Le Serpentard pensait avoir affaire à une bonne journée, jusqu'à ce qu'il tombe sur ces petits gigolos.

Tout d'abord il s'était réveillé grâce aux cloches de Poudlard, un réveil qui en toute franchise lui avait manqué. Allongé dans son lit deux places, dans ce luxe que le château ne lui avait jamais offert au paravent, il n'avait pas à entendre les ronchonnements de ses camarades de dortoir. Il était seul, seul dans cette chambre luxueuse aux couleurs de sa maison. Observant la cheminé face à son grand lit a baldaquin, il s'était dit qu'il pouvait rester là pendant des heures, ses cours étant retardés à la semaine suivante afin qu'il s'adapte à son nouveau statut de préfet-en-chef.

Seulement l'estomac du blondinet ne cessait de grogner. Alors il s'était levé, du bon pied. De bonne humeur, il s'était déplacé dans l'unique salle de bain de ses appartements privés avec Granger. Il avait prit une douche assez rapide, puis il s'était revêtu de son costume de Serpentard. Fière de porter deux blasons, il s'était dirigé vers la salle commune des Serpentard afin de rejoindre ses amis.

Blaise était assit sur le canapé et contrairement à Draco il avait l'aire d'avoir passé une très mauvaise nuit. Quant à Théodore et Gregory, ils étaient adossés contre le mur voisin. Ils attendaient que Pansy finisse de se préparer, seulement ils en avaient tous marre alors l'arrivé de leur chef, ami, était une bonne excuse pour aller manger. Nott avait décidé de quand même attendre la brune, alors le blondinet et ses deux acolytes ont montés les escaliers pour se rendre dans la grande salle.

Et en l'espace d'une fraction de seconde, la journée si joyeuse de Draco s'est transformée en une journée maussade, sans utilité. Le fils de pute et la sang-de-bourbe lui avait clairement gâché sa journée.

Draco et sa petite bande vont donc s'asseoir à la table des Serpentard, un froid régnant fortement sur l'atmosphère. Le blond se sert un bol de lait avant de se préparer des tartine de pain et de beurre. Ses amis, se servent également un petit déjeuné, mais bien plus copieux que celui du préfet-en-chef. Pour remonter un peut son image auprès de ses amis, il raconte fièrement le coup qu'il a fait à Granger. Blaise rit légèrement.

« C'est vrai que j'aurais bien aimé voir ça » avoue t-il. « Mais toi tu as manqué quelque chose d'encore plus drôle. »
« Oh oui » Goyle se met à rire, repensant aux événements de la veille.

A ce même moment, Théo et Pansy débarquent. Théodore se jette sur le banc au coté de Draco, tandis que la seule fille de la bande dépose ses main sur la table, à quelques centimètres du basané, d'un aire menaçant.

« Vous en avez pas marre de raconter ça à tout le monde » désespère t-elle.

Blaise avait les ses coudes posé sur la table, les mains entremêlée. Il se redresse, adressant son regard aguicheur à son amie.

« Enfin Pansy chérie, Draco n'est pas tout le monde. »

Elle lève les yeux en l'aire avant de s'asseoir à coté de Blaise qui passe son bras autour des épaule de son amie qui décide de se servir du jus de citrouille pendant que les Serpentard expliquent à Draco la mésaventure du première année.

Comme chaque année, un jeux est mit en place chez les Serpentard pour les première et dernière années. Cette fois-ci, comme le jour de leur toute première arrivée au château, c'est au tour de la bande d'amis -en dehors de Draco qui ne partage pas la salle commune- de jouer. Ce qui les excitent vraiment beaucoup.

Le principe est que le nom de tout les première années sont inscrit sur des morceaux de parchemin, tous jeté dans une des coupe de quidditch remporté par les serpent il y a une cinquantaine d'année. Les septième année quant à eux, tirent un morceaux de parchemin chacun de leur tours. Le nom qui est écrit dessus est celui de leur petit protégé. Ils vont devoirs les prendre sous leurs ailes, les épauler. Et avant chaques vacances, l'élève qui aura emmerder le plus de Gryffondor se verra récompensé. Chaque mentors doivent expliquer à leur première année respectif des techniques infaillibles pour réussir, tout en leur donnant des conseils, des astuces.. et c'est à la meilleure équipe qui gagne.

« Pauvre gosse quand même » souffle Blaise.
« Pauvre Théo, tu veux dire oui » rit Goyle.

Ce qui avait beaucoup fait rire les Serpentard qui étaient présent, c'est le comportement du gamin. Lorsqu'il a vu la tête de Nott, il s'est mit à pleurer. Pansy était prête à jurer n'avoir jamais vu quelqu'un pleurer autant. Cette histoire ne fait pas vraiment rire Draco, trop pensif.

« Qui est le mentor de Troyan ? »
« Personne, il à menacé Goyle avec sa baguette pour que son prénom n'apparaisse pas » lui répond la brunette.

Voilà la journée de Draco encore plus gâchée. Lui qui avait plein de projet pour cette journée ensoleillé, il décide plutôt de rester enfermé dans ses appartements.

« Ca ne lui ressemble pas, je ne comprend pas. » termine t-il pour clôturer la conversation.

Blaise est bien plus concentré à tourner sa soupe qu'à écouter la conversation de ses amis. Perdu dans ses pensées, il semble réfléchir.

« Je crois que j'ai une idée plutôt pas mal ! » ajoute t-il. « Vraiment pas mal même. » déclare t-il alors que Pansy allait rappliquer sur ce que de Draco venait d'avouer.
« Nous t'écoutons » Théodore apporte sa cuillère remplis de mousse au chocolat dans sa bouche.
« Ce soir on organise une petite fête dans la salle sur demande »

Draco qui s'attendait à quelque chose de vraiment ouf, souffle légèrement en levant les yeux en l'aire.

« Ce n'est pas vraiment une idée Blaise » dit le blond. « J'appellerais plutôt ça une habitude. » termine t-il.
« Oui mais cette fois-ci faisons quelque chose de mémorable, je veux dire avec les Serdaigle, les Poufsouffle et même les Gryffondor! » Le basané semble vraiment content de son projet.
« T'es pas sérieux ? » Quant à elle, la jeune femme semble exorbitée.
« C'est vrai que ça pourrait-être.. » Théo cherche ses mots, mais n'en trouvant pas un précis pour décrire ce qu'il pense, il reprend le mot de son ami. « Mémorable. »
« Non c'est une source à ennuie ! Trois fois plus de risque de se faire chopper! » argumente la Serpentard.

Draco semble réfléchir à cette proposition. D'après tout, ils pourraient accepter les Serdaigle et les Poufsouffle, laissant les stupides Gryffondor à leurs sorts. Mais si la veille chouette venait à les surprendre, ils seraient d'office accusé de l'avoir organisée puisque les Gryffondor ne seraient pas conviés. Et d'un deuxième coté, si ils se font chopper alors que les Gryffondor sont de la partie il pourrait soit les accuser, soit dire que c'est pour le rapprochement des maisons. Ses amis, le regardent tous comme si ils attendaient un avis de la part de leur chef.

« Je suis d'accord avec Blaise. »

Pansy semblait horrifiée mais Draco reprit.

« Mais uniquement les septième année. »
« T'es pas drôle vieux » s'exprime Blaise en levant les yeux tout en se recalant correctement sur son banc.

Draco lève à son tour les yeux en l'air, sachant de suite où son ami voulait en venir, mais étant le seul au courant il ne préfère rien dire pour ne pas élever les soupçons chez ses autres amis.

« Et les sixièmes années pour que ça fasse un peut plus de monde. »

Blaise sourit en servant une énième choppe de jus de citrouille. De toute façon, même si Draco aurait dit non, le basané aurait fait courir aux oreilles des sixièmes année qu'ils étaient également invité à la petite soirée presque improvisée.

Ils finissent tous leur petit déjeuné dans une bonne humeur qu'il ne partage pas avec Draco, qui lui est toujours ronchons après les événements passés avec les deux Gryffondor. Il se dit qu'il a été beaucoup trop gentil avec eux, et qu'il n'aurait jamais du envoyer le morceau de parchemin dans le visage de Granger, il aurait du le garder pour lui et en faire bouffer un vierge à la sang-de-bourbe.

Ce morceau de parchemin était posé sur une grande table centrale dans la salle commune de leurs appartement. Il contient des informations importante comme le fait que les deux préfet-en-chef n'ont pas cours de la semaine mais que leurs rondes de mercredi, vendredi et dimanche sont maintenue. Il y a que celle du soir même qui est annulée car ils ont la fameuse première réunion pour le bal de Halloween. Le Serpentard avait même marqué le mot de passe dessus, sans vraiment dire que c'était ça.

Neuf heure moins cinq est arrivé, les Serpentard se lèvent donc pour aller en cours, à l'exception de Draco qui leur sourit afin de les narguer. Il se prend même une petite tape derrière la tête par Blaise, ce qui le fait encore plus rire. Le blondinet décide de rester encore un peut afin de déguster un dernier pain qu'il fait griller d'un coup de baguette magique. En levant son regard, il croise celui de Potter qui n'est plus accompagné de sa meilleur amie mais de sa petite amie. Il sert donc assez fort sa tartine dans ses mains. Heureusement qu'il n'avait pas encore mit le beurre dessus. L'appétit coupé, il se lève brusquement afin de monter au septième étage. Une fois sur les escaliers, il peste contre ces derniers qui l'emmènent au mauvais endroit. C'est donc dix bonnes minutes plus tard qu'il arrive enfin devant le portrait de la sirène.

« Sang-de-bourbe » prononce t-il avant que le tableau pivote.

L'endroit laisse place à une très grande et majestueuse pièce dont les détails des murs et du plafond ont étés minutieusement travaillés. Des grandes fenêtres sont installées sur le mur face à l'entrée, afin de former un mur.La vue sur le saule cogneur est juste magnifique. La couleur des murs n'est étrangement ni verte, ni rouge, elle est simplement neutre. Un magnifique blanc neige domine l'endroit, même le parquet de bois blanc s'impose.

Le blond se dirige vers la fenêtres, les quelques élèves qui sont à l'extérieur ne semble absolument pas le voir, même lorsqu'il s'agit des premières années qui regardent là où ils devraient voir Draco. Il connaît déjà cet appartement, mais il est toujours autant impressionné par la magnifique vue, la gigantesque pièce à la fois froide et à la fois chaleureuse. Il fait demi tour pour déposer sa cape de sorcier sur le porte manteau disposé à l'entrée de la pièce. A gauche du Serpentard, il y a une très grande cheminée faite de pierre de couleurs marron foncé. En face, trône une table basse en vieux bois disposée sur un imposant tapis de fourrure vert. Pas un genre de vert émeraude pour rappeler la couleur des serpents -au plus grand désespoir de Draco, mais un vert plutôt simple qui rappelle la couleur des nombreuses plantes disposées un peut partout dans la pièce. Quant à lui, le canapé de cuire est disposé de manière à pouvoir se réchauffer près de la cheminée contrairement au fauteuil qui lui est pratique pour regarder à l'extérieur.

Dans ce petit coin de confort on peut également y trouver des grandes lampes qui fonctionnent uniquement lorsque Draco lance un coup de baguette magique dessus, ainsi que des tableaux avec uniquement des paysages afin de ne pas gêner les préfets-en-chefs. La bibliothèque est installée contre le mur où se trouve également la porte d'entrée. Les livres sont correctement trié par nom d'auteur et d'après le blondinet les livres installés ont été soigneusement choisit.

A sa droite, il y a un grand escalier également fait de bois un peut comme celui chez les Dursley mais de couleur marron avec à la place d'une porte, un tableau, cachant la salle de bain. Il trouve bizarre de voir que le tableau est ouvert étant donné qu'il l'avait fermé dernière lui en partant. Il ne l'avait pas remarqué en entrant dans la pièce alors il décide d'y aller tout doucement. Maintenant qu'il s'en est aperçu, il entend du bruit provenant de la salle d'eau. Draco voit qu'il s'agit simplement de Hermione qui peste contre les vêtements du blondinet éparpillés au sol.

La pièce est très très grande et vu son ampleur, ça n'étonnerait personne qu'un puissant sortilège soit derrière tout ça. La baignoire est encore plus grande que celle de la salle de bain des préfets, on pourrait carrément penser à une piscine munit de robinet et de jet d'eau pour se laver. A la gauche de la Gryffondor, il y a un très grand meuble en marbres blanc avec des nombreux lavabos, des accessoires de toilettes appartenant à Draco et d'autre qui ont étés déposés par les elfes des maisons avant la venue des préfets-en-chefs. La salle est remplis de grands miroirs et de vitraux laissant entrer la lumière tout en cachant les adolescents de l'extérieur.

« Merlin qu'ils ont fait les choses en grand ! Tout est magnifique » murmure la sang-de-bourbe qui s'adresse à la sirène d'un des vitraux et qui n'a toujours pas remarquée que le prince des Serpentard est installé contre l'encadrement du tableau d'entrée.

Il a décidé de regarder la Gryffondor. Non pour l'admirer, mais pour être présent lorsqu'elle fera quelque chose dont il pourrait se moquer. Et justement le faite que la Gryffondor parle de cette manière à une simple salle de bain est pour Draco une occasion de plus de se foutre de sa gueule si elle peste contre lui en s'apercevant de sa présence.

Pestant à nouveau, la lionne récupère les affaires du blond pour les poser sur le meuble à coté d'elle. Elle ne supporte pas de voir autant de désordre.

« Ça tu oublis ! » intervient-il enfin.

La miss-je-sais-tout sursaute en se retournant automatiquement vers la porte, lâchant la chemise blanche qu'elle avait en main.

« Tu es la depuis quand ? » demande t-elle une fois rassurée de voir qu'il s'agit du Serpentard.
« Assez longtemps pour juger que tu es encore plus pitoyable que ce que je ne pensais » répond t-il avec un rictus aux lèvres.
« Moi ? Pitoyable ? » S'énerve t-elle légèrement.

Comprenant que Draco veut seulement la pousser à bout, elle se calme afin de ne pas lui faire le plaisir de s'énerver. Elle reprend donc très calmement et d'un ton complètement normale :

« Ce n'est pas moi qui laisse mes affaires traîner au sol, Malfoy »
« Et ce n'est pas moi qui parle à cette salle d'eau comme si elle pouvait m'entendre »

La jeune femme lève les yeux en l'aire tout en murmurant des mots absolument incompréhensibles aux oreilles du Serpentard. Elle sort de la pièce énervée tout en donnant un coup d'épaule à Draco au passage. Étant beaucoup plus fort le blond n'a pas bougé d'un centimètre, donc dans l'espoir de lui montrer son mécontentement, elle s'est simplement fait mal. Encore plus énervée, elle le regarde avant de se décaler, et en montant les escaliers pour regagner sa chambre, elle entend Draco murmurer :

« Complètement malade cette fille »
« Je t'ai entendu Malfoy ! »
« Je m'en tape Granger ! »

La Gryffondor monte les escaliers pour se trouver face à des tableaux dont une porte de bois est simplement représenté sur les deux. Sur l'une d'elle un serpent est gravé avec en dessous marqué les simples initiales « DM ». La seconde porte est agencée de la même manière. Un lion rugissant remplace le vicieux serpent et les lettres « HG » remplace les initiales de Draco. La jeune femme n'a donc aucun doute sur la porte qu'elle doit emprunter. Elle entre dans sa chambre et claque la porte de toute ses forces.

Draco décide de prendre un livre dans la bibliothèque et de s'installer sur le canapé. De temps en temps, il jette des regards vers la fenêtre, admirant les oiseaux s'amuser à éviter les branches du saule cogneur. Quelques page plus tard, il voit Granger descendre les escalier munit de sa cape de sorcière. Elle ne prête pas le moindre regard au Serpentard avant de sortir de la salle commune par le tableau dont elle avait mit pas mal de temps avant de comprendre que le « sang-de-bourbe » inscrit sur le parchemin que Draco lui avait jeté à la figure, était le mot de passe. Elle ne ferme pas le tableau derrière elle au grand désespoir de Draco.

« Un tableau ça se referme Granger, surtout quand ça représente une porte ! » hurle t-il du fond du canapé.
« Et bien tu n'as qu'à la fermer tout seul Malfoy » Renchérit-elle en continuant son chemin.

Étant rendu loin maintenant, l'insupportable miss je sais tout ne pouvait pas voir le jeune homme s'énerver. Non mais à quoi elle joue ? Il l'a savait totalement inutile, mais il l'a découvre également gamine. En laissant la porte ouverte, n'importe quel élève passant par là pourrait découvrir l'entrée de l'appartement des préfets-en-chefs.

Draco se lève aussi rapidement qu'une fusée, non sans oublier de râler. Énervé, il donne un coup de pied dans la table basse tout en hurlant le mot «salope». Il va lui même refermer le tableau, sans arrêter de pester contre la Gryffondor.