Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Garder le contrôle (2)

Elle appelait enfin. Tellement préoccupé par Torielle, Bellamy en avait presque oublié son amie portée disparue. 

- Athéna ! Bon sang où est ce que tu étais passée ? 

Il se sentit obligé de poser la question, mais il n'écouta pas la réponse, il avait d'autres sujets d'inquiétude. 

- Est ce que tu peux venir me chercher ? 

Bellamy dû s'assoir sur le rebord du canapé où dormait paisiblement Torielle depuis plus d'une heure. Elle avait finit par se libérer du contrôle de Domoto et Bellamy avait dû la porter jusqu'à son canapé pour ne pas la laisser mourir de froid sur le sol. A présent elle dormait, mais il arrivait qu'elle ouvre les yeux, qu'elle marmonne quelques phrases incompréhensibles, avant de se rendormir instantanément. Bellamy tournait en rond et se rongeait les sangs depuis une heure, et Cyan essayait tant bien que mal de le calmer. 

- Ça ne répond pas à ma question, et Athéna pourquoi tu as fait ça ? Tu es vraiment d'une inconscience...

Et pourtant sa situation à elle paraissait bien moins désastreuse. 

- Je suis devant l'hôpital. 

Bellamy inspira profondément. Les larmes lui piquaient aux coins des yeux.  Il repensa aux paroles paniquées de Torielle.

- Ecoute Athéna je ne peux vraiment pas venir te chercher. D'ailleurs s'il te plait ne rentre pas ce soir. 

- Quoi ?

Elle était confuse, elle allait s'inquiéter, se poser des questions, mais Bellamy n'avait pas le cœur à ça. Demain, ils s'expliqueraient tout. En espérant que Torielle se réveille d'ici là. 

- C'est trop long à expliquer, mais ne rentre pas, c'est important. Je te rappelle demain. 

Il raccrocha instantanément. Il n'avait pas envie de l'entendre se questionner pendant des heures au téléphone. 

Athéna, pourquoi es tu partie ? 

Le reste de la nuit fut long. Bellamy tombait de sommeil, mais il ne comptait pas dormir. Il se devait de surveiller Torielle toute la nuit, au cas où l'envie lui prendrait d'aller faire des balades nocturnes pour ramener Athéna au président. Sa tête pencha en avant mais il résista. La chaise sur laquelle il était posté, à côté du canapé, était très peu confortable, mais son envie de dormir l'emportait. 

- Tu veux un coup de main ? 

Cyan venait de s'adresser à lui. Ils ne parlaient pas souvent entre eux.   

- Un coup de main ? questionna Bellamy. 

- Pour t'empêcher de dormir. 

- C'est bien la première foi que tu proposes de m'aider sincèrement, grogna le jeune homme en croisant les bras. 

Cyan resta muet. 

- J'ai encore eu deux appels manqués d'Alyzée aujourd'hui.

Toujours pas de réponse, Bellamy perdait patience. Il s'énervait plus facilement ces temps ci. La désintoxication était sévère. 

- Elle doit se faire un sang d'encre ou penser que je me moque d'elle. Et moi j'ai besoin d'elle tu comprends ? J'ai besoin de lui parler ! 

- On en a déjà parlé. Ce que tu fais est trop dangereux. Regarde où cela t'a mené

Bellamy douta de ses paroles rien qu'en les prononçant dans son esprit :

- Cela m'a mené à la vérité ! Simplement la vérité ! 

Bellamy s'imagina renverser sa chaise, serrer les poings, prendre un grand verre de whisky, fumer une cigarette sur son jardin, dans la nuit fraiche. Il serait bien. Sauf que dorénavant, il avait fusionné.

- Tu voulais en finir avec cette période, c'est pour ça que tu as fusionné. 

- Mais je ne pensais pas qu'avoir un hôte me priverait d'elle à tout jamais ! Tu m'as tout pris en me séparant d'elle ! 

Bellamy replia ses genoux contre son torse en plongea sa tête à l'intérieur. Les larmes roulèrent. Et pourtant, il se sentait bien. La fatigue était passée comme par magie, son cœur n'était plus serré.

- Cyan, arrête. Je sais ce que tu fais et je ne veux pas de ta pitié. 

 - C'est mon rôle d'hôte. 

- En quoi c'est différent de l'alcool ? Tu ne fais rien d'autre que refouler mes problèmes pour un moment. 

Cyan ne donna plus de signes. La nuit allait être très longue. Mais il n'était plus énervé, ni fatigué. Il essaya de penser à autre chose. 

Quand l'aube pointa, Torielle dormait toujours, et Athéna ne se montrait pas. Bellamy se leva pour se dégourdir les jambes. La policière n'avait plus bougé de tout le reste de la nuit. Il s'éclipsa quelques secondes pour aller aux toilettes, mais il n'était plus aussi inquiet que la veille. 

Il revint en s'étirant. A peine eut-il passé le pied hors de la salle de bain qu'il entendit Torielle parler :

- Je vous retourne la question, qui êtes vous ? 

A qui parlait-elle ? Bellamy restait figé dans le couloir entre le salon et la salle de bain. Il n'entendit aucune réponse, elle renchérit juste :

- Que je suis flic ? Oui et alors, ça se voit tant que ça ? 

Sa voix était agressive, méfiante. Bellamy s'avança alors à grands pas. 

- Oui, je suis une amie de monsieur Corton.

Torielle était avachie sur le ventre sur le canapé rouge, et s'appuyait sur ses coudes pour tenir un petit objet prêt de sa bouche. Le téléphone portable de Bellamy. Elle le vit apparaitre dans le couloir et grogna : 

- Ah il est là. 

Bellamy bondit comme un prédateur sur le combiné et le porta à son oreille, manquant de le faire tomber. 

 - Alyzée ? 

Elle répondit avec autant de précipitation : 

- Bellamy ! Bellamy c'est toi ! 

Il n'en revenait pas. Il tremblait, sa gorge se bloqua. 

- Oui c'est moi. 

- Tu ne donnais plus de nouvelles depuis des mois ! 

Peut être lu en voulait-elle ? Il le redoutait tellement. Mais il entendait de nouveau sa voix douce, il percevait également l'émotion dans sa voix. 

- Je sais, je suis désolée, j'ai beaucoup déconné...

Il croisa le regard de Torielle. Elle semblait s'être remise de la veille car elle le toisait avec des yeux furieux. Il décida de l'ignorer et d'aller poursuivre son appel dehors. Il faisait bon, l'air était frais, revigorant, le soleil n'était pas oppressant. Il s'adossa contre sa porte, face à la rue déserte et aux rayons du soleil qui poursuivaient leur course sur les façades exposées à l'Est.

- Ça me fait tellement plaisir de t'entendre. Tu ne sais pas combien de fois j'ai essayé de te joindre, combien de fois je...

- Je sais, Aly', je sais. 

Autant jouer la carte de l'honnêteté.

- C'était qui celle là ?

Elle parlait sûrement de Torielle. Bellamy l'imagina voir son téléphone sonner alors qu'elle se réveillait et décrocher à sa place. Il aurait pu lui en vouloir, mais elle lui avait permis de discuter avec Alyzée. Sans cela, Cyan l'aurait encore empêché de décrocher.

- N'y prête pas attention, je te raconterai, balbutia-t-il de manière spontanée.

- Où étais tu passé ? renchérit son interlocutrice.

- Tu te souviens quand je t'ai parlé de cette histoire d'hôtes ? enchaîna-t-il. 

- Comment oublier ? 

- Et bien j'ai fusionné. Il y a une semaine environ. 

Elle hésita, à l'autre bout du combiné. De l'autre côté de l'océan. 

- Tu disais ne pas vouloir entrer dans le système et ne jamais fusionner. 

- Je sais, mais là je commençais vraiment à faire n'importe quoi... 

- Raconte moi Bellamy, raconte moi tout s'il te plait. 

Bellamy ne pouvait pas refuser, ni même hésiter. Alyzée était et avait toujours été sa confidente. Il lui avait tout dit, et il savait tout d'elle. Mais depuis le temps qu'ils ne s'étaient pas parlés, il lui manquait un bout de l'histoire.  

- À qui tu parles ? 

Bellamy sursauta violemment. 

- Qui est-ce ? questionna la jeune fille au téléphone. 

Mais Bellamy décolla le téléphone de son oreille, l'attention paralysé. 

- Je te rappelle...

Il coupa Alyzée dans sa phrase en raccrochant. Athéna le toisait depuis le bas du perron avec un air soucieux. Depuis combien de temps était-elle ici ? 


Bonjour à tous
Désolée pour l'ordre un peu chaotique des publications, je ne suis pas chez moi XD
En tout cas j'espère que cette histoire vous plaît toujours.
Merci à vous tous et bonne soirée ^^
Skye <3

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro