'aime pas, c'est elle qui a commencer."
"Je ne cherche pas un coupable, seulement, la raison de cette guerre."
"Je sors avec son ex. En fin de semaine, j'étais avec lui, mais elle c'est pointer et nous a insulter! Alors mon copain et moi on a balancer ses trucs pour qu'elle comprenne qu'elle n'était pas la bienvenu et là elle cherche à se venger. Regardez les caméras! J'ai pas été voler de culotte dans le vestiaire des filles. Je suis même jamais aller là."
Le directeur observa Cyril un moment.
"J'ai parler à Megan et son copain. Ils n'ont pas la même version que vous. Selon eux, depuis l'histoire du beurre d'arachide, vous ne vous étiez plus parler avant qu'elle remarque la disparition de ses sous-vêtements. Mais vous savez quoi? Je vous crois. Votre histoire ne vous mets pas en valeur, alors pourquoi l'auriez vous inventer."
Cyril rougit.
"Le problème Cyril est que je ne peux gérer une guerre entre vous deux. Ce n'est pas mon travail. J'ai déjà avertit Megan et son copain que je ne voulais plus avoir à faire à l'un vous trois si c'est en lien une dispute. J'ai contacter vos parents. Nous allons attendre l'arrivée de l'un d'eux pour trouver une solution face à votre situation."
"Faut pas dire à ma mère que moi et mon copain on c'est embrouiller contre elle! Elle ne l'aime pas. Elle va essayer de nous séparer!"
Le directeur observa son élève amusé.
"Je suis ravie que vous ayez un copain Cyril. Nous souhaitons tous vous voir socialiser avec les gens et j'espère qu'il vous aide là dedans, mais je vais devoir être honnête avec votre mère si c'est elle qui se présente et envisager toute les possibilités pour régler ce conflit."
"Je veux faire l'école à la maison." Insista Cyril qui sentait les larmes monter à ses yeux. "Je veux pas revenir ici. J'aime pas les gens ici."
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