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Chapitre 9

Résumé des chapitres précédents

Lili est lié avec le dragon légendaire Vandel qui l'a aidé quand la ville a été victime d'une attaque massive par des chiens des enfers.

Les autorités décident de le transférer à l'académie des hauts Dragons pour sa protection. Beaucoup parmi les élèves et les professeurs ne le croit pas et comme Vandel est en pleine regenescence, est bien silencieux pile au moment où il aurait eu besoin de lui.

Lili est inscrit dans la classe des élèves qui n'ont pas encore de dragon.

Les garçons qui partagent sa chambre sont sympas, les cours pas terrible et sa sœur Rose n'est pas enchanté de sa présence.

Il échange quelques mots avec Vitali le garçon qu'il trouve mignon et qui l'a escorté et qui serait un sorcier de dernière année. Il commence de découvrir le fonctionnement de l'école, plutôt grégaire et déteste la couleur de son uniforme bleu turquoise.

***

─ Bon sang, on va être en retard pour aller à notre cours de vol de balais, râle Anatole.

Ce matin notre porte était fermée par un énième sort, ma patience était à bout et sans savoir comment, j'ai fait exploser la porte.

L'intendante attiré par le vacarme a surgit dans le couloir et n'a pu que constater les dégâts. J'ai cru que nous étions bon pour les ennuis, elle a simplement gloussé et dit que mes pouvoirs se mettaient en place. C'est à n'y rien comprendre !

Le résultat c'est que nous courrons comme des dératés pour rejoindre notre cours.

Plus de deux semaines que je suis là déjà et hier les élèves des autres groupes espoirs ont été à la falaise des dragons. Il y eu trois nouveaux liens d'élèves avec leurs dragons.

Mes copains sont envieux.

─ Il ne va plus rester de dragon à ce rythme soupire Tullius inquiet.

J'ai pilé et mes copains s'arrêtent aussitôt.

─ Tu as un souci Lili ?

─ Non j'ai été surpris par ce que tu disais sur le fait qu'il n'y ait plus de dragon ?

─ En fait j'exagère il y en a plein des dragons mais il reste que les plus dangereux. Ceux qui refusent de se lier à un sorcier.

─ Comment vous savez qu'un dragon refuse les sorciers ?

Par moment je me déteste d'être aussi ignare. J'ai beau mettre les bouchées doubles ou triples les sommes de connaissances que je dois acquérir me démoralise.

─ Par son attitude il est très clair.

Il y a un élève qui a été jeté dans le vide une fois par un dragon alors qu'il s'était approché trop près. C'est pour ça que le professeur Petitbon insiste autant sur le protocole et les formules de politesse avant de s'approcher d'un dragon.

Je secoue la tête.

─ Encore tes acouphènes ? demande Médéric prévenant.

J'ai été voir l'infirmière plusieurs fois à ce sujet et j'ai fait des examens médicaux. Une journée de perdu dans les cours et à attendre dans les couloirs d'un hôpital pour rien. J'ai passé un examen radiomagique, un scanner et un examen de lecture du cerveau, ils n'ont rien trouvé. Je suis apparemment le seul élève à me plaindre de l'altitude et selon ma sœur, je fais des simagrées.

Je commence de connaitre la plupart des élèves de vue et hélas ils ont tous entendu parler de mon lien avec Vandel. Certains s'en donnent à cœur joie pour me charrier.

Le pire groupe est celui de Chad, Santos et Anton. Ce qui m'agace terriblement c'est qu'ils sont des copains de Vitali qui traine souvent avec eux.

Il y a aussi Jamal un des copains de ma sœur, en deuxième année lui aussi décidé à me pourrir la vie.

Mes copains sont des vrais soutiens. Ils subissent à mes côtés les railleries et sont patients avec mes bêtises.

J'ai quand même failli faire exploser la cantine en mélangeant des produits ménager. Il se trouve que c'était des potions explosives, en même temps qu'est ce qu'elles faisaient là , au milieu des produits pour nettoyer les tables ?

Pepin est intervenu de justesse pour stopper une réaction de mousse qui aurait sans doute fait des gros dégâts et c'était moins une.

Mon professeur principal se revèle plus sympa que je ne le pensais. Il ne me reproche plus d'être nul au combat, je me morigène seul, agacé d'avoir perdu la confiance en moi que j'avais acquise à Gradiska. Pourtant ce jour-là je me suis bien battu comme un diable non ?

Je n'y arrive plus, j'y pense et aussitôt je perds tous mes moyens me mettant à la merci du moindre harceleur.

Nous en sommes à plusieurs bombes de sort dans notre chambre. Une fois nos voix étaient nasillardes, une autre fois nous étions complétement rouge, une autre fois la chambre a été envahi de gilms, des bestioles assez grosses et dont les piqures sont douloureuses.

A chaque fois les sorts ont été annulés assez vite, mais il y a de quoi être parano.

Vitali reste distant, inatteignable, entouré de ses copains. Au moins, lui ne me harcèle pas, mais il me juge et se moque avec les autres ce qui m'exaspère.

Je ne sais pas pourquoi je l'ai autant remarqué.

J'ai sur que Rose lui a déclaré son amour et il l'a envoyé promener. C'était donc lui le garçon qu'elle aimait bien. Ce bourreau des cœurs a éconduit une autre fille et un garçon de deuxième année. Il a beaucoup trop de succès pour mon propre bien.

Nous arrivons enfin au pré où a lieu notre cours de vol de balais. C'était à craindre nous sommes en retard. Au début j'avais cru à une blague, mais nous nous entrainons à voler et les sensation sont parait il les même qu'avec les dragons.

Je suis impatient que cette journée se termine, car demain il y a une nouveauté sympa : nous avons quartier libre pour aller à la capitale.

Tullius est le seul à y vivre, chez sa grand-mère et elle a accepté de nous inviter tous les trois.

Il n'arrête pas de s'excuser par avance que son appartement soit petit, et on sera à deux par chambre cela ne sera pas pire que chez moi. Les deux autres sont simplement content qu'on reste ensemble.

Je sais désormais que Médéric habite à Sans Grya et il est supposé plutôt monter un griffon sauf qu'il n'y en a pas un seul pour l'instant. Anatole se vante souvent qu'il est riche et qu'il va nous inviter dans le sud.

C'est le professeur Serpiot qui nous apprend à voler, ils sont déjà en l'air assez haut au moins à une dizaine de mètre et il reste quelques balais au sol.

─ Dépêchez-vous de prendre chacun le vôtre et de nous rejoindre, crie t'il depuis la haut.

Les balais sont enchantés et il nous faut apprendre à bouger notre corps pour le guider.

Je suis raide comme un piquet et j'ai le vertige alors que les autres se débrouillent bien. Il nous fait travailler les piqués en ce moment et ça fout la trouille.

Au-dessus de nous haut dans le ciel, les sorciers dragonniers volent avec leur dragon, il me semble que je serai plus à l'aise avec un dragon, mais en réalité c'est un truc que je n'ai jamais essayé et qui peut être ne me conviendra pas.

Pour nos années ici, nous avons chacun notre balais. Comme je suis arrivé bon dernier il ne restait en réserve qu'un balais de bois brun à la moitié des branchages tordus et qui prend un malin plaisir à ruer.

Nous sommes dans une prairie isolée dans les bois et au loin le long des falaises on distingue les dragons solitaires ceux qui n'ont pas encore fait de lien avec les sorciers il y a aussi quelques griffons qui volent majestueux.

Le prof nous donne le programme du cours d'aujourd'hui et cela ne sera pas de la tarte, nous devons travailler notre synchronisation et apprendre à voler ensemble, à une distance de quelques mètres.

Je lève la tête vers ceux qui ont un dragon et eux aussi font des vols synchronisés tous les dragons cote à cote ou à la file indienne. C'est magnifique à regarder.

Mon balais est intenable, alors que nous aussi nous volons cote à côte sur quelques mètres, il semble prendre un malin plaisir à gigoter dans les airs et soudain il monte comme un fou dans le ciel bien plus haut que les autre.

─ Lili bon sang redescend tout de suite, rouspète mon professeur.

Je me penche pour faire piquer ce maudit balais qui n'en fait qu'à sa tête et il part en trombe vers les falaises.

Je vole un moment, renonçant à le maitriser, il m'a déjà fait le coup une fois et il a volé comme une flèche pendant un moment avant de se poser dans le parc.

Ce que je n'avais pas prévu c'est qu'il passe entre les dragons de la classe élite et leurs cavaliers. Faisant une queue de poisson à plusieurs dragons.

Le professeur Mastrol me rattrape avec son dragon Fendor. Des yeux immenses se mettent à ma hauteur et j'ai conscience que ce maudit balais va bien trop vite.

─ Tu veux de l'aide ?

─ Merci professeur, mon balais est capricieux, je suis désolé d'avoir déboulé dans votre cours mais il va bientôt se calmer.

─ Krrrr aider zzzzz

Tiens les acouphènes ont augmenté, mais j'ai compris un mot comme si c'était une bande son parasite plutôt que des acouphènes.

─ Très bien on te laisse te débrouiller alors.

Je vois que Vitali proteste pour quelque chose. J'ignore ce qui le dérange mais Mastrol leur donne un travail d'un ton sec tandis que je poursuis ma course folle en direction de la forêt.

Le balai inépuisable vole à la canopée des arbres en nous éloignant de plus en plus de l'école.

─ He ho balais j'ai une sortie ce weekend. S'il te plait fait demi-tour.

Ce maudit balais n'en fait qu'à sa tête.

Soudain il pique dans la forêt. Nous nous retrouvons au pied des arbres immenses et la végétation est dense là-dessous.

Il vole encore un moment en slalomant entre les arbres et nous survolons une rivière.

Nous arrivons à une petite clairière et il y a une fontaine de pierre, des colonnes écroulées signe qu'un ancien temple recouvert de mousse a été détruit ici. J'étais en train de me demander qui a pu construire cet ouvrage, le balais pique droit dans le bassin et m'entraine sous l'eau. J'ai bu la tasse surpris et je refais surface trempé, étouffant et crachant car je n'avais pas pris ma respiration je vois que mon idiot de balais a rejoint un balais enchainé.

Mais c'est quoi ce délire ? Depuis quand on a besoin de faire une chose pareille ?

Je nage dans le bassin avant de rejoindre le bord. On dirait que les deux balais se calinent.

Bon sang de bonsoir, je jure un moment trempé assis dans l'eau et agacé par ce maudit bout de bois défectueux.

Je me relevé sans interrompre mes jurons et je remarque qu'ici les acouphènes ont cessé, ça fait du bien d'ailleurs.

─ Pourquoi tu es attachée ?

Je n'ai pas de réponse bien sûr et je me tourne vers mon balais qui ne se laisse pas attraper.

─ Bon très bien tu veux rester ici avec ton copain ?

J'ai insisté encore une fois soudain alors que je te tente d'attraper mon balais la chaine de l'autre a cassé et les deux s'enfuient aussitôt dans les bois loin de moi, OK !

C'est du délire et je grille de curiosité sur l'histoire de ces balais. J'ai un problème plus préoccupant je suis au fond des bois et au vu de la distance que j'ai parcouru en vol, il va me falloir marcher un moment pour rentrer au château.

Où me diriger pour regagner l'école ?

Je suis sur une roche qui vole comme je l'avais constaté en arrivant dans le carrosse donc en théorie quand je serai au bord du vide je n'aurais qu'à suivre le vide pour rejoindre l'école et je pars donc au hasard, dans la direction à l'opposé des balais. J'ai supposé qu'eux voulaient fuir l'école qui les avaient enchainés.

J'ai marché un moment sans rencontrer âme qui vive. Je sais grâce à mes cours sur les dragons que les seules choses dangereuses ici ce sont les dragons eux-mêmes et qu'ils vivent pour la plupart dans des cavernes à flanc de falaise.

Je n'arrive pas vraiment à croire que Vandel va bientôt arriver. Est-ce que nous aurons bientôt la preuve que je suis un imposteur ?

Je me demande comment les choses vont se passer, comment va-t-il être ? Est-ce qu'il va me reconnaitre ?

Nous avons été proche tout l'hiver dernier, mais la séparation depuis que je suis arrivé à l'école m'inquiète grandement.

Ce n'est pas si facile de s'attacher un dragon et soudain je doute de ma légitimité et de mes chances qu'il soit satisfait de moi.

Me voilà arrivé au bord de la falaise alors que le soleil est bien haut dans le ciel.

Soudain je me retrouve nez à nez avec un dragon aux écailles abimées.

Je hurle et tombe en arrière avant de me calmer car j'entends ses pensées.

Mal au dent ! faim ! veut gentiane ! Pousse-toi monte les miens.

Je me frotte les tempes, me demandant ce que j'ai entendu. Le dragon étrange grogne et m'ignore en mangeant des pousses de gentianes qui pendent dans le vide derrière un rocher.

─ C'est donc tes pensées que j'ai entendues ? Tu as mal aux dents ? Comment on soigne les dents d'un dragon.

J'ai sans doute la réponse avec les gentianes qui ont des propriétés médicales astringentes. J'en ai vu un peu plus loin dans le chemin et j'y retourne pour cueillir un gros bouquet.

Dès que je retourne à la falaise, le dragon les repère il crache du feu accidentellement avant de foncer sur les plantes qu'il dévore comme un gourmant. Les acouphènes sont revenus douloureux alors que je m'ébahi de ma proximité avec un dragon inconnu.

Celui-là est un gourmand rochon.

Je repars heureux de l'avoir aidé et je longe le flan de la falaise

Le dragon me suit en marchant maladroit et il me désigne des plantes que je dois lui cueillir.

Nous ne communiquons pas et pourtant l'entente est là.

Mes reflexes d'herboristes se mettent en place, je sais ou trouver les plantes en fonction de l'ombre et des espèces avoisinantes je pense que dans le creux de ces bois d'acacia il y aura forcément de la cochenille et il devrait apprécier. Je lui fais signe de me suivre il s'exécute balourd et nous arrivons au champ de cochenille.

Il crie visiblement ravi et se goinfre heureux sans s'occuper de moi et je n'ai qu'à repartir en espérant atteindre l'école avant la nuit.

Je passe sur un chemin à flanc de falaise, j'ai marché tout l'après-midi, mes genoux sont douloureux j'ai l'impression d'avoir des aiguilles sous les pied quand enfin j'arrive en vue de l'école.

Le colonel Alazard est là avec de nombreux soldats et le ciel est rempli de dragon.

Je tentais de me faufiler discrètement mais des élèves me voient et aussitôt Alazard descend de son dragon avec Mastrol et le directeur de l'école. Les trois viennent à ma rencontre.

Ca sent les ennuis en perspective.

─ Il parait que tu as eu des soucis avec ton balais tu avais disparus toute la journée ?

─ Il a perdu la tête et s'est écrasé dans la foret, j'ai eu du mal à rentrer.

─ Je vais dire aux soldats de repartir, explique Alazard.

─ Ils étaient là pour moi ?

─ Tu es important.

Tout le monde me regarde avec curiosité alors que je n'aspire qu'au calme et à la discrétion.

Je m'éclipse dans mon dortoir, je prends une douche et vais m'allonger.

Plus tard les garçons me rejoignent

─ Mais qu'est ce qu'il t'est arrivé c'était la panique à l'école ?

Ils me racontent que les élèves dragonniers sont partis à ma recherche dès le début d'après-midi sans succès et ils commençaient à avoir la frousse.

L'école s'est décidée à appeler la garde des arches à la rescousse en fin d'après midi pile quand je suis rentré.

La cloche du repas sonne.

─ Je ne vais pas venir.

─ Tu veux qu'on te ramène des trucs ?

─ Oui, et au fait vous avez entendu parler d'une histoire avec un balai enchainé ?

─ Non rien du tout, quelle drôle d'idée.

Ils sont parti me laissant seul et j'ai dormi quand des coups frappés à la porte me réveille. Je m'étonne qu'ils ne rentrent pas et je me lève en caleçon pour aller ouvrir, endormi.

C'est Vitali avec un plateau de victuaille.

─ Il faut manger.

─ Mes copains allaient m'apporter des trucs.

─ Tu dormais ?

J'approuve sans rien dire mais il est insistant.

─ Tu as les marques rouges des draps sur le visage tu devais écraser !

─ J'espère me rendormir des que tu es reparti.

─ Alors je m'en vais tout de suite, voilà ton plateau.

Il m'a mis un bol de soupe de la baguette et une salade avec du fromage, des légumes et de la viande.

C'est bien présenté et je souris amusé.

Mes copains arrivent à ce moment-là.

─ C'est quoi ça ?

─ Livraison à domicile

─ Sexy ton pyjama

Je me regarde avant de réaliser que j'ai ouvert à Vitali en caleçon blanc.

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