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Chapitre 31:

- Je repose ma question! Qu'est-ce que vous faisiez dans cette maison!? s'égosilla une énième fois l'homme de l'autre côté de la table.

Je soufflai excessivement d'agacement pour bien faire comprendre à Monsieur "FaisLaGueule" que j'en avais marre de son manêge, en me replaçant sur ma chaise.

Cet homme, c'était l'un des agents de police qui nous avaient arrêté.

Voilà ce qu'il s'était passé quelques minutes avant que je ne me retrouve dans cette salle d'interrogatoire :

***

Les pensées du commissaire m'avait décidé. J'allais appuyer sur la détente, et le buter cette saleté de flic à la con.
Et c'est ce que j'avais fait. J'avais tiré, avant même qu'il ne pense à tirer lui-même. Et il était tombé au sol.
Enfin, pas parce que j'avais vraiment réussi à l'abattre. C'était la première fois que j'utilisais une arme à feu, c'était déjà un miracle que je réussisse à le toucher. S'il était tombé, c'est parce que je l'avais touché à la hanche droite. À quelques centimètres de ses "futures couilles en or". Et il y avait pensé très fort.
Juste après qu'il se soit écroulé, un groupe d'hommes en uniforme déboula dans le jardin, leur arme dirigé vers Owen, Felix et moi. Ethan était leur collègue, et il était à terre, tout comme leur commissaire qui remerciait le ciel de lui avoir laissé ses parties génitales intactes. Normalement, on aurait pu s'enfuir en passant par la maison et en rejoignant les rails de train. Mais Owen était encore dans les vappes, puis, je ne voulais pas m'enfuir une nouvelle fois d'ici et surtout je ne voulais pas partir en laissant tomber Ethan ainsi. Alors Felix et moi avions simplement levé les mains. Du moins, plus lui que moi : j'ai balancé le pistolet sur le commissaire en lui crachant dessus, tellement j'étais furieuse contre lui.
Ce qui m'a valu une immobilisation rapide et les menottes aux poignets. Felix n'a pas réagit, même s'il en mourrait d'envie, car il relevait notre frère inconscient, et qu'il savait pertinemment qu'on ne pouvait rien y faire. Cependant je ne m'étais pas calmée et je me débattais comme une furie pour atteindre le commissaire et au moins le mettre k.o. quelques heures. Ce qui ne me fut, malheureusement, pas permis.

***

Et toute cette histoire m'a mené à... ça :

- Je vous l'ai dit.. on cherche quelqu'un, répondis-je complètement gavée par le policier.

- Oh, et comme par hasard, vous deviez absolument aller dans la seule maison mise sous scellé?

- Vous avez trouvé ça tout seul? Mais c'est que vous êtes futé dis donc! m'exclamai-je ironiquement.

- Arrêtez de vous moquer de moi! Qu'est-ce que vous faisiez dans cette maison!?

Je soupirai en m'accoudant sur la table. J'avais beau lui avoir dit et répété, il ne voulait pas comprendre, alors je ne cherchai pas à lui répondre une nouvelle fois. Il perdit patience et donna trois petit coups sur la vitre teinté. Une femme entra alors, et m'adressa un grand sourire.

- Bonjour, je m'appelle..

- Et voilà le coup du gentil et méchant flic, la coupai-je. Super. Vous avez rien de mieux à faire? Du genre aller enfermer le mec qui vous sert de commissaire?

FaisLaGueule donna un coup sur la table et me lança un regard furieux.

- Un peu de respect envers la personne sur laquelle vous avez tiré!

- Il allait tuer mes frères!

- Qui étaient sur une scène de crime pour faire un casse!

- On allait rien voler!

- Mais vous vous êtes quand même servit d'Ethan Rodriguez pour entrer dans la maison!

- On ne s'est pas servit de lui!

- Vous avouez donc qu'il est votre complice?

Je me redressai d'un coup, les yeux lancant des éclairs. Mes poignets étaient encore entravé par des menottes attaché sur la table.

- Ethan est un homme bien meilleur que tous ceux présent dans ce commissariat, dis-je d'une voix menaçante.

Le policier et moi, on se fusillait du regard jusqu'à ce que sa collègue lui donne un coup de coude. Il détourna les yeux à contre-cœur et recula d'un pas. La femme prit la parole.

- Vous dites que vous cherchiez quelqu'un, pouvez-vous nous dire qui?

Je savais parfaitement qu'elle me posait cette question afin de savoir si j'avais une histoire qui tenait la route. Je n'avais pas pour habitude de mentir, mais je n'avais aucune intention de lui dire que la personne que je cherchais n'était autre qu'Alek Rodriguez, le frère jumeau disparut d'Ethan.

- La question que vous devriez me poser, c'est pourquoi j'ai tiré sur votre commissaire.

- Vous avez dit que c'était parce qu'il voulait tuer vos frères, me répondit-elle.

- Ça, c'est ce qui m'a décidé à appuyer sur la détente. Vous seriez idiots de penser que c'est la seule raison qui me donnait envie de lui mettre une balle entre les deux yeux.

- Vous avouez donc avoir fait une tentative de meurtre! s'écria l'homme policier.

- Je n'ai jamais dit que je ne voulais pas sa mort!

- On a pas besoin de... commença alors le policier, prêt à m'enfermer pour ça.

- Je n'ai pas fini de parler, l'interrompis-je subitement. Sullivan Eslander et Gauthier Labord.

Les deux collègues se figèrent à l'entente de ces noms. C'était ainsi que se nommaient les deux précédents commissaires.

- Sullivan Eslander s'est retrouvé, pendant son jour de repos au milieu d'une fusillade. Il est mort d'une balle perdue. Gauthier Labord l'a remplacé... mais deux moi plus tard, il est mort également durant une mission de reconnaissance. Qui avait également un jour de congé lorsque Sullivan Eslander est mort? Qui était le coéquipier de Gauthier Labord? Votre commissaire est un flic pourri. Et Ethan l'a découvert. Il a assisté au meurtre de Gauthier Labord. S'il a gardé le silence, c'est parce que sa mère était menacée. Maintenant elle est morte, et Ethan à déposer toutes les preuves. Ce qui n'a pas plu à votre commissaire qui a voulu se débarrasser de lui. Sauf qu'il n'avait pas prévu que mes frères et moi serions là. Alors il a voulu se débarrasser aussi des "témoins gênants" avec comme excuse que nous étions venu dépouillé la maison avec l'aide d'Ethan. Celui ci serait jugé comme un flic pourri à la place de votre cher supérieur, et le commissaire en aurait profité pour lui mettre à dos les deux meurtres. Ethan était blessé, mes frères menacés, et moi il ne savait pas que j'étais là. Il fallait bien que je défende ma famille et une personne innocente.

La femme jeta un coup d'œil surpris et perdu à FaisLaGueule, avant de quitter la salle d'interrogatoire le pas chancelant. Cette révélation devait l'avoir légèrement chamboulé.

- Ce sont des accusations grave que vous portez là, déclara le policier. Dans votre intérêt j'espère que vous ne mentez pas.

- J'ai pour morale de ne jamais mentir, rétorquai-je.

- Alors, si je vous pose quelque question, vous répondrez?

- Exact. Mais si je ne veux pas vous répondre, je détournerai la question. Et ce n'est pas mentir.

- Je prend note. Donc, première question : quel est votre nom? me demanda-t-il.

- Rika O'Connors.

- Ça a toujours été votre nom?

Je me statufiai progressivement, des pieds à la tête. Il avait fallu quail me demande aussi rapidement ça. L'air se bloqua dans mes poumons et je me laissai tomber sur la chaise. Mon corps fut pris de tremblements en repensant à l'epoque ou jetais enferme chez le maitre. Je ressentis des fourmillements sur toutes mes cicatrices. Le policier, surpris, s'approcha de moi et posa sa main sur mon épaule.

- Vous allez bien? Qu'est-ce que vous avez?

Il n'allait donc pas arrêter de me poser des questions celui-là. J'ai l'air d'aller bien? C'est ce que j'aimerais lui hurler dessus, mais le manque d'air ne me le permettait pas.

"- Tu es Rika! Peu importe comment tu t'appelais avant! Rika, c'est toi! N'oublie pas ça sœurette, s'il-te-plaît.."

J'inspirai profondément, soulagée de savoir que Felix était toujours derrière moi, à me soutenir, à me protéger. Je hochai doucement la tête, et une fois calmer, je regardai le policier.

- Rika O'Connors, c'est.. le troisième prénom que j'ai eu.

"- Quoi? Attend, pourquoi tu lui dis ça?"

L'agent retourna de l'autre côté de la table et s'assit en face de moi. Il reprit un air sérieux, après s'être assuré que j'ai l'air d'aller mieux.

- Quels étaient vos autres noms?

- Le premier.. je..

"- T'es pas obligée de lui répondre! Lui réponds pas! Pourquoi tu lui as dit déjà, que t'en avais eu d'autre!? Rika? Rika!? Rika réponds moi!"

Ignorant mon frère félidé, j'avouai que je ne connaissais pas le premier prénom qu'on m'a donné. Je révélai même que je n'avais aucun souvenir de ma famille biologique. Cela intrigua l'homme.

- Vous êtes orpheline?

Je secouai la tête.

- J'ai été enlevé.

Le policier écarquilla les yeux.

- Le deuxième nom que j'ai eu, c'est l'homme qui me retenait qui me l'a donné.

- Ce n'est pas votre prénom alors!

- Quand vous êtes enfant, et que l'on vous appelle chaque jour avec le même mot, pendant plus de deux ans, ne finirez-vous pas par le reconnaître comme votre nom? Il m'a appelé de cette façon jusqu'à j'oublie mon vrai prénom.

- C-comment il vous a nommé ?

- Comment, hein? répétai-je. Est-ce que vous pouvez me détacher? C'est pas vraiment pratique.

- Quoi?

- Vous me comprendrez mieux si je peux vous le montrer. Attachée, je ne peux pas trop. Vous voulez me déshabiller?

Les yeux ronds, il se leva d'un bond, les clefs des menottes en main.

"- Rika, tu ne vas pas montrer ta cicatrice?"

"- C'est la seule chose que je puisse faire Fel. J'ai.. le pressentiment qu'il faut que je le fasse."

"- Comment ça le pressentiment?"

"- Qu'est-ce que j'en sais? Je dois le faire, c'est tout."

"- Rika..."

Le flic m'enleva les menottes, gêné et méfiant. Je m'étirai les poignets, contente de pouvoir enfin bouger mes mains comme je le voulais.

- Vous n'allez pas vraiment vous déshabiller?

- J'ai la tête de vouloir vous faire un streep-tease privé? répliquai en me pointant du doigt.

Lorsque je me levai, le policier posa sa main sur son arme de service. Je levai les yeux au ciel en voyant son geste, puis je dénudai mon épaule.

Quand mon Quatre fut visible, je pus entendre l'agitation des gens derrière la vitre teinté. Le policier lui, en avait la mâchoire qui tombait.

- Ah bah apparemment, ça n'aurait pas été aussi privé que ça, déclarai-je.

L'homme ouvrit et referma plusieurs fois la bouche, avant de finalemet bégayer :

- Vous.. vous.. êtes Fourth?

Je me crispai en l'entendant m'appeler ainsi, et la voix de Fel me parvint brusquement.

"- RIKA!" hurla mon frère.

Grâce à lui, je repris contenance, et en soupirant, j'agitai négativement la tête.

- Je m'appelle Rika O'Connors. Je suis Rika.. je ne suis plus.... la Quatrième.

Le flic resta immobile quelque instant, jusqu'à ce qu'un gros coup interrompit le silence dans lequel il se muait. Il se précipita alors hors de la pièce. Supposant que je n'avais pas le droit de sortir à mon tour, et ne savant pas quoi faire d'autre, je me rassis.

"- Tu es sûre que c'est bon comme ça?" me questionna Felix, la voix tremblant.

Il devait être mort d'inquiétudes par rapport à ce qui se passait dans ma tête, mais mon esprit était vide. Peut-être était-ce une façon de me préserver, que d'ignorer le tambourinement infernal de mon cœur et la douleur que je ressentais aux paumes de mes mains à force d'enfoncer mes ongles dans ma peau.

"- Je devais le faire." lui répondis-je.

Ma réponse ne lui convint pas, mais je n'avais pas de meilleure explication à lui fournir.

"- Je ne comprends pas.."

"- Moi non plus Fel... moi non plus."

J'attendis pendant de longues minutes dans la pièce, sans que personne ne vienne.

Pour passer le temps, j'avais parlé à Felix, jusqu'à ce qu'Owen intervienne, insultant notre frère de chat de gouttière et de tout ce qui lui passait par la tête. Une fois qu'il eut fini de passer sa colère contre lui, il me demanda comment j'allais, et comment on avait fait pour atterrir ici. Je lui expliquai dans les moindres détails, tout ce qui s'était passé.
Le fait que j'ai parlé de mon numéro ne plut pas à Owen également, mais, le sachant déjà, je ne m'en souciai pas davantage.

"- Oh, attend. Je crois qu'ils nous emmènent quelque part," me fit savoir Felix.

"- Il y a trop de couloirs ici." se plaint le loup-garou en grognant. "On dirait qu'on est arrivé."

"- Il y a quelqu'un qui entre dans la pièce aussi. Ils ont enfin décidé à bouger," dis-je.

La porte s'ouvrit, et je fus surprise de voir mes frères entrer.

- Fel! Owen! m'écriai-je en bondissant de ma chaise.

- Rika! dirent-ils en chœur.

Ils se précipitèrent vers moi, et je leur sautai dans les bras. J'étais soulagé de les voir, même si nous nous parlions depuis plus d'une dizaine de minutes.
Owen m'éloigna de lui, et me tenant à bout de bras, il m'examina sous tous les angles.

- Je n'ai rien, je ne suis pas blessée, l'informai-je. J'ai même pas un bleu.

- Mais Felix a dit que tu t'étais débattu et...

- Blablabla, Fel peut bien raconter ce qu'il veut, ça ne signifie pas que je vais me ramener avec un bras cassé.

- Mais pour une fois qu'il ne me mentait pas sur..

- Il ne te ment pas, déjà. Il ne te dit pas tout. Et puis c'est pas comme si tu ne savais pas ce qui se passait dans sa tête d'enfant!

- L'enfant est là, je tiens à le préciser! rappela Felix en agitant les mains devant nos visages.

Lorsque nous tournâmes la tête vers lui, il afficha une moue boudeuse, et nous éclatâmes de rire. Il nous rejoint bientôt dans notre hilarité. Puis en même temps que nous nous calmions, quelqu'un fit son entrée dans la pièce.

- Bien le bonjour messieurs, dame, dit-il simplement.

L'homme semblait avoir dans la quarantaine. Les cheveux coupés court, de premières rides apparaissant tout juste, des yeux affublés de lunettes, et dévoilant beaucoup trop de sagesse pour quelqu'un de son âge.

- Asseyez-vous, je vous prie.

Il nous montra nos chaises d'un geste de la main, et s'assit sur la sienne. Felix fut le premier à suivre l'homme, et Owen me donna un coup de coude avant de s'asseoir à son tour. Je n'avais toujours pas bougé.
Il... je ne savais pas comment l'explication, mais cette situation ne me semblait pas naturelle.

- Dites moi.. commençai-je. Pourquoi faites-vous comme si vous ne nous connaissiez pas?

Je ne sais pas non plus, pourquoi je posai cette question, je n'avais même pas sondé son esprit. Mais quelque chose me disait qu'il ne nous voyait pas pour la première fois. Pourtant, j'étais persuadée de ne l'avoir jamais croisé. Un regard emplit d'autant de sagesse, ça ne s'oublie pas.

L'homme remonta ses lunettes et me sourit.

- Eh bien, vous êtes comme dans mon souvenir, Madame Rika.

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