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Chapitre 11:

Je me tordais de douleur dans tous les sens, allongé sur le béton froid. Ma cicatrice s'était peut être à nouveau ouverte, car j'avais l'impression de sentir mon sang couler le long de mon bras, bouillant, à cause du fer chauffé. Le contact de l'air m'était insupportable à l'époque.

Je fermais les yeux avec force, mais voyant le visage du maître souriant, heureux que même après sa mort il puisse encore me faire souffrir, je les rouvris prestement. Mais je ne voyais rien. Tout autour de moi était en flamme, tout brûlait. Exactement comme ma raison, qui partait en fumée. Je me traînai jusqu'au parterre de roses, et plongeai ma main dans la terre fraîche. J'en pris une grande poignée et l'écrasai contre la cicatrice de mon épaule. Je voulais apaiser la brûlure que je ressentais. J'avais mal. Si mal. Comme avant.

J'avalai une grande goulée d'air, et manquai de vomir. C'était la même odeur qui se dégageait de la porte noire. Une odeur de roses. Une odeur qui se voulait agréable, mais qui cachait celle des corps pourrissaient dans la même pièce. Je m'éloignai tant bien que mal de ces fleurs qui m'inspiraient dégoût et horreur.

"Rika!? Rika! Qu'est-ce qu'il se passe? Rika!" Felix hurlait dans ma tête, si fort, que je pouvais croire qu'il était près de moi.

"On arrive Rika, ne t'en fais pas! Bon sang, qui lui fais ça!!?" La voix d'Owen trahissait sa peur pour moi et sa colère.

Le décor en flamme s'estompit progressivement, et je vis des lumières bleues, blanches et rouges se succéder sur la façade de la maison en face de moi. La maison du maître était dans la rue d'à côté. Nous n'avions pas penser au fait que la maison pouvait être gardé en venant.

Je dégoulinai de sueur, terrifié et mal en point. Une truffe blanche me lécha le visage.

- O..wen, chuchotai-je en reconnaissant ses yeux marrons aux tâches vertes.

"Que s'est-il passé!? Qui t'a fait ça!?"

- Per..sonne. Le maître .. la cicatrice.. mon.. épaule brûle.

Son regard disparut de mon champs de vision, et un glapissement surprit me fit comprendre que mon bras ne devait pas être beau à voir. J'entendis un grognement, et il commença à me pousser de son museau. Fel le rejoignit, sous sa forme de panthère blanche, et me mordilla gentiment les côtes pour que je me presse. Ils voulaient que je m'éloigne de quelque chose. Leurs gestes étaient doux, mais cela m'envoyait des élancements de douleur dans mon épaule blessé, et je gémissai de souffrance.

Puis, subitement, la douleur s'envola. Je repris ma respiration comme une naufragée. Je l'avais retenu trop longtemps, et des points noirs apparurent devant mes yeux, à cause du surplus d'oxygène assez brutal.

Je m'assis, et mis ma main sur mon visage le temps que mon malaise se calme. La présence d'Owen s'en allait lentement. Felix me mordilla un peu plus fort, la jambe, de façon urgente. Le loup grogna à quelques mètres de moi.

Quelqu'un s'approchait de nous.

"Ce chien et ce... chat? Ils sont énormes! On dirait plus une panthère plutôt qu'un chat.. et oh mon dieu! Ce n'est pas un chien mais un loup! En ville!? Que font-ils là?? Le.. le, la panthère mords la femme! Merde elle ne réagit pas, elle est blessée? Je dois faire quelque chose! Mon arme, mon arme!"

Ces pensées me firent l'effet d'une douche froide. Mon malaise disparu en un claquement de doigts. Je les avais intercepté malencontreusement, mais le fait est que je les avais entendu. Et qu'elles ne me plaisaient pas.

C'était mes frères, ils ne me faisaient pas de mal. Ils étaient juste.. sous leur forme animale en pleine rue. Alors que des policiers étaient dans la rue à côté. Encore heureux qu'il n'y en ai qu'un seul qui les ai vu.

Je me levai d'un bond, et me plaçai entre mes frères et l'homme qui arrivait, un revolver à la main, pointé sur Felix. Je chancelai, ayant la tête qui tournait et les jambes fébriles, et les bras écartés je dirigeai son attention vers moi en élevant la voix.

- Tu as l'intention de leur tirer dessus? criai-je la voix montant dans les aiguës.

J'étais effrayée à l'idée de voir leur pelage immaculé se tâcher de sang, et hors de moi en réalisant que quelqu'un s'était imaginé les blesser.

Je me tournai vers mes frères, sans quitter des yeux l'homme immobile dont l'arme était toujours levé, et leur ordonnai de retourner auprès de leurs sacs.

La panthère feula, et je lui lançai un regard noir ainsi qu'au loup qui s'était avancé à la hauteur. Peut être que les balles ne les tueraient pas, mais elles les blesseraient, et je ne voulais pas que ça arrive.

- Allez les chercher!

Traduction : allez vous habiller et revenez après!

Ils me fussillèrent de leur regard animal, mais ils s'éloignèrent tout de même lentement, près à intervenir au moindre geste brusque de l'humain. Qui baissa doucement son arme. Il ne semblait pas comprendre ce qui se passait, et c'était tout à fait normal. Il avait été élevé en dehors du monde dans lequel j'avais grandi. Il ne pouvait pas s'imaginer que ces deux gros bestiaux étaient en réalité mes frères.

-Je, je pensais qu'ils vous faisaient du mal. Vous étiez au sol, ils étaient au dessus de vous, et vous saignez.. et ils grognaient, ils étaient menaçants. Je croyais que, que.. balbutia-t-il.

Je ne pus que m'attendrir. Où était passé l'homme déterminé à me "sauver" quelques secondes auparavant? Il avait eu peur pour moi, d'autres auraient fuit le danger, et ne ce seraient pas jeter dedans, comme lui. S'il y avait eu un vrai danger.

Je passais la main sur la cicatrice. Elle était couverte de sang et de terre. J'avais revécu la douleur avec une telle force. Mais elle était répartie bien trop rapidement. Ça allait revenir. Je le sentais.

- Jamais ils ne me feraient du mal. Une vieille cicatrice s'est rouverte. Et tu es arrivé avec ton arme. Ils ont eu peur pour moi. Ils voulaient me protéger de toi. Ils ont fait en sorte que tu les vise eux et pas moi. Ces deux idiots donneraient leur vie pour moi...

Je souris tristement. Ils avaient déjà prouvé que ma vie était plus "importante" que la leur. À leurs yeux. Ce que je n'approuverai jamais bien sûr, mais ils se contrefichaient de mon avis sur ce point.

- Je ne voulais pas vous faire du mal, je.. dit-il en grimaçant. Je pensais qu'ils...

Je hochai la tête tout en sondant son esprit. Il avait fait l'erreur de me regarder dans les yeux. Avec ce simple contact visuel, je pouvais lire en lui comme dans un livre ouvert. Je pouvais voir l'intégralité de sa vie, comme si je l'avais moi même vécu. Les yeux ne sont pas les reflets de l'âme pour rien. Ne voulant pas forcer la porte de sa vie personnelle, je ne pris connaissance que de son caractère. Protecteur, aimable, attentionné, discret, agréable, observateur, gentil, obstiné, amusant. Je le classai "innofensif". Sur son insigne, je lus "Ethan Rodriguez". C'était un jeune flic, sûrement 20-21 ans. Un très jeune policier.

Cependant un sentiment puissant qu'il dégageait m'interpellai. Il transpirait la culpabilité.

- De quoi te sens-tu coupable? demandai-je curieuse.

Il posa à nouveau son regard dans le mien, surpris et affolé. C'est ce que j'attendais.

J'entrai dans son esprit.

Je fus assailli par plusieurs images en même temps, et je n'en attrapai que certaines, ce qui me fit froncer les sourcils.

Il était en colère. Il avait peur. Il était triste, seul maintenant. Soulagé et déterminé. Ses émotions étaient beaucoup trop embrouillé. Cela compliquait mon sondage, mais ne l'empêchait pas.

Je voyais une femme, d'environ cinquante ans, le sourire aux lèvres. }multimédia mère d'Ethan{
Je voyais une pluie battante, du brouillard. Un homme.
J'entendais un coup de feu, un policier à terre, une balle dans la tête : un commissaire.
Je voyais deux dossiers. "Balle perdue" et "mort durant ses fonctions".
Un message sur un bureau. "Tu délie ta langue et ta mère péri à ta place."
J'entendais un téléphone sonner, une femme parler à l'autre bout. "Monsieur Rodriguez? Oui, c'est l'hôpital. C'est à propos de votre mère. Elle a eu une crise cardiaque. Nous n'avons rien pu faire, je suis désolée."
Je ressentais le désespoir de la perte, mais le soulagement de ce départ. Elle était malade, et menacé. Il n'a plus rien à perdre. Sa sœur est loin, elle revient rarement, son frère a disparu.
Il est seul, mais déterminé à terminer des enquêtes à peine commencee.

Je reviens abruptement à la réalité. Je soufflais un bon coup et clignai plusieurs fois des yeux pour reprendre mes esprits.

Son nouveau commissaire avait liquidé ses prédécesseurs pour prendre leur place. Et ce Ethan avait été témoin de l'un des meurtres. Il avait été contraint au silence pour protéger sa mère.

Maintenant, elle était morte donc hors de danger. Il allait dénoncer son chef, même si les hommes de se dernier le tuerait pour ça. Il n'avait plus rien à perdre.

- Je suis désolée pour ta mère. Elle avait l'air d'être vraiment quelqu'un de bien. Tu en gardes de bons souvenirs. Tu n'as pas besoin de faire une mission suicide. Tu as encore ta vie à perdre, et ça, ce n'est pas rien. Quelqu'un te regretteras sûrement, ta sœur par exemple. Si tu mourrais même moi je me sentirais mal. Tu as quand même eu l'intention de me "sauver". Ton nouveau chef est un bel enfoiré, je te l'accorde. Mais ne gâche pas ta vie pour lui...

Je laissai ma phrase en suspend afin qu'il l'intègre bien. Il avait la bouche entrouverte, sous le choc de mes paroles.

- Mais comment tu peux, enfin vous pouvez savoir tout ça? Vous êtes médium? me questionna-t-il, ahuri.

- Moi? Oh non. Je suis télépathe, répondis-je sans hésitations. Je lis dans les pensées. Tu peux me tutoyer tu sais, je le fais déjà après t..

Une odeur de sang m'interrompit, me prenant les narines. Je ne sentais plus que cette odeur de rouille, plus présente que tout à l'heure. La cicatrice saignait encore plus que plus tôt.

La douleur revient brutalement à la charge, plus intense. Mes jambes cédèrent, me laissant m'écrouler.

Je l'avais dit qu'elle allait revenir.

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