5 : Hermione
Du coté des Gryffondor, la joie est réellement présente à la grande table. Tout les rouges et or fêtent leur retour au château. Ils se racontent leurs vacances, les derniers potins. Tous se servent avec appétit sur le grand buffet, surtout Ron qui en plus d'en avoir dans son assiette et dans sa bouche, en a pleins les mains sous un regard de dégoût lancé par sa sœur. Tout les cœurs des Gryffondor sont excités à l'idée de vivre une dernière année au château. Tous, sauf celui de Hermione.
Dans ses pensée, la jeune femme est bien de trop occupée à réfléchir à la manière dont elle allait annoncer à ses amies qu'elle n'occupera pas la salle commune des Gryffondor cette année. Les yeux figés sur le pichet d'eau, son poignet faisant de petite pression afin que sa fourchette tourne dans son assiette de purée, dans un premier temps elle n'entend pas ses amis l'appeler.
« Hermione ? »
C'est lorsqu'elle aperçoit une main se balancer devant ses yeux qu'elle reprend conscience de la place qu'elle occupe à cette table.
« Hum ? » Elle relève la tête vers sa meilleure amie.
« Ça va ? » interroge la rouquine.
« Très bien oui » répond t-elle en mangeant un morceau de lard.
« Tu n'as pas l'air dans ton assiette ma puce » affirme Ron.
Hermione ne répond pas, elle se sert simplement un verre d'eau grâce au pichet qui se trouve juste en face d'elle.
« Théoriquement elle ne peut pas être dans son assiette. »
« Ta gueule Seamus ! » S'exclame le rouquin qui comme ses amis, a quand même lâché un petit rire.
La Gryffondor aspire un bon coup avant se retourner vers ses amis, brutalement pour ne pas faire demi tour. Dans un premier temps elle ne voulait pas leur dire qu'elle allait partager un appartement avec Malfoy, mais ils l'auraient apprit un jour ou l'autre. Peut-être même demain lorsque Lavande et les jumelles auront divulguées dans tout le château que Hermione ne dort pas dans le dortoir des rouges et or.
« Bon vous avez raison. Il y a quelque chose d'important. » Avoue t-elle.
« Et oui que veux tu, nous te connaissons par cœur. » Annonce Harry.
Ils arrêtent tous leur dégustations pour se concentrer sur les aveux de la jeune femme, mais avant de commencer son discoure elle remarque que Ginny rembarre deux filles de quatrième années qui essayent d'écouter la conversation.
« Bon ne ce n'est pas quelque chose de si terrible mais ... » Alors que Hermione essaye de rassurer ses amies et elle-même par la même occasion, elle se fait couper la parole par Harry.
« Allez 'Mione crache le morceau ! »
« Théoriquement, si elle crachait le ... » Cette fois-ci c'est Seamus qui se fait couper la parole par tout les Gryffondor.
« Seamus ! » des léger rires s'échappent de la bouche des Gryffondor, même de Hermione.
« Bien » La jeune femme se parle à elle même.
Elle finit son verre d'eau avant de s'adresser à ses amis.
« Ron a du vous dire pour Malfoy ? » Questionne t-elle tout en regardant son petit copain acquiescer d'un mouvement vertical de la tête.
« Je me demande sincèrement comment a t-il pu être nommé préfet-en-chef » annonce Neville.
« Ben si ce n'est que ça, ce n'est pas si grave Hermione, ne te met pas dans de tels états pour lui. » Sa meilleure amie essaye tant bien que mal de la rassurer.
« Pas si grave ? Pas si grave ? » S'offusque Ron. « Il s'agit de ce fils de pute de Malfoy au cas ou tu l'aurais oublié ! » reprend t-il.
« Ron surveille ton langage ! » S'exclame sa petite amie.
« Je suis d'accord avec toi Ron ! » Reprend Harry. « Mais ça aurait pu être pire » Termine t-il.
Le rouquin allait une fois de plus s'emporter en rappelant à son meilleur ami que c'est de sa faute si en ce moment même il n'est pas à croupir à Azkaban, qu'il aurait du le laisser pourrir en prison. Seulement Hermione intervient avant qu'il n'est le temps d'encore plus s'énerver entre deux boucher dans sa cuisse de poulet.
« Et bien il se pourrait que la situation soit pire que ça. »
La lionne se sent plutôt mal, le rouge lui monte au joue et son cœur bat trop fort du au stresse. Une seule question trotte dans sa tête, une question dont la réponse peut-être terrible. Comment va réagir Ron à cette annonce ?
« Dumbledore souhaitait le rapprochement des maisons » Leur rappelle la Gryffondor tout en reprenant mot pour mot la phrase de McGonagall.
« Mais encore ? » Demande Dean avec curiosité et intérêt.
« Et bien il se trouve que McGonagall n'a pas prit ce souhait à la légère. »
« Arrête de tourner au tour du pot ! » S'impatiente Ginny.
Harry voit à plus de mille kilomètres la blague de Seamus arriver. Il décide donc de placer sa main aussi rapidement que possible sur la bouche de ce dernier afin que sa meilleure amie enchaîne sans être coupée.
« Cette année les règles ont changées, je vais devoir vivre dans un appartement avec la fouine. »
Hermione se sent libérée, mais à la fois tellement dégoûtée. Le faite de prononcer ces mots à haute voix lui fait réaliser à quelle point cette année sera bien différente de ce qu'elle a pu s'imaginer. Ron et Neville quant à eux recrachent leur jus de citrouille qu'ils avaient dans la bouche. Harry fait tomber le morceau de bacon de sa fourchette, Ginny regarde la jeune femme avec des yeux encore plus ronds que les planètes du systèmes solaire elles-mêmes. Dean tousse assez bizarrement pour faire disparaître le malaise présent et Seamus se plonge dans un fous rire très vite rejoint par Ron.
« Franchement mon pote je suis désolé, mais pour le coup Hermione te bat ! » S'exclame Ron à l'égare de Seamus.
Harry et Ginny se regardent avec toute la dose de compassion envers Hermione et Ron, qu'ils sont capable de produire. Ron quant à lui, regarde sa petite amie en attendant une confirmation de sa part, une phrase qui dirait bien qu'elle plaisantait, qu'elle n'allait pas partager d'appartement avec le Serpentard. La jeune femme aimerait tellement que ce ne soit qu'une farce, un coup monté, mais ce n'est malheureusement pour les Gryffondor, pas le cas.
« Je suis désolé » S'excuse Hermione, fuyant le regard remplis de tristesse que lui lance le rouquin.
Ce dernier se lève bruyamment, balançant son assiette au passage, un geste qui renverse le verre de jus de citrouille de Ginny partout sur la table. Il escalade le banc et part de la salle sans dire un mot à quiconque, sans même lancer de regard à la Hermione complètement perdue qu'il laisse derrière lui. A l'entrée de la grande salle qui est sur son chemin, il entend une voix l'interpeller.
« Je te sent un peut à cran Weasmoche. »
« Ferme ta gueule Malfoy ! »
Le Serpentard et sa bande de plouc sont mort de rire, ce qui provoque en Ron une folle envie de lui casser la figure. Et pour une fois, malgré les événements récents, il arrive à se contrôler. Il part en directement en direction de la salle commune des Gryffondor sans lâcher un mot de plus à ces idiots, tout en priant de croiser quelqu'un appartenant à sa maison pour lui donner le mot de passe actuel. Déjà que le jeune homme ne voulait pas revenir à Poudlard, il sent que son année va être vraiment très très longue.
Hermione a essayé de le retenir, mais en vain. Elle ne s'inquiète pas pour autant car elle connaît Ron mieux que quiconque mis à par Harry peut-être, et elle sait que le soir venu elle va allez le retrouver, ils vont s'expliquer et Ron sera calmé.
« Ne t'excuse pas Hermione, ce n'est pas ta faute. » Ajoute l'élu.
« Harry à raison. » Confirme Neville.
« Et puis si il se passe quoi que ce soit avec Malfoy, nous sommes là. » Continue Dean dans l'espoir d'aider à remonter le moral de son amie.
« Et puis il faut avouer que Malfoy est plutôt sexy » termine Ginny en épongeant avec une serviette le jus de citrouille qui à coulé sur la table.
La rouquine aurait pu prendre sa baguette pour retirer le jus, mais elle a la fainéantise de le faire. Harry devient aussi rouge qu'une tomate, gêné par le comportement de sa petite amie. Hermione ne répond pas, elle n'a jamais vraiment observée le physique de Malfoy et elle n'a aucune envie de le faire.
Le repas copieux touche maintenant à sa fin. Les préfets de chaque maisons doivent emmener leurs nouveaux élèves dans leur salle commune respectif, tout en prenant bien soin de leur faire visiter le château. Hermione décide d'accompagner les Gryffondor afin de parler avec Harry qui se permet de prendre la place de Ron qui est partit furax et qui va donc manquer à son devoir sous le mécontentement. Lorsque les premières années sont enfin libres, les deux amis pénètrent dans la salle commune des rouges et or. Un brin de nostalgie enveloppe la Gryffondor, elle a passée tellement de bons moments avec ses amis ici, pendant tant d'années.
Harry s'avachit sur le canapé avec ses amis tendit que Ginny se jette sur les genoux de l'élu. Quant à Hermione, elle attend que la salle de vide le plus possible pour monter dans l'étage des garçons. Arrivé aux dortoirs des septièmes années, elle frappe et entre dans la chambre de Ron, Harry, Neville, Dean et Seamus.
Ron est allongé dans son lit, il fixe le plafond et ne parle pas lorsque la Gryffondor s'assoit sur le rebord. Elle décide donc au final de retirer ses chaussures pour se mettre entièrement dans le lit du rouquin afin de pouvoir fermer tout les rideaux. Pour être dans une intimité encore plus totale afin que personne ne puisse écouter leur petite conversation, Ron décide se prendre sa baguette qui est rangée sous son oreiller pour lancer un sort d'insonorisation.
Hermione s'assoit à califourchon sur son petit ami. Elle passe ses mains dans les cheveux du rouge et or dans l'espoir qu'il lui jette enfin un vrai regard et non un de ses stupides regards en coins.
« Ronald... »
« Et puis merde. » Se murmure t-il à lui-même.
Le Gryffondor se remue enfin. Il se redresse pour être correctement assit, adossé contre le grand lit à baldaquin. Il place bien évidement son bras dans le dos de la femme qu'il aime pour qu'elle ne tombe pas à la dérive.
« Écoute Ron, je ... » Commence t-elle.
« Non toi écoutes moi. » s'exclame t-il en coupant Hermione. « Je suis désolé de m'être emporté de cette manière, je sais que tu n'y peut rien, je suis vraiment.. »
La lionne coupe à son tour la parole de son petit ami, mais pas en parlant. En disposant ses deux mains sur chaques joues du rouquin pour déposer ses lèvres sur les siennes.
« Ça ne fait rien, c'est passé maintenant, mais partir comme ça c'était vraiment idiot ! Heureusement que Harry t'a remplacé sans que les professeur s'en aperçoivent ! »
« Je suis tellement dégoutté.. J'aurais adoré t'avoir à mes cotés pour dormir, passer du temps avec toi dans la salle ... »
Il allait continuer son énumération romantique, mais assez étonnée par cette nouvelle aspect d'un Ron sentimental, la Gryffondor le coupe. D'autant plus qu'il fait également exprès de ne pas répondre à la deuxième partit de la phrase de la Gryffondor, honteux.
« Mais c'est toujours possible, tu viendras dormir de temps en temps dans mon appartement. Puis nous sommes dans la même classe, on se verra comme avant. » le rassure t-elle. « J'ai juste beaucoup plus de responsabilités cette année. » Finit-elle avant de l'embrasser à nouveau.
« Et tu me promet que si l'autre fils de ... » Commençait-il, mais en voyant le regard de Hermione il changea la fin de sa phrase. « ... fils de Lucius Malfoy est trop dure avec toi, tu m'en parlera, ou à Harry ? »
« Oui c'est promit ! »
Légèrement rassuré, Ron sourit. Il place ses mains sur les hanches de sa petite amie pour la basculer sous lui. Depuis la fin de la guerre Ron a beaucoup prit en masse, un peut comme Neville, au plaisir de la Gryffondor. Allongé par dessus elle, c'est uniquement grâce à ses mains appuyées du chaque coté du visage d'Hermione que le rouge et or ne s'écroule pas.
Il l'embrasse fougueusement, déplaçant petit à petit ses baisés sur la mâchoire, puis sur le cou de la lionne. Elle répond à tout ses baisés, mais le Gryffondor commence à monter ses mains plus haut que le tour de taille de sa petite amie. Très vite gênée et oppressée par la situation, elle le repousse avant de sortir du lit.
Elle enfile ses chaussures et repasse sa tête par les rideaux, apercevant un rouquin aussi rouge qu'une tomate.
« Je suis désolé. » s'excuse t-elle pour avoir sexuellement frustré son petit ami « Bonne nuit mon chéri » Encore honteuse, elle n'attend même pas une réponse de Ron qu'elle se retourne pour aller directement à ses appartements.
Arrivée dans la salle commune, elle salut vite fait ses amis. Quelques instants plus tard, elle arpente les couloirs du septième étages, à la recherche d'un tableau avec une sirène. Elle ne tarde pas à tomber nez à nez avec la belle blonde du tableau. Donc c'est le moment. Voilà qu'elle se trouve juste en face de ses appartements. Ses appartements à elle .. et Malfoy.
« Bonjour, je suis Hermione. Je ... » la Gryffondor se fait couper par la sirène.
« Le mot de passe ? »
« Très bien »
Hermione essayait seulement d'être polie, serviable. A présent elle regarde de son point de vue le long couloir au cas ou son homologue ne serait pas dans le coin. Elle a beau le détester, haïr le prétentieux fils à papa, la jeune femme pense qu'il a un mot à dire sur le mot de passe. Mais pas la moindre trace du Serpentard.
Étant morte de fatigue, la Gryffondor décide de définir le mot de passe elle même, tout en laissant un petit truc à Malfoy pour qu'il puisse entrer en arrivant. Le premier mot qui vient à l'esprit de Hermione c'est bien évidement « Gryffondor » , mais n'étant pas une personne égoïste, elle raye cette idée de son esprit. Elle pense ensuite à « Poudlard » mais c'est beaucoup trop simple à deviner tout élèves rusés. La jeune femme opte donc pour un mot de passe très simple à retenir, mais difficile à deviner.
« Botruc »
Le tableau représente une plage de sable blanc, l'eau de la mer est également très claire, voir transparente. Sur cette plage paradisiaque se trouve seulement un palmier accompagné d'un rocher et quelques coquillages. Une jeune femme vraiment très belle est correctement assise sur le rocher, ses cheveux blonds volants au vent, sa nageoire remplis d'écailles bleus brille au soleil. Elle est loin de ressembler aux monstrueuses sirènes du lac noir. Non, celle-ci est la plus belle femme que Hermione n'a jamais rencontré.
« Ce n'est pas le bon mot de passe. »
La Gryffondor cherche toutes les solutions logiques à ce mystérieux problème. Elle se demande si ce n'est pas la vieille chouette en personne qui leur a imposé un mot de passe. Pourtant elle sait très bien que Minerva n'aurait jamais oubliée de le mentionner. Elle réfléchit, quand lui vient en tête Draco Malfoy. Les rares -mais trop nombreuses- fois où elle a pu le croiser aujourd'hui, son comportement lui paraissait bien fatigué.
C'est donc plus logique dans la tête de la brune. Fatigué, il a du rentrer plus vite dans leurs appartements, et il a du définir un mot de passe lui même. Hermione frappe donc contre le contour en bois du tableau, pour montrer sa présence afin que le blondinet vienne lui ouvrir. Elle prit Merlin pour qu'il ne dorme pas.
« Malfoy ! Malfoy ! »
Les tableaux des alentours ainsi que les vieilles gargouilles de pierres qui habitent le septième étage, ne sont pas tellement en accord avec cette idée. Les petits hommes du tableau d'à coté qui jouent aux cartes râlent car il ne peuvent pas se concentrer, certains veulent dormir, d'autres essayent de lire mais le boucan d'Hermione les en empêche. Ils ont tous des problèmes en dehors de la fouine qui ne répond pas.
Au bout d'un assez long moment, la Gryffondor s'asseoir sur la petite marche devant le portrait. Malfoy se décide enfin à répondre, ce qui prouve que les murs ne sont pas très bien insonorisés et que depuis un long moment, il prend la Gryffondor pour une conne.
« Si c'est pour le mot de passe que tu viens me faire chier, démerdes-toi la sang-de-bourbe, moi je vais me coucher. »
Elle lève les yeux au ciel avant de réfléchir. Elle veut se montrer plus mature et ne pas lui répondre. Elle aurait vraiment aimé insulter le Serpentard, mais elle sait très bien que ça ne sert à rien et que c'est puérile. Elle réfléchit donc à quel genre de mot passe le blondinet pourrait-il bien choisir. Une fois plusieurs idées en tête, elle se redresse pour les poser à la sirène.
« Serpent ? »
La blonde hoche la tête négativement.
« Serpentard ? »
Toujours pas.
« Draco ? Malfoy ? Lucius ? Narcissa ? Quidditch ? Pouvoir ? Potion ? Blaise ? Pansy ? »
Toujours le même refrain. La blonde secoue la tête négativement à chaque propositions que Hermione ose énoncer. La Gryffondor commence à vraiment en avoir marre, mais elle décide de ne pas laisser sa colère prendre le dessus sur son attitude calme. La Gryffondor est fatiguée, elle a juste envie de dormir. Elle ne rêve que de son grand lit à baldaquin, être au chaud sous la couette, entourée par ses oreillers, un bon livre dans ses mains.
Seulement, elle ne peux pas se permettre d'enfoncer le tableau où d'aller prévenir la directrice. Pour qui passerait-elle ? Soit pour quelqu'un d'irresponsable, soit pour quelqu'un qui ne sait pas gérer un problème seule. Et dans les deux cas, ce ne sont certainement pas des traits de caractère d'une préfète-en-chef.
De plus, elle ne peux pas non plus se permettre de s'incruster dans le lit de son petit ami à cause de leur interactions de tout à l'heure, vu la manière dont elle a prit peur, et vu la manière dont elle a laissé le rouquin rouge comme une tomate, elle se voit très mal venir dormir avec lui. Elle ne peut pas non plus dormir dans le lit de son meilleur ami car vu la petite taille du lit, ce n'est pas le bras de Hermione qui dépasserais du lit à baldaquin, ça serait carrément tout son corps, et elle doute fortement que Ginny lui céderait sa place dans le lit de Harry. La Gryffondor se met alors à imaginer la réaction de Ron lorsqu'en se réveillant il aurait surpris sa petite amie allongé sur le brun et la rouquine. Elle sourit donc face à l'image d'un Ron incompris, dans sa tête.
Elle décide donc d'aller s'allonger dans le canapé de la salle commune des rouges et or. D'après tout, elle à déjà dormis dessus plusieurs fois, les moments où elle a tellement travaillée sur ses divers devoirs qu'elle n'avait pas vu le sommeil s'emparer d'elle.
Connaissant bien Hermione, la grosse dame la laisse entrer, bien qu'elle ne connaît pas leur nouveau mot de passe. Heureusement qu'aucun professeur ne soit là car laisser entrée quelqu'un qui n'a pas le mot de passe est totalement interdit. C'est vrai, qu'est ce qu'il prouve que Hermione n'est pas une élève d'une autre maison ayant prit une dose de polynectar ?
La Gryffondor s'allonge donc dans le fauteuil, protégeant bien sa baguette en la prenant contre elle. Elle ferme les yeux et s'endormit.
« Hermione ? Hermione ? Qu'est ce que tu fais là ? »
Après ce qui semble faire deux heure, mais qui en fait pourtant plus pour ladite Hermione, son meilleur ami la secoue légèrement pour qu'elle se réveille en douceur. La Gryffondor ouvre les yeux et se relève afin d'être assise dans le canapé de cuire rouge installé dans le centre de la salle commune. C'est seulement en cette instant qu'elle se rend compte qu'ils l'ont changés, que contrairement à ce qu'elle pensait, ce n'est plus le même sofa.
Elle lance un regard en direction de Harry. Grâce aux grandes fenêtres qui dominent cette tour, ils peuvent voir que le soleil étincelant est déjà haut dans le ciel, les cours ont déjà du commencer. Comment à t-elle pu ne pas entendre les premiers élèves entrer et sortir ? Dormait-elle si bien que ça ? Ces questions font partit de la liste que Hermione se pose.
Quant tout est redevenu claire dans l'esprit de la jeune femme, elle jette un coup d'œil à la grande pendule, et merlin soit loué, les cours ne commencent que dans une heure. Elle se lève et marche d'un pas très pressé vers la grande salle, suivit par Harry qui n'a jamais vu sa meilleure amie marcher aussi vite, même lorsqu'il s'agissait d'éviter Ron et Lavande en sixième année. Il ne sait toujours pas pourquoi la Gryffondor n'a pas dormit dans sa propre chambre car elle fait quand même partit des rares privilégiés à avoir une chambre à soit.
Arriver à la grande salle, les deux portes de bois sont grandes ouvertes, et quelques élèves de chaques maisons sont déjà installés à déjeuner, même si très clairement trois quart d'entre eux sont les petits nouveaux de première année. Contrairement à ce que l'élue pensait, Hermione sort sa baguette de sa poche et se dirige vers la table des Serpentard. Heureusement, Harry l'intercepte avant en plaçant ses mains sur ses épaules pour la retourner vers lui telle une toupie.
« Bon tu vas éviter de te donner en spectacle avant que tout le monde te regarde, mais surtout tu vas m'expliquer ce qu'il se passe. » dit-il fermement.
Hermione est plutôt déboussolée, elle n'a clairement pas l'habitude de voir son ami comme ça. Du moins en vers elle.
« Il se passe que Malfoy n'a pas voulu me donner le mot de passe, donc soit je dormais sur ce canapé, soit sur les petite marches au sol, tu sais celle devant le portrait » Il y a un peut de sarcasme dans sa voix.
« Alors lui si je le choppe, il est foutu ! »
Les rôles semblent être correctement redistribués puisque maintenant c'est le brun qui est complètement remonté contre le Serpentard et c'est Hermione qui essaye de l'empêcher de commettre l'irréparable. C'est comme ça que ça à toujours fonctionné, ce n'est donc certainement pas aujourd'hui que ça va changer, quelques soit les événements. Le visage de Harry est crispé, il remonte ses lunettes un peut plus haut sur son nez. Il devient rouge de colère, il n'a qu'une envie, casser la gueule de Malfoy.
Il marche un peut dans les couloirs, à la recherche du serpent, suivit au millimètre prêt par la jeune femme. C'est au virage d'un couloir, qu'il trouve son ennemie juré, suivit lui par Goyle et Zabini. C'est à ce moment là que Harry se demande pourquoi il a tout fait pour que Malfoy ne soit pas envoyé à Azkaban.
« Ben il est où Crabbe ? J'étais pourtant persuadé que tes larbins étaient trois. »
Harry savait exactement là où toucher.
« Pardon ? » Malfoy s'avance d'un pas dominant vers le mécheux à lunette ronde.
« Laisse tomber Harry, il n'en vaut pas la peine »
La Gryffondor essaye de tirer Harry par le bras pour l'emmener le plus loin possible de la crapule, mais en vain, son poids et sa force sont tellement supérieur de ceux de la lionne, qu'il ne bouge pas d'un millimètre.
« Voyons Potter, ce n'est pas comme ça qu'on parle à ses supérieurs. Je retire donc vingt points.. »
Hermione intervient en coupant le Serpentard avant même qu'il ne finisse sa phrase.
« Si tu enlève des points aux Gryffondor, je retirais le double aux Serpentard pour nuisance à la santé d'autrui. » dit-elle en mettant bien en avant la situation dans laquelle le Serpentard l'avait mise.
Si la grosse dame n'aurait pas été indulgente, qui sait ce qu'il serait arrivé à Hermione. Elle ne serait pas morte, c'est certain, mais elle aurait très certainement attrapée froid, elle aurait un mal de dos ainsi que des courbatures dans tout son corps. Et puis, peut-être que les rats du château aurait fait d'elle leur apéro.
Le regard de Malfoy est si noir qu'il aurait été difficile d'y retrouver le bleu glacial qui se cache sous ses paupières.
« Je ne t'ai pas causé la sang-de-bourbe. »
« Peut-être, mais moi je te cause. Donc soit tu me donne le mot de passe de suite, soit je vais le rapporter à la directrice et tu seras retiré de tes fonctions. Peut-être que Zabini par exemple ferait un meilleur préfet-en-chef que toi. »
Le basané se dandine un peut pour se grandir, pour se montrer plus imposant. Peut-être qu'en l'espace de deux secondes, il s'est imaginé avec les dires de la Gryffondor. La fouine ne dit pas un mot, il sort simplement un morceau de papier de sa robe de sorcier pour le mettre en boule et le jeter au nez de Hermione. Serte il ne dit plus rien, mais après tout ça reste Draco Malfoy, il en est sur que le jeune homme en a pas finit avec les Gryffondor.
Il allait s'en aller mais Hermione est tellement déterminée à le pourrir encore un peut plus qu'elle l'interpelle.
« Hey la fouine ! »
Harry rit face au comportement de sa meilleure amie, une pure Gryffondor, courageuse et audacieuse. Seulement, il rit aussi parce que à l'entente de ce misérable surnom, Malfoy se retourne.
« A ce que je constate, tu n'es encore qu'un gamin qui ne sait pas te tenir. Ca y est, monsieur a été désigné par Voldemort pour une mission afin de remonter un peut la réputation des Malfoy, qui soit dit en passant n'a même pas été accomplit de ses mains, alors il se sent encore plus supérieur aux autres. Mais redescend mon petit, tu es aussi con qu'un scroutt à pétard »
Le Serpentard sert les poings si fort que ses phalanges deviennent encore plus blanches que sa peau elle même. Il se met en position d'attaque en se mettant à trois millimètre d'Hermione. Faisant bien imposer sa taille beaucoup plus grande.
« Tu cherche vraiment mon poing dans ta gueule Granger »
La Gryffondor place ses mains sur le torse du vert et argent pour le pousser le plus loin possible d'elle, ce qui laisse à Harry suffisamment d'espace pour se glisser entre les deux.
« Tu la touche, je te bute, c'est claire ? »
« Ouloulou » Se moque ouvertement le blond en riant avec ses amis. « Vous faites pitié » ajoute t'il simplement mais très froidement tout en donnant un gros coup d'épaule à Harry, retroussant chemin plus loin.
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