Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

"Amazing how fire exposes our priorities"

Un coup de feu ébranla la pièce.

L'homme regarda la tache rouge qui grandissait sur sa poitrine et s'effondra soudain, un air hébété sur la face.

Watson pointa son revolver vers la deuxième brute, tout en sachant qu'ils ne pourraient jamais, à eux seuls, venir à bout de leurs agresseurs.

C'était sous-estimer Holmes.

Le détective plongea la main dans sa poche et en sortit une petite boite métallique.

Il la laissa tomber au sol et se précipita vers Watson. Il le prit dans ses bras et serra sa tête contre sa poitrine.

Une fumée grise et malodorante commença à filtrer de la boite. Une seconde lui suffit pour envahir la pièce.

Watson sentit une main familière se refermer autour de son poignet.

Il se laissa aussitôt guider, sans la moindre hésitation. Holmes songea fugitivement à quel point la confiance que lui accordait son docteur était extraordinaire.

Ils surgirent à l'étage, dans le salon où les filles accueillaient leurs clients. La fumée noire, qui les suivaient de près, provoqua dans l'assemblée un vent de panique.

Les deux amants allaient atteindre la porte lorsqu'une voix surgit dans leur dos.

-Arrêtez-les ! Hurla Wells en surgissant de la cave, les yeux aussi rouges que du sang. ARRÊTEZ-LES !

Voyant que la situation tournait en leur défaveur, Holmes bifurqua, entraînant Watson vers l'escalier qui menait à l'étage.

Mais Wells ne comptait pas les laisser s'en sortir aussi facilement. Fou de rage et de douleur, à moitié aveuglé, il attrapa le premier projectile venu et, malgré les avertissements de son entourage, le jeta en direction du détective.

La lampe à pétrole se brisa contre un mur.

Le problème des quartiers pauvres, c'est qu'ils étaient tous construit en bois.

Les flammes, enfin libérées de leur prison de verre, léchèrent allégrement le mur. Dans leur exubérance, elles agrippèrent ensuite les rideaux, qu'elles dévorèrent sans attendre, et retombèrent sur les meubles, qui partagèrent le même sort.

À l'étage, Holmes et Watson essayaient de se frayer un passage à travers les poutres et les bouts de toits qui s'effondraient, bravant la chaleur de plus en plus difficilement soutenable.

-La fenêtre ! Hurla Holmes en pointant son doigt en avant.

Watson, juste derrière lui, lâcha une toux grasse.

Holmes se retourna pour lui venir en aide.

Une seconde suffit. Il eut l'impression qu'elle dura l'éternité.

Le craquement. Le regard terrorisé de Watson. La sensation de chute.

Holmes passa à travers le plancher et tomba lourdement à l'étage inférieur où il resta prostré, complètement sonné.

-HOOOLMES ! Hurla le docteur en se penchant par-dessus le trou.

Le détective éclaircit ses idées du mieux qu'il put. Ses yeux lui faisait mal. L'air avait du mal à atteindre ses poumons. Sa gorge semblait hermétique, scellée... Et il avait chaud... Si chaud...

Il voulut se remettre debout, mais sa jambe se déroba sous lui, et il retomba en arrière avec un cri de douleur

Il avait bien trop mal à la cheville pour tenter le moindre mouvement.

Il jeta tout autour de lui un regard paniqué. Et ne rencontra que des flammes.

Son esprit additionna un plus un. Et comme aux chutes de Reinchenbach, quelques années plus tôt, Sherlock Holmes accepta l'idée qu'il allait mourir.

-Partez ! Lança-t-il au visage angoissé de Watson qui le dévisageait depuis le trou du plancher.

-Ne dites pas de...

-John, sortez de là, pour l'amour de Dieu ! Partez ! Je vous en supplie, partez !

Watson observa rapidement les alentours. L'escalier était écroulé. La fenêtre brisée se trouvait à peine à un mètre de lui ; il pouvait d'ailleurs l'atteindre assez facilement. En bas, Holmes, incapable de se déplacer, était entouré par les flammes.

Le docteur sauta dans le trou.

-Watson... murmura Holmes.

Le monde était flou. Brouillé. Étrangement lointain.

Respirer. Il devait se concentrer pour respirer. Mais ses idées étaient si confuses... Si emmêlés... Que devait-il faire, déjà ? Où était-il ? Pourquoi ?

Tout ce qu'il comprenait, c'était la présence de Watson. Il ferma les yeux. Tout était embrouillé dans sa tête. Mais si Watson était là, le reste ne pouvait pas être grave.

Il sombra dans le néant.

-HOLMES ! Appela son ami en lui saisissant les épaules. HOLMES !

Mais le visage pâle qui lui était si cher resta immobile.

Une formidable poussée d'adrénaline, fortement encouragée par la panique, souffla dans les veines de Watson. Il souleva son Holmes et le jeta en travers de son épaule.

Impossible d'atteindre la porte.

Il repéra l'endroit où se trouvait le moins de flammes, et fonça dans un mur.

Le bois, autant affaibli par l'incendie que des années de moisissures, craqua et s'effondra sur son passage. Le docteur franchit la cloison en serrant les dents, sans s'attarder sur le bois déchiqueté qui déchirait sa peau et ses habits, ni la douloureuse chaleur des flammes qui lui léchaient les bras et le visage.

Il se trouvait à l'arrière du bâtiment.

Il entendait, non loin de là, les gens hurler à l'aide. Ils n'étaient pas si loin de la Tamise. Le feu ne s'étendrait pas trop.

Watson remonta la rue, son précieux paquet à l'épaule.

Puis il s'effondra sous le porche d'une maison.

Sa dernière pensée, avant de perdre connaissance, fut que si Holmes était mort, il ne voulait jamais se réveiller.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro