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Les découvertes

                    

PDV Aïlla

_ Père ! Tu ne peux pas demander ce genre de chose ! S'écria Baskar en me plaçant derrière lui. 

Je ne l'avais jamais vu ainsi, ses yeux brillaient de colère. Je cherchais à le résonner, je lui pris la main. Il la serra instinctivement. Comment je pouvais faire pour le calmer. J'avais déjà pensé à la réponse, je savais ce que je voulais faire, mais il fallait que le Roi soit d'accord avec moi. Un engagement direct ne m'intéressait pas. Cela me faisait peur. Même si je connaissais Baskar depuis maintenant neuf mois, une partie de moi se cachait de ce que je ressentais pour lui. Tout était nouveau pour moi, l'amour, la joie d'être près de lui, la jalousie que je ressentais quand une de ses concubines tournaient autour de lui. Je me mordis la lèvre alors que Baskar pestait sur son père. Petit à petit des gens vinrent voir ce qui se passait. Je n'aimais pas cela. Akash sortit de l'hôpital et chercha à faire fuir les personnes qui s'étaient attroupées autour de nous. Il fut aidé par les gardes et le mari de Charvi. Je pris soudain une grande bouffée d'air et me plaçai devant Baskar. Il me regarda de travers avant de froncer les sourcils. Je fixai le Roi droit dans les yeux. Cette réponse allait sceller mon sort à tout jamais, c'était certain. Mais j'allais mettre certaines conditions, je voulais garder une certaine liberté. Je ne pouvais pas appartenir à un futur Roi en étant loin de ma véritable famille. 

_ J'accepte ! 

Le roi se mit à sourire mais je plaçais ma main devant lui. 

_ Mais j'ai certaines conditions.

_ Très bien, nous en parlerons au palais, rentrons.

Il était heureux, ça se voyait. Je ne voulais pas lui faire de faux espoirs. Soudain je fus retournée violemment pour faire face à un Baskar ayant une mine déconfite. 

_ Pourquoi ? Pourquoi as tu fais ça ? 

Je pris de nouveau sa main et me rapprochai de lui. J'étais collée à lui et levai la tête pour pouvoir le regarder dans les yeux. Je lui caressai sa joue doucement. Je pouvais sentir sa barbe de quelques jours. J'étais bouleversée par ce que je lisais dans ses yeux. Ils avaient pris une teinte de miel, ils étaient tellement profond que j'avais l'impression de me noyer dedans. Il était inquiet, en colère mais il y avait aussi de la joie qui brillait dans ces yeux si mystérieux. Il souffla avant de secouer la tête. Il tapa  son front contre le mien en pestant dans sa langue. Je pus comprendre un « tu vas souffrir ce soir ». Je frissonnai malgré moi en entendant cette phrase. Je devais remercier Charvi de m'avoir donné un peu de cour cette semaine. Je me massai le front et pris peur sachant ce qui m'attendait au château. Comptant Baskar, j'allais devoir faire face à Mandar et Baba. Je ne les avais jamais vu en colère, cependant bizarrement je sentais que j'allais faire face à des démons en rentrant. Le Roi rentra dans sa voiture après avoir fait rentrer mon oncle dedans. Au moins, il sera près de moi. Baskar se décolla de moi et sans crier garde il me jeta sur son épaule. Je criai avant de le taper lui ordonnant de me faire descendre. C'était peine perdue je n'avais aucune chance avec ma force de moucheron avec ce loup du désert. Je laissais tomber rapidement en essayant de ne pas rougir de honte. J'espérai juste que personne n'ait pris une photo. Baskar me plaça sur le siège passager avant de prendre le volant. On se mit en dernière fil. Baskar conduisait comme un dieu à travers les dunes. Parfois, et je pense pour me faire plaisir, il montait sur les dunes. La sensation n'était pas la même qu'avec le Shandha, cependant l'adrénaline était bien présente. Je riais à gorge déployée au plus grand plaisir de Baskar. Il affichait un grand sourire mettant en valeur ses fossettes. J'aimais le voir sourire comme ça, je me sentais privilégiée. Je vis le palais apparaître petit à petit à l'horizon et je compris que j'allais devoir m'expliquer devant le Roi mais également au près de Baskar. Après un dernier regard par la fenêtre je pris le courage de lui parler. 

_ Baskar...

_ Pourquoi as-tu accepté le rituel de Swarup ? Tu te rends compte que tu te donnes à moi en faisant ça ? 

_ Je sais Baskar et c'est pour cela que je le fais. 

Soudain il pila alors que l'entrée du palais était à peine à cents mètres devant nous. Je me rattrapai de justesse au tableau de bord. Il me regardait avec incompréhension. Il serrait ses lèvres tellement fort qu'elles ne formèrent plus qu'une fine ligne. J'avais du mal à exprimer mes sentiments, il ne m'aidait pas vraiment en me regardant comme ça. 

_ Écoute Baskar, je ne suis pas du tout douée pour parler de mes sentiments. Mais j'ai pris cette décision parce que pendant cette semaine séparée de toi, j'ai compris quelque chose, murmurai-je ayant moi-même peur de ce que j'allais dire. Baskar, je suis tombée amoureuse de toi et passer du temps sans toi est dur pour moi. Je ne sais pas si tu ressens la même chose pour moi, alors s'il te plaît, arrête de me regarder com...

Je ne pus même pas finir ma phrase qu'il vint plaquer ses lèvres contre les miennes. Je fus surprise sur le coup, car son baiser était possessif et tellement fort que je ne pus m'empêcher de gémir contre ses lèvres. Je fermai les yeux, profitant de la promesse qu'il venait de sceller à travers ce baiser. J'étais si heureuse que je ne pus retenir une larme de joie. Il y mit fin en se séparant de moi. Ce que je vis, finit par m'achever. Il avait un sourire resplendissant et ses yeux brillaient comme deux étoiles. Ses cheveux noirs corbeaux ondulaient doucement sur son front. Il me caressait la joue avec tendresse et je compris immédiatement que pour lui aussi c'était réciproque. Je me mordais la lèvre inférieure afin de me retenir de rire de bonheur. Qui aurait pu croire que moi, une simple étudiante réussirait à tomber amoureuse d'un prince et que celui-ci ressente la même chose. Il se décala pour reprendre la route. Il garda ma main contre la sienne tandis que l'on passait le portail. Je pris une grande inspiration, je n'étais pas prête à faire face à certaines personnes. Tout le monde nous attendait dans une des cours annexes du palais. Je ne pus m'empêcher de rougir. Je plaçais ma main sur ma joue et la grattai un peu avant de sentir Baskar faire une petite pression sur le genou. Je lui souris, il se gara et à peine la voiture arrêtée, ma porte s'ouvrit à la volée. Je fus sortie de l'habitacle par deux grands bras. Je croisais le regard vert-gris de Mandar. J'étais foutue, c'était sur et certain. Je ne touchais pas le sol et je sentais que l'on me palpait. Je me mis à rougir de plus belle. Je bougeais dans tous les sens afin qu'on arrête ce supplice. 

_ Mandar ! Hawa ! Ça suffit maintenant ! Criai-je.

_ Pas de blessure en vue ! Tout est OK Mandar, dit Hawa en apparaissant dans mon champs visuel.

_ Lâche moi !

Mandar me posa enfin à terre avant de me serrer fortement dans ses bras. Je fis surprise au début, mais je ne tardais pas à approfondir l'étreinte. Il m'avait manqué lui-aussi.

_ Je vais bien Mandar.

_ Ne refais plus jamais ça ! Tu ne te rends pas compte de l'inquiétude que tu as créé ! J'ai eu si peur pour toi. Niranjana était à deux doigts de revenir ici en apprenant ta disparition ! Pourquoi tu as fais ça ?!

Je le laissai parler. Il en avait besoin mais le regard du Roi à mon encontre me fit comprendre qu'il était temps que je lui expose mes conditions. Hawa m'aida à me défaire de l'emprise du Prince. Il nous regarda tour à tour avant de se tourner vers son père. 

_ Je dois parler seul avec Aïlla et Baskar, mon fils. Tu pourras lui faire ta leçon de moral plus tard.

_ Pourquoi ? Il s'est passé quelque chose ? 

Le roi prit une mine mystérieuse en affichant un sourire énigmatique. Mais Mandar sembla comprendre à quoi il faisait référence. Son visage changea totalement. Il devint si sombre que je me reculai en réprimant un frisson de peur. Baskar dût sentir ma peur car il m'attrapa par les épaules pour m'écarter de son frère. Ils se fusillèrent du regard avant que Baskar m'éloigne de lui. Il me prit la main et nous suivîmes son père. Je ne comprenais pas pourquoi Mandar avait changé d'attitude aussi rapidement. Cela me trotta dans la tête jusqu'à ce que j'entende une porte se refermer derrière moi. Le Roi se plaça ensuite derrière son bureau afin de prendre place sur son siège.

_ Alors Aïlla, je t'écoute.

Je me raclais la gorge et serrai les poings pour me faire violence. 

_ J'accepte le rituel de Swarup parce que j'aime votre fils. Cependant, je ne veux pas perdre ma liberté. Bien que je vis ici sous votre protection, j'ai une vie en France. J'ai une famille là-bas. Je ne veux pas être enchaînée à ce royaume, si je ne veux plus continuer, Baskar doit devenir directement Roi. Je n'ai pas envie d'être un frein pour lui. Et plus de concubines !

J'avais parlé sans reprendre ma respiration et je repris une grande bouffée d'air pour ensuite regarder Baskar. Il me fixai, la bouche légèrement ouverte. Il semblait choqué mais ce n'étais rien comparé à la tête du Roi. Il me fixait autant choqué que son fils. Je toussai pour les faire réagir, quand soudain, Baskar me prit dans ses bras pour me faire tournoyer. Il riait de bonheur et me regardait avec fierté. Il me reposa à terre et me garda dans ses bras. Il se tourna vers son père attendant comme moi une réponse. Il sourit à mon plus grand soulagement. Il leva la tête vers moi.

_ Je te demande beaucoup Aïlla, j'en ai conscience. J'accepte tes conditions, si tu ne veux plus devenir la Reine, Baskar obtiendra directement le trône et n'attendra pas la fin des deux ans. Tu ne seras pas pieds et mains liés, tu garderas ton indépendance. _Je vous remercie beaucoup mon Roi. 

_ Baskar, peux-tu nous laisser, va calmer ton frère.

_ J'y vais, dit-il avant de m'embrasser le front. Je lui lâchai la main.

Je me tournais de nouveau vers le Roi qui semblait dans ses pensées. J'avais autre chose à lui demander. J'allais me faire taper sur les doigts mais je devais le demander. Quand l'homme m'avait attaquée, je m'étais sentie vulnérable et je me sentais encore humiliée. Il fallait que j'apprenne à me défendre. Mon kidnapping prémédité par Addam ou bien ce diplomate indien qui m'avait attaqué, je n'avais pas pu me battre. Je portais la dague de mon grand-père sous ma robe et elle me donna le courage de me lancer. 

_ Tu avais autre chose à me dire Aïlla, n'est-ce pas ? 

_ Oui, je veux savoir me battre, j'aimerais que quelqu'un m'entraîne. 

_ Pourquoi ? Des gardes sont là pour te protéger.

_ Oui, mais ils ne seront pas toujours là. Ceux qui me veulent vont attendre que je sois seule sans protection. Et je ne veux plus être une cible facile. Je veux savoir me protéger !

Aditya souffla avant de passer une main sur son visage. 

_ Très bien, moi et Akash, seront tes coachs. 

Je lui souris et passai derrière son bureau pour le prendre dans mes bras. Il me serra contre lui. Il me laissa partir. Je courais dans les couloirs afin de rejoindre Baskar. Mon cœur débordait de joie. Je ne pouvais plus retenir le sourire qui était plaqué sur mon visage. Je tournai dans un angle mais quelqu'un me stoppa avec une telle violence que je partis en arrière. La personne me rattrapa avec justesse en plaçant ses bras autour de ma taille. Je fus surprise de découvrir Mandar. Il attrapa mon poignet et me força le suivre. Son regard n'était plus celui que je connaissais, non en fait, l'homme qui se trouvait devant n'était pas Mandar. Il m'emmena vers les écuries sous mes protestations. Je tirais sur mon bras cherchant à me libérer de sa poigne mais il était bien plus fort que moi. 

_ Mandar ! Lâche moi !

Il s'arrêta enfin et ouvrit la porte d'un box sans me lâcher. Un étalon de Dielli y sorti. Avec sa robe tacheté brune et noir, le cheval était un pur-sang. Il était déjà sellé, il se cambrait un peu et soufflait fort.

_ Mandar ? 

_ Tu vas fuir ! 

_ Que... Mandar ! 

Il se tourna vers moi en me fusillant du regard. 

_ Tu ne feras pas le rituel de Swarup, je n'accepterais pas !

_ En quoi ça te concerne ! Qui est ce Mandar ?!

Il m'attrapa les épaules et me secoua violemment. À ce moment là, j'avais définitivement peur de lui. Je sentis mon sang quitter mon visage plus son regard menaçant me faisait fondre. Je déglutis avec peine.

_ Tu vas m'écouter maintenant ! Arrête de faire ta fille prude ! Je sais que mon père t'a forcée à accepter ce putain de rituel ! Je ne laisserais pas une fille comme toi être une prochaine victime de ce rituel !

_ Une victime ? Mandar, ce rituel est juste un rituel de passage afin que le futur Roi trouve sa reine. Il y aura un grand banquet et une cérémonie dans le temple. Je ne comprend pas pourquoi tu réagis comme ça. La seule chose que tu fais, c'est de me rendre mal à l'aise.

_ Sais-tu que tu vas devoir te retrouver devant le monde entier. On va te juger, te mettre à l'épreuve ! En plus de ça tu vas être encore plus dans le viseur de Addam ! Il va te vouloir, j'ai déjà essayé de le stopper la dernière fois, mais il est bien trop têtu pour m'écouter. 

_ De quoi tu parles Mandar ? Tu es en contact avec Addam ? 

Soudain son visage devint livide, sa poigne se resserra sur mes épaules. Je ne pus réprimer un frisson à l'entente du nom d'un de mes kidnappeurs. Je lançai un regard circulaire autour de moi pour voir si quelqu'un passait par là. Mais il n'y avait personne. Mandar était en contact avec Addam. J'avais du mal à digérer cette nouvelle. 

_ Tu savais ce qu'il me faisait ? 

Il avala sa salive et dévia son regard sur le désert. Un boule de dégoût s'installa au fond de ma gorge. Je grimaçai devant une telle injure et trahison. Il savait tout, des claques et du couteau planté dans ma cuisse. Pourtant il n'avait rien fait. 

_ Lâche moi Mandar... 

_ Je fais ça pour ton Grand-père. Si j'avais agi, mon père aurait su que j'étais une taupe. 

_ Mais pour qui te prends tu ? M'écriai-je en cherchant à me libérer de sa prise. 

Des larmes de colère se mirent à couler le long de mon visage. 

_ Je cherche juste à protéger mon peuple Aïlla, mais si tu acceptes le rituel je serais contraint de t'éliminer. Sinon Addam le fera à ma place. 

_ Espèce de traître ! Tu serais près à me tirer une balle entre les deux yeux simplement pour garder le secret ! Pourquoi communiques-tu avec Addam !?

_ Il le fait afin de pouvoir le repérer et le détruire plus facilement. Si un des princes est avec lui, il va se sentir plus fort que tout et il tentera un coup d'état. Tu ne faisais pas parti du plan Aïlla. Addam cherche à te ravoir. Mais Mandar te considère comme une sœur, sur le coup tu le gênes, en devenant Reine tu vas faire changer les plans de Addam et il va tout faire pour t'avoir de nouveau. La seule issu alors serait la mort, commenta une voix venue de nulle part.

Je me tournais vers Akash qui s'approchait de nous de manière totalement sereine. Bien qu'il regardait Mandar l'air de dire « touche à ma nièce encore une fois je ne serais pas tendre ».

_ Si j'étais toi Pavan, je lâcherai ma nièce. Tu n'as plus rien à craindre pour elle. Et puis ton père sait depuis longtemps que tu es une taupe. Il est même fier de toi. 

_Tu savais qui j'étais depuis tout ce temps ? 

Akash hocha la tête. 

_ Addam ne touchera pas Aïlla, je te promet. J'ai moi-même des taupes dans l'armée rebelle. Il ne touchera pas à elle.

_ Quand ?

_ Il y a à peine une heure. Il a décidé que le pouvoir passait avant tout, ensuite il récupéra Aïlla. Mandar, tu n'auras pas besoin de la tuer. On le stoppera avant, murmura  mon oncle en posant une main sur l'épaule du prince.

Je vis rapidement que celle-ci tremblotait, puis des gouttes tombèrent sur mon visage et je fus surprise de voir le prince pleurer. Je compris soudainement, que ça avait été dur pour lui de dire de telles choses. Mais les révélations de mon oncle l'avaient soulagé d'un poids. Il n'aurait pas à me tuer et mon oncle était maintenant son allié. Il me serra dans ses bras s'excusant mainte et mainte fois de m'avoir fait peur. Je ne pouvais pas dire le contraire, il m'avait fait drôlement peur. Mais savoir qu'il faisait ça pour permettre d'attraper Addam plus facilement me rassura. Nous allâmes voir le Roi par la suite et on appris que même Baskar savait. Celui-ci avait protégé les arrières de son aîné depuis le début. S'en fut assez pour Mandar qui se remis à pleurer devant son père et son frère. Ils se prirent dans les bras et je préférai m'en aller pour les laisser seuls. Je me promenais avec mon oncle dans les couloirs. Le silence régnait mais c'était un bon silence, il n'était pas pesant, au contraire, il était très agréable. Je soupirai, je sentais au fond de moi que la nouvelle que je venais d'apprendre ne serait pas la seule. 

_ Merci Akash.

_ Pour ?

_ D'être là, mais tu sais, pour je ne sais quelle raison j'ai l'impression que mon père est en vie.

_ Tu te fais simplement des espoirs ma belle. Le roi a été là jusqu'à son dernier souffle. Puis il a été emmené à l'hôpital pour être placé dans la morgue puis tu connais la suite. Ton père nous a quitté en héro. J'avoue que parfois je rêve qu'il frappe à ma porte et me fait la moue de ne pas lui avoir donné de nouvelles depuis si longtemps. 

Je vis des larmes briller dans le coin des yeux de mon oncle. Je passai une main sur son dos et frottai. Je n'étais pas douée pour réconforter. De plus, depuis mon arrivée à Dielli je me trouvais très fleur bleue. J'étais toujours sensible mais à ce point. C'était peut être dû aux sentiments que je ressentais pour Baskar. C'était tout nouveau pour moi, donc il y avait des choses que je ne comprenais pas. Je passai ensuite une main dans mes cheveux en enlevant mon voile transparent. Je jetai un coup d'œil à Akash qui m'observait avec une certaine fierté.

_ Tu sais Aïlla, tu n'as pas besoin d'en vouloir à ta mère. Regina est une personne très sensible. Du jour au lendemain, elle s'est retrouvée seule avec un enfant à charge. Ça l'a dévastée alors comprend la. Elle savait que si tu apprenais la vérité, tu aurais accourus ici pour avoir des réponses. Tu as le même caractère que mon frère. Tu es curieuse, intrépide et tu n'as pas peur de te faire mal pour obtenir des réponses. Regina voulait simplement te protéger. Ne lui en veux pas, tu ne te rends pas compte combien elle t'aime. 

Je souris à mon oncle et lui fis un signe de la tête. Il s'en alla après avoir déposé un baiser sur le sommet de ma tête. C'était gentil de sa part de m'aider à pardonner ma mère, mais ça allait être dur. Toute ma vie avant de venir ici était un mensonge. Tout ce que j'avais découverte m'avait bouleversée. Je ne pouvais pas encore lui pardonner de ne pas m'avoir donné des indices sur mon véritable passé. Je soupirai en serrant mon voile contre mon cœur. Demain j'allais commencer mes entraînements pour savoir me protéger en cas de danger. J'avais besoin de cela... je retournai vers notre chambre en passant par la cour de Nisha. Je l'observai tandis que le ciel se couchait derrière les murs blanc du palais. Baskar se trouvait assis sur le bord de la fontaine. Il  observait le ciel puis se tourna pour me faire face. Je levais un sourcil en voyant qu'il était totalement paumé. 

_ Je n'arrive pas à me faire à l'idée que tu vas devenir ma femme. Je remerciai les dieux de m'avoir donné la chance de te rencontrer.

_ Baskar... dis-je en tendant ma main qu'il attrapa rapidement. 

_ Je m'étais toujours promis de ne jamais tombé amoureux. Mais tu es arrivée et tu as fais chavirer mes plans. Ton sourire, ton répondant, ton foutu caractère de cochon, ton intelligence, ta mauvaise foi, ta tristesse ou bien ton courage m'ont rendu fou de toi. Je ne pouvais pas passer un jour sans te chercher du regard ou bien t'embêter. 

_ Pour me faire chier, tu es très doué. 

Il rit franchement avant de me prendre dans ses bras. 

_ Je suis entrain de te faire ma déclaration, alors s'il te plaît laisse moi finir. 

_ OH NON ! Le prince a un cœur ! M'écriai-je pour l'embêter.

_ Tu es impossible ! Sourit-il en secouant la tête de résignation.

_ C'est pour ça que tu m'aimes non ? 

_ Oui, Aïlla Riemy, je vous aime. 

Je rougis un peu et me cachait sous sa tunique pour dissimuler mes rougeurs. Je me laissais aller dans ses bras, oubliant mes peines. 

_ Aïlla, pare le coup en restant bien statique sur tes jambes. L'équilibre est une chose importante pour savoir se protéger. Tu tombes tu es morte !

Je reprenais mon souffle en écoutant ce que mon oncle me racontait. Cela faisait maintenant deux heures que je m'entraînais. J'avais commencé mes cours de self-défense avec le Roi et mon oncle, il y a quelques jours. J'apprenais assez rapidement et ils me mettaient dans des différentes situations à chaque fois. J'essuyais la sueur qui perlait le long de mon front en lançant un regard sur le soleil qui tapait très fort. Akash préféra terminer la séance pour aujourd'hui. Il me lança une serviette en plein visage. Je lui tirai la langue avant de m'essuyer le visage avec. Baba qui était toujours avec moi pendant mes entraînements me tendit une bouteille d'eau. Je la remerciai avec un sourire. Je soupirai de plaisir après avoir bu le liquide frais. J'étais en pantalon et j'étais vraiment  heureuse de pouvoir en reporter. Baskar passa pas loin et me fit un signe de la main avant de se replonger dans la lecture de la feuille qu'il tenait. Le rituel de Swarup était un événement majeur et il fallait que tout soit fais parfaitement. Sur le coup, le futur Roi était souvent occupé. Je ne lui en voulais pas, la vie de prince n'était pas souvent chose facile. Je mordis ma lèvre inférieure, en suivant son derrière des yeux. Un raclement de gorge me ramena à la réalité. Je sursautai en découvrant Sheema avec une valise à côté d'elle. Elle rejeta ses longs cheveux blond vénitien avant de me tendre une main. Je fixais cette main avec méfiance ne comprenant pas son comportement. 

_ Tu as gagné. J'aurais dû le savoir bien avant... je te souhaite de vivre une belle vie au près du prince tu le mérites. Et pardon pour le bleu que je t'ai fais la première fois. Sans rancunes ? 

J'acceptais sa poignée de main en lui offrant un petit sourire en coin. Au moins elle avait le courage de s'excuser. J'étais même contente qu'elle essaye de rendre les choses plus faciles. Soudain, elle se pencha au-dessus de mon épaule pour me murmurer quelque chose à l'oreille. 

_ Je suis un peu triste d'être trop jeune pour ton oncle, car je dois avouer qu'il est à mon goût, particulièrement son fessier musclé. 

Je ris en lui donnant une tape sur l'épaule. On se tourna en même temps vers lui alors qu'il avait enlever son haut, dévoilant un torse à faire baver plus d'une. Je lançai un regard à Sheema qui se mit à rougir devant cette vue. Je me demandais si la Sheema pimbêche  n'était pas simplement une image. J'aurais aimé la connaître un peu mieux. 

_ Pas touche à mon oncle ! Trop vieux.

_ Héhé, c'est vrai. Aïlla, fais attention à toi. Certaines concubines ne vont rien lâcher et seraient prêtes à mettre ta tête sur un piquet. 

_ Je ferais attention, merci Sheema. 

_ Ne prend pas la grosse tête non plus, aller bonne chance. 

Je la remerciai de nouveau et la suivis du regard. J'aimais bien cette Sheema. Hawa m'avait souvent parlé de cette facette d'elle. Ces deux-là étaient de grandes amies et cela me fit un petit pincement au cœur en les voyant s'enlacer en pleurant. Mais c'était une autre personne qui attira mon attention. Lise se trouvait dans un coin. Elle me fixai avec une telle haine que je ne pus m'empêcher de frissonner. Il allait falloir que je fasse attention à elle. Elle pouvait être violente quand elle le voulait. Je devais me méfier de ses liens avec l'armée rebelle. Les concubines s'en allèrent une par une et une fois le tour de Lise, elle me lança un bout de papier en pleine figure. Mon oncle l'attrapa en plein vol et fusilla du regard la jeune fille qui s'en alla en courant. Il me donna le papier. Je l'ouvris et le refermai rapidement. C'était de nouveau une menace.

_ Aïlla ? 

_ Ce n'est rien Akash, c'est juste une menace. « La prochaine que l'on se verra, compte sur moi pour t'arracher les yeux et de les envoyer au Prince. »

_ Cette fille a du cran. 

_ Tu pourrais demander à une de tes taupes de la surveiller ? Elle a des contacts avec l'armée rebelle.

_ Je le ferais. Je te laisse, sinon, jolie la grande blonde vénitienne. 

_ Trop jeune mon cher oncle, trouve toi une femme de ton âge !

Il leva les mains en signe de retraite et s'en alla. Je souris malgré moi. Puis petit à petit, le silence se fit tout autour de moi. Je fermais les yeux avant d'entendre des pas venir vers moi. Je me tournais vers Hawa. Elle portait une somptueuse robe orange pâle. Elle me souris en me faisant de grands signes.

_ Hawa, il y a un problème ? 

_ Tu pourrais venir avec moi ? 

_ Bien sur.

Elle me prit la main et m'emmena vers la bibliothèque. Elle m'entraîna ensuite vers la pièce du fond. J'y mettais tous les documents qui avaient un lien avec ma famille. Seuls Baskar et Hawa étaient autorisés à y rentrer. Je la regardais sans comprendre son empressement. Elle me tendit une pile de feuille en sautillant sur place. Elle était totalement tendue. Je pris les feuilles et me mis à les feuilleter. Mais je les connaissais par cœur, elles parlaient des circonstances de la mort de mon père. 

_ Hawa, je connais déjà ces feuilles pourquoi tu me les montres ?

_ Tu sais, mon père est un grand chirurgien et j'ai grandi en allant dans les blocs pour voir ce qu'il faisait. Et j'ai une bonne connaissance dans le domaine médical.

_ Que veux-tu dire ? 

_ Les blessures de ton père n'étaient pas fatales. Il est mort à cause de la perte de sang, mais il y a un détail qui...

_ Mon frère est mort Hawa, intervint Akash qui venait de rentrer accompagné du Roi.

_ J'ai tenu le corps de Sapan dans mes bras jusqu'à ce qu'il s'en aille. Il n'est plus. 

Je ne disais rien, il fallait que j'arrête de faire remémorer de tels souvenirs. C'était déjà dur pour mon oncle qui avait perdu ses parents et son frère. 

_ Des nouvelles de l'armée rebelle ? Demandai-je en essayant de changer de conversation. 

_ Des sources nous ont informé que des personnes inconnues avaient frappé. Elles ont décimé plus de la moitié de l'armée. Ces personnes sont très organisées. 

_ Leur pratique ressemble beaucoup à nos techniques de combat, murmura le Roi. 

C'était étrange, comment des personnes pouvaient s'en prendre à l'armée rebelle et la toucher si profondément. Je me posai plein de questions quand mon téléphone sonna. Je le sortis de ma poche de pantalon. Je fus surprise de voir le nom de ma mère. Je décrochai en mettant sur haut-parleur sans le faire exprès. 

_ Maman ? Ça va ? 

« Il est vivant !! Je l'ai vu ! Il est vivant ! »

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Bonjour tout le monde ! J'espère que vous allez bien ! Voici le chapitre (qui est encore en retard) et pour cause j'ai mis beaucoup beaucoup de temps à le faire car comme vous l'avez vu il y a une petite révélation à la fin ! Alors d'après vous qui est la personne vivante ?
( et faites comme Lise, n'hésitez pas à me menacer si je suis encore en retard au prochain chapitre ! )

Gros bisous \(^v^)/

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