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XVI

Cela faisait près de deux semaines depuis le premier assaut. Depuis, leurs rencontres face à leurs ennemis se faisaient courantes. Ils veillaient à faire des tours de garde par deux durant les nuits. Ils se trouvaient à présent proches du dôme, d'après Arold.

Il y a deux jours, ils avaient réussi à s'emparer d'un petit camp ennemi bâti pour des patrouilles. Cela n'avait pas été facile, et Félicia en était ressorti de l'opération avec une blessure au bras droit. Astrid les avaient attendu avec le rhinoféloce, car cela avait été décidé à l'unanimité que c'était trop dangereux. Elle avait obéi, mécontente.

- Tiens Féli, c'est une pommade qui devrai soulager ta douleur, dit la jeune fille s'asseyant proche de la blessée, illuminée par la lueur du feu de camp.

- Merci. Ça va, cela ne me fait pas trop ma-aïe, satanée pommade, ça me brûle !

- C'est que ça guérit, fit-elle avec un sourire.

- On  a un peu de repos, fit Félicia en soupirant, maintenant qu'on est camouflé dans ce repaire ennemi. J'imagine qu'on éveillera des soupçons, mais jusqu'à lors...

- On sera déjà partis, termina Arold. Et on aura déjà eu le temps d'attaquer le dôme.

- À ce propos, réfléchit Félicia, tout est prêt ?

- Oui. J'ai envoyé un signal via la posipierre il y a quelque jours, donc les hommes de Flinn ont dû pénétrer l'intérieur du dôme.

- Et moi, s'ajouta Kilyan à la conversation, j'ai reçu des confirmations des gens prêts à nous aider. Je leur ai envoyé notre location, ils devraient être là d'ici demain à l'aube.

- Tout roule comme sur des roulettes pour l'instant, dit Félicia d'un ton fier.

- Ne crions pas victoire si vite. L'opération n'a pas encore commencé. Aussi, il marqua une longue pose, cela est possible que cela tourne vraiment mal. Je me fous de ce qui peut arriver des hommes de Flinn, mais les personnes innocentes que tu sollicites, Kilyan, j'espère qu'elles ont bien conscience des risques.

- Mais, n'étais-tu pas prêt à tout pour cette mission ? le questionna Félicia.

- Je suis prêt à faire n'importe quel sacrifice. Mais des sacrifices qui me coûterait à moi, pas à des innocents. Je ne mettrai pas en avant mes profits personnels au prix de la vie de bonnes personnes. Même si, au final, on se bat contre des serpents, donc c'est notre guerre à tous.

- Et c'est bien pour ça qu'ils sont prêts à nous venir en aide, dit Kilyan. Armstris n'a pas été là pour mon père, et elle cause beaucoup de malheurs aux alentours ! C'est la raison pour laquelle les gens qui seront là demain se battront. Ne te méprends pas Arold, ils n'ont que faire de ton médaillon. Pour eux, il est sans valeur. Ils se battent pour le peu de liberté, pour montrer leur mécontentement.

- Ce n'est pas leur acte qui fera avancer quelque chose.

- Qui sait ? Ce que tu t'apprêtes à faire servira à quelque chose ? On ne peut pas savoir ! dit Kilyan en haussant le ton. D'ailleurs, on se fait confiance dans ce groupe, mais pourtant on ne connaît même pas tes motifs !

- Et je l'ai répété à plusieurs reprises - je ne compte pas m'étaler sur le sujet. Vous m'aidez en connaissance de causes.

Kilyan se retint d'ajouter autre chose.
Arold marqua une nouvelle pause, avant de poursuivre : 

- Demain, c'est le grand jour. On attaquera le dôme. Je préviens une dernière fois - son regard s'attarda sur Astrid - celui qui prend peur, ce qui serait normal, peut encore partir. Mais sachez qu'une fois qu'on aura commencé l'assaut, il n'y aura plus le droit aux hésitations. Je compte sur vous pour mener à bien notre mission et pour donner le meilleur de vous-même, suivant le plan convenu.

Ils acquiescèrent. Il continua :

- Rangez vos affaires et préparez-vous à dormir. Demain, une longue et dure journée nous attends. Kilyan, c'est ton tour de garde ce soir.

Puis, il tourna des pieds et s'avança au loin, des sacs à la main. Il était parti préparer les dernières finissions.

Félicia brisa le silence qui s'était installé :

- Vous ne le trouvez pas bizarre ce soir ?

- Juste ce soir ? ironisa Kilyan. Il est toujours comme ça.

- Nan. Là, c'est plus... Je ne saurai comment l'expliquer.

Félicia, assise jambes croisées, tenait son visage de sa main. Elle pivota vers Astrid :

- Miss, cela doit te saouler cette question, et je ne veux pas paraître lourde, mais ça va, tu tiendras le coup ? Tu peux toujours revenir sur ta décision.

Astrid se sentit vexée. Elle en avait marre qu'on la considère avec autant de précautions. Elle comprenait qu'elle avait moins d'expérience et qu'elle n'était pas aussi forte que ses camarades, mais elle était libre de ses propres choix. Kilyan intervint avant qu'elle ne put sortir un son de sa bouche :

- Arrêtez à la fin de la sous-estimer ! C'est une guerrière ! Si vous pensez qu'en lui ressassant les mêmes discours pensant que cela lui fera changer d'avis, c'est que vous ne la connaissez pas ! C'est une grande personne qui, comme nous, a fait son choix ! En plus, elle ne sera pas de front demain !

Astrid sentit une émotion réconfortante lui monter droit au coeur. Elle ne saurait comment remercier la droiture de son ami. Il la comprenait.

- Tu as raison, se résigna Félicia. Désolée miss. À croire que l'autre dingo déteint sur moi. À partir de maintenant, on ne cherche plus d'excuses, on se bat ensemble.

Elle esquissa un radieux sourire. Il n'était pas grand, mais il suffit et détendit l'atmosphère. Astrid hurla un cri de guerre, suivit par Kilyan.

Ils se mirent à ranger leurs affaires. Le camp était entouré de murailles en bois mais ne comportait pas de bâtiments. Il devaient s'installer et partager les tentes, comme à leurs habitudes.

Kilyan était dehors, assis et concentré, à l'affût du moindre bruit ou geste suspicieux. Arold dormait seul dans une tente, et Astrid et Félicia dans une autre, un peu plus loin. Il pouvait entendre leurs lourdes respirations, et espérait qu'ils prennent le plus de forces durant ce sommeil. Il avait pu dormir durant la journée. Cela lui permettrait de ne pas être fatigué le lendemain, pensa-t-il.

Durant de bonnes heures, seul le son des criquets se fit entendre dans la nuit noire. Soudain, il entendit une voix. Au début, elle était silencieuse, mais se fit de plus en plus forte. Cela venait de la tente d'Arold.

《Trois-cent-soixante-cinq, Trois-cent-soixante-cinq...》

Kilyan s'approcha. Ce chiffre était répété en boucle, et devenait presque un hurlement. Il entra dans la tente, voulant s'assurer de l'état de l'homme qui ne perdait jamais son sang-froid.

Il fût déstabilisé par ce qu'il vît. Allongé, gisait un Arold en sueur, se battant dans ses rêves. Non, c'était plutôt un cauchemar, se reprit de penser Kilyan.

- Arold, ça va ?

Il s'était mis à son niveau et lui tenait les épaules. Arold ouvrit les yeux, et parut loin pendant une fraction de seconde.

- J-... Qu... Kilyan ? intérrogea-t-il.

Mais le jeune chef de village était trop stupéfait pour répondre. Il avait l'habitude de voir l'homme devant lui stoïque, imperturbable. Pourtant, ses yeux étaient remplis de larmes. Kilyan avait la bouche ouverte et ne savait comment réagir.
Arold, remarquant le choque du jeune homme, se reprit et mit sa main sur son visage, le cachant. Pas par honte, mais parce qu'il essayait de reprendre ses moyens.

- Je dois prendre l'air, prononça-t-il.

Il se leva et enfila son pull. Il sortit, Kilyan à sa suite.

Ils s'assirent au sol, leurs cheveux bercés par le vent. Ils n'échangèrent aucun mot durant de longues minutes, voir moins, mais cela paraissait infini pour Kilyan. Il ne put se retenir plus longtemps :

- Arold, parle-moi de ce qu'il y a. Que t'arrive-t-il ?

Il fût étonné de se voir lui poser une telle question. Jamais de sa vie il n'aurait imaginé une telle situation.

Arold soupira, et commença par conter son récit :

- Trois-cent-soixante-cinq jours. Aujourd'hui, cela fait un an, jour pour jour, que la femme que j'aime... Non, réctifia-t-il, que j'ai aimé, est morte.

On aurait pu croire au son de sa voix qu'elle allait se briser.

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