Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

XXI

Nous gardions notre relation secrète pendant plus de trois ans. Un jour, Vi me confia qu'elle voulait nous rendre officiels, qu'elle ne comptait plus se cacher.

- Tu n'es plus en position d'être soupçonné. Cela fait cinq ans que tu as quitté le dôme, il faudrait être tordu pour croire que je l'ai fais dans le but de me mettre avec toi.

- Je sais pas Vi. Je ne veux pas nous mettre en danger. Te mettre en risque.

- Ne t'inquiète pas pour moi. Je suis l'une des plus grande conseillères, me dit-elle d'un clin d'oeil.

Il fallut plusieurs mois pour m'en convaincre. Près de six ans après notre rencontre, on apparaissait devant le public, se tenant mains dans la mains. Il y en avait pour trouver quelque chose à y redire, mais Vi m'affirma qu'elle s'en fichait.

- Tu as bien changé dis donc, fis-je. Où est passée la vaillante soldate prête à employer de maintes ruses  pour monter en grade ? Cela ne sera plus facile maintenant.

- Tant mieux, cela me donnera un peu de challenge, répondit-elle.

J'étais heureux de ne plus avoir à me cacher, mais ne pouvait m'empêcher d'être soucieux. Déjà sans cela, je ne pouvais me considérer comme accepté entièrement par la société. Armstris étant ce qu'elle était - un habitant qui n'était pas Armstrissien de naissance n'aurait jamais sa place. En ajoutant le peu de soldat connaissant mon origine - l'ex-prisonnier malfamé de la prison infernale, j'avais l'habitude des mauvais regards. Mais je ne voulais pas que cela ai des repercussions sur Vi en l'associant à moi. Seulement, elle était plus forte que quiconque. Même moi, je n'avais pas mon mot à dire. Au fond, je savais que cela ne serait pas un obstacle pour elle.

Mais je me trompais.

Un an passa, j'avais maintenant vingt-cinq ans. Je rentrais avec des sacs de courses à la main, m'apprêtant à préparer un délicieux repas surprise, malgré mes deux mains gauches quand il s'agissait de cuisine. Vi n'avait jamais compris comment cela était d'ailleurs possible.
Je monta la colline, là où on avait bâti notre foyer, tandis qu'un étrange pressentiment m'envahit.
Je parcouru à grand pas le portail en bois que j'avais construit l'hiver dernier pour nous protéger du froid. En saisissant la poignée, des picotements parcoururent ma main.

Je tremblais. Je savais. Je ne saurais expliquer comment, mais j'avais compris.

J'ouvris la porte, et aperçut Vi, gisante sur le parquet. Une trainée de sang venait de l'entrée jusqu'à elle, et je remarqua des traces de lutte. J'accouru et la pris dans mes bras.

- Vi ! Victoria ! Victoria ! Hurlais-je, espérant une réponse, en vain.

Je n'obtins rien, à part la froideur de son corps.
Elle était morte.

Il m'a fallut puiser d'une force qui n'existait pas pour bouger. Je l'avais étreinte pendant des heures, jusqu'à l'arrivée de la brigade de la mort. Telle on appelait les diables chargés d'ôter le corps des défunts.

Ils étaient venus avec toute leur troupe et des renforts, sachant face à qui ils avaient à faire. Ils craignaient que je perde le contrôle, mais je resta figé, déboussolé.

Était-ce ma faute ? Sûrement. Qu'est-ce qui m'a pris d'accepter sa demande ? Je n'aurai pas dû me mettre avec elle dès le départ. Mais je me repris, car cela n'honorrera pas sa mémoire. C'était une femme fière, qui serait offensée que je puisse penser cela.
Seulement, j'avais du mal à blâmer autre chose.
Au bout d'un mois d'inactivité, je décida de faire un peu de ménage et de ranger ses affaires. Car elle ne reviendrait plus, cela ne servirai à rien de laisser ces biens ici.
Je vida son armoire et plaça ses affaires dans des cartons. Je m'approcha de sa commode, les yeux rougeoyant. Je retira tiroir par tiroir, pour aller plus vite. Je fût interpellé quand le dernier cacha un dessous caché.

Je n'avais pas connaissance de cette cachette. Je l'ouvris avec délicatesse et n'en fût plus abasourdie de ce que je découvris :

Il y avait plusieurs feuilles, notes et cahiers qui abordaient le même sujet : la quête du médaillon.

Elle n'avait jamais cessé ses recherches.

Je feuilleta le contenu, quand une enveloppe glissa d'une des piles. Je lus le devant : 《 Arold》.

Sous le choque, je déchira l'emballage pour lire la lettre :

《 Cher Arold, si tu as pris possession de cette lettre, c'est que je ne suis plus de ce monde. Désolée de te l'avoir caché, de ne pas avoir renoncé. J'espère que tu comprendras. Il en va de la sûreté de ces terres de prendre possession de l'arme puissante. Je t'en prie, accepte de reprendre mon flambeau. C'est probablement la cause pour laquelle j'ai péri, mais toi, tu y arriveras. Je le sais. Car il n'y a pas un seul obstacle que l'homme que j'aime ne puisse pas surmonter. Tu y trouveras des indices et plans que j'ai élaboré pour m'emparer du médaillon et continuer dans la recherche de l'épée sacrée. Je t'aime, sache-le.》

Comment se sentir après s'être senti trahi par la femme de ma vie ? Je n'arrivais pas à l'accepter. Mais après avoir relu ses mots maintes fois, je me mis en tête de relever sa volonté. Pendant des mois, j'ai réfléchi à un stratagème pour m'emparer du collier, aidé par les instructions de ma défunte femme. Cette fois-ci, je ne me ferai pas avoir, pensai-je.

Et il en fût ainsi.


- La suite, tu la connais, conclut Arold. M'enfuyant de la capitale après avoir mis la main sur le médaillon, j'ai rencontré Félicia.  Je savais que ce n'était qu'une question de temps avant que le compte à rebours n'explose. L'assassin de Victoria prouvait après tout leur acharnement, c'était même possible qu'elle avait éveillée la bête endormie. Armstris avait donc feinté un enlèvement - celui d'Astrid - pour traduire l'inscription. Ils avaient risqué cette démarche, car depuis la guerre, Nemul avait bâti une muraille et ne laissais plus entrer aucun individu extérieur. Armstris ne pouvait donc se servir que de la princesse, seule ressource Nemulienne.

Kilyan le regarda, déconcerté.

- Alors, tu fais tout ça pour...

- Pour l'honneur de Victoria, compléta-t-il. J'avoue que ma cause n'est pas noble, mais je me convaincs à penser qu'il y a une raison derrière son acharnement.

Ses yeux se plissèrent soudainement. Kilyan avait l'impression qu'Arold avait reçu un coup de poing en pleine poitrine.

- Seulement... Je ne peux m'empêcher de penser parfois - et si cela n'était qu'un stratagème dès le départ ? Et si la femme avec laquelle j'ai passé tant d'années m'avait vraiment approché dans l'unique but d'accomplir son idéal ? Elle m'avait assuré d'avoir laissé cette histoire de côté, et pourtant... J'ai bien conscience qu'il soit possible que je sois manipulé et hanté par son fantôme.

Kilyan se racla la gorge.

- Écoute, je n'y connais rien en amour, donc je ne suis pas bien placé pour dire ça, mais je pense que c'était sincère. J'ai du mal à imaginer possible de rester auprès de quelqu'un si longtemps si on n'y est pas attaché.

Arold ne répondit pas. Il regardait vers le bas, silencieux. Kilyan tapota maladroitement son épaule, pour renchérir :

- Tu devrais retourner dormir. Demain, une longue journée nous attend.

Il s'exécuta. Son ombre disparut alors qu'il regagnait sa tente, tandis que Kilyan  essaya de digérer ces révélations.

De l'autre côté, dans la tente voisine, une autre personne était éveillée. C'était Félicia, elle avait entendu toute la conversation.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro