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1 - Le réveil

Vicky Parker

Une légère brise vient chatouiller mes orteils. Les yeux clos, une odeur nauséabonde de produits ménagers mêlée à celle du renfermé envahit mes voies nasales. Je remue légèrement les doigts, mes membres étant totalement engourdis et frigorifiés.

Après maintes et maintes reprises, je parviens enfin à bouger, assez pour que je puisse découvrir où je me trouve, une fois mes yeux ouverts.
Un insupportable tintement résonne dans la pièce ce qui me provoque un horrible mal de tête. J'observe   les lieux, et tente de comprendre ce que je fous dans cette chambre de fortune aux murs intégralement blancs. Un frisson m'échappe face à la froideur que dégage ce lieu.

Je suis où bordel ?

Ayant le malheur de bouger, je grimace douloureusement et remarque de multiples aiguilles implantées dans mon avant-bras. Je les retire rapidement avant de regarder à nouveau les lieux. Des murs blancs, un monitoring, un lit et une tenue qui laisse à désirer...

Qu'est-ce que je fous à l'hosto ?

Mes membres semblent être fait de pierre, tant je peine à bouger. Après une lutte acharnée de plusieurs minutes, mon corps coopère enfin avec mon cerveau pour me permettre de me redresser. Un frisson parcourt l'intégralité de mon épiderme en sentant contre mon pied, le sol gelé de cette chambre lugubre. Malgré le froid, je réitère mon geste afin de me mettre debout.

Putain mais on se les gèle ici.

A peine avancée, mes jambes tremblent à chaque pas supplémentaire que je fais, l'air incapables de supporter le poids de mon corps. Je parviens tout de même à me hisser hors de cette chambre, regagnant le couloir avec bien des difficultés. Mon cœur bat  à tout rompre dans ma cage thoracique alors qu'un incessant bourdonnement résonne dans mes tympans. La respiration haletante, la panique s'empare de moi tandis que j'essaye de comprendre ce que je fais ici.
Plus j'avance et plus je sens que la fatigue m'emporte peu à peu.

Merde on est dans un hospice, il ne devrait pas y avoir des infirmières ici ?

Dans ce couloir je continue ma marche, qui me semble interminable, à la recherche d' une personne susceptible de m'aider et m'expliquer ma présence dans cet hôpital.  Me maintenant contre le mur de temps à autre dans le but de ne pas trébucher, je poursuis.

— Hé ! Hélé-je.

Malgré le fait d'avoir hurlé – ou tenté de le faire – mes mots sortent moins fort que je l'aurais souhaité. Ma voix est cassée et à peine audible, alors que ma bouche est pâteuse et asséchée ; comme si ça faisait une éternité que je n'avais plus prononcer un mot.

Au bout du couloir, deux femmes en tenues hospitalières approchent sans même m'apercevoir. De mon côté, je sens mes jambes flancher après le pas de trop. Ma tête se heurte violemment au sol refroidi du couloir, éveillant une affreuse souffrance supplémentaire à ma tête déjà douloureuse.

La dernière chose que je vois avant de sombrer ?
Ces deux femmes accourir vers moi. Au vue de leurs expressions faciales, elles semblent me parler. Cependant, il m'est impossible d'entendre ce qu'elles me disent car je me sens sombrer dans l'inconscience la plus totale.

                                            [....]

— Merde on est dans un putain d'hôpital ici, donc il devrait y avoir des putains de toubibs pour veiller sur les patients, non ?!

À l'entente de ce grain assez rauque, je n'eus aucun mal à reconnaître une voix masculine. Voix qui semble très remontée face à l'incompétence du personnel soignants.

T'as pas tort, ils sont très incompétents même. Crois-moi que mon crâne se souvient encore de ma chute.

— Je vous ai confié ma femme, parce que je pensais que vous sauriez prendre soin d'elle !

Cette même personne continue de déverser sa colère sur ces pauvres gens.

Toujours allongée sur ce lit, mes yeux restent clos. Un lit très loin d'être confortable d'ailleurs, bien que j'y sois au chaud. Du moins, plus que lorsque j'avais entrepris d'en sortir;  qui s'était avéré être un échec cuisant.

— Monsieur Stone, jusque-là nous n'avons eu aucun problème. Les infirmières chargées de votre épouse s'étaient simplement absentées quelques minutes, nous n'avions pas prévu qu'elle se réveille si soudainement.

Cette seconde personne présente dans ma chambre qui tente de se justifier auprès de celui qui prétend être mon époux, peine à dissimuler la crainte dans sa voix tremblante.

—  J'ai engagé du personnel exprès pour s'occuper d'elle. Je vous ai payé une blinde pour qu'elle ait le meilleur suivi et c'est comme ça que vous travaillez ? J'ai engagé une bande d'incapables !

Constatant qu' il semble bien énervé, je prends la décision d'enfin ouvrir les yeux afin de montrer ma présence et avertir ces gens que je suis de nouveau éveillée. Je papillonne doucement des yeux, pour finalement froncer les sourcils. Agressée par la lumière naturelle, je les ferme à nouveau quelques secondes, le temps de m'habituer à la luminosité.

J'ai dormi combien d'heures au juste ?

Je me rappelle que lors de ma chute il faisait encore nuit, ce qui me fait comprendre que je suis restée inconsciente plus de temps que je ne l'aurais imaginé.

— C'est quoi ce bordel, encore ? reprend la première voix en entendant l'une des machines émettre un bruit.

— Elle se réveille, se réjouit une personne du sexe féminin, rassurée.

Rassurée par mon état ou le fait qu'au moins, ce mystérieux inconnu va leur lâcher la grappe ? Ça, je l'ignore, mais le fait est que je la remarque lâcher un soupir de soulagement.

— Vous pouvez baisser d'un ton, j'ai une migraine pas possible, me plains-je faiblement.

— Hey, comment vas-tu, mi amor  ? s'adoucit l'homme, son ton se faisant plus rassurant.

— On se connaît ? le questionné-je plus rapidement que souhaité.

Un sourcil arqué, je le fixe et tente de mettre un nom sur ce visage qui me semble pourtant si familier. Comme l' impression de l'avoir sur le bout de la langue, j'ai beau le regarder, aucun prénom ne me revient en mémoire.

Alors qu'il s'était approché pour me caresser les cheveux, il se crispe et cesse tout mouvement. Ses yeux s'écarquillant, il fourre sa main dans sa poche.  Je remarque sa mâchoire se durcir ainsi que les traits de son visage qui se contractent dû à la colère qui émane de lui.

Son regard se perd dans le vide un instant, mais très vite, il se reprend et ne cherche pas à m'interroger davantage car ses prunelles pleins de menace viennent s'ancrer dans ceux apeurés du médecin. Celui-ci, accompagné des deux femmes que j'avais vues un peu plus tôt avant ma chute, déglutie.

T'es dans la merde, mec.

—  Calmez-vous, Monsieur Stone !

Le médecin réplique rapidement sentant la tension s'installer dans la pièce, provoquée par la colère grandissante qu'éprouve mon soi-disant mari.

— Les amnésies sont courantes dans ce genre de cas, poursuit-il. Elle est restée endormie deux ans, ça laisse forcément des séquelles, mais ça n'est pas permanent.

—  Des séquelles dites-vous ?! Des putains de séquelles, ce sont des courbatures, un membre atrophié ou une autre connerie. Là, vous... merde vous venez de redémarrer son cerveau !

Se détournant du conflit entre les deux homme, une infirmière s'approche de moi.

— Bonjour, Madame Stone. Je suis Peggy, l'une de vos infirmières.

— Bonjour, la salué-je également, me forçant à sourire.

— De quoi vous souvenez- vous exactement ?

Je l'observe, tentant de me souvenir de la façon dont je me suis retrouvée sur ce lit ou d'un quelconque autre souvenir mais rien ne me revient. Mon absence de souvenirs me fait très rapidement angoisser. Les battements de mon cœur s'intensifient face à mon incompréhension, ce qui fait sonner la machine à laquelle je suis reliée. Un sentiment de vide s'est emparé de moi. Pourquoi je ne me souviens de rien ?

Je retourne mon cerveau de tous les côtés, pour retrouver ne serait-ce qu'un putain de souvenir, mais rien ne me revient.
Sentant ma détresse, la dénommée Peggy pose sa main sur mon bras, s'employant à sourire, dans le but de me rassurer.

— Tout va bien, ne vous en faites pas. Vous vous souvenez de votre prénom au moins ?

— Bien-sûr, je ne suis pas totalement stupide non plus ! M'empressé-je de répondre en haussant légèrement le ton, Je m'appelle...

Rien. Aucune idée. Le vide absolu.
Les larmes me montent aux yeux tant je me sens frustrée et effrayée par mon manque de souvenir. Comment oublier une chose aussi importante que son propre prénom ?

— Vicky. Tu t'appelles Vicky, tente de me rappeler le dénommé Stone.

À bout de nerfs, son intonation se fait presque agressive. Je le vois tout de même inspirer profondément, les yeux fermés, luttant pour se calmer. Il doit sûrement vouloir me cacher sa colère ainsi que sa frustration, dans l'intention de ne pas me brusquer davantage.

— Vicky, répété-je faiblement. Et vous, vous êtes qui ?

Bien entendu, je connais déjà la réponse à ma  question étant donné que je les avais entendus durant leur discussion. Mais malgré cela, je veux l'entendre de sa bouche, je veux avoir confirmation de ce que je crois avoir entendu.

—  On est mariés depuis 3 ans, répond-il, Je suis Kyle. Kyle Stone. Tu t'en souviens ?

Je l'analyse et bien que je n'aie aucun souvenir, je le crois sur paroles. Kyle a tout ce qui pourrait potentiellement m'attirer chez un homme. Ou tout du moins je suppose vu l'effet physique qu'il me fait au premier abord.

Brun à la peau très légèrement bronzée, habillé de manière assez sombre, il porte un bas noir ainsi qu'une chemise de la même couleur avec les manches vulgairement retroussées jusqu'aux coudes. Je remarque les premiers boutons de son vêtement déboutonnés de quelques attaches ; laissant entrevoir son torse qui semble très bien dessiné. Une barbe ainsi qu'une moustache, toutes deux très bien taillées, mettent en avant son regard perçant. Très bel homme, il faut le reconnaître.

—  Je suis désolée, dis-je.

Je hausse les épaules, en simple réponse, ne me rappelant ni de lui ni même de quoique ce soit d'autre le concernant. Nous concernant.

Face à ma réaction, ou plutôt à mon manque de réaction, il se redresse un peu, lâchant un léger ricanement. Rire qui sonne faux.
Kyle passe nerveusement une main sur son visage dont les traits sont crispés par la colère.

— C'est un putain de cauchemar ! Deux ans d'attente pour ça ?!

Sans qu'aucun de nous ne s'y attendent, il donne du revers de la main un violent coup dans la bouteille d'eau présente sur la table à mes côtés. Cette action fait lâcher un cri, loin d'être viril, au neurologue présent.

—  Merde..., jure Kyle dont les iris se sont assombris de fureur.

En d'autres circonstances, j'aurais sûrement pouffé de rire. J'aurais ri à l'entente du cri qui venait de s'échapper de la gorge du médecin, provoqué par la frayeur et la surprise de l'acte de Kyle. Mais je suis beaucoup trop surprise pour émettre le moindre bruit, fixant simplement le brun

— Vous, susurre Stone.

Il pointe du doigt le seul homme dans cette pièce, appartenant au groupe hospitalier. Cet homme de petite taille ne peux cacher sa terreur.
Kyle le fixe et poursuit avec autorité :

— Avec moi !

— Monsieur, je...

— SORTEZ DE CETTE FOUTUE PIÈCE ! S'écrit-il.

Ce coup-ci, son excès de colère me fait sursauter.
Le médecin ne réplique pas et obtempère. Il sort silencieusement, baissant le regard, réalisant qu'il vient potentiellement de signer son arrêt de mort.

— Je reviens de suite, me dit Kyle.

Mon époux dépose ses lèvres contre mon front mais je reste impassible à son acte.Voyant que je ne réagis pas à son attention, un éclat de tristesse traverse son regard pendant que son visage se renfrogne davantage. Il sort par la suite de la chambre, sous mon regard plus encore décontenancé par un tel comportement.

Moi, j'ai épousé ce type ?

— Vous devez sûrement être paniquée et ne rien y comprendre, mais tout s'arrangera Vicky, vous verrez, sourit avec compassion la seconde infirmière restée silencieuse jusque-là.

— Comment est-ce que j'ai atterri ici ?

Je les questionne appréhendant à la réponse qu'elles s'apprêtent à m'apporter.

— Vous avez reçu une balle, m'explique Peggy, évasive, Quelqu'un vous a tiré dessus avec une arme.

— Une arme ? Mais qui ? Pourquoi ?

— Nous n'en savons pas plus. Votre mari est resté assez vague à ce sujet, auprès de nous.

Je hoche alors la tête, bien qu'interrogative. Mais malgré cela, je ne dis rien de plus, réservant ces questions au principal concerné.
Kyle qui est d'ailleurs toujours dans le couloir avec le médecin s'étant chargé de mon cas. À travers la porte entrouverte, nous pouvons entendre leur discussion. Ou plutôt leur altercation.

— Je vous ai écouté vous ! Pendant que tous les autres médecins me disaient le contraire, vous m'avez certifié que cette opération lui sauverait la vie. Vous m'aviez dit qu'elle y survivrait et qu'elle irait bien ensuite, lui reproche Stone.

— Et... elle est en vie, non ? hésite le médecin craintif, Comme promis, votre femme va bien, Monsieur Stone. Elle va bien et a survécu.

— Elle va bien ?! S'emporte de nouveau Kyle, Elle a l'air d'aller bien, sincèrement ?! Elle a oublié vingt-quatre putain d'années de sa vie par votre faute. Même son prénom elle ne s'en rappelle pas, et vous osez me dire qu'elle va bien ?!

Un peu Drama Queen sur les bords le mari, si vous voulez mon avis. Je respire, c'est le plus important, non ?

— Monsieur, je comprends que vous soyez contrarié mais...

— Contrarié ? Tu trouves que j'ai l'air juste contrarié connard ?! Vous n'imaginez pas la rage que j'ai envers vous, en ce moment présent !

À la suite de ces mots, nous entendons un violent bruit a en faire trembler le mur. En entendant cela, je crains pour l'état de santé de l'homme qui s'était occupé de moi durant mon séjour à l'hôpital.

— Aidez-moi à me lever, dis-je.

— Hein ? Mais Madame, vous ne pouvez pas vous lever, s'insurge Peggy.

L'infirmière tente de me dissuader de me remettre sur pieds, avant que je ne finisse par la couper :

— Aidez-moi à sortir de ce foutu lit pour que j'aille voir ce qui se passe avec cette brute qui prétend être mon mari !

Face mon ton autoritaire, comprenant qu'il s'agit d'un ordre, après un échange de regards, elles acquiescent.

Les infirmières m'aident à me relever, prenant avec moi la barre à laquelle sont maintenues mes perfusions. Avec les deux femmes à mon appui, j'atteins la porte me retrouvant à nouveau dans ce couloir dans lequel je m'étais évanouie quelques heures plus tôt.

— Bordel..., murmuré-je le souffle coupé.

Ce que j'y vois, me glace le sang. Kyle, plaquant ce pauvre homme contre le mur. L'une de ses mains autour de son cou et bien qu'il n'y exerce aucune pression, c'est assez pour terroriser son interlocuteur. Sa lèvre inférieure tremblante de peur, ce médecin semble à deux doigts de chialer.
Le pauvre n'avait rien demandé à personne et se  retrouve menacé par mon prétendu mari envahi par la rage.

— Eh !

Je cherche à l'interpeller depuis l'encadrement de la porte de ma chambre, sans qu'il ne m'entende. Monsieur est bien trop occupé à extérioriser sa haine sur cet homme ignorant le personnel qui tente d'apaiser la situation.
Malheureusement, ce fou furieux ne voit nul autre que la violence pour exprimer la souffrance qu'il a en lui face aux complications engendrées par mon accident.

— Kyle !

Et bah voilà quand tu veux, tu n'es pas bouché.

Il tourne enfin la tête vers moi, totalement surpris de m'y voir. Je lance un furtif regard à l'homme en blouse blanche – qui semble me supplier d'intervenir – puis à Kyle, interrogative. Mon époux qui avait la bouche légèrement entrouverte, me fixe, probablement honteux que je puisse assister à une telle scène.

— Qu'est-ce que vous faites ? l'interrogé-je faiblement.

En m'entendant le vouvoyer, il eut un mouvement de sursaut et détourne son regard ténébreux. Portant à nouveau son attention sur sa victime, finit par la lâcher ; pour le plus grand soulagement de ce dernier ainsi que ses collègues. S'empressant d'accourir auprès du chirurgien neurologique, dont les mains maintiennent son cou dû au choc, ils l'aident à se redresser.

—  Tout va bien, doc'.

Pour sa part, Kyle reste de marbre, son regard implanté dans le mien. Il me sonde et j'en fais de même. Cherchant à pouvoir lire dans mes yeux, sûrement à rechercher d'une trace de la femme qu'il avait aimé, c'est mon regard vide qu'il rencontre. Vide de sentiment à son égard.

Lentement, il recule de quelques pas en arrière, maintient ses pupilles dans les miennes mais face à mon inactivité, le Stone me tourne le dos et quitte peu à peu mon champ de vision.
Kyle s'en va, me laissant debout, dans le couloir, seule. Seule avec moi-même.

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Heyyy la Populace, voici le premier chapitre. Pour ceux qui ont déjà lu la première version, j'espère que celle-ci vous plaira davantage 😉
Je vous conseille grandement de lire cette nouvelle version de l'histoire car de nombreuses choses vont changer, disparaître ou être ajoutées.
(Le premier PDV de Kyle était au chapitre 15 dans la première version par exemple alors que là ça arrivera bien plus tôt)

Pour ceux qui nous rejoignent pour la première fois, bienvenue dans la vie tumultueuse de Vicky et Kyle Stone. J'espère que ce début vous a plu et qu'il vous a donné envie de poursuivre l'histoire 😊

Quelques petites questions :

• Que pensez-vous de ce début ?

• Que pensez-vous de Vicky et son amnésie ?

• Des idées sur ce qui a pu lui arriver ?

• Votre premier avis sur Kyle ?

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