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3 : Hermione

Après un énième soupir, la jeune femme se dirige également à la caisse afin de payer ses achats, mais heureusement pour elle, aucune trace du Serpentard dans les parages. Elle sort du magasin avec pleins de nouveaux sacs. La Gryffondor n'a maintenant qu'une nouvelle envie, rentrer chez elle, manger un bon petit truc et commencer ses révisions.

Cela fait déjà un bon moment que les sacs d'Hermione essayent de se faire la malle chacun leurs tours. Alors, pour le même nombre de fois qu'ils ont touchés le sol, la Gryffondor se pense pour les ramasser tout en soupirant. Merlin qu'elle a hâte de rentrer chez elle, mais malheureusement elle doit encore attendre un peu. Elle est encore au sol lorsque quelqu'un lui tapote l'épaule timidement.

Elle se retourne afin d'envoyer chier les journalistes pour la gazette du sorcier qui sont encore assoiffés de nouvelles informations. Mais une fois retournée, elle s'aperçoit que les journalistes qu'elle s'apprêtait à rembarrer ne sont en fait qu'une petite fille. Elle ne doit pas avoir plus de six ans avec ses petites couettes rousses de chaque cotés ainsi qu'un très léger rouge à lèvre rose que sa mère a dû lui infliger. Aussitôt le terme de «Pauvre petite» prend place dans l'esprit d'Hermione.

Lorsque la petite lui tend une affiche dans l'espoir que la brune la signe, Hermione ne peut s'empêcher de craquer.

« Comment t'appelles-tu ? » demande la rouge et or tout en signant une des nombreuses affiches qui a autrefois orné les murs du chemin de traverse lorsque Voldemort était des plus puissant, lorsque le trio était recherché.

« Lucile » murmure-t-elle assez timidement.

A ce même moment, une ancienne Gryffondor arrive dans leur direction. Hermione l'aperçoit seulement au moment où elle prend la main de la petite fermement dans la sienne. L'affiche que Lucile a récupérée dans ses mains tombe au sol. Hermione la ramasse, mais sa grande sœur l'a déjà écarté d'elle.

« Lavande attends ! » Crie Hermione. « L'affiche de ta sœur ! »

Lavande fait comme-ci elle n'avait pas entendu parce qu'elle s'éloigne le plus loin possible de la Gryffondor. Elle plie l'affiche et la glisse dans un de ses sacs. C'est un poil énervé qu'Hermione sort à nouveau sa baguette, qu'elle paye à nouveau Stan, et rentre chez elle. Elle retire ses chaussures pour marcher en chaussette sur son carrelage chauffant. Elle monte dans sa chambre pour glisser tous ses achats dans sa malle, mais avant qu'elle n'ait le temps de sortir son livre de botanique qu'un petit paquet posé sur son bureau attire son attention. Elle sort le manuel dans son mouvement, mais le dépose sur le lit avant d'aller voir, intriguée.

Hermione est surprise de voir que son prénom est marqué en argenté sur l'étui de velours rouge. Lorsqu'elle l'ouvre, elle y découvre un petit bracelet or avec un papillon dans le bout, il est magnifique et il doit sans doute coûter une fortune. Elle passe la tête par la fenêtre qui est restée ouverte pendant sa petite sortie, mais il n'y a pas la moindre trace d'un volatil dans l'air. Sur son bureau il n'y a pas la moindre adresse, rien.

La jeune femme laisse le paquet là où il se trouve. Elle prend son livre de botanique, et elle s'installe comme prévue sur son canapé pour réviser un peu. Le soir venu, son père s'excuse pour s'être emporté. Il a eu un violent coup de stresse, et après avoir beaucoup réfléchis, il est revenu sur sa décision. Il s'excuse auprès d'Hermione en ajoutant qu'il a totalement confiance en elle et qu'il est content pour elle, qu'elle puisse retourner au château. Pour se faire pardonner, il lui propose même d'aller au cinéma et de manger du popcorn comme toutes les familles moldus font les samedis soir.

Le lendemain, ce n'est pas un hibou qui réveille l'adolescente, mais un coup de téléphone. Elle se demande qui peut bien l'appeler étant donné qu'elle n'a pas le moindre ami moldu en dehors de Jason qu'elle ne voit que très rarement. Elle décroche son portable qu'elle n'a que deux mois dans l'année, étant donné qu'il ne fonctionne pas dans le monde des sorciers. Puis elle se rappelle que les Dursley sont rentrés, et qu'Harry a donc regagné sa chambre. Maintenant il s'entend beaucoup mieux avec Dudley, ce qui est plutôt cool du point de vue de la Gryffondor. Et en effet, lorsqu'elle regarde son téléphone portable, c'est bien le prénom de Harry qui est inscrit.

« Allô ? »
« Mione, ça fait plaisir de t'entendre ! »
« J'ai simplement dit allô »
rit-elle. « Et puis, je te rappelle qu'on ne s'est pas parlé plus tard qu'hier.»
« Je sais»
ris l'élu à son tour. « Alors, tu as bien reçus ta lettre ? »
« Oui ! Et donc toi aussi à ce que j'entends»
répond-elle.
« Au moment où le hibou s'est écrasé sur ma fenêtre et que je l'ai lu, j'ai tout de suite transplané chez Ron ! Mais il m'a dit qu'il ne voulait pas retourner à Poudlard, parce que le métier d'Auror lui plaît trop ! »

Hermione commence à s'inquiéter.

« Rassures-moi, il a changé d'avis ? » panique-t-elle.
« Tu connais Molly, il n'a pas vraiment le choix de changer d'avis. Bon je te dis à demain, bisous. »
« Oui, bien évidemment, oui bisous. »

La Gryffondor raccroche et pose son téléphone sur son bureau. Hermione fait les mêmes choses que la veille, après son petit déjeuner elle s'installe sur son canapé pour réviser, jetant de temps en temps deux ou trois coups d'œil à la télé parce qu'après tout c'est Desperate Housewives qui passe. Elle ne bouge pas de son fauteuil de la journée mise à part pour répondre aux textos d'Harry, ou pour aller aux toilettes.

Le soir venu, Hermione cesse de faire ses fiches de révisions afin de préparer le dîner. Ce soir ses parents doivent s'absenter quelques heures. Ils en ont pas vraiment dit plus que ça à la Gryffondor, mais ils l'ont bien rassuré en disant que ce n'est rien de bien grave et qu'ils en parleraient le soir venu, lors du dîner.

La Gryffondor décide donc de cuisiner un peu, mais elle n'arrive pas forcement. Elle prend donc le livre de recette de sa mère pour voir ce qu'elle pourrait préparer. Les lasagnes au saumon lui paraissent délicieuses et pas très compliqués.

C'est donc après une bonne heure de galère qu'elle peut enfin enfourné le plat dans le four. Elle range un peu la cuisine grâce à sa baguette magique avant de mettre la table.

Jeanne et Matthieu arrivent trente minutes plus tard, content de voir que l'histoire d'une soirée ils auront juste à mettre les pieds sous la table. Ils retirent leur manteau et leurs chaussures avant de prendre place. Hermione prend un gant pour retirer le plat du four. Elle est plutôt déçue en voyant qu'elles n'ont pas le rendu espéré.

Elle les pose sur la table avec un regard déçu, déçue d'elle.

« Ce n'est pas grave chouquette, je suis sûre qu'elles sont très bonnes » la rassure sa mère.
« Pour une fois que je suis d'accord avec ta mère » Dit Matthieu en faisant un clin d'œil à sa fille.

Il se lève et coupe les lasagne plutôt cramés. Il sert les deux femmes de sa vie, chacune leur tour. Ils dégustent le repas de Hermione qui au final est meilleur que ce qu'elle pensait.

« Je t'apprendrais à cuisiner si tu veux pendant les vacances »

Hermione plisse ses lèvres et ses yeux en regardant sa mère. Elle n'a pas le temps d'ajouter quoi que ce soit que sa mère comprend directement ce qu'il se passe dans la tête de la Gryffondor.

« Oui, si tu rentres... » dit-elle à sa fille en baissant le regard sur son assiette vide.

« Bien, passons aux choses sérieuses maintenant, le dessert » dit Matthieu pour détendre l'atmosphère.

En rentrant, Matthieu et Jeanne s'étaient arrêtés à la pâtisserie du coin pour prendre un bon gâteau au chocolat, le préféré d'Hermione. Il se lève donc de table pour aller chercher des petites assiettes et le fameux gâteau. La lionne se lève pour aller aider son père tandis que sa mère se lève également pour aller chercher un sac plastique.

Une fois la petite famille de nouveau installé, Matthieu distribue les parts de gâteau pendant que Jeanne s'adresse à sa fille.

« Donc ma chérie, avant de t'expliquer pourquoi nous nous sommes absenté, nous voudrions que tu ouvres ceci. »

Un paquet blanc se trouve devant la brune, elle ne comprend pas tout, mais ouvre la boite sans rien dire. Elle en sort une petite paire de chausson en laine bleue claire. Hermione regarde sa mère pour en savoir plus. Jeanne se caresse le ventre par-dessus son petit débardeur noir.

La Gryffondor comprend. Elle lâche les chaussons et met ses mains devant sa bouche, choquée.

« La famille va s'agrandir » annonce Matthieu officiellement.

Hermione se jette dans les bras de ses parents, tellement heureuse. Elle embrasse leurs joues à tous les deux, chacun leurs tours.

L'atmosphère est restée gaie pour tout le reste de la soirée. Hermione aurait aimée fêter l'évènement plus que ça, mais elle n'a pas d'autre choix que de monter dans sa chambre pour préparer sa malle. Effectivement, demain elle part en direction du terrier pour y retrouver ses amis. Elle dépose sa malle sur son lit, vide. Elle s'assoit également sur son lit tout en appelant son meilleur ami.

« Allô ? »
« Allô ? »
« Encore toi ? »
plaisante le sorcier à lunette.

La Gryffondor est tellement excitée par la nouvelle, qu'elle ne fait même pas attention à la remarque d'Harry. Elle plie ses vêtements propres pour les mettre dans sa valise tout en parlant avec Harry.

« J'ai une grande nouvelle à t'annoncer ! »
« Oui ? »
« Je vais être grande sœur ! »
dit-elle en lançant son écharpe de Gryffondor en l'air, toute contente.
« Oh mais c'est génial ça »

Harry semble vraiment content de la nouvelle. Les deux amis continuèrent de discuter pendant un temps interminable. Hermione termine sa valise que très tard dans la nuit. Des heures et des heures de sommeil plus tard, la jeune femme dort toujours paisiblement. Il est midi passé, et ça ne ressemble absolument pas à la Gryffondor de se réveiller à une heure pareille.

Le soleil est déjà haut dans le ciel. Jeanne entre tout doucement dans la chambre de sa fille, un plateau à la main.

« Hermione, il est vraiment l'heure de te lever. »

La Gryffondor se redresse dans son lit. Sa grosse touffe de cheveux lui tombant sur les yeux.

« Quelle heure est-il ? » demande-t-elle de sa voix endormis.
« Midi chérie. »

Elle ouvre les yeux d'un coup, pas habitué à se lever si tard. Néanmoins, elle est plutôt heureuse d'avoir son petit déjeuner au lit. Elle déguste les tartines que Jeanne lui a préparées. Ensuite, elle se lève pour prendre les vêtements qu'elle a préparés la veille avant de filer dans sa douche. Elle se détend durant quinze bonnes minutes. Une fois sortie, elle s'habille. Elle enfile son gilet de laine noire typiquement moldu avant de mettre le fameux bracelet qu'elle a trouvé sur son bureau la veille.

« Au fait, merci pour le bracelet ! » dit la jeune femme à ses parents tout en ouvrant le frigidaire pour prendre le jus d'orange qu'il n'y avait pas sur son plateau de petit déjeuner.

Matthieu lève son regard de son journal pour interroger sa femme, mais le mouvement d'épaule de cette dernière confirme ce qu'il pensait. « Quel bracelet chérie ? » demande-t-il a Hermione.

La brique dans les mains, la rouge et or referme le frigo sans pour autant se retourner vers ses parents. Mais si ce n'est pas eux, qui est-ce ?

« Ah mais oui suis-je bête, c'est Harry qui me l'a offert, il me l'a dit au téléphone » dit-elle pour que Jeanne et Matthieu ne s'attardent pas sur le sujet.

Une fois son verre terminé, elle le met dans le lave-vaisselle et remonte à l'étage boucler correctement sa malle. Son père la rejoint à l'étage pour la porter et la mettre dans le coffre. Hermione s'installe sur la place arrière avec Pattenrond sur ses genoux et Jeanne sur la place avant avec Matthieu. Et c'est en chantant des chansons aimés par les parents de la gryffondor qu'ils partent tous les trois en direction du terrier grâce au plan magique d'Hermione.

Quelques heures plus tard, les Granger arrivent chez les Weasley. Elle sort de la voiture, laissant Pattenrond gambader un peu à l'extérieur. Matthieu sort la malle de sa fille du coffre. Alertée par les portières qui se ferment, Molly sort les rejoindre à l'extérieur. Hermione se dirige vers elle pour la serrer dans ses bras.

« Hermione ma chérie, comme je suis heureuse de te revoir. »
« Moi aussi madame Weasley ! »
« Allons, combien de fois je vais devoir vous répéter de m'appeler Molly »
« Encore cent bonnes centaines de fois. »
dit la gryffondor en se retirant de l'étreinte.

Molly va donc à la rencontre des parents d'Hermione. Comme chaque année elle leur propose de venir boire quelque chose et comme chaque année ils acceptent. Ils rentrent donc tous au terrier pour rejoindre Arthur et boire une bonne tisane. La rouquine indique à Hermione que ses amis sont dans la chambre de Ginny. Elle retire donc ses chaussures en bas des escaliers pour aller les rejoindre.

Elle frappe à la porte et c'est Ron qui ouvre. Elle n'avait pas vu son petit ami depuis un bon bout de temps maintenant, elle saute donc dans ses bras avant de déposer ses lèvres sur les siennes. Elle le lâche et la tornade du nom « Harry » qui s'abat sur la jeune femme. Pour terminer elle sert également sa meilleure amie dans ses bras.

Même sils se sont vu que de rares fois autour d'une bièreaubeurre, le trio s'envoyait régulièrement du courrier. Harry et Hermione s'appelaient de très nombreuses fois et malheureusement pour Ron, il ne vit pas dans un endroit sans magie, il ne peut donc pas avoir de téléphone portable.

« Tu es arrivé il y a combien de temps ? » demande-t-elle à Harry.
« Ce matin » répond-il à sa meilleure amie.

Pendant cette journée riche en retrouvailles, les quatre amis se sont bien retrouvés. Ils ont fait un lance souffle, un jeu un peu différent du quidditch où Harry jouait avec Ginny et Ron avec George, et bien évidement Hermione n'était que spectatrice du jeu.

L'après-midi terminé, ils sont allé manger, ils ont fait leurs toilettes et ils ont été se coucher pour être sûr de ne pas louper le porte-au-loin du lendemain matin. A vrai dire, ils l'ont eu, mais à quelques secondes près ils ne l'avaient pas. Ils se sont tous accrochés au ballon de football crevé, et les voilà qui atterrissent à la gare de King cross.

Grâce à un sort de téléportation lancé par George, tous les bagages et les cages de Pattenrond et de coquecigrue se sont directement transportés à Poudlard. Les quatre dernières années ont donc avec eux seulement un sac comportant de quoi se distraire dans le train ainsi que leur robe de sorcier.

« Nous devrions monter dans le train, il ne va pas tarder à démarrer » avoue le rouquin.

Hermione acquiesce et rentre dans le train suivie de près par ses compères à la recherche d'une place. Ne trouvant pas de compartiment de libre, ils tombèrent sur bien mieux.

Les Gryffondor et la Serdaigle sont tous heureux de se retrouver pour une dernière année. Ils sont tous là, sans exceptions, tous là pour passer leurs Aspic. Ils discutent un petit peu avant qu'Hermione se lève pour avoir l'attention de tout le monde.

« J'ai quelque chose à vous annoncer de très important. »

Harry est le seul au courant, et la Gryffondor s'apprête à le dire à Ginny, Ron, Neville, Luna, Dean et Seamus.

« Je ne vais pas pouvoir passer le trajet avec vous. »
« Pourquoi ? » s'inquiète Ginny, se faisant plein de films dans sa tête.
« Parce que je suis préfète-en-chef ! » s'exclame-t-elle avec un sourire aux lèvres.

Le bonheur de la Gryffondor est trahi par la joie qui émane de sa voix. Tous ses amis l'applaudissent, contents pour Hermione, contents qu'elle réalise enfin son rêve. L'ambiance dans le compartiment est plutôt joyeuse, même si en l'espace de cinq minutes, le petit groupe a remarqué les allez retour des Patil et de Lavande devant la vitre, jalouse que leurs deux acolytes, Dean et Seamus, partagent le trajet avec d'autre personne qu'elles.

« Je dois aller à la rencontre de mon homologue. »
« Anthony Goldstein est un élève modèle, cela ne m'étonnerait pas qu'il passe l'année avec toi. »
intervient Luna.
« Zacharias Smith et Ernie Macmillan sont également de bons élèves » ajoute Dean.
« Tout ce que j'espère c'est que tu ne tomberas pas sur un Serpentard ! » termine Harry.

Ron n'a pas adressé un mot à la Gryffondor, vexé de ne pas avoir été mis au courant le premier, ou au moins avant toutes les personnes présentes ici.

Hermione récupère donc son sac avant de sortir du compartiment, triste de ne pas partager le trajet avec ses amis. Mais, elle a des instructions à recevoir, des responsabilités à accomplir et elle le sait. Elle veut mener à bien sa mission de préfet-en-chef et elle se donnera à fond tout au long de l'année pour rendre fière la directrice.

Avant de rentrer dans le compartiment réservé aux préfets-en-chef à l'avant du train, juste après celui des professeurs, elle inspire un grand coup. Elle a peur de tomber sur Zabini, Nott ou un autre élève intelligent de Serpentard. Lorsqu'elle pénètre à l'intérieur, il n'y a personne. Il est vide avec comme seule compagnie, le silence. Ou plutôt le bruit des roues du train qui glissent dans les rails. Elle met donc son sac dans les portes bagages au-dessus de sa banquette, laissant quand même sa tenue de sortie avant de s'asseoir contre la fenêtre quelques secondes.

En voyant le paysage défiler devant ses yeux, elle se dit qu'elle devrait profiter de l'absence de son homologue pour se changer. Elle enfile donc rapidement sa tenue de sorcière, de peur qu'il arrive à ce moment-là. Cela serait vraiment un moment gênant et ça installerait un malaise entre elle et le deuxième préfet-en-chef, et la Gryffondor veut à tout prix éviter ça.

C'est plusieurs minutes plus tard qu'Hermione entend les pas de son homologue dans le couloir. Elle aurait envie de dire deux trois mots à son homologue sur son retard, car en effet ce n'est aucunement un bon modèle pour un préfet-en-chef que d'être en retard pour sa première mission. Mais la Gryffondor pense plus judicieux de s'abstenir d'une quelconque remarque si elle ne veut pas ce le mettre à dos dès la première seconde où elle fera sa connaissance.

Ne voyant toujours pas la moindre trace d'un autre septième année, elle renonce donc à l'attendre. Elle s'assoit à nouveau près de la fenêtre, quand une voix glaciale retentit à la porte.

« - Tiens tiens... C'est étrange, mais je m'y attendais. J'aurais préféré m'être trompé. »

Prise d'un sursaut, Hermione se retourne pour découvrir qui est son interlocuteur. Pourtant, au moment même où il a prononcé les premières syllabes de sa phrase, elle savait déjà de qui il s'agissait. Elle ne connaît que trop bien cette voix, à force de l'entendre lorsqu'elle se fait insulter.

« - Malfoy ? Non c'est impossible. » se murmure la Gryffondor avant même de se retourner, ses mains accrochées à sa tignasse de cheveux.

« - Complètement folle cette fille. »

A ce moment-là, la jeune femme n'a qu'une envie, le torturer. A Poudlard il y a énormément de garçons avec de bonnes notes, et Merlin a décidé que ça tombe sur lui, son ennemie de toujours. Enfin, McGonagall l'a décidée. Mais où avait-elle la tête ? Sans doute bien plus enfouis dans une plante de mandragore que dans un des vieux journaux écrit par Dumbledore. Le Serpentard reprend avant même que Hermione n'ai le temps de renchérir.

« - Au fait Granger, dis-moi, à qui as tu fais du charme pour obtenir ce rôle ? »
« - Contrairement à toi Malfoy, j'ai été choisi, mon père n'a pas secoué un petit sac de galion sous le nez du ministre de la magie. »

L'amusement qui décorait le visage de Malfoy s'est transformé en de la colère. Comment peut-elle parler de son père qui est maintenant à Azkaban. Elle n'en a aucun droit. Surtout pas elle. Heureusement pour Hermione, la fouine n'a pas le temps de prononcer le moindre mot étant donné que la doyenne de l'école de magie rentre dans le compartiment des deux préfets-en-chef.

Le regard de Malfoy envers la Gryffondor est rempli de haine et d'un dégoût surhumain.

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