Chapitre 2
Je n'ai jamais trop aimé l'avion... Surtout quand l'hôtesse de l'air ne parle pas un mot de français et passe à côté de moi au moment des turbulences... Oui, mon pantalon blanc a pris cher... Il est passé du blanc neige à couleur Soda Cool à 300 Pokédollards...
- Lo siento! Discúlpeme !! Lo siento sinceramente !!!! s'écria-t-elle.
Je fis une tête impassible quand je réalisai que c'était de l'Espagnol. J'exerçai donc le fruit de mes trois années d'Espagnol. Je lui répétai alors plusieurs fois que ce n'était pas grave et que j'avais un pantalon de rechange.
L'hôtesse, vexée du faite que je parle très bien l'Espagnol – une femme susceptible, je présume – , me tourna les talons après m'avoir donné un mouchoir. Je pris alors mon sac et allai me changer dans les toilettes de l'avion.
La lumière grésillait... Sûrement une ampoule grillée. Je retirai mon pantalon taché de Soda et mis mon jean légèrement délavé. Une fois changé, je retournai à ma place. Fatiguée, je profitai des trois heures restantes pour faire une sieste.
Le soleil était à peine levé et se reflétait sur la table à laquelle j'étais assise. Je portai ma tasse de café à ma bouche et manquai de m'étouffer.
- Beaucoup trop fort ! pensai-je après avoir avaler.
Après avoir lu un article sur le développement durable et la densité de population, je sentis une petite voix toute tremblante et hésitante m'appeler.
- Euh... Tu es bien Axel ? Hum... Celle qui vient d'Unys ?
Je me retournai et aperçu une jeune homme voir adolescent tout timide. Il était roux, légèrement blond avec les yeux rouge-rose. Le roux avait les joues rouges comme si j'allais le gronder de m'avoir déranger.
- Oui, c'est moi. On ce connaît ?
Il fut tout de suite soulagé. Avec le sourire, le jeune homme aux airs enfants secoua lentement la tête.
- Je m'appelle Raphaël ! Je suis saisonnier au commissariat de police d'Illumis ! J'étais chargé de te rencontrer à l'aéroport et de te servir de guide !
Au commissariat ? De police ? Il a un physique assez fragile... Pourquoi avait-il choisit de se diriger vers un métier si dangereux ? Enfin... Comment disait Eric, ne jamais se fier aux apparences !
- Très bien ! répondai-je sur le même timbre de voix que lui. Tu m'emmène au commissariat ?
- Oui !
Les rues d'Illumis étaient très espacées, on pourrait même parler d'allées.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro