Chapitre 5
Elle longea les longues rues du village pour parvenir à trouver la clarté de ses journées. Elle aperçut une lueur jaunâtre et courut pour essayer de l'attraper ; c'était trop étroit ici pour courir. Son corps glissa près de l'abri de bus,(bus qui ne circulait jamais ici),
elle se foula les chevilles et l'oreille gauche. Elle était douloureuse, mais elle n'afficha aucune tristesse ou émotion. Elle se leva et frotta son chaperon sombre ; elle marcha vers la lueur jaune qu'elle désirait tant attraper. Elle tomba sur la longue dame de lumière qui éclairait la petite porte brune, elle fixa longuement la poignée de celle-ci, posa avec douceur et délicatesse sa paume dessus, puis ses longs doigts et essaya d'ouvrir la porte.
Une clochette qui annonçait tout va-et-vient dans cet endroit retentit. Elle leva les yeux vers une petite étagère tremblante qui attirait grandement son attention ; sur celle-ci, il y avait deux bocaux remplis d'un condiment rougeâtre et granuleux. Soudainement, une voix grave s'adressa à Marianne.
— Bonjour, comment pourrais-je vous aider ?
Elle se retourna et croisa les deux prunelles claires de celui-ci. Elle passa une mèche brune derrière son oreille droite et parla.
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