10 : Draco
Après le repas du soir, le Serpentard décide de retourner dans la salle sur demande. Il sélectionne une pile de livre. Il en feuillette une petite dizaine pendant au moins une heure.
Fatigué, Draco apporte sa main à sa bouche pour bailler. Il décide donc prendre deux ou trois livres qu'il pourra correctement étudier à l'appart. « Jeux de cartes célèbres » par Gérard Le Diouron lui semble pas mal ainsi que « Les mystères d'un tableau » par la célèbre scientifique Augustine Briand.
Les deux livres en main, Draco sort de la salle sur demande et se dirige dans sa salle commune. Rien de tel que le confortable canapé et un excellent feu de cheminé pour étudier.
« Sang-de-bourbe » prononce t-il fièrement devant le sublime tableau qui le sépare de son fameux canapé. Il s'ouvre, mais Draco ne s'attendait pas à tomber sur Granger et encore moins sur Pot de fleur, Weasmoche et toute leur bande de bras cassés. Il décide de ne pas gueuler dans toute la pièce car il est tout seul et ils sont clairement beaucoup plus nombreux que lui. Seulement il monte son mécontentement en claquant la porte du tableau d'entrée.
Il s'apprêtait à monter dans sa chambre sans pour autant lancer de pique, mais Weasley n'est pas de cet avis. « Tu nous excuse mais on ne te proposera pas de verre, Malfoy» annonce le rouquin. Granger qui est assise sur ses genoux, jette sa main sur la bouche de son petit ami au moment même où elle comprend que le jeune homme va chercher la merde au blondinet.
Heureusement pour la bande de Gryffondor, Draco décide de rester Zen car une fois de plus il est tout seul et eux ils sont cinq garçons. « J'en ai rien à foutre tête de bite » il lui répond tranquillement tout en prenant une bouteille de Whisky dans un des placards. Il a à peine le temps de la déboucher avec ses dents que le rouquin se pointe devant lui. Miss-je-sais-tout lui tire le bras pour qu'il retourne s'asseoir sur le canapé, mais ce n'est pas avec ses petits bras qu'elle arrive à le faire bouger d'un centimètre.
« Tu m'as appelé comment ? » Weasley essaye de s'imposer. « Ron laisse tomber, viens » sa sœur intervient tout en tapotant le canapé pour qu'il regagne sa place. Harry se lève également lorsqu'il voit le sourire en coin du serpent qui va cracher son venin. « Je t'ai appelé tête de bite, mais à ce que je vois tu aurais peut-être préférer fils de pute »
Weasley est devenu si rouge qu'on aurait pu le confondre avec une tomate. Le jeune homme décide de ne pas répondre avec des mots, mais avec des actes. Il se racle donc la gorge pour cracher le plus gros mollard de sa carrière au milieu du visage de Draco. Ce dernier balance la bouteille de Whisky contre le mur avant de s'essuyer le visage avec la manche de sa robe de sorcier. Lorsqu'il peut enfin ré-ouvrir les yeux sans être gêné, Draco aperçoit un rouquin fière de lui, le sourire dans le coins des lèvres. Son poing droit part donc directement en direction du nez tacheté. Weasmoche tombe au sol sous la puissance de ce coup de poing.
Potter se jette donc sur Draco. Il se met donc à lui donner à son tour une bonne dizaine de coup de poing. Le blond tombe au sol, Potter en profite donc pour lui donner des coups de pieds dans le ventre. On aurait dit que le Gryffondor était hors de lui, personne ne l'avait jamais vu comme ça. Il ne s'était jamais battu à un tel point. Le Serpentard utilise toute les forces qui lui reste pour tirer une des chevilles du brun. Surprit, il perd l'équilibre et tombe à son tour. Draco se place sur lui pour le fracasser de coup de poing. Weasley fille intervient à son tour, elle essaye d'enlever Draco de son petit ami. Mais sans le vouloir le Serpentard lui met un coup de coude dans les dents.
La salle commune des deux préfets-en-chef devient une marre de sang. Granger sort sa baguette et pointe avec son ennemie, son petit ami et son meilleur ami.
« Le premier qui bouge je lui casse ses parties intimes » Instinctivement les trois hommes se cachent leur pénis avec leurs mains. Elles se tourne vers ses amis qui n'avaient pas bougés du canapé « Il faut qu'on emmène Ginny et les garçons à l'infirmerie » Thomas et Finnigan viennent aider Potter se redresser correctement. Lovegood vient pour aider Weasbelle mais cette dernière intervient. « Moi ça va, aide-moi plutôt à aider Ron » La blondinette s'exécute donc en passant le bras de Ron par dessus son épaule. Les garçons passent devant suivit de prêt par les filles. « Madame Pomfresh va nous tuer, c'est sur » articule la rouquine.
Une fois que ses amis ont traversés la porte, Granger sort de sa poche un mouchoir en tissus et le tend à Draco. Se dernier le saisit, le jette par terre et l'écrase avec sa chaussure. La Gryffondor lève les yeux en l'aire tout en secouant la tête. Elle se retourne donc pour rejoindre ses amis.
De nouveau seul, Draco se dirige dans la salle de bain, il met ses vêtements tachés de sang dans la baignoire et d'un coup de baguette magique il fait en sorte qu'ils se lavent tout seul. Une fois en caleçon, c'est les mains appuyés contre le lavabo qu'il se regarde devant le miroir. Malgré tout le sang qui coule sur son visage, il peut voir que son jolie petit nez est cassé, que son regard si gris est gonflés et bleuté. Il a également un gros hématome au niveau du coup et du torse. Il appui dessus avant de grimacer. Potter en a plus dans le ventre que ce qu'il pourrait laissé penser. Il se débarbouille, sort de la salle de bain, choppe ses livres et monte dans sa chambre.
Il dépose ses bouquins sur son bureau, enfile un pantalon de pyjama et s'installe sur sa chaise. Il commence à feuilleté le premier bouquin sur les jeux de cartes. Il prend également de temps de prendre une bouteille de whisky-pur-feu caché dans son bureau. Il se sert un verre qu'il boit cul sec avant de grimacer lorsque le liquide marronné a touché la plaie qu'il a sur sa lèvre. De retour dans son livre, il a trouvé des jeux de cartes super intéressants, malgré qu'il n'aime pas forcément les jeux de sociétés. Les plus intéressant sont les jeux de carte moldu, mais ça il ne l'admettra jamais. Il se ressert un deuxième verre qu'il avale tout aussi rapidement que le premier.
Au bout d'une petite heure de recherche sans grande trouvailles, il décide de fermer le livre et d'aller se coucher. Les nombreux verres qu'il a bu ont également raison de lui. Une fois assit dans son lit entrain de se mettre sous ses draps en soie, il entend les escaliers, certainement Granger qui monte se coucher.
Les secondes qui suivent, il n'en ai plus vraiment sûr lorsqu'il entend frapper à sa porte. « C'est qui ? » il demande en hurlant pour être sûr que son interlocuteur l'entendent. Il n'a pas envie de voir ses amis, il veut juste se coucher alors il prit pour que ce ne soit aucun d'entre eux. « C'est Hermione »
Au final il aurait tellement préféré que ce soit Blaise, Goyle ou même Pansy. « Qu'est ce que tu me veut ? » demande t'il sur un ton dur et froid « Laisse moi entrer s'il te plaît » elle ajoute. « Va au diable » répond t'il finalement.
Seulement imaginer que la Gryffondor allait partir parce que Draco lui ordonne, c'est très mal la connaître. Le blond avait oublié de fermer sa porte à double tour et la miss je sais tout ne tarde pas à le découvrir lorsqu'elle entre sans la permission du Serpentard.
Il saute de son lit pour arriver à hauteur de la brune. « Qu'est ce que tu fous Granger, je ne veut pas de toi ici, c'est MA chambre » intimidée par l'imposante carrure de Draco, elle recule de trois pas : « je venais juste voir comment tu allais »
Complètement désorienté, ne s'attendant pas à une réponse comme celle-là le prince des Serpentard fronce les sourcils. Le regard de la brune quant à lui, se pense en premier lieu vers le torse de Draco, puis sur son bras où trône son immense tatouage. Granger ne l'avait jamais vu d'aussi prêt alors elle frissonne. Draco suit son regard et devine qu'elle regarde son avant bras. Il l'a pousse donc violemment à l'extérieur de la pièce, mais heureusement pour elle, cette dernière reste sur ses deux jambes. « Ça va très bien, merci, au revoir sang-de-bourbe » ajoute t'il avant de claquer sa porte et de la fermer à double tour.
Le rat de bibliothèque n'insiste pas et Draco l'entend entrer dans sa propre chambre. Il se colle deux petites minutes contre la porte avant de se glisser pour de bon dans ses draps et de s'endormir.
Voilà maintenant quatre jours que les cours à Poudlard ont reprit. Du point de vue de Draco il n'a pas vraiment reprit les cours, tout comme Granger. Ces quatre premiers jours ont surtout étés comme des vacances. Entre dormir, prendre des bains, manger, voler sur son balais, le Serpentard n'a pas fait grand chose. Il à simplement profité de son retour pour se changer les idées. Plus qu'aujourd'hui, vendredi, samedi, dimanche et ça sera enfin la reprise des cours.
Le Serpentard se redresse dans son lit, un violant mal au crâne s'étant installé. Lorsqu'il jette un bref regard à l'horloge qui trône en face de son lit, il s'aperçoit qu'il est déjà onze heure et demi. Il saute donc de son pieu, il ne prend pas la peine d'enfiler ses chaussons qu'il s'habille. Il jette un coup d'œil à l'emploie du temps que Goyle lui a donné afin qu'il puisse préalablement anticiper où son ses amis. Le blondinet devine donc que ses amis sont entrain de s'installer pour manger à la grande salle.
Il marche donc extrêmement vite en direction du buffet. Il ne passe ni par la salle de bain, ni par aucune autre étape de sa préparation habituel au levé. Arrivé au prêt de ses amis, il s'assoit à coté de Blaise, en face de Pansy. Cette dernière le regarde avec terreur, apportant ses mains à sa bouche. Théodore intervient « Mais qu'est ce qu'il t'es arrivé ? » Draco se rappelle s'être débarbouillé il ne comprend donc pas la réaction de ses amis.
« Ton nez vieux, ton cou ! » Il sait qu'il a un gros hématome sur le cou, mais pour son nez il ne comprend pas, alors il se le touche avant d'émettre un petit bruit de douleur. Il se rapelle donc enfin que Potter lui a cassé.. « Rien une petit bagarre avec des Serdaigle qui n'ont pas accepté que je leur enlève des points » ment il. « Attend bouge pas » Pansy lui remet correctement son nez pendant que Blaise essaye de savoir qui sont les fils de pute d'aigles qui lui ont fait ça. « Peut importe c'est pas important eux aussi ils ont eut leur raclés »
Nott change donc de conversation « Pour le moment c'est mon petit protégé qui gagne sur le classement du pire Serpentard de 1ère année» Blaise rigole en regardant Pansy, cette dernière souffle alors Draco l'interroge du regard. « Le miens n'est même pas capable de lancé une insulte à un Gryffondor » Blaise rajoute a l'égare de Pansy.
«Tu ne vas pas aller bien loin avec ton petit intello » Draco acquiesce un sourire. « Ne te moque pas, moi au moins j'en ai un » rajoute t-elle en balançant une boule de pain sur le blond. Le repas se passe dans la bonne humeur chez les Serpentard malgré que Draco soit quand même pensif. « Mais bon je me rassure en me disant que c'était tellement mal barré pour Nott au tirage » rit -elle.
Le repas terminé, les amis du petit prince partent en cours, quant à lui, il reste cinq petites minutes de plus assit sur le banc de la table des verts et argents. Pour cette nouvelle journée, le Serpentard aurait voulu faire un peut de vol, mais l'histoire du tableau l'intrigue vraiment. Toutes les recherches qu'il a fait jusqu'à maintenant n'ont pas abouties. Les montagnes de livres qu'il trouve dans la salle sur demande ne l'aident absolument pas.
« Peut être que je ne prononce pas la bonne formule » se dit-il à lui même tout en sirotant son jus de citrouille. Il regarde son verre, la seule pensée qui lui vient donc à la tête c'est que son contenue n'est vraiment pas assez fort pour lui permettre de poursuivre sa journée.
Il décide donc de remonter à son appartement pour mettre du whisky-pur-feu dans sa gourde en argent. Une bonne gorgée avalée, et sa gourde bien remplis, le Serpentard se dirige en direction du fameux tableau des joueurs de cartes qui l'intrigue tant. Il a espoir de trouver des informations qui pourraient l'aider.
Les hommes sont toujours là, et le jeu de belotte au quel ils jouent n'a pas l'aire bien différent que la dernière fois.
"Belotte, et si c'était ça le mot de passe tout simplement ?" se demande t'il a lui même. "Mais ça pourrait très bien être cartes, ou alors jeux, ou alors un mot qui n'a absolument rien avoir avec le tableau. Peut-être même qu'il s'agit là d'un piège, qu'il n'y a pas de mot de passe et que c'est à moi d'en choisir un tout comme j'ai choisis sang-de-bourbe pour mes appartements"
Le Serpentard semble vraiment perdu, il a beau réfléchir, il ne trouve pas de mots qui pour lui pourraient faire l'affaire. Le problème c'est qu'il n'a pas d'essaie, il doit trouver la solution du premier coup.
« Vous ne pouvez-pas me donner un indice sur le mot de passe ? » demande t'il de sa froideur légendaire.
« Je suis navré jeune homme, aucun indices » Il donne un coup de pied contre le mur «Je n'ai aucune raison de vouloir ouvrir ce tableau, j'en ai rien à foutre de toute manière, pourquoi me tracasser alors qu'il y a certainement de la merde derrière votre tableau de merde » s'énerve t-il en faisant demi-tour. « De la richesse jeune homme, derrière cette porte il y a une très grosse richesse » Draco se stop sans pour autant se retourner. « Rien à foutre, je suis déjà riche » Et il s'en vas pour de bon.
C'est vrai, pourquoi il devrait se faire chier à passer ses journées à penser à un tableau dont il ne sait rien, où il n'a aucune garantie de ce qu'il se trouve derrière. Il pourrait simplement profiter de sa semaine pépouse en volant sur son balais, en faisant des paries d'argent sur les prochains cours de potion, en emmerdant pot de fleur et ses connards d'amis, où même en couchant avec des nanas.
Vu l'heure de la matinée, il décide plutôt d'aller sur son ballais, histoire de s'entrainer pour les sélections de Quidditch. De 95 à 96, Draco avait été sélectionné en tant qu'attrapeur et ce depuis sa deuxième année. C'est seulement lors de sa sixième années, trop occupé à répondre aux ordres de vous-savez-qui qu'il a été remplacé par Harper. Il sait donc très bien que lors des qualifications il se bâtera donc contre lui. Si il veut être sélectionné par Urquhart leur capitaine, il a intérêt de s'entrainer durement étant donné qu'il n'a pas participer à un match de Quidditch depuis des années. Ce qui n'est pas le cas de son adversaire Harper.
C'est donc en direction du terrain de Quidditch que le Serpentard se dirige. Arrivé au niveau de la cour, il tombe nez à nez avec Granger. Déjà que Draco était énervé, tout ce qu'il espère c'est que la sang-de-bourbe va le laisser tranquille. Seulement, non, elle l'interrompt en se mettant sur son chemin. Les deux bras croisées, le regard énervé, elle prend la parole.
« Malfoy je te cherchais !» « Et bien tu m'as trouvé » ajoute t-il simplement. « C'est quoi cette histoire de points que tu as retiré à William Bréton et Julia Normand ?» demande la Lionne «Ils se bécotaient dans un couloir interdit » répond t-il calmement. Plus vite il en aura finit avec la Gryffondor, plus vite il pourra s'entrainer.
« Dix points en moins chacun, histoire résolu » il donne un coup d'épaule au rat de bibliothèque tout en reprenant son chemin initial. « Ce n'est pas la version de William qui jure que tu lui a retiré cinq points en plus parce que c'est un Gryffondor, c'est injuste, et ça ne sera pas reçus lors du compte des points de la semaine ! » ajoute t-elle énervée.
Sachant très bien que sur la feuille de compte qu'il doit rendre au professeur Slughorn dans quelques jours il a bien retiré que dix points au Gryffondor, il décide d'ignorer leur préfète-en-chef et de continuer son chemin pour de bon. « Tu ne t'en tirera pas comme ça Malfoy »
Il ne fait pas attention à la remarque de cette dernière qui va certainement allez se plaindre à la directrice, et qui se sentira idiote au moment où elle lira la feuille. Il vient de gagner un moyen d'humilier la lionne, et ce, sans bouger son petit doigt.
Arrivé au cabanon où il a stocké son Eclair de feu, il désenchante son ballais afin de ne pas se transformer en grenouille lorsqu'il le saisira. Draco prend également un vif d'or qu'il laisse s'envoler. Il sort de la pièce, enfourche son ballais et s'éloigne dans les aires à la recherche de la petite boule dorée. En l'espace de quelques heures il a réussit 4 fois à l'attraper, il ne trouve pas ça suffisamment satisfaisant. Seulement, il n'a pas le temps de s'entrainer encore plus. Il ramasse donc son matériel, respire un bon coup et retourne dans le château faire 2/3 petite ronde.
Arrivé pas très loin du deuxième étage, il trouve un petit groupe de première années de la maison Poufsouffle, il leur demande de vérifier leurs emplois du temps afin d'être sur que leur place n'est pas en salle de cours.
Après vérification, le Serpentard reprend sa ronde sans enlever de points à ces élèves en heure de permanence. Draco entend du bruit qui vient d'un couloir un peut plus loin. Il s'y dirige. Il n'aperçoit qu'un cercle d'élèves hurlant des mots incompréhensibles. Il se fraye donc un chemin parmi la foule.
Le Serpentard s'attendait à y trouver une bagarre mais à aucun moment il n'aurait pensé que son cousin, Troyan Malfoy, serait de la partie. Il les sépare avec sa baguette magique. « Allez vous-en, on prend le relais »
Le Serpentard n'a pas le temps d'ouvrir la bouche que Granger apparaît comme par magie. Toujours là quand il faut pas celle-là. Evidement les élèves attroupés ne l'écoutent pas, mais Draco sait que sur ce point elle a raison, ils n'ont pas besoin de rester là. Ne voulant pas non plus montrer la haine qu'il ressent pour cette peste à toute l'école, il intervient dans le sens de la Gryffondor.
« Si il reste un seul élève autre que Mr Malfoy et Mr Harris dans les trente prochaine seconde, il sera transformer en crapaud, et je n'hésiterais pas » annonce-il en sortant sa baguette magique. Et comme prévu, le troupeau s'estompe pour n'y laisser que les deux élèves désigné. Draco reprend la parole. « Bien, moins 30 points chacun et une heure de retenue avec Granger » la sentence tombe, mais la brune n'est pas de cette avis. Elle le fait partager. « Quoi ? Non mais je rêve. Tu colles, tu surveille, point final » Le Serpentard sait très bien qu'il n'aura pas le dernier mot sur ce sujet. Il lève donc les yeux en l'aire avant d'essayer d'en savoir plus sur la bagarre afin de voir si l'heure de colle peut être retirée.
« Une heure de colle ? » S'offusque le Gryffondor. « C'est Troyan qui a commencé » ajoute t-il par la suite. «Il ne fallait pas insulter ma famille de mangemort ! » Intervient Malfoy junior qui savait très bien quoi dire. La miss je-sais-tout sait très bien que cette dispute n'est pas de son ressort, elle ressent même un peut de peine pour le cousin de son ennemie. Se faire insulter par un élève parce que sa famille n'est pas comme les autre, c'est quelque chose qu'elle connait bien et qu'elle à du porter toutes ces années à cause du sang moldu qui coule dans ses veines. Elle décide donc ne pas intervenir et de laisser Draco gérer ça comme il le sent.
Draco sert les poings mais essaye de rester le plus calme et neutre possible. Il veut justement profiter de son statue de préfet-en-chef pour laver son image de mangemort, il veut justement que les gens le voient en tant que Draco Malfoy, préfet-en-chef de Serpentard, ni gentil, ni méchant. Il veut se racheter et ne plus avoir cette image de Mangemort qui a servit Lord Voldemort pour faire le mal.
« Et pourquoi il t'a insulté ?» demande t-il à son cousin. « Parce que tu as enlevé 5 points à leur maison parce que ce sont des Gryffondor » Le première année donne un coup d'épaule à Draco avant de s'en aller, le même coup d'épaule que le Serpentard avait donné à Granger quelques heures plus tôt. Il se retourne vers le Malfoy junior qui s'éloigne. Troyan, je te jure que je n'ai pas ... » il n'a pas le temps de finir sa phrase que le blondinet avait disparu. Il regarde donc à nouveau le première année de Gryffondor. «La retenue tiens toujours pour vous deux, demain soir, dans la salle de potion »
Harris souffle et s'éloigne à son tour. « Tu n'as pas vraiment retenu cinq point de plus, c'est seulement ce que tu lui a fait croire ? » Granger questionne Draco, avec une voix à la fois compréhensive, touchée par ce qu'il vient de se passer. Elle est contente de voir que son homologue n'est pas aussi irresponsable que ce qu'elle pensait et elle se sent également coupable d'avoir pensé une chose pareille.
Touché par ce qu'il vient de se passer, il n'est réellement pas d'humeur à envoyer chier la Lionne, il lui lance donc simplement un regard pour qu'elle comprenne qu'elle vient de voir juste, puis il s'en vas sans dire un mot.
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