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Chapitre 8

Résumé des chapitres précédents

Lili est lié avec le dragon Vandel qui l'a aidé quand leur village Gradiska a été victime d'une attaque par des chiens des enfers.

Les autorités décident de le transférer à l'académie des hauts Dragons pour sa protection. Il découvre les professeurs pas très enthousiastes et les garçons de la chambre qui eux sont très sympa.

Sa sœur Rose est furieuse de son arrivée, elle est persuadée qu'il l'a fait exprès pour l'embêter et lui mettre la honte.

Ce n'est pas le seul souci de Lili, Vandel est devenu étrangement silencieux depuis qu'il est arrivé à l'école ce qui ne l'arrange pas du tout. Il redoute quand le dragon arrivera réellement qu'il soit déçu, si ce moment arrive.

Il a échangé quelques mots avec Vitali le garçon qui l'a escorté et découvert le fonctionnement de l'école, plutôt grégaire. Il déteste la couleur de son uniforme bleu turquoise.


***

Les garçons m'ont conseillé de me laver le soir, c'est Médéric efficace qui a calculé le temps de sommeil que nous gagnions le matin et surtout cela permet d'éviter la cohue. Dans le prolongement des dortoirs, je découvre une grande pièce de faïence blanche avec des nombreuses cabines fermées, sous des fenêtres hautes.

Le sol est décoré d'une mosaïque représentant un dragon multicolore. Les robinets sont dorés, je n'avais jamais vu autant de luxe dans une pièce pour se laver.

Je pousse la porte d'une des cabines de douche, installe mes affaires et mon change, un pyjama turquoise pour que je n'oublie surtout pas mon niveau.

J'allume l'eau chaude en maugréant, cependant j'apprécie le luxe de la grande douche et il y a un décor avec un dragon, je l'aime bien car il est noir, la couleur de Vandel parait il. Nous n'avons jamais parlé de son apparence et je me demande s'il va vraiment arriver un jour.

Tu es là ? Je pense à toi et je ne t'oublie pas hein ?

Je rajoute machinalement dans une blague que nous partageons : Ne la ferme pas !

Une fois douché, je rejoins ma chambre en enfilant ma robe de chambre turquoise, je vais finir par détester cette couleur.

Tullius traine en slip, Médéric est allongé sur son lit, plongé dans un bouquin. Anatole est assis en tailleur et plisse les yeux concentré. Ils comptaient sans doute parler et m'interroger, mais j'ai sombré dès que j'ai posé ma tête sur l'oreiller.

Il me semble que j'ai rêvé de Vitali, nous volons sur le dos d'un dragon, moi accroché à sa taille alors que le vent souffle sur mes joues rafraichissant.

Le réveil est compliqué, je regarde partout autour de moi perdu, ne sachant plus où je suis avant que tout me revienne en mémoire. En me hissant sur les coudes, je constate que mes compagnons de chambre dorment encore profondément, alors j'ai fait comme eux et je me suis rendormi.

Le résultat c'est que je n'ai pas entendu la cloche du réveil et j'ai loupé l'heure du petit déjeuner. Je suis inquiet pour cette première journée qui m'attend et déjà en retard.

Est-ce que je vais avoir le niveau pour suivre ?

Je saute dans mon uniforme. Tullius m'a encore fourni un gâteau moisi de sa grand-mère et il a récupéré un jus de fruit à la cantine qu'il me donne.

C'est une première pour moi, le gout sucré envahi mes papilles et achève de me réveiller. Je voudrais en rapporter à ma famille, ou je pourrais leur dire d'essayer avec les cranas les seuls fruits que nous avons et qui hélas n'ont pas vraiment de jus mais plutôt une substance pâteuse.

─ On y va ? lance Médéric.

Nous sommes tous les quatre ensemble en classe, je n'ai donc qu'à suivre le mouvement. Pour rejoindre notre classe, un préfabriqué à la limite des bois il nous faut traverser le parc du château. Près de notre bâtiment, je remarque du chèvrefeuille et des pieds de Passiflore. Toujours utile dans les potions et apprécié des dragons d'après mes souvenirs des discussions avec Vandel.

Je n'ai pas le temps d'aller les ramasser, les autres me secouent l'épaule pour que je rentre dans la salle de classe.

─ Pourquoi c'est si loin ?

─ Les classes dans le grand bâtiment sont pour les élèves prometteurs. Pendant longtemps, si les élèves n'avaient pas de dragon ils étaient exclus de l'académie. Ils ont mis en place ce système moins cruel, mais il n'y a pas assez de place pour nous dans le château, parait il.

Je regarde les autres élèves, cherchant Rose en vain.

─ Tous les bleus n'ont pas les mêmes cours, je ne vois pas ma sœur ? je demande à Anatole en m'asseyant à ses côtés.

─ Non il y a trois groupes, des plus prometteurs au moins.

─ Nous sommes dans quel niveau au juste ? je demande agacé.

Ils ricanent un moment tous les trois pliés de rire.

─ Tu es trop drôle Lili.

─ Ça doit être vraiment étrange d'en savoir si peu tempère Médéric. Et mauvaise nouvelle, nous sommes dans le dernier groupes. Les autres rencontrent les dragons tous les mois et pour nous c'est tous les deux mois.

─ Pourquoi un traitement si sévère ?

Mon ton est choqué, proche de celui de tante Gertrude quand elle est agacée.

─ Médéric s'est pissé dessus en allant à la rencontre des dragons, ricane Anatole.

─ Et mec je ne voulais pas forcément lui en parler, rouspète Médéric.

Anatole poursuit imperturbable.

─ C'est une légende urbaine maintenant résigne toi.

Tullius s'est évanoui et moi j'ai vomi. On n'est pas près de pouvoir rencontrer un dragon.

On va connaitre le sort de Petitbon.

─ C'est qui Petitbon ?

─ Notre professeur de dialogue avec les dragons. Petitbon est un ancien élève sans dragon, C'est galère car il prétend connaitre toute la théorie, Tu vas vite découvrir qu'il est super rasoir, chuchote Anatole.

Notre professeur arrive soudain, il s'assoit à son bureau sans dire un mot.

Mon camarade de classe avait raison, le professeur nous assomme sur le langage cérémonial à adopter vis-à-vis des dragons. Je sors mon cahier et ma trousse en songeant au nombre de fois où j'ai rabroué Vandel.

Le professeur nous décrit un protocole juste ridicule, qui se justifie celui lui car les dragons et les griffons dans une moindre mesure ne supportent pas le manque de respect.

Gare à celui qui ne le respecte pas et il risque de se faire dévorer par un dragon énervé.

Il prétend que chaque sorcier emploi un langage formel précis avec son dragon ; Il nous parle de révérence mentale, c'est ridicule.

Le cours stupide continue avec ce qu'il faut dire et ne pas dire. Il rend inintéressant au possible un sujet qui devrait sans doute être passionnant avec un bon professeur.

J'ai levé le doigt pour poser une question, mais le professeur secoue la tête et continue son monologue sans que personne n'écoute. Tout le monde parle ou rêve.

Je pousse un soupir de soulagement quand une sonnerie retentit marquant la fin du cours interminable, deux heures plus tard.

Nous sortons et l'air frais me fait du bien.

Je me demande ce qui nous attend ensuite.

─ C'était quelque chose hein ? râle Anatole. Le pire c'est que maintenant qu'on est bien endormi on a un cours de combat à l'épée.

Nous marchons toujours en lisière du bois jusqu'à un pré. Dans le ciel au-dessus de nous, les dragons volent en escadrille.

C'est Pepin qui nous fait cours et son dragon est posé à ses côté.

Les élèves saluent son dragon Millepied. Il est vert, gigantesque couvert d'épines et son regard étincelle. C'est amusant mais les acouphènes augmentent.

C'est la deuxième fois que je vois un dragon d'aussi près. Le premier que j'ai vu était gravement blessé et en difficulté.

Ses yeux immenses englobent tous les élèves dans sa pupille de chat fendu. Une chose que je ne pensais pas voir un jour.

─ Dépêchez-vous de vous rassembler. Il faut redoubler d'effort et dragon ou pas, vous devez apprendre à vous battre. Faites cinq fois le tour du champ pour vous échauffer. Je vous laisse une demi-heure.

Les garçons partent en bougonnant et Médéric me fait signe de me dépêcher en chuchotant.

─ Millepied repère les tricheurs alors fait bien tes tours.

Bon sang que ce champ est grand, je ne le réalise qu'en essayant d'en faire le tour. Nous courons en soufflant, je suis sportif heureusement à passer des heures à ramasser des herbes dans les prairies et les montagnes de Gradiska, ou à pousser la charrette de notre stand. Pourtant l'exercice est différent et j'ai cru ne pas y arriver. J'ai terminé hélais pas dans le temps imparti, le souffle court, plié en deux et je suis bon pour recommencer.

─ Il faut être rapide pour avoir le privilège de tenir une lame.

Mais c'est quoi ce malade ?

─ Lili ? Est-ce que vous avez des nouvelles de votre dragon invisible ? Normalement quand on est lié à un dragon on est plus performant !

Je le déteste lui !

Il ne m'a pas lâché du cours et le pire c'est que dans le ciel, les sorciers-dragonniers n'en perdent pas une miette et me regardent goguenard.

Je déteste ma vie en cet instant.

Dès que je mets la main sur ce maudit dragon je vais lui faire regretter de m'avoir contacté et au passage je vais mettre un point d'honneur à ne pas respecter les formules de politesse dont nous a rabâché les oreilles Petitbon.

Pépin nous apprend des parades, une série de mouvement qui sont crevant et je suis en sueur. Ensuite j'ai dû combattre un grand gaillard boutonneux guère sympa.

Nos épées sont en bois, je ne connais aucune parade, donc je ne cesse de me prendre des coups et je me suis retrouvé par terre un nombre incalculable de fois.

Pourtant quand je me suis battu à Gradiska il me semble que j'avais assuré. La sous la pression des regards avec les épées en bois ridicule je n'arrive pas à m'y mettre.

Je vois que Pepin secoue la tête d'agacement.

Comment se fait-il que son unique œil soit toujours fixé sur moi ? c'est une manie !

Nous avons une pause à un moment et Tullius me rejoint il a une gourde dont il me fait profiter parce qu'évidement je n'avais pas prévu qu'on pouvait crever de soif.

─ Il est pénible on dirait qu'il nous déteste, et son dragon ne me lâche pas.

─ C'est la même impression pour tout le monde on dirait tous qu'il nous fixe, et gare à toi si tu ne l'écoute pas.

─ Pourquoi il est aussi sévère comme prof on dirait qu'il nous déteste ?

─ Il a été trahi par un ami dans la zone de Friedlane et il a failli y rester. Lui et son dragon se méfient de tout le monde.

─ C'est quoi cette zone ?

─ C'est la zone la plus dangereuse qui mène directement au territoire des ombres ; Elle se trouve dans les monts des ténèbres à l'est du pays là où on dit que se trouve les origines des dragons. Encore que désormais l'attaque de Gradiska fait passer ce coin pour un lieu de plaisance.

Je frissonne d'angoisse.

─ Arrêtez de bavarder bande de commère, reprenez les combats ! hurle ce maudit professeur.

Enfin le cours se termine et nous nous rendons à la cantine. J'aperçois Rose au loin qui me snobe hautaine.

J'étais affamé et je me goinfre tandis que les garçons se plaignent du cours de gym trop difficile.

Je n'ai pas encore réfléchi à ce que j'ai entendu dans le bureau du directeur. Ce que j'avais perçu me trottait en tête, mais il y avait un bruit sourd dans ma poitrine qui me disait de le repousser encore un peu. Ce n'était pas le moment.

Le dessert arrive une mousse légère à la vanille et aux fruits. Je n'ai jamais mangé un met aussi bon et je prends plusieurs parts faisant ricaner les autres.

─ Tu as de la place pour mettre tout ça sur toi ?

Je ne réponds pas, bien trop occupé à dévorer.

Comme hier soir nous sommes de corvée pour ranger alors que tous les autres s'éloignent.

─ Je peux appeler ma famille pour leur donner des nouvelles ?

─ Il faut que tu ailles voir l'intendante. Elle autorise un appel par semaine, le Week-end, mais je pense que comme tu viens d'arriver elle fera une exception.

Il m'a fallu ronger mon frein l'après-midi pendant un cours de culture des enfers. Je suppose que le professeur sait que je les ai affrontés. Il nous donne des astuces pour les combattre. Il faut viser le cœur sous l'épaule gauche ou les yeux leurs deux seuls points faibles. Je me rappelle combien ils étaient dur à abattre en frissonnant.

Le dernier cours de sortilège est avec à nouveau le professeur pepin et le cours est à nouveau dehors.

C'est amusant mais les acouphènes augmentent à nouveau et je n'écoute pas grand-chose de son cours sur la théorie pour lancer un sort, il faut être lier à un dragon pour utiliser la sorcellerie.

Pépin ne m'a pas lâché, il me stresse et tente de me faire lancer des sorts ; Je ne peux rien faire et mon moral est en berne. Je me sens horriblement honteux.

Anatole rouspète pour un détail et passe dix minutes à s'engueuler avec le prof sur un pont de détail. Au moins Pépin me lâche alors que Tullius me fait un clin d'œil.

Après cette journée harassante, j'ai pu appeler ma tante. Elle m'a rassuré sur mes sœurs qui vont bien, la ville est envahie de sorciers dragonniers.

Je lui décris une Rose imaginaire sympa et elle n'y voit que du feu. Je réalise que je vais pouvoir partir à la recherche de Fara puisque je suis à la capitale ma grande sœur qui a fugué me manque, je veux vérifier qu'elle va bien.

─ Je ne devrais pas en dire du mal espérons qu'avec Rose vous relèverez le niveau.

Je me demande quelle dent elle a contre eux ?

Des sanglots gagnent sa voix, nous lui manquons et vite je lui parle du jus de fruit pour la distraire.

Après ce long appel, je suis retourné au dortoir faire mes devoirs, décidé à rattraper mon retard.

Anatole lit les ragots sur les réseaux et nous fait des résumés à voix haute. Ils parlent beaucoup de Gradiska.

Mes copains n'ont pas remarqué la coïncidence des événements et de mon arrivée, je rigole dans ma barbe.

Soudain une boule fumante est jetée dans notre chambre.

─ Oh non ! ce n'est pas vrai, frémit Tullius.

─ C'est un sortilège ! c'est maudit sorcier ils sont pénibles !

Nous nous regardons, horrifiés, alors que des pustules envahissent nos bras et nos visages. Elles sont douloureuses et nous en avons partout.

Je jure comme un charretier, cherchant déjà mentalement quelle plante appliquée pour nous soulager. C'est une infection de peau à mi-chemin entre la roulose et l'eczéma. Qui est assez vache pour faire une chose pareille ?

La sonnerie du repas retentit alors que c'est la panique dans notre chambre.

─ On fait quoi ? gémit Tullius. Nous sommes obligés d'aller au réfectoire et ils vont encore plus se moquer de nous.

─ On va rester ici, je grogne en tentant d'oublier la douleur de chaque point sur mon corps.

─ On n'a pas le droit, sauf pour aller à l'infirmerie.

─ L'infirmière n'est pas sympa et elle va encore nous engueuler.

─ Ce sera mieux que de se faire huer au réfectoire.

Je me lève ne sachant que faire. D'un mouvement de la main je balaie la pièce comme pour effacer ce cauchemar.

─ Ceux qui ont fait ça ne l'emporteront pas au dôme des dragons, je rouspète furieux.

Ma peau tire moins d'un coup et les autres dégonflent à vue d'œil.

─ C'était un sort sur un temps limité nous avons eu de la chance, souffle Anatole.

Les élèves nous regardent goguenards quand nous rentrons en retard dans le réfectoire. Ils sont tous à table et je remarque malgré moi que Vitali a l'air furieux. Certains s'exclament surpris que nous n'ayons pas de marques. Les murmures enflent au point que Mastrol réclame le silence.

─ Qui vous a aidé ? demande un élève costaud genre armoire à glace dont le torse est orné de l'image d'un dragon de cristal.

Le gars me donne un coup dans l'épaule agressif et les profs ne réagissent pas.

─ Toi tu es un sacré menteur ! Tu aurais un dragon et puis quoi encore ?

─ Fiche nous la paix Chad, de quoi tu parles ? proteste Anatole.

─ Le sort devait durer jusqu'à demain, qui vous a aidé ? Vitali ?

─ Non personne ne nous a aidé tu t'es trompé dans tes formules, rétorque Anatole.

Il s'éloigne narquois en checkant des mains comme une star.

Je bouillonne de rage pour ma part et avance quand Anatole m'entraine vers notre table.

Les professeurs parlent entre eux comme si de rien n'était. Le harcèlement existait aussi à mon école primaire de Gradiska sauf que j'avais mes frangines pour me défendre et les profs ne favorisaient pas les élèves.

─ Tu viens de faire connaissance avec la terreur de l'école, rage Anatole. S'il y en a qui n'aurait pas mérité de dragon c'est lui. Bon au moins on est vengé, ce gars a un dragon miniature.

─ N'exagère par tempère Tullius. Il est de la capitale comme moi et me déteste et par extension ses copains. Depuis qu'il a appris des sorts il nous fait vivre un enfer. Il me déteste car je connais ces origines modestes.

─ Et alors ma tante a moi est herboriste et ce n'est pas la fin du monde !

─ Ici tu as des enfants de l'élite et ils te le font sentir que tu n'es pas de leur monde.

─ Ah bon ?

─ Lili j'adore ta naïveté, ricane Tullius.

─ Heureux d'avoir pu te faire rire.

─ La plupart des élèves viennent de l'élite dont Médéric, affirme Anatole.

Je fais un clin d'œil à mon copain qui baisse les yeux.

─ Et Vitali ? je demande curieux.

─ Oui il est le fils d'un des sénateurs. Pourquoi il a cru qu'il nous aurait aidé ?

─ Aucun idée !

─ Il y a un autre truc que tu dois nous dire intervient Médéric. Tout le monde fait des allusions à un dragon, tu nous expliques ?

Je soupire, mon secret n'a pas duré bien longtemps. Je me dépêche de leur raconter que j'avais une voix dans ma tête et qu'au moment de l'attaque, je me serais lié au dragon Vandel.

Ils m'écoutent bouche bée.

Tullius frotte ses marques sur son visage.

Tullius fait le service et me sert généreusement.

─ Vous voulez que j'aille ailleurs ?

─ Bien sûr que non.

J'ai beaucoup de chance sur ce coup-là.

─ Vandel, ce n'est n'importe quel dragon commence Médéric.

Nous ne pouvons pas poursuivre notre discussion, une ombre dans mon dos m'a fait me tourner. C'est le professeur Pepin.

─ Venez dans mon bureau ce soir, nous avons à parler.

Le repas est succulent puis il a fallu débarrassé encore avant que je me rende dans son bureau, depuis sa fenêtre on admire la forêt et les monts qui dépassent avec les dragons qui volent au loin.

─ Alors Lili cette première journée ?

─ C'était difficile.

Ce bref résumé masque que j'ai découvert le cours ennuyeux, les dragons, le harcèlement et j'ai des amis fiables. C'est beaucoup en une journée.

─ Qui vous a aidé pour le sort qu'on vous a jeté ?

─ Vous avez vu qu'on nous sa jeté un sort ?

Je cligne des yeux de stupéfaction.

Qu'attendez-vous pour punir celui qui a fait ça ? C'était super douloureux les pustules.

Il ignore mes protestations.

─ Quelqu'un a levé le sort, qui ?

─ Je ne sais pas.

─ Est-ce toi ?

─ Non !

Je secoue la tête à cette absurdité.

─ Peux-tu m'en dire plus sur le dragon ? Où se trouve t'il en ce moment ? Pourquoi il aurait attendu aussi longtemps avant de revenir ? Pourquoi il t'a choisi ?

─ Je n'ai aucune réponse. Je n'ai pas cessé de repousser cette voix qui me dérangeait.

─ Et il est resté avec toi ? Tu sais qu'il aurait pu rompre le lien ?

─ Nous n'avons pas fait de lien enfin pas avant que les chiens démoniques attaquent.

─ Comment ça ?

─ Il m'a dit que le lien lui permettrait de m'aider et j'avais désespérément besoin d'aide.

Dire que je n'avais jamais vu un chien des enfers avant ce jour là.

─ Si tu as fait le lien tu es un sorcier et tu dois pouvoir faire de la magie.

─ Sauf que je ne sais pas en faire.

─ C'est bien ce que je disais, t'accepter maintenant est ridicule. Pour te dire les choses franchement je suis même partisan du renvoie des élèves qui n'ont pas encore de lien avec un dragon, ils sont une cause perdu.

Je serre mes mains sur mes genoux de surprise.

─ Et pourtant c'est vous qui êtes notre professeur ?

─ Il fallait bien que quelqu'un soit désigné. Enfin bref, si le colonel Alazard se porte garant nous ne pouvons que convenir que tu es lié à un dragon.

─ Je n'ai pas entendu mon dragon depuis que nous sommes dans l'académie.

─ Tu dis que l'accident t'es arrivé en avril l'an dernier ?

J'ai hoché la tête.

Est-ce que tu sais que les œufs de dragons mettent une année à éclore. On peut donc supposé que s'il a entamé sa naissance au moment de votre rencontre, nous saurons la vérité dans deux petits mois.

Je n'ai rien à ajouter et tout ça le colonel Alazard me l'a avait dit aussi.

─ Comment les sorciers communiquent avec leurs dragons ?

─ Quand le lien se fait les deux peuvent communiquer.

─ On peut communiquer avec tous les dragons ?

─ Non uniquement avec le sien ! Tu vois c'est exactement ce que je disais, je n'ai jamais discuté avec un élève qui en sais si peu. Même les premiers années sont plus instruits que toi.

Je suis bon pour faire des potions et je connais toutes les plantes de la montagne. Ce n'est pas rien !

Hélas je ne lui ai pas répondu à voix haute, j'ai pensé cette phrase dans ma tête.

─ Dans ton dortoir tu as Médéric qui est un élevé brillant il pourra t'aide pour les cours n'hésite pas. Tu resteras à l'étude avec moi les soirs, pour une leçon de rattrapage.

─ Vous me croyez ?

─ Je ne sais pas, mais il va falloir mettre les bouchées doubles. Lis les trois premiers chapitre de ton livre de dragonologie je t'interrogerais demain.

Je suis sorti songeur avec le besoin de prendre l'air et ramasser des plantes du parc. En plus des autres devoirs j'ai le boulot supplémentaires demandé par Pepin.

Deux semaines se sont écoulés, je bosse beaucoup alors que les autres s'amusent dans le parc.

C'est toujours le silence dans ma tête et finalement je déteste !

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