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Page vingt-sixième


La pièce dans laquelle le majordome nous a conduit m'a tout l'air d'être le salon principal. Elle est d'une aération plaisante.

Dehors, de nombreux nuages gris recouvrent le ciel, balançant cì et là de minuscules débris ménagers. Ce n'est absolument plus possible de faire une promenade en ce temps orageux. Pourtant, les heures de la matinée ont bien été ensoleillées.

------------- Besoin de quelque chose ? Me demande gentiment l'homme en costume noir.

--------------- Non ça va.

--------------- Je suis à votre service madame.

-------------- C'est mademoiselle ! Lui dis-je, de la même gentillesse.

Le lustre au dessus de ma tête est l'objet que je prends plus plaisir à voir ; sa présence dans la pièce m'est d'une réjouissance étonnante.

----------------- N'entretenez-vous pas une relation amoureuse avec mon patron ?

Mon Dieu, que viens-je d'entendre ?

-------------- Je ne suis pas votre...

Je me retourne lentement tout en reprenant mon souffle.

--------------- J'en ai rien à foutre de votre patron et même si c'était le cas, il faudrait d'abord que l'on soit marié pour que... Ça ne va pas non ?

Il s'excuse immédiatement et va vers une pièce moins large qui ressemble à un petit salon de thé. Il m'a du coup l'air d'une humeur fantasque, inexplicable.

Au moment où je me crois enfin seraine, une bombe vient exploser mon cœur en plein centre.

---------------- Donc tu ne vas pas épouser notre papa ? M'inquisitionne la fillette d'un ton bien désagréable.

Ce n'est  qu'une enfant, je pense pouvoir la calmer.

------------- On peut toujours essayer de s'entendre tous les trois... Non ? Je réponds avec une pointe de nervosité, mon regard sur le petit garçon.

Ce n'est absolument pas possible pour moi de faire marche arrière ou de les contourner. Je devrais certainement les amadouer.

------------- Ça veut dire que tu vas épouser notre papa ? la fillette ne veut pas lâcher l'affaire.

D'ordinaire, les enfants sont très curieux - je n'en disconviens pas- mais de là, me poser ce genre de questions. C'est abusif.

-------------- Non... Pourquoi... Je...

Ma concentration me joue des tours. Je n'aurais jamais cru que le simple fait de répondre à une minuscule question me ferait autant mal à la tête.

-------------- C'est à dire ?

Il ne faut surtout pas que je craque.

----------------- Votre papa n'est que mon patron !

-------------- Dans ce cas, tu peux être notre amie.

On ne peut pas dire que cette déclaration m'a pour autant soulagée. Surtout qu'ils me dévisagent toujours de leur façon mystérieuse. Ils auraient pu être plus gentils, au lieu de me déstabiliser avec des commentaires étrangement énervants.

Je comprends- mais seulement maintenant- que je suis pointée devant eux tel un un tronc d'arbre, depuis tout ce temps.

Remarquant pour la première fois les magnifiques salons de la pièces, je choisis de m'y affaisser.

--------------- Merci. Je réponds, moins tendue.

Ils se retournent tous les deux et vont vers les escaliers. Ce qui me frappe, c'est leur incroyable manie de tout faire ensemble, on aurait dit des jumeaux.

------------- Mais, où allez-vous ?

À mon plus grand regret, personne ne prend le temps de me répondre.

C'est gentil ça.

J'ai à peine la force de me répéter qu'ils ont déjà disparu de mon champ de vision.

Ayant très certainement pris plaisir à voir les enfants me rabaisser, la femme de ménage vient me proposer quelque chose à boire d'un air moqueur.

Choquée, Je réponds que je n'ai pas soif.

-------------- Vous vous débrouillez très mal madame. Ce n'est pas comme cela qu'ils vous accepteront comme nouvelle maman.

------------- C'est mademoiselle.

Je m'efforce à être vexante dans ma réplique afin qu'elle comprenne mon antipathie.

----------------- Et alors ?

Hélas cela n'a pas l'air de fonctionner.

------------------ Comment ça, et alors ?

----------------- Bah, je me disais que comme toutes les baby-sitters se tapent toujours leurs patrons, vous serez heureuse que je vous appelle déjà par votre futur titre ?

J'ai l'impression que mon cœur et mon cerveau vont tous les deux exploser. Afin de mieux examiner ses intentions, je la dévisage des pieds à la tête.

Vêtue d'un tablier rouge très frappant, la ménagère m'a tout l'air d'avoir la trentaine forte. Elle doit être dans les un mètre soixante dix et ses cheveux, tirés vers l'arrière en chignon, sont d'un noir intense.

--------------- Figurez-vous mademoiselle, je dis d'un ton sévère, que votre patron est aussi le mien. Et non, je ne vais pas devenir la maman de ses enfants !

---------------- Et moi je suis la reine d'Angleterre. Répond-elle froidement.

---------------- Pardon ?

Après avoir ri brièvement de ma réponse, elle prend un air plus sérieux, balbutie quelque chose dans un chuchotement et s'en va.

Mais pourquoi tout le monde ici croit que je suis intéressée par Christian ?

D'abord le majordome, ensuite les enfants et maintenant cette singlée de madame la ménagère. Je vais finir à l'asile, à ce rythme là.

Plus tard, je décide de suivre la télévision placée sur un meuble large juste devant moi, au lieu de continuer à m'ennuyer.

La porte s'ouvre avec brutalité. Je sursaute.

De loin, j'aperçois la silhouette d'un homme assez pressé et venant dans ma direction.

Christian...

--------------- Bonsoir toi. Dit-il, évasif.

Il transpire de partout et porte plein de documents sur l'un de ses bras. Ne me laissant pas le temps de répondre, il poursuit :

----------------- Où sont les enfants ?

Son ton est froid et sévère.

----------------- Je... Sûrement dans leur chambre... Je... Peut-être...

J'aurais dû les suivre, à présent je le sais.

------------------ Peut-être ? C'est ça ton talent. C'est comme ça que tu surveilles mes enfants ?

Il pose ses documents nerveusement sur la tablette du devant, déboutonne sa chemise et me pointe son index en plein visage.

------------------- Est-ce qu'ils ont au moins grignoter quelque chose avant de monter ?

Pitié...

--------------------- Ils n'avaient pas l'air d'avoir faim, je pense.

--------------------- Tu penses trop. Tu penses. Tu ne fais que ça ! Penser ! Mes enfants grignotent toujours un... Mais tu n'as lu les inscriptions sur le grand frigo ?

Oh non...

---------------------- Christian, je...

Il est en colère, je le vois par toute son expression apparente.

----------------------- Patron. Ici, je suis ton patron, pas un ami quelconque.

----------------------- Pardon ?

Il inspire à grand coup et me répond brièvement avant d'aller vers les escaliers :

------------------------ Patron, c'est ainsi que vous m'appelerez désormais. J'ai pas envie que les gens se mettent à imaginer des bêtises.

Mon cerveau fait des noeuds à l'intérieur de la tête. Mon corps tout entier s'immobilise face à l'évidence.

Il vient de me vouvoyer.

Je veux disparaître...

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