Épisode 2

Point de vue de Jamie

Je n'en reviens toujours pas que Cody est agi en vrai connard, il sait pertinemment que je ne veux rien d'autre, à part une amitié avec lui. Je suis toujours là, où il m'a laissé, comme une cruche dans les bois.

Laisse, va t'amuser, éclate-toi ! C'est ton anniversaire !

Je sursaute soudainement au bruit d'un craquement de bois.

Quelle gourde ! Je suis en forêt, normal qu'il y a des bruits bizarres ! Non ?

Un second bruit suffit à faire naître l'angoisse qui est en moi, je commence à rebrousser chemin pour retrouver la fête. Je suis seule et je ne suis pas très rassurée. Les craquements se multiplient et semblent se rapprocher de moi peu à peu.

Arrête de t'imaginer n'importe quoi, ce sont juste les autres qui veulent te faire peur.

— Cody ? C'est toi ? Cody arrête ça, ce n'est pas drôle !

Quelque chose a réussi à entrer dans ma chaussure, alors je m'empresse de la retirer.

Et pour la troisième fois, un claquement plus fort se fait entendre. Je commence à comprendre que ce n'est pas mon imagination et encore moins Cody.

— Qui est là ? demandé-je, avec une voix tremblante.

Je commence à reculer maladroitement, tout en essayant de remettre ma chaussure. Mais je trébuche.

Je me relève et je commence à marcher, quand j'ai la trouille de ma vie. Un abrutit de chat, qui est descendu d'un arbre comme une flèche, d'un bon juste devant moi.

J'ai la deuxième trouille de ma soirée, en voyant Tessy arriver de nulle part !

— Non, mais tu es folle, de traîner seule ici ! On ne t'a jamais dit que les monstres existaient ! dit-elle essoufflée.

— Tessy, tu n'es pas drôle ! Je viens d'avoir une peur bleue !

— Pourquoi, tu as vu un fantôme ? rigole-t-elle.

— Tessy ! Non, mais un chat en furie, oui !

— Un chat en furie ? C'est quoi cette histoire de chat ? demande-t-elle.

— Non rien, laisse et si c'est toi qui cherchais à me faire peur tout à l'heure, tu as gagné, dis-je sur un ton sarcastique.

— Je ne comprends pas, c'est plutôt moi qui ai eu peur en ne te voyant pas revenir de ta balade nocturne !

— Donc les craquements et tout, ce n'était pas toi ?

— Non, je viens de te le dire, j'étais à la fête et je suis venu te chercher ici.

— Mais allez, arrête de mentir, je sais que c'était toi. Dis-moi la vérité.

— Mais, ce n'est pas moi Jamie, pourquoi je ferais cela ? C'est complètement débile, je t'assure que jamais, je m'amuserais à te faire peur de la sorte.

Nous voyons enfin la fête, nous ne sommes pas très loin, la lumière nous éclaire le chemin. Et brutalement, lumière et musique s'éteignent pour la seconde fois de la soirée.

— Tessy, tu as prévu un autre discours ?

— Non, là ce n'ai pas moi. Merde, ça doit être le générateur qui a sauté, me fait-elle remarquer.

— Oui, bah putain, on ne peut pas avoir plus la trouille là ! Deux filles, en forêt, le truc typique d'un film d'horreur, lui dis-je en lui accrochant le bras.

— Ce n'est pas comme si, les loups-garous existé, rigole-t-elle.

— Tu peux arrêter avec tes conneries-là ! Allume ton téléphone pour nous éclairer un peu, au lieu de me parler de loups-garous.

— Je ne l'ai pas, il est dans la voiture et toi le tiens, il est où ?

— Dans mon sac, qui lui se trouve dans la tente.

— Super, ronchonne-t-elle. Heureusement que nous ne sommes pas loin.

Un bruit vraiment effrayant derrière nous, nous fait sursautaient. Tessy pousse un cri et vient se cacher derrière moi.

— J'ai pensé que ça pouvait être Cody, tous à l'heure, lui remarqué-je.

— Alors là, c'est une réflexion débile. Pourquoi il te ferait ça ?

— Après la façon dont je lui ai parlé, il se cherche à se venger.

— J'ai vu qu'il t'avait suivie, et je l'ai vu revenir sans toi. Il s'est passé quoi ?

— Il m'a embrassé.

— Oh et tu lui as dit quoi ?

— Tu sais ce qui est débile, c'est que nous restons, ici, immobiles, car on a peur !

— Ne change pas de sujet, tu lui as dit quoi ? Car a y repensait, il avait l'air assez remonté.

Mon regard se pose sur quelque chose derrière Tessy. Plus je regarde et plus j'ai l'impression de voir une ombre. On dirait une ombre d'un humain qui s'approche vers nous.

Je tire le bras de Tessy, qui elle continue de parler, comme si c'était normal que j'agisse de la sorte.

— Boucle là ! Nous ne sommes pas seules, lui chuchotais-je.

— Toi tu as trop pris cette histoire de loups-garous au sérieux.

— Les légendes ne sont pas totalement fausses, résonne une voix.

— OK là, j'ai vraiment la trouille ! me dit Tessy.

Nous nous mettons à marcher beaucoup plus vite et puis nous courrons. La lune nous éclaire un peu tout de même. Tessy trébuche dans la course. Je l'aide à se relever, mais je me sens éjecté dans les airs et puis projeté contre un arbre. Je ne sais pas ce qui se passe, mais c'était vraiment violent. J'ai du mal à me souvenir vraiment d'où je suis actuellement.

— Jammieeee ! Oh mon dieu ! Non, non... hurle-t-elle.

— Là, je me crois vraiment dans un film d'horreur, tout s'embrouille et se mélange dans ma tête.

— Tessy ? Tessy ? l'appelé-je.

Je me relève avec beaucoup de mal, je cherche Tessy, je l'appelle, mais rien. Je me sens plaqué au sol. Je n'en crois pas mes yeux...

— Lâchez-moi, à l'aide ! crié-je, à plein poumon.

— Personne ne viendra, ma jolie et même, si c'était le cas, ils seront eux aussi mon repas. Que disait ta copine déjà, à oui, les loups-garous n'existent pas. Non, mais vraiment, oser en parler surtout un soir de pleine lune, elle ne manque pas de culot celle-là !

— Vous... vous me voulez quoi ?

— Je te veux toi et je suis sûr, que tu vas te débattre un peu, plus que ta copine j'espère. Comment tu l'as appelé ? Tessy ? Joli prénom. Désoler, Tessy, ne peut pas te répondre et ne pourra plus te parler de ses histoires de loups-garous.

OK, il ne faut pas paniquer Jamie. Respire, calme-toi. Mais où est Tessy ?

— Quoi ? Où est-elle ? Que lui avez-vous fait ?

Là, elle se vide de son sang, ricane-t-il.

— Elle se vide de son sang... mais vous... à l'aide ! Au secours. Cody ! hurlé-je.

Je vois ces yeux verts perçant, lumineux se rapprochaient de mon visage. Une douleur vive vient me prendre sur mon tibia.

Une de ses mains vient sur ma bouche, afin de me taire. Je suis encore plus horrifié en voyant, l'extrémité de ses ongles.

Une seconde douleur me prend dans la nuque, je suis comme hypnotisée et je ne peux plus bouger, ni même crier.

— Encore une proie trop facile ! rigole-t-il.

— Lâche là, immédiatement !

Une autre voix résonne.

— Clay, mon cher Alpha ! Ah, non-pardon, tu n'es rien pour moi ! Tu n'as aucun ordre à me donner.

— Kole, tu as déjà fait une victime ce soir, arrête ça !

— Non, non, sa copine ne pas satisfais.

— Kole, je te le demande gentiment, laisse là partir.

— Je n'ai rien à recevoir de toi, Clay !

— Tu sais ce qui te rend faible, Kole ? Tu es un loup solitaire et personne ne viendra t'aider. Tu sais que je suis avec mes bêta, alors pour la dernière fois, laisse-la ! Je ne veux pas de carnage sur mon territoire !

— Jamais, hurle mon assaillant.

J'ai vraiment du mal à me concentrer sur ce qui est en train de se passer et je n'arrive toujours pas à bouger.

Je suis perdue entre devoir me sauver la vie et chercher Tessy. Mais il a dit qu'elle se vider de son sang...

Je regarde ces deux hommes, qui me sont inconnus tous les deux, se battre et c'est vraiment violent.

J'arrive à ramper légèrement sur le sol, mais ma nuque et ma jambe me font très mal.

— Tessy ? Réponds-moi s'il te plaît !

— J... Jamie... je... suis...

Je comprends vite qu'elle ne va vraiment pas bien. Je me force à me lever, avec vraiment beaucoup de mal. Mon corps tout entier me brûle, mais je me fais violence.

Je marche, comme je peux et ce que je vois, me fais encore plus paniquer. Tessy se trouve au sol maculé de sang. Avec ses mains, qui appuient sur ventre.

Je me rapproche de plus en plus. Du sang, partout, je ne vois que ça, du sang rouge vif le sang de Tessy. Sur son visage, ses bras, jambes et son abdomen saigne énormément.

J'appuie avec elle aussi, fort que je peux. Nous pleurons toutes les deux.

— Jam... sauve... toi ! m'implore-t-elle.

— Je ne veux pas t'abandonner, Tessy.

Je pleure, tout en réussissant de lui parler.

— Tu n'as pas le choix... je... je t'aime ma sœur...

— Je t'aime Tessy, reste avec moi ! Tessy ! Tessy ! Non, non !

Je ne peux pas le croire, je ne veux pas ! Je pleure, je hurle de colère. Ses bras qui tombent contre son corps livide. Je la prends contre moi, je la secoue, je la supplie, mais rien n'y fait.

Je sens des bras qui viennent m'encerclaient, mais je ne sais même pas qui sait. Ses bras m'obligent à lâcher Tessy, mais je m'y refuse, je ne veux pas la quitter.

Il me lève de force et je le cogne aussi fort mes blessures, me rappelle à l'ordre et je sombre à la renverse.

— Nous devons y aller. Tu m'entends ? me dit-il.

— Je... Tessy, bafouillé-je.

— Je suis désolé, mais ta copine est morte.

— Non, elle ne peut pas mourir, elle est ma sœur et puis c'est mon anniversaire, personne ne devait le gâcher.

— Tu sous le choc, m'affirme-t-il.

J'entends la voix de Cody.

— Jamie, Tessy, vous êtes où ? Appelas, Cody.

Une main, viens une nouvelle fois ce poser sur ma bouche, pour pas que je lui répondre.

— Je ne peux pas te laisser lui répondre, je suis désolé, tu dois venir avec moi, me chuchote-t-il.

Point de vue de Clay

Il faut absolument que je me dépêche de la ramener au chalet. J'attrape mon téléphone et j'appelle Trent. Il est mon premier bêta, c'est mon bras droit.

— Allô, un souci Clay ? s'inquiète-t-il.

Il sait que je n'interrompre jamais une de leurs soirées, sauf si j'ai besoin d'aide.

— Oui, vous devez rentrés, j'ai besoin de vous, lui ordonné-je.

— OK, je ramasse tout le monde et on arrive.

— Dit à June, que du travail l'attend au sud ! Mais surtout qu'elle se dépêche, le corps peut être vite retrouvé.

Trent raccroche, il sait que la situation est délicate et dangereuse. Si le corps est retrouvé, il va y avoir une enquête et l'enquête conclura qu'elle aura était attaquer par un animal, à cause des marques de griffes sur son corps.

Je ne veux pas mettre ma meute en danger, surtout pas à cause de Kole. Alors si je dois faire le sale boulot, je le ferais à sa place, par contre la prochaine fois, que je voie Kole, je le réduis en bouillies.

Nous l'avons perdu de vue depuis six mois, on ne savait pas où il pouvait bien être, maintenant, je sais qu'il est revenu sur mon territoire. Kole est un loup solitaire, il est libre et n'acceptera jamais de se soumettre. Il a était bannis d'une meute par son alpha et depuis, il erre dans tous les territoires en faisant des victimes partout où il passe.

Le chemin est long pour arriver au chalet, je cours un minimum. Juste assez pour ne pas me transformer. Cette fille à une odeur de sang, sucré, vraiment très alléchant.

Même si je fais mon maximum, tant bien que mal, j'arrive à trouver quelque chose d'attirant en cette fille. Même si je suis attirais par son sang, qui coule de sa jambe et de son coup, elle est tellement...

Non, je deviens fou ma parole !

Arrivé à quelque mètre, je vois Cédric venir à ma rencontre. Lorsqu'il est à ma hauteur, il me la prend des bras.

— Que sait-il passé ? me demande-t-il en regardant la fille.

— Kole est de retour.

— Je croyais qu'on en avait fini avec lui et toi, tu vas bien ?

— Oui, il faut la soigner et vérifié que ces griffures sont que superficielles.

— Bien, mais après on en fait quoi ? Elle a vu quoi exactement ?

— Elle faisait une fête, elle a vu sa meilleure amie, les caractéristiques de Kole et les miens aussi.

— Tu sais ce que ça veut dire, n'est-ce pas ?

— Je ne souhaite pas en arriver jusqu'à là.

Je sais très bien à quoi il fait allusion. Nous avons une politique, du moins pour quelques alpha qui suivent encore les règles des anciens. Quand une victime est en vie et qu'elle a tout vu, nous devons la mordre pour qu'elle devienne une des nôtres. Nous faisons surtout ça, pour que la personne en question ne révèle pas notre existence, de cette façon, on peut la contrôler.

Mais dans mon cas, je le fais rarement. J'ai la chance d'avoir dans ma meute, Holly. Holly est une guérisseuse, mais elle a aussi le don de pouvoir effacer la mémoire.

J'ai déjà prévu de la contacter une fois le calme revenu. Lorsque nous arrivons, nous sommes accueillies par Sue et Daisy. Je n'avais pas pensé à ces deux-là. Elles me fixent, du moins elles fixent une autre personne.

Là ça craint.

— Retenez-les, elles vont mutaient ! crié-je.

Cédric lâche la fille et avec Trent, ils essaient de les faire reculer, mais les filles sont plus fortes ce soir. Je n'ai pas d'autre choix, avant qu'elles nous blessent, de chercher dans le tiroir, les seringues d'urgence.

Dans les seringues se trouve une lotion à base d'aconit tue-loup, je sais que Holly les charges suffisamment, pour que nous ayons un peu de temps devant nous.

Daisy tient fermement Cédric, elle n'a pas l'air de vouloir se stopper. Trent lui, contrôle Sue au sol.

Je me dépêche de courir en premier sur Sue, qui va finir par blessé Trent. Elle sait ce qui l'attend et grogne à mon approche, je réponds également par un grognement plus fort. Je la pique dans l'un de ses bras. Elle crie de douleur et finit par lâcher Trent.

— Un coup de main là, ne serait pas de refus ! crie Cédric.

Daisy a droit au même châtiment.

Une fois les filles attachaient et sécurisaient dans la cave, je monte rejoindre Cédric qui a installé la fille dans ma chambre !

— Pourquoi tu la mises ici ? lui grognais-je

— Je ne savais pas où la mettre.

— Dans votre chambre par exemple ! m'énerver-je.

— Dans notre chambre ? Très mauvaise idée, je pourrais la mettre avec les filles, mais je pense qu'elles l'ont déjà rejetée.

— Parce que tu penses qu'elle sera plus en sécurité dans ma chambre ?

— Sur le moment oui, maintenant, c'est sûr qu'en te regardant l'observer comme tu fais, je vais peut-être la mettre au sous-sol, rigole-t-il.

— Je la regarde normalement. C'est bon laisse-la ici, du moins pour le moment, mais après elle va ailleurs.

— Bien chef, tu viens m'aider à la soigner ? me demande-t-il.

— Je vais aller chercher ce qu'il faut, mais évite qu'elle pisse le sang sur mes draps.

— Des draps, ça se lave.

— Cela, si je te vois les mettre en machine, je t'arrache les crocs !

— Pour moi, ce sont des draps ordinaires.

— C'est un drap de, oh et puis merde je n'ai pas à me justifier, je suis l'alpha.

— OK, rentre les griffes, calme-toi.

Cédric a vraiment des idées, purée, il m'exaspère par moment. Me coller cette fille dans ma chambre, très mauvaise idée ! Je ne supporte aucune fille dans ma chambre ! Même Daisy ne rentre pas dans ma chambre, je ne suis pas un alpha pour rien ! Je ne compte pas cohabiter avec elle, elle ne va pas rester ici de toute façon.

Je prends ce qu'il faut pour la soigner dans la pharmacie. Au même moment, j'entends Trent, parler à June qui vient de revenir.

— Kole ne la pas rater, elle n'avait aucune chance, l'informe-t-elle.

— Il faut que ça cesse, on va devoir l'arrêter, s'énerve Trent.

— Mais, vous avez voulu refaire une petite décoration au chalet ou bien ?

— Oh, non, longue histoire. Clay est arrivé avec la fille encore en vie et les filles, a perdu les pédales.

— Tu es en train de me dire que Daisy et Sue sont en bas, dans la cave ?

— Crois-moi, il n'y avait aucun autre moyen de les calmaient.

— Tu es certain ? J'imagine qu'elles ont eu des seringues.

— Elles avaient vraiment la haine, Clay n'a pas eu le choix et j'aurais fait la même chose. En plus, Cédric aurait pu y passer, Daisy ne voulait pas le lâcher.

— Je sens que ça ne va pas plaire à Daisy tout ça, mais comment va cette fille ? Elle a un sang, hum, à goûter.

— Ne commence pas June ! gronde Trent. Tu devrais aller dehors pour éviter un autre dérapage. Je pense que nous avons eu assez pour ce soir.

— Il est hors de question que j'aille dehors faire une ronde. Tu as cas y aller toi !

— Allez, bouge ton cul et arrête de te plaindre.

— Non ! Pourquoi Cédric n'y va pas ? C'est son taf ! souffle-t-elle.

— Il soigne la fille, en plus, tu aurais un privilège de bouffer Kole, si tu le croises.

— Ouais, mais je n'ai pas envie de bouger, tu vois.

— Tu tiens à ce que je te rappelle la branler que je t'ai mise la dernière fois ? Il me semble que tu as mis un peu de temps à cicatriser. Alors, maintenant bouge et tu dégages dehors.

Je me reprends et je retourne avec Cédric. Je m'aperçois qu'il lui a coupé ces vêtements. Elle se retrouve donc en sous-vêtements. Une fille n'a jamais était en sous-vêtement dans mon lit, ni même habillé.

Mais pourtant, j'ai déjà, vu des bleues juste après une bataille, mais là...

— C'est quoi ce bordel ? Cédric est toujours, sous le choc. Ce ne sont pas des bleus de ce soir, ça s'est sûr, me fait-il remarquer.

— Non, je suis d'accord avec toi, regarde cet hématome, ici. Je lui monte celui qui se trouve sur son ventre. Il a au moins une bonne semaine, va falloir faire attention, qu'elle n'est rien d'autre, on lui posera la question à son réveil. Mets-lui au moins un drap sur elle, pour pas qu'elle attrape froid.

— Attends une minute. Je viens d'entendre que tu avais peur qu'elle prenne froid ? s'étonne-t-il.

— C'est ce que j'ai dit oui. Pourquoi ?

— Non, non, pour rien et tu n'as pas peur à son réveil, la façon dont elle va réagir ?

— On gérera, comme toujours.

— Je pense qu'avec elle, ça va être dur.

— Qu'est-ce qui te fait dire cela ?

— C'est mon ressenti.

— Alors, garde ton ressenti, elle sera au même compte que les autres ! Je vais appeler Holly, tu n'as plus besoin de moi ?

— Non, c'est bon.

Je sors de ma chambre tout retourner. Je décide de descendre et les autres me posent des questions. Mais je ne sais pas vraiment quoi leur répondre tout de suite. Je décide de leur dire un minimum.

— Tant qu'elle n'est pas réveillée, nous ne pouvons pas faire plus et je m'avance peut-être quand je dis qu'elle a vu le changement physique de Kole et le mien.

— Moi je pense qu'elle a tout vu, elle risque d'avoir les idées brouillons, mais elle ne va pas oublier que sa pote et morte, intervient June.

— Oui, surtout que j'ai cru comprendre qu'elle était assez proche. Je vous laisse, je dois aller appeler Holly pour lui expliquer la situation.

— Trent, va voir les filles dans la cave, la lueur de la lune n'est plus à son apogée, elles devraient être calmées.

Alors que je raccroche à peine le téléphone avec Holly, qui se met en route, j'entends la voix de Trent qui m'appelle.

Je me précipite et je descends dans la cave, mauvais signe, je vois que la porte est entre ouverte.