Chapitre 12:
...Désolée !!! 🙇🙇 J'ai pris tellement de retard! Je suis sincèrement désolée.... 😢 Je m'en veux terriblement vous savez!??.. 😣😣
J'en ai même oublier la chose la plus importante!
Bonsoir mes chers lecteurs!! 😆😁
J'espère que vous allez bien!! (Et que vous ne m'en voulez pas trop aussi...😅)
Ah... vous ne me pardonnez pas... deux chapitres ce n'est pas assez... eh bien.. Je n'ai qu'un truc à dire...
Dommage! 😉😆
Bref!! Je vous laisse à votre lecture, et bonne soirée mes chers lecteurs et à bientôt!!!! 😁😁
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[Point de vue omniscient]
Le jeune policier parlait avec la femme qu'il avait voulu secourir.
Dès qu'elle avait mis un pied dans la rue, il l'avait remarqué. Il avait été subjugué par sa démarche souple, ses magnifiques cheveux écarlates, sa fine taille, et son joli regard argenté. Elle avait les sourcils froncés et semblait contrarié.
Cependant, Ethan avait cette impression qu'elle n'était pas là par pur hasard.
Quand il l'avait vu tomber une première fois, il s'était immédiatement précipité vers elle, inquiet. Il ne comprenait pas pourquoi, et puis son geste avait été instinctif, il n'avait pas réfléchis à ce qu'il faisait. Surtout lorsqu'il avait vu les deux bêtes blanches s'approcher d'elle. Il voulait la sauver, être son héros. Pourquoi avait-il ce genre de pensées? Il ne la connaissait pas.
Son malaise n'a pas durée longtemps de plus. Et malgré son apparence frêle et délicate, elle s'est avérée être une femme forte n'ayant pas froid aux yeux.
Elle avait ordonné aux animaux de s'en aller, d'une voix puissante et qui ne voulait aucune protestation. C'est après un temps d'hésitation, et sur la défensive, qu'ils sont finalement partis.
Ethan n'a pus que balbutier quelques mots; et son visage s'était adoucie lorsqu'elle lui avait expliqué qu'ils ne pouvaient pas lui faire du mal, qu'ils en étaient incapables. Comme si elle les connaissait, comme si elle les comprenait.
La femme aux cheveux rouges à alors plantés ses yeux dans les siens, et lui avait donné l'impression de lire en lui. Il était tombé des nues lorsqu'elle prononça les mots suivant :
- De quoi te sens-tu coupable?
Comment pouvait-elle savoir? C'était impossible, impensable. Il n'en avait parlé à personne, il n'avait même jamais fait, ne serait-ce qu'une allusion. Pourtant elle savait tout. Le décès de sa mère, les menaces, le chantage que lui faisait le nouveau commissaire et pourquoi il le faisait. Alors qu'elle le voyait pour la première fois, elle le conseillait. Elle lui disait que renoncer à la vie était inutile.
<< Si douce. Si gentille. >> pensa-t-il.
Quand elle lui dit qu'elle était télépathe, il ne posa aucune question, et l'idée qu'elle puisse être folle ne lui traversa même pas l'esprit. Elle ne mentait pas, il la croyait, sans savoir pourquoi.
Puis elle s'écroula à nouveau.
Le jeune flic ne s'y attendait pas et resta figé.
Elle se tenait l'épaule et se tordait de douleur, la mâchoire serrée. Elle saignait, abondamment. Elle pleurait, criait, suppliait. Elle voulait que cela cesse, elle souffrait. Elle avait l'air de ne plus savoir respirer, comme si elle étouffait, comme si elle suffoquait. Exactement comme lorsqu'il l'avait vu au sol, près du parterre de roses. Son corps fut pris de convulsions, et elle se tourna sur le côté pour vomir un mélange de son dernier repas et de sang.
Ethan la regardait, impuissant, se demandant ce qu'il pouvait faire. Elle avait l'air d'aller bien juste avant, non? Pourquoi s'était-elle donc écroulée ainsi? Il aurait dû s'en douter. Elle s'était levée bien trop rapidement pour protéger ces animaux blancs. Elle voulait se montrer forte, et mentalement elle devait l'être : mais son corps n'avait pas suivit.
Le flic sortit de sa torpeur en voyant la jeune femme sortir quelque chose de sa botte. Une dague. Elle déchira la manche de son pull avec, transformant le cachemire en bout de tissu déchiqueté.
Il aperçut une cicatrice sur son épaule. }média ^^' c'est fait main j'ai pas trouvé quelque chose qui correspondait..{ Cela ne pouvait être une blessure faite par accident. Cela lui avait été infligé volontairement, pour qu'elle souffre. Pour qu'elle se souvienne.
- Monstre.. enflure.. j'ai mal... maître.. pourquoi .. pourquoi tu
.. as fait ça à Third.. gémit-elle.
"Third"? Qui donnerai comme nom "troisième" à son enfant? Et qui appelle-t-elle "maître"? Soudain la réponse lui fut évidente. La cicatrice. Sa présence ici. Third. Maître.
Elle était l'un de ses enfants qui avaient fuit cette maison que mes collègues inspectaient. Elle était la Quatrième, Fourth. La deuxième fillette.
Le court de ses pensées fut brusquement arrêté quand il la vit brandir la dague, et s'apprêter à l'enfoncer dans son épaule gauche. Il se précipita vers elle, attrapa son poignet et jeta sur le côté l'arme blanche. Elle protesta et se mit à pleurer.
- Non... non.. j'en ai besoin... rends.. la moi..
Ethan mit de côté les supplications de la jeune femme aux cheveux rouges et la pressa contre son torse. Il lui chuchota des mots calmes et apaisants, pour la rassurer.
Ni le présent, ni le futur ne l'effrayait. Mais son passé la hantait, et la terrifiait.
***
[Point de vue Rika]
La douleur était incontestablement insoutenable. Et cette fois-ci, je ne revivais pas la douleur. Non ; j'en vivais une nouvelle. Une atroce et épouvantable douleur. J'avais mal, tellement mal, que plus rien d'autre ne comptait que l'atténuation de cette douleur.
Est-ce que je criais? Je ne sais plus. Est-ce que je pleurais? Je ne sais pas. Owen et Felix avaient dû entendre mon esprit hurler dans notre fréquence. Je leur avais dit de partir, et alors qu'ils m'écoutaient, voilà ce qu'il m'arrivait. Ils allaient s'inquiéter pour rien, ça allait passer, comme tout à l'heure.
L'humain était près de moi, je le sentais. Je me consumais intérieurement, je ressentais une brûlure au niveau de ma cicatrice. Pourtant, la présence d'Ethan était rafraîchissante.
Entre deux élans de douleur, je pris une grande inspiration. J'avais l'impression que mon odorat devenait plus puissant. Des parfums que je ne sentais pas plus tôt m'envelopèrent. Mes narines se dilatèrent, et des effluves odorantes me parvinrent au nez. Les roses, la terre, mon sang. Ces odeurs là me dégoutaient. Mais je sentais aussi une odeur de café, de menthe et d'eau de cologne. Peut-être le jeune policier. Plus loin, il y avait les odeurs de mes frères. Ils étaient à quelques rues de là, et s'approchaient rapidement de nous. Ils savaient sans doute dans quel état je devais me trouver..
Ethan me parlait doucement. Sa voix chaude et suave me tranquilisait.
J'ouvris les yeux, mais ne distinguant rien, je les refermai.
Ma marque. Mon numéro. Mon.. nom.. me fait mal..
Chaque Numéro de la maison avait sa cicatrice. Sa marque. Owen a un 12 sur son torse, côté gauche. Felix, avait également son 17 sur le torse, mais côté droit. D'ailleurs, ils étaient de plus en plus proche.
Mon fauve et mon loup étaient indéniablement protecteur avec moi. Néanmoins, ils l'étaient chacun à leur façon ; Felix faisait toujours barrage de son corps entre le danger et moi, tandis qu'Owen misait plus facilement sur l'éloignement du danger en question. Ensemble, ils faisaient la paire, même si j'aurais préféré que le loup-garou s'expose moins.
J'ouvre à nouveau les yeux, mais je ne réussi à en ouvrir qu'un seul. Enfin.. j'imagine.
Parce que je voyais mon propre corps un peu plus loin.
- Merde, je ne vois plus rien de mon œil gauche!
C'était Owen qui venait de le vociférer, et je m'aperçu que moi, au contraire, je ne voyais que de cet œil là. Est-ce que je voyais à travers les yeux de mon frère? Sûrement car je ne contrôlais pas les mouvements de ce regard. De plus, je ne ressentais plus ma douleur. J'étais calme, et j'avais l'impression d'effleurer les émotions de mon frère.
Ethan retira une mèche rouge de mon visage, et la colère d'Owen monta en flèche, me prenant au dépourvu. J'entendais clairement ses pensées.
<< Ne la touches pas flic de mes deux! Elle est inconsciente et il ose poser la main sur elle!? Je vais le buter! Il a pas le droit de la toucher! C'est ma sœur! Notre sœur! >>
Je fus surprise par ce qu'il pensait. Je savais qu'il était du genre jaloux, mais je ne le connaissais pas aussi possessif.
Une poussée d'adrénaline double les battements de son cœur, il bondit, et lorsqu'il toucha le sol, ce fut sous l'apparence d'un loup. Il était prêt à lui arracher la tête d'un claquement de crocs simplement parce qu'il me tentait de me calmer? Et dire que j'avais fait en sorte de protéger leur secret, lui, il gâchait tout en se transformant devant un humain.
Deux bras puissant firent étau autour de son corps animal, et je retournai subitement dans le mien. Du moins, c'est l'impression que j'avais eu : je respirais un grand coup et le redressai légèrement comme si je reprenais conscience.
Fel avait attrapé Owen, à quelques mètres, et le fusillait du regard.
- T'es sérieux? Si elle nous a dit de bouger c'était pour quoi à ton avis, le génie? Elle a fait ça pour nous bordel! Qu'est-ce qui t'es passé par la tête? Non! Ne répond pas, je le sais. Mais je comprends pas pourquoi tu réagis comme ça pour un truc aussi futile! Regarde moi ça! L'humain est au bord de la crise de nerf!
Je lui aurais lancé le premier truc qui me serait tombé dans la main, mais j'étais bien trop occupée à me tordre de douleur, une fois de plus.
J'entendis Owen grogner, pour appuyer sur la haine qu'il éprouvait envers le pauvre Ethan, puis il reprit sa forme humaine. Il marmonait dans sa barbe des mots inintelligibles, que je ne voulais en aucun cas entendre.
Je devinais que mon frère loup allait me porter lorsque je sentis la chaleureuse fraicheur qu'émettait Ethan s'estomper, sans que je m'y attende. Je gémis, souffrante. Mon frère lança un regard assassin vers le flic en me soulevant, et Fel haussa des épaules.
- Excuse-le.. mhh.. Ethan. Il est très protecteur envers notre peite sœur. C'en est même excessif!
Et il rit, comme toujours, à tout prendre à la légère. Comme si le comportement d'Owen était comique. Ce dernier ne supportait pas l'attitude détaché du métamorphe lorsqu'il était sur les nerfs. Et dans ses moments là, il ne prenait pas la peine de protéger ses pensées. Ce qui faisait que même accaparée par la douleur de ma cicatrice, je pouvais les entendre distinctement. Felix claqua sa langue de désapprobation ayant, vraisemblablement pris connaissance des pulsions meurtrières toujours présence de notre frère.
<< Ouaip, tu sais ce que je pense, sors de ma tête le chaton! >>
Le "chaton" en question répondit aussitôt :
- Ne m'appelle pas comme ça! Et si je pouvais éviter de suivre le cours inintéressant de tes pensées, je le ferais! Mais on est lié grâce à Rika, et tu le sais. Pour rien au monde je ne changerais ma situation, et toi non plus. Nous le savons tous les deux. On est lié parce qu'on est là pour elle. Alors faudra faire avec.
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