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La rencontre

PDV inconnu


Elle était là, depuis maintenant 5 mois. Baskar n'avait d'yeux que pour elle, ainsi que Mandar... j'avais l'impression de ne plus exister, enfin plutôt de ne plus exister. Mon père parlait beaucoup d'elle en bien. Je ne la voyais pas tout le temps, étant donné que je faisais mes études à l'extérieur du palais. Personne ne m'avait appelé ou bien même envoyé des nouvelles, alors que d'habitude j'en recevais tout le temps. Je soupirai et poussai les grandes portes du palais en tirant ma valise. Mon année d'école d'Histoire venait de se terminer et je rentrais enfin dans ce palais qui ressemblait maintenant à un harem gigantesque. Je m'attendais à les voir m'accueillir comme d'habitude mais rien. Je sentis mon cœur se tordre lourdement. Je les avais pourtant prévenus de mon retour. Mais personne n'était là... je me résignai et tirai ma valise pour aller vers ma chambre.

Je levai les yeux et vis Sheema qui s'avançait vers moi. Son sourire arrogant me fit frissonner. Cette fille se croyait la meilleure et n'hésitait pas à détruire des vies afin d'être remarquée par le Roi. Elle me prit dans ses bras me serrant contre sa poitrine de silicone. Beaucoup pensait que c'était sa vrai poitrine, si ils savaient la vérité, ils pâliraient. Elle m'avait dis son secret afin de gagner ma faveur, enfin je pensais que c'était pour cela. Je me dégageai de ses bras et la fusillai du regard. Son sourire s'agrandit, je sentais d'ici qu'elle allait me parler du nouveau cadeau qu'elle avait reçu de la part de Baskar. Cet idiot avait cette mauvaise habitude d'offrir des présents à ses concubines et à moi. Je me retirai de sa lourde étreinte et la regardai dans les yeux.

_ Bonjour Sheema, tu as l'air de bonne humeur aujourd'hui...

_ Bien sur, je suis la première à t'accueillir.

La bonne blague, pensais-je. Je me dirigeai vers le couloir pour échapper à la chaleur de mon pays natal. Après la saison des pluies, l'air devenait toujours lourd et même le peuple du Royaume de Dielli ne supportait pas cette atmosphère. Je marchai tranquillement avec Sheema dans les pattes, quand des éclats de voix me firent m'arrêter. Je regardai vers la cour de la Lune. Cette cour portait ce nom car chaque nuit de pleine lune, la Lune se reflétait parfaitement dans le bassin de la fontaine. D'après de nombreuses légendes, la lune se transformerait en une jeune femme afin de porter bonheur au futur roi du Royaume. Juste à côté de la Fontaine se trouvaient le prince héritier, Baskar, il était drôlement pâle. Il toussait beaucoup et ses yeux étaient fiévreux. J'allais m'avancer pour aller le rejoindre afin de lui parler et de lui dire d'aller se coucher quand je la vis. On m'avait parlé d'elle mais la voir en vrai était une autre expérience.

Elle était petite, mais possédait des formes agréables à regarder, ses longs cheveux châtains clairs luisaient en dessous d'un voile blanc transparent. Sa robe blanche se soulevait légèrement à cause de la brise venant du désert. Elle criait sur Baskar qui cherchait à la faire taire en lui plaçant la main sur sa bouche. Je m'approchai afin d'entendre leur conversation.

_ Baskar, tu es malade !

_ Ahahah, non je ne l'avais pas remarqué... dit-il en faisant la grimace, sa voix était éraillée et plus profonde que d'habitude.

_ Va te reposer comme le médecin l'a dit, tu es trop faible pour faire quoi que ce soit.

_ Je vais très bien, je ne peux pas laisser le travail.

Elle lui prit la manche pour le stopper alors qu'il s'en allait avec des dossiers sous le bras.

_ Je sais que le devoir est important pour toi, mais il faut que tu penses à toi aussi... Le peuple de Dielli peut attendre, et il préfère te voir quand tu es un casse-pied et en forme.

Il la regarda droit dans les yeux, je ne l'avais jamais vu faire de tels yeux. Il soupira et arrêta d'avancer.

_ Merci de m'écouter Baskar...

_ Je bosserai dans ma chambre...

Il la dépassa afin de retourner vers sa chambre. Je vis un mouvement au niveau du bas de la robe de cette femme. Un bébé tigre sorti sa tête de sa cachette et leva ses yeux bleu vers elle. Elle le regarda à son tour et pointa Baskar d'un doigt.

_ Attaque.

Le tigre ne se fit pas prier et attrapa la jambe du prince, celui-ci tomba à la reverse.

_ Aïlla, c'est officiel je vais te buter.

_Essaye et je met du piment dans ton médicament, dit-elle en lui prenant la main tandis qu'il était toujours par terre. Maintenaaaaant, tu vas faiiiire unnne siesteeee commme un gennnnttttilllll garrrççççonnnn !!!! continua t-elle en lui tirant le bras, il ne se leva pas, la laissant le traîner jusqu'à ses appartements.

_ Aller plus d'effort Mademoiselle Riemy, je m'attendais à plus de force de votre part.

_ Je vais définitivement mettre du piment dans ton médicament et je te regarderais souffrir.

Ils disparurent de ma vision alors que le tigre tenait toujours la jambe de Baskar. J'entendis des jurons à côté de moi, je tournais la tête vers Sheema qui se rongeait les ongles en lançant des regards noirs vers les deux idiots. Elle murmura dans sa barbe tout en partant. Les voiles de sa robe rose fuchsia se soulevèrent violemment sous sa marche furibonde. Je soupirai en souriant légèrement en coin, elle m'avait complètement oubliée tellement elle était jalouse de ne pas être la première dans le cœur du prince. Cette femme était sans espoir.

Je rentrai dans ma chambre, les rideaux étaient fermés comme à mon départ. Je tirais sur une ficelle pour les ouvrir. La lumière rentra dans la pièce l'illuminant complètement. J'ai toujours aimé les couleurs sobres, le blanc et le bleu clair étaient mes préférés. Les murs blancs de ma chambre portait sur eux les phrases traditionnelles peintes en bleu d'une vieille comptine que ma mère me chantait. Je m'assis sur mon lit et me mit à fredonner l'air. Mes cheveux noirs que j'avais mis en chignon, tombèrent doucement sur mes épaules dénudées. J'avais gardé des habits occidentaux. Je regardai à travers ma fenêtre. Le soleil commençait à descendre. Des pas lourds se firent entendre dans le couloir habituellement silencieux. Je n'arrêtai pas de fredonner. Je fermai les yeux quand la porte s'ouvrit, la voix âgée de Baba me fit étirer un sourire.

_ Niranjana caliciena ? Qai le fueraine ?

_ Je suis arrivée aujourd'hui Baba. Comment vas-tu ?

_ Niranjana, tu aurais dû me prévenir, je serais venue t'accueillir à l'aéroport.

_ Je suis désolée, j'aurais dû te prévenir.

_ Ne t'inquiète pas, dit-elle en me souriant.

J'aimais son sourire, malgré toutes ses rides, elle ressemblait à une mère aimante. Ce genre de personne manquait dans ce palais.

_ Je vais prévenir le Roi et les princes de votre arrivée, pour le repas...

Je levai la main pour la faire taire, je lui souris doucement tout en me levant.

_ Ne t'inquiète pas pour cela, laisse les faire leur travail, j'irais les voir plus tard. Et pour le repas je vais manger dans ma chambre. J'aimerais me reposer un peu, voir du monde me donnerait mal à la tête.

Elle s'inclina et s'en alla en fermant la porte doucement. Je me retournai de nouveau vers cette fenêtre, la pleine lune sera présente cette nuit. Je repensai à cette femme, Aïlla... son prénom était vraiment jolie, je ne l'avais jamais entendu avant. Au moins elle avait du caractère. Baskar ne semblait jamais avoir le dernier mot avec elle. Elle était très belle aussi, je n'avais pas vu ses yeux, mais on m'avait dit qu'il était d'un vert clair sublime. Je comprenais pourquoi Sheema était jalouse d'elle. Elle respirait la joie de vivre, comme ma mère. Elle était une brise fraîche dans ce désert aride.

Je défaisai ma valise quand la porte s'ouvrit doucement, des petits pas feutrés se firent entendre. Je me tournai pour découvrir Hawa, la concubine de Mandar. Elle me fit un doux sourire et on se prit dans les bras toutes les deux. Elle était ma confidente ici, ma seule amie. Bien sur sans compter Sheema qui croyait qu'elle comptait pour moi.

_ Comment tu vas ma belle ? Demanda t-elle en allant s'asseoir sur mon lit.

Sa robe noire contrasta parfaitement avec mes draps blancs. Je lui souris et me plaçai face à elle en m'asseyant sur mon bureau.

_ Je vais bien, ça me fait plaisir de revenir ici.

_ Tu es déjà en vacance ?

_ Ouais, j'en suis bien contente, on va dire que les américains ont des habitudes que je n'arrive pas à trop comprendre.

Elle rigola légèrement, étant une styliste, elle avait beaucoup voyagé, principalement aux États-Unis. Elle m'en avait beaucoup parlé avant que je ne commence mes études là-bas.

_ Ils pensent juste qu'ils sont au dessus de tout le monde, mais ils ne sont pas méchants, sourit-elle en me faisant un clin d'œil. Mais la question n'est pas là ! Tu t'es trouvée quelqu'un ?

Sans le vouloir, je rougis. Je n'aimais pas que l'on me pose cette question, à chaque fois, j'avais l'impression que c'était l'essentiel. Je croisai mes bras sur ma poitrine tout en gonflant les joues. Le sourire de Hawa s'agrandit en me voyant faire cette tête. Je la questionnai du regard, elle secoua la tête doucement.

_ Non rien, je trouvais juste que quand tu fais cette tête, tu ressembles à Aïlla.

_ Comment est-elle ? Enfin pas physiquement mais mentalement ?

_ Elle est très gentille, malgré qu'elle soit embêté par Sheema, mais elle passe au dessus de ça. Elle n'aime pas trop la richesse, elle a toujours refusé les cadeaux de Baskar.

_ Mais le tigre ?

Je repensai à ce petit tigre adorable, qui courait toujours après elle. Il devait la prendre pour sa mère. C'était assez mignon, je trouvais.

_ Oh ça, elle a pas vraiment eu le choix, le Roi, Mandar et Baskar se sont mis ensemble. Elle ne pouvait pas refuser.

Je souris, on continua à discuter pendant quelques heure et elle dû s'en aller afin de ne pas être en retard au repas. J'imaginais qu'il y avait encore des célébrités des quatre coins du monde. Je n'aimais pas ce genre de repas, les gens passaient leur temps à lécher les bottes du Roi, afin d'avoir le plus d'honneur de sa part. Je soupirai en mettant mon menton dans ma main. À certains moments, ça me manquait ces repas où on était seulement nous, sans artifices, sans hypocrites, juste nous. Je fermai les yeux et repensais rapidement à ma mère. Je tirai le tiroir de mon bureau afin de ressortir un cadre photo où j'étais avec elle. Son sourire apaisant me manquait tellement, j'avais juste envie de me blottir dans ses bras mais je ne pouvais plus. Je relevais les yeux pour regarder à l'extérieur. Le soleil avait laissé place à une longue ligne rosé et un ciel or. Je trouvai ça très beau. J'imaginais que ce spectacle devait être sublime sur les toits du Palais d'argent. Je me demandais si les fouilles là-bas se déroulaient bien. Baba rentra dans ma chambre, coupant court à mes pensées. Je remis le cadre dans mon tiroir afin qu'elle ne le remarque pas. Elle me sourit tout en posant mon plateau repas devant moi.

_ Le Roi et le Prince Mandar ne pourront malheureusement pas venir te voir. Un haut dignitaire d'Inde est ici pour ce soir. Ils m'ont demandé de te dire « bon retour ». Tu pourras aller les voir demain, m'expliqua t-elle en enlevant les cloches des plats.

Comme je le pensais, encore un qui cherchait les grâces du Roi.

_ Pour le Prince Baskar...

_ Il est souffrant n'est-ce pas ? Dis-je en me tournant vers elle.

Elle me regarda avec surprise.

_ Je l'ai vu tout à l'heure avec cette femme, une véritable scène de ménage, continuai-je en souriant malgré moi.

_ Ahahah, c'est vrai que ces deux-là sont comiques. En tout cas oui, le prince est tombé malade il y a quelques jours, mais comme il n'a pas voulu se soigner et a préféré travailler, il est encore plus malade. Aïlla s'occupe de lui, donc ne t'inquiète pas.

Justement c'était ce qui m'inquiétait... j'avais l'impression qu'elle me volait ma place et j'aimais pas ça. Même sans être au palais, j'entendais toujours parler d'elle et c'était frustrant.

_ D'accord, merci pour le repas, tu peux disposer.

Baba s'inclina et me dit bonne nuit avant de fermer la porte sans faire du bruit. Je pris ma fourchette et piquait une saucisse. Je la coupai et regardai la graisse restante coulée. Beaucoup de personnes pensaient que comme nous étions proches des pays musulmans, nous avions les mêmes habitudes culinaires. Mais non, nous mangeons aussi bien de la vache, du porc et du mouton dans le Royaume de Dielli. Je mangeais mon bout en regardant vers ma fenêtre. Je pouvais entendre de la musique au loin. Aujourd'hui, le peuple devait fêter la divinité des rêves, Aslery. Une des filles du dieu du soleil Dielli et de la déesse Nisha, elle régnait sur nos rêves et emmenait au loin nos cauchemars. Elle partageait l'image de la Lune avec sa mère. Elle était une divinité principale, on se devait de la respecter. La pleine lune était le moment pour le peuple du Royaume de Dielli pour se consacrer à elle.

Je finis enfin mon repas et plaçai le plateau repas à côté de ma porte. Quand un mouvement m'intrigua. Je vis des sortes de volants flotter dans l'air. J'allais chercher une veste afin de sortir dehors et il faisait frais. Je me dirigeais vers le son d'une voix. Quelqu'un chantait une sorte de berceuse, en elfique je crois. Qui pouvait chanter dans cette langue ? Un fan du seigneur des anneaux ? Je continuais de marcher tout en suivant cette douce voix. J'arrivais vers une cour, celle de Aslery, la même où j'avais vu Baskar et cette femme, plus tôt dans la journée.

J'avançai doucement, quand je me figeai sur place. Une silhouette était assise sur le bord de la fontaine, une robe blanche flottant au rythme du vent de nuit. La personne portait ses cheveux en un chignon lâche, un voile le couvrait, il était transparent laissant voir des cheveux châtains. Elle continuait de chanter sans remarquer ma présence. Sa voix cristalline me donnait des frissons...

_ Aslery ?

La personne se stoppa net, elle se retourna pour me faire face. Aïlla se trouvait devant moi. Elle me regardait avec surprise. Elle était sublime dans une robe blanche comme on pouvait le voir dans les films parlant de la Grèce antique. Un collier en or raz-le cou ornait son cou et les bracelets ses bras. Ses yeux verts me scandaient cherchant à savoir qui j'étais.

_ Bonsoir, dis-je en faisant un petit signe de la main.

_ Bonsoir, répondit-elle en me souriant timidement. Je ne veux pas paraître impolie, mais qui êtes vous ?

Je souris à mon tour, en me rappelant qu'elle ne m'avait jamais vu. Quand elle était arrivée, j'étais juste partie faire mes études aux États-Unis. Je ne lui en voulait pas.

_ Je m'appelle Niranjana, tu dois être Aïlla non ?

Elle se balançait sur ses deux pieds. Elle semblait intimider par présence.

_ Oui... tu m'as entendu chanter ?

_ Ah oui, répondis-je en souriant de plus belle.

_ Ah la honte !!!

Elle se rassis sur le bord de la fontaine en se cachant le visage dans ses mains. Je me demandais pourquoi elle avait honte. Elle avait une magnifique voix. Je m'avançai et je m'assis à côté tandis qu'elle marmonnait dans sa barbe.

_ C'était de l'elfique ?

Elle leva ses yeux pommes vers moi.

_ En plus tu connais l'elfique....

_ Ahahah, je ne vais pas le dire à tout le monde. Mais je voulais te demander pourquoi cette mélodie ?

Elle regarda vers le ciel et resta silencieuse quelques instants, je fis comme elle et fixai le ciel parsemé d'étoiles. La Lune était juste en face de nous, elle nous surplombait avec sa lumière clair et pure. J'avais réussis à prendre Aïlla pour la déesse Aslery. Pourtant, pendant un instant, j'ai vraiment cru que c'était elle devant moi. La pureté de son vêtement était aussi clair que les rayons de la Lune.

_ C'est une ancienne coutume que je faisais avec ma mère... mon père nous a quitté quand j'avais 3 ans... c'était une nuit de pleine lune, qu'il s'est éteint dans les bras de ma mère. Ensuite, elle a commencé à chanter afin de se rappeler de lui, chaque nuit de pleine lune. Je fais la même chose maintenant. Je n'ai pas de souvenirs précis de lui, mais chanter cette berceuse me donne l'impression qu'il est près de moi. Il y a même des fois où j'ai comme le sentiment que c'est lui qui chante.

Je ne disais rien, son regard était embué par des larmes naissantes. Elle avait donc grandit sans père et pourtant elle gardait en elle toute cette peine. Elle était comme moi, elle ne partageait jamais ses sentiments... elle gardait tout en elle. Elle se tourna vers moi et me souris. Elle était vraiment jolie, elle était naturelle.

_ Niranjana, c'est ça ?

_ Oui.

_ On ne se serait pas déjà vu ?

_ Impossible, j'étais partie aux États-Unis quand tu es arrivée.

_ Hum....

On parla quelques instants ensuite, quand un bruit nous fit nous lever toutes les deux. Un homme s'avança vers nous, sa peau brune et ses vêtements me firent penser à ce que m'avait dis Baba plus tôt. Se devait être le dignitaire Indien. La réaction de Aïlla me le confirma, elle fronça les sourcils comme si elle le connaissait déjà. Je me plaçai bien à côté d'elle afin de me sentir plus en sécurité. Un sourire pervers ne quittait pas le visage de cet homme.

_ Monsieur ?

_ Tu es bien la concubine du Prince Baskar, il n'était pas au dîner.

_ Je le suis, le Prince n'avait pas la possibilité de venir ce soir.

Je restai bouche bée par le calme qu'elle faisait preuve.

- Et vous ? Vous êtes ? Demanda t-il à mon intention, mais je ne pus avoir le temps de répondre que Aïlla se plaça devant moi.

_ Une amie à moi... bien Monsieur, je peux savoir ce que vous voulez ?

Le sourire de l'homme s'agrandit, il se lécha les lèvres de manière dégoûtante tout en se frottant frénétiquement les mains. Ses pensées n'étaient pas nettes et je ne donnais pas cher qu'il voulait avoir Aïlla dans son lit ce soir. Je le vis chercher quelque chose dans sa poche arrière, je n'aimais pas ça. Je pris le bras d'Aïlla afin d'attirer son attention. Elle baissa ses yeux vers moi.

_ On doit s'en aller.

_ Je le pense aussi, dit-elle en commençant à faire un pas sur le côté.

J'allais la suivre quand un bruit sourd me fit sursauter, je lâchai un cri de surprise. Je me tournai vers l'homme qui tenait dans sa main un magnétophone. Je sentis Aïlla trembler sous ma poigne. Elle avait perdu toutes ses couleurs, elle était pétrifiée de peur et regardait l'homme avec stupeur.

_ J'ai entendu de la part d'un de mes conseillers que vous aviez peur des bruits forts comme le grondement du tonnerre. Ainsi vous êtes incapable de bouger, expliqua t-il en s'approchant de nous.

Sans prévenir, il donna une claque à Aïlla du revers de sa main. Elle allait tomber mais il la rattrapa par les cheveux. Elle grimaça de douleur, mais le son du tonnerre continuait l'empêchant de faire le moindre mouvement. Je pouvais clairement voir de la terreur dans son regard.

_ Maintenant comme la bonne pute que tu es, tu vas me faire du bien et tu n'as pas à te plaindre.

_ Je vous ordonne de tout arrêter tout de suite Monsieur ! Criai-je en m'apercevant que la situation nous échappait.

Son regard mauvais se tourna vers moi et sans aucun scrupule, il me poussa violemment. Je me pris le bord de la fontaine, mais me retins à temps pour ne pas tomber à l'eau. Cet homme était un véritable fou furieux.

_ Depuis longtemps j'entendais parler de toi ! La concubine française du Prince Baskar, je vais te souiller jusqu'à ce que tu ne puisses plus te relever espèce de Catin.

Il tira plus sur ses cheveux afin de lui relever la tête. J'étais complètement perdue, le regard de Aïlla m'ordonnait de fuir. Des larmes se mirent à couler sur mes joues. L'homme lui donna un coup de pied dans les côtes. Elle retint un cri de douleur et il commença à déchirer le haut de sa robe.

_ ARRÊTEZ !!!! hurlai-je désespérée.

Tout à coup un poing s'abattit sur l'homme. Il roula sur le sol. La silhouette de Baskar fit son apparition. Des gardes se placèrent autour du dignitaire, pointant leur arme sur ses points vitaux. Il n'osait plus bouger. Baskar détruit le magnétophone d'un coup de pied avant de rejoindre Aïlla. Il l'a pris dans ses bras et essaya de la calmer. Le Roi vint vers moi pour voir si j'allais bien.

_ Comment osez-vous vous en prendre à moi !!! cria le dignitaire encore par terre.

_ C'est plutôt à moi de dire cela, fit claquer le Roi.Vous avez oser vous en prendre à un membre de la famille royale et à la campagne du Prince Baskar.

_ COMMENT ???

Le Roi et le Prince Mandar se placèrent à côté de moi et me présentèrent.

_ Vous vous en êtes pris à la Princesse Niranjana du Royaume de Dielli.

L'homme pâlit de plus belle, puis il se fit entraîner droit vers les cachots. Moi je me tournai vers Aïlla qui se remettait de toute cette violence.

_ Tu vas bien ? Demandai-je.

Elle posa son regard encore apeuré dans le mien et me prit dans ses bras.

_ C'est plutôt à moi de demander cela.

Je pensais qu'elle allait me voler ma place, mais non. Elle me faisait penser à ma mère, je voulais la protéger avec mon statut de Princesse. Aïlla tu étais notre rayon de lune.


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Bien le bonsoir, oui vous pouvez me tuer, je suis terriblement en retard, mais maintenant je vais essayer de publier un chapitre une fois toutes les deux semaines.

j'espère que ce chapitre vous plaira, c'était important pour moi de placer la sœur de Mandar et Baskar. En espérant qu'elle vous plaise ;)

Je vous fais de gros bisous !!! \(^v^)/

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