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Chapitre troisième

Sur le ferry, Edna se tenait adossée contre la portière, tenant Volk en laisse. Le berger allemand agissait comme un chiot en période d'adaptation bien qu'il soit âgé de quatre ans. John profitait de l'air marin, bien que le temps soit glacial. La pluie allait bientôt tomber.

"Edna, interpella Sherlock avec un objectif clair en tête. Les photos.

- Tiens, répondit-elle en lançant son téléphone à clapet que Sherlock parvint à attraper. Une vingtaine d'ovidés morts.

- Combien précisément ? demanda-t-il, plissant les yeux.

- Vingt-trois. Cinq agneaux, quatorze brebis et quatre boucs. Tu crois que c'est un code ?

- J'en doute sérieusement. Le Loup du Gévaudan est un expert en ce qui concerne la dissimulation de son identité. Je suppose que Rex n'a rien pu sentir ce jour-là ?

- Ce serait difficile puisqu'il n'était pas là.

- Oh ?

- Mon oncle a un chien patou qui est extrêmement territorial. Il m'a donc prié de le laisser dans une pension dans la grande ville la plus proche.

- Intéressant... j'ai écrit un blog sur le comportement des différentes races de chiens mais-

- Je connais ton blog, je m'y connecte régulièrement pour m'endormir.

- Ça ne m'étonne pas. Tu serais surprise de voir à quel point savoir reconnaître la cendre spécifique aux marques de cigarettes peut aider dans une enquête, répliqua-t-il, à la fois contrarié et suffisant.

- En attendant; ce serait plus utile si tu partageais tes hypothèses, qu'en penses-tu ?

- Les mêmes que les tiennes mais avec deux-trois détails supplémentaires," dit-il, sachant qu'il contrariait la rousse.

Volk se dirigea vers Sherlock, allant le renifler une énième fois. Le canidé fouina son museau dans la poche droite du pardessus avec insistance.

"Sale bête, grogna le détective, fouillant dans sa poche et en sortant un petit paquet enveloppé de plastique et le lança à Edna qui le porta à son nez.

- Du vinaigre ? Pas assez pour qu'un nez humain le perçoive à distance mais trop peu pour dissimuler l'odeur de drogue au museau du chien. Cocaïne ? CBD ?

- Morphine."

La main de l'enquêtrice se dirigea instinctivement vers la poche gauche de son uniforme, mouvement que le brun avait vite remarqué. Cependant, il leva un sourcil quand la main se rétracta.

- Que se passe-t-il ? Tu ne comptes pas me mettre en garde à vue ? dit-il avec un ton peu intéressé, ayant un mauvais souvenir de la dernière fois que la rousse l'avait traîné au commissariat. Heureusement que Lestrade était présent car la situation était sur le point de dégénérer.

- Pas cette fois. Je me contenterai d'une confisquation. Et tu me poses une nouvelle énigme.

- Ah bon ? Rétorqua-t-il avec une voix faussement innocente.

- Tu es trop intelligent pour avoir de la drogue sur toi en sachant que Volk est un chien détecteur de stupéfiants. Sans parler du vinaigre, tu sais très bien que Volk l'aurait découvert.

- La vraie question est pourquoi ton berger allemand n'a rien remarqué dans la voiture. Mais il est venu vers moi à un moment totalement aléatoire sans que tu... il s'arrêta et poussa un cri, comme s'il avait réalisé quelque chose. Ce n'était pas un ordre verbal. Le signe discret de la main que tu as fait... c'était pour signifier à Volk de m'inspecter... ce n'était pas une interrogation mais une affirmation.

- Tu ne réponds pas à...

- Pour ta question, je te laisse y réfléchir. Tu as jusqu'à Clermont-Ferrand, répondit-il avec un sourire suffisant.

- Tu veux inspecter le cadavre d'abord ? demanda-t-elle, étonnée.

- Exactement. C'est la grande ville la plus proche de Gévaudan, je me trompe ? questionna-t-il rhétoriquement.

- Rien ne t'échappe...

- Jamais," confirma-t-il en s'éloignant pour contempler la mer.

Edna le regarda pensivement, son regard se détournant vers le ciel d'un gris morne, qui ressemblait à s'y méprendre aux fumées des pots d'échappement londoniens. Une mouette poussa un cri et Volk lui adressa un jappement joueur en retour, la faisant sourire.

Gardant le paquet dans son uniforme, la rousse se fit la promesse d'en parler à John dès que possible. Bien qu'elle n'ait pas encore compris en quoi le médecin était capable de supporter le détective, l'influence de l'ancien soldat s'était révélé bénéfique pour l'entourage de Sherlock. Essayer de le convaincre d'arrêter sa consommation illégale de psychotiques était déjà un bon début.

Sur le ferry, Edna se tenait adossée contre la portière, tenant Volk en laisse. Le berger allemand agissait comme un chiot en période d'adaptation bien qu'il soit âgé de quatre ans. John profitait de l'air marin, bien que le temps soit glacial. La pluie allait bientôt tomber.

"Edna, interpella Sherlock avec un objectif clair en tête. Les photos.

- Tiens, répondit-elle en lançant son téléphone à clapet que Sherlock parvint à attraper. Une vingtaine d'ovidés morts.

- Combien précisément ? demanda-t-il, plissant les yeux.

- Vingt-trois. Cinq agneaux, quatorze brebis et quatre boucs. Tu crois que c'est un code ?

- J'en doute sérieusement. Le Loup du Gévaudan est un expert en ce qui concerne la dissimulation de son identité. Je suppose que Volk n'a rien pu sentir ce jour-là ?

- Ce serait difficile puisqu'il n'était pas là.

- Oh ?

- Mon oncle a un chien patou qui est extrêmement territorial. Il m'a donc prié de le laisser dans une pension dans la grande ville la plus proche.

- Intéressant... j'ai écrit un blog sur le comportement des différentes races de chiens mais-

- Je connais ton blog, je m'y connecte régulièrement pour m'endormir.

- Ça ne m'étonne pas. Tu serais surprise de voir à quel point savoir reconnaître la cendre spécifique aux marques de cigarettes peut aider dans une enquête, répliqua-t-il, à la fois contrarié et suffisant.

- En attendant; ce serait plus utile si tu partageais tes hypothèses, qu'en penses-tu ?

- Les mêmes que les tiennes mais avec deux-trois détails supplémentaires."

Volk se dirigea vers Sherlock, allant le renifler une énième fois. Le canidé fouina son museau dans la poche droite du pardessus avec insistance.

"Sale bête, grogna le détective, fouillant dans sa poche et en sortant un petit paquet enveloppé de plastique et le lança à Edna qui le porta à son nez.

- Du vinaigre ? Pas assez pour qu'un nez humain le perçoive à distance mais trop peu pour dissimuler l'odeur de drogue au museau du chien. Cocaïne ? CBD ?

- Morphine."

La main de l'enquêtrice se dirigea instinctivement vers la poche gauche de son uniforme, mouvement que le brun avait vite remarqué. Cependant, il leva un sourcil quand la main se rétracta.

- Que se passe-t-il ? Tu ne comptes pas me mettre en garde à vue ? dit-il avec un ton peu intéressé, ayant un mauvais souvenir de la dernière fois que la rousse l'avait traîné au commissariat. Heureusement que Lestrade était présent car la situation était sur le point de dégénérer.

- Pas cette fois. Je me contenterai d'une confisquation. Et tu me poses une nouvelle énigme.

- Ah bon ? Rétorqua-t-il avec une voix faussement innocente.

- Tu es trop intelligent pour avoir de la drogue sur toi en sachant que Volk est un chien détecteur de stupéfiants. Sans parler du vinaigre, tu sais très bien que Volk l'aurait découvert.

- La vraie question est pourquoi ton berger allemand n'a rien remarqué dans la voiture. Mais il est venu vers moi à un moment totalement aléatoire sans que tu... il s'arrêta et poussa un cri, comme s'il avait réalisé quelque chose. Ce n'était pas un ordre verbal. Le signe discret de la main que tu as fait... c'était pour signifier à Volk de m'inspecter, ce n'était pas une interrogation mais une affirmation.

- Tu ne réponds pas à...

- Pour ta question, je te laisse y réfléchir. Tu as jusqu'à Clermont-Ferrand, répondit-il avec un sourire suffisant, sachant qu'elle trouverait la réponse quelques centaines de kilomètres avant.

- Tu veux inspecter le cadavre d'abord ?

- Exactement. C'est la grande ville la plus proche de Gévaudan, je me trompe ? questionna-t-il rhétoriquement, sachant pertinemment que s'il y avait un laboratoire médico-légal, il ne serait pas dans un petit village.

- Rien ne t'échappe...

- Jamais," confirma-t-il en s'éloignant pour contempler la Manche.

Edna le regarda pensivement, son regard se détournant vers le ciel d'un gris morne, qui ressemblait à s'y méprendre aux fumées des pots d'échappement londoniens. Une mouette poussa un cri et Volk lui adressa un jappement joueur en retour, la faisant sourire.

Gardant le paquet dans son uniforme, la rousse se fit la promesse d'en parler à John dès que possible. Bien qu'elle n'ait pas encore compris en quoi le médecin était capable de supporter le détective, l'influence de l'ancien soldat s'était révélé bénéfique pour l'entourage de Sherlock. Essayer de le convaincre d'arrêter sa consommation illégale de psychotiques était déjà un bon début.

Une fois arrivés en France, la douane, voyant son uniforme de Scotland Yard et son air pressé, n'insista pas pour la contrôler, contrairement aux deux hommes. Fort heureusement, le contrôle ne dura pas longtemps et le brun en était grandement satisfait. La raison de cette étrange joie fut révélée lorsque le trio avait enfin réussi à s'engager sur l'autoroute A16 en direction de Paris. Edna avait insisté pour conduire, argumentant qu'elle était suffisamment reposée, Sherlock n'ayant aucune envie de s'occuper de Volk, John était donc à l'arrière, abreuvant le berger allemand. Après avoir jeté un regard en arrière, le brun tendit la main vers la conductrice:

"Ma morphine.

- Pardon ? répondit-elle, indignée avant de pousser un cri d'exaspération, comprenant le plan de Sherlock. Pourquoi, sur tous les humains de cette terre, tu es le plus contrariant ?

- Le plus malin, rectifia le concerné, la main toujours tendue.

- C'est de la mesquinerie à ce stade !"

John, qui avait assisté à la discussion houleuse, demanda, perplexe, des détails à son meilleur ami qui s'empressa de lui raconter son plan.

"Ainsi, en théorie les agents douaniers sont sensés contrôler tout le monde sans exceptions. Mais en pratique, ils font sans problèmes des écarts pour leurs collègues dans les forces de l'ordre.

- Sherlock... souffla le châtain, passant la main sur son visage avec une certaine lassitude. Edna, est-ce que ça te dérangerais de me passer la morphine ?

- Je... après une brève réflexion, bien que ne souhaitant pas accorder la garde d'une drogue dure à un civil, elle décida de faire confiance au médecin, après tout, il était plus qualifié qu'elle pour gérer les mauvaises habitudes du cadet des Holmes. Tiens, répondit-elle en lui passant le paquet devant l'air satisfait du détective: soutirer la morphine à John était plus simple que pour Edna, surtout quand un chien policier gardait farouchement ses affaires. En temps normal je te demanderais de le conserver précieusement en tant que preuve. Mais dans cette situation particulière, je te recommande de le brûler.

- Je verrais," fit le médecin avec fermeté, bien que les deux durent reconnaître que c'était une idée magnifique. Contrariante, certes, mais personne n'aurait pu penser que Sherlock Holmes, habituellement du côté de la loi, use de ces techniques citées couramment dans "Les Annales du Crime".

Alors que Sherlock, ennuyé par le trajet se mettait à murmurer ses déductions sur les personnes totalement aléatoires qui entraient dans son champ de vision, Edna ralentit soudainement, une expression exaspérée gravée sur ses traits: un embouteillage. Fort heureusement, ils n'eurent à s'arrêter totalement, bien qu'en passant devant l'accident, le détective commenta la collision en reconstituant le passé.

Après de nombreuses pauses, nécessaires à la santé de Volk, la voiture s'arrêta dans la ville de Clermont-Ferrand, sur le parking de l'institut médico-légal.

"J'ai déjà inspecté le cadavre et parlé au médecin légiste. Volk ne rentrera pas dans le bâtiment, ajouta-t-elle, désignant l'endroit qui, à première vue, se montrait autant en phase avec son environnement qu'un immeuble haussmannien à Paris. C'était une grande construction rectangulaire avec des couleurs sobres, sans le panneau indiquant sa nature, elle passerait tout aussi bien pour un hôpital qu'une agence immobilière.

- Ce serait dommage qu'il ait soudainement faim, n'est-ce pas ? sourit le brun avec un sourire ironique.

- Plutôt que les animaux ne sont pas autorisés à entrer. Je vais le promener. Dites au personnel que vous venez de la part de l'enquêteur O'Mara, répliqua la rousse. Oh et vous, docteur Watson... bien que vous soyez un civil, c'est une autorisation exceptionnelle que je fais. Cependant les images que vous vous apprêtez à voir sont... assez choquantes. Si vous en ressentez le besoin, n'hésitez pas à sortir, dit-elle sur un ton d'avertissement.

- Pas d'inquiétudes, j'ai été soldat vous savez. De plus, j'ai déjà vu une quantité non négligeable de corps sans vie aux côtés de Sherlock, répondit le médecin avec un ton qui le caractérisait: formel mais agréable, comme s'il parlait à un ami sans être familier.

- Bien, fit Edna d'un ton sec, bien qu'avec la découverte de son ancienne profession militaire John ait grandement grimpé dans son estime. Même sans cette connaissance, l'Irlandaise le considèrait comme une personne extrêmement sympathique. Je vous retrouve ici dans une heure et demi. À tout à l'heure."

Sur ce, la maître-chien tapota légèrement sa cuisse, faisant signe au berger allemand de la suivre dans les rues animées de la ville. Les deux hommes, eux, se tournèrent vers l'institut, déterminés, mais appréhendant les connaissances qu'ils trouveraient dans ces couloirs froids et sombres, où la mort rondait, littéralement, dans chacune des salles.

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