01/09/2016
Nous avons dû faire nos bagages aujourd'hui. Nous ne sommes plus en sécurité ici.
Une bombe atomique est prévue de toucher Chartres à 17h pile.
Hein ? Comment ? Je ne vous l'ai pas dit ?
Lorsque nous nous sommes fait attaquer mardi, un militaire avait été gravement blessé, mais il était toujours en vie.
Alanna l'a attaché et l'a questionné. Mais il ne disait rien. Elle l'a alors laissé attaché le soir et est allée le questionner le lendemain, c'est à dire hier, mais toujours rien. Elle le laissa de nouveau attaché la nuit.
Nous y sommes allées ce matin et lui avons de nouveau posé des questions.
Il ne voulait toujours pas répondre aux questions, alors Alanna énervée, le frappa à la figure une fois, deux fois, trois fois. J'ai dû intervenir pour qu'elle arrête.
Elle ne s'était toujours pas remise de la mort de nos amis, surtout celle de Charles.
La chef ne contrôlait pas sa colère et sa tristesse, et les deux mélangeaient ne faisait pas bon ménage.
J'ai même dû la faire sortir de la pièce pour la calmer.
- Comment veux tu que je me calme ? À cause de lui, nos amis sont morts ! Et on ne sait même pas pourquoi ils avaient pour but de nous tuer !
- Mais il ne parlera pas Alanna ! Il ne veut pas te répondre et il ne te répondra jamais !
- C'est ce qu'on va voir !
Elle me poussa, entra dans la pièce et verrouilla la porte. Elle était à présent seule avec lui.
J'entendais le militaire crier de douleur. Elle le torturait !
- Dis moi pourquoi vous aviez pour mission de tuer les survivants ! Sinon je te tire une balle dans la jambe ! cria-t-elle
Quelques secondes plus tard, un coup de feu retentit. Il ne lui avait pas répondu, alors elle a tenu parole.
Le militaire criait encore plus fort, mais elle ne s'arrêta pas.
- Réponds à ma putain de questions !
Un nouveau coup de feu.
- Je te laisse une dernière chance, si tu ne réponds pas, je te tire une balle en pleine tête ! lui dit elle
Je n'entendais toujours pas le militaire parler.
- Un ....
Elle va le tuer.
- Deux ....
Je criais pour l'empêcher de faire ça, mais elle s'en fichait.
- Trois... Désolée pour toi connard.
Elle était devenu totalement folle.
- Nan nan, attendez, s'exclama le militaire, me tuez pas. Je vais tous vous expliquer...
J'entendis le verrou de la porte faire un *click*, alors, je tourna la poignet et pu constater qu'Alanna m'avait ouvert la porte.
J'étais entrée et avais pu voir que le militaire saignait au niveau de la jambe, du bras et du ventre.
- Parle. dit Alanna
- Nous devions tuer tous les survivants que nous croisions car il fallait en éliminer un maximum....
- Pourquoi ? intervenais-je
- Pour que les sorties de la ville ne soient pas envahi et que nous, les militaires, ne soyons pas en sous nombre lorsque la bombe arrivera sur Chartres ...
- Une bombe ?! dit Alanna étonnée
- Oui, le gouvernement a prévu de faire disparaître Chartres pour que le virus ne sorte d'ici. C'est trop dangereux. Et aussi pour que les survivants ne puissent raconter ce qui c'est passé.
- Pour pas qu'il n'y ait de trace ? demandais-je
- Oui, c'est exact.
- La bombe est prévue pour quand ? questionna Alanna
- Pour aujourd'hui, à 17h ....
Sans que je m'y attende, la chef lui tira une balle dans sa boîte crânienne et sortie de la pièce.
- Prépare tes affaires et préviens les autres. me dit elle avant de s'éloigner encore plus de la pièce
J'avais couru dans tous les sens malgré le fait que mon bras me faisait mal.
Tout le monde était prévenus et il était temps de partir d'ici.
Le plan ?
Sortir de la ville par les égouts.
Ça va fonctionner ?
On ne sait pas.
Nous marchons depuis des heures dans les égouts, la carte que nous avions était trop vieille, alors rien ne correspondait.
Si seulement la dernière fois nous avions pu aller dans les égouts, nous aurions su le nouvel itinéraire.
Ma mère était fatiguée, elle marchait lentement et est tombée plusieurs fois. Son manque de médicaments l'affaiblit et nous ne pouvons rien faire pour elle.
J'ai vraiment peur.
Quant à mes petits frères, ils ne savent pas pourquoi nous sommes dans les égouts, j'ai préféré leur cacher qu'une bombe allait exploser sur Chartres.
Il ne reste que très peu de minutes avant qu'il soit 17h, et nous sommes toujours dans les égouts de Chartres, enfin certainement, on ne le sait pas.
La mort m'effraie, je ne veux pas mourir aujourd'hui, pas dans des circonstances comme ça !
Je veux vivre ! Je veux grandir ! Je veux vieillir, avoir mon permis, me marier, avoir des enfants et juste mourir de vieillesse... C'est trop demandé ?
Il est 16h45, dans moins de quinze minutes, la bombe va venir s'écraser sur la ville.
Je vais arrêter d'écrire et profiter sûrement des dernières minutes qu'il me reste avec ma famille et Alanna. Aucune échelles est à proximité pour voir où nous sommes, donc nous nous arrêtons là.
Ravie de vous avoir connu ...
Partagez cette histoire pour que le monde entier sache ce qui nous est arrivé. Il doit savoir ce qui s'est réellement passé, car je suis sûre que le gouvernement mentira à propos de la bombe, il dira que une usine à exoloser.
Je ne veux pas mourir sans laisser de traces ....
Adieu...
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