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Chapitre 4

Résumé des chapitres précédents

Lili est apprenti herboriste à Gradiska et il a un secret qu'il cache depuis quelques semaines : il entend une voix dans sa tête, qui prétend être le dragon Vandel et il a cru être fou. Il y a des mystères qui entourent la nuit ou il a eu son accident dans la montagne puisqu'il aurait du mourir après être tombé au fond de la crevasse et il s'en est sorti miraculeusement.

Il s'habitue à cette présence, surtout que cet inconnu l'aide pour réaliser ses potions ou pour l'avertir d'un problème.

Lili est au marché avec Lou-Ann pour vendre des potions quand la ville est attaquée par des chiens des enfers. L'inconnu le conjure d'accepter le lien seule solution pour qu'il puisse l'aider.

Lili accepte de nouer un lien avec le dragon et obtient des pouvoirs qui lui permettent de combattre les démons, lui qui était plutôt lâche s'est révélé curieusement courageux.

Ses exploits sont parvenus aux oreilles des autorités qui décident de le transférer à l'académie des hauts Dragons pour comprendre l'étrange phénomène.


***

Le vent fait siffler les bords de la fenêtre ouverte, et je peux presque entendre le cri du moteur du carrosse sous la pression de la vitesse. La silhouette de nombreux bâtiments se dessine à l'horizon, se précisant à chaque seconde qui passe. Les détails deviennent plus nets.

─ Nous arrivons en vue de la capitale, explique le colonel Alazard bien inutilement.

Le sorcier à l'uniforme bardé de treize médailles différentes, semble décidé à m'interroger à nouveau. Il a commencé par un feu nourri de question, sur le déroulement de la journée sur la voix dans ma tête. J'ai essayé d'être le plus honnête possible juste j'ai évité de lui parler de l'élément déclencheur c'est comme un instinct en moi.

Après son feu nourri de question, ensuite sans rien m'expliquer il est s'est emmuré dans son mutisme. J'ai cru mourir d'ennui pendant l'interminable trajet qui a duré plus de huit heures sans distraction.

C'est incroyable car nous avons rejoint la capitale alors qu'il faut une semaine en chemin de fer.

Nous avons survolé les forêts et les montagnes à perte de vue dès que nous nous sommes éloignés de l'océan que j'ai fixé le plus longtemps possible.

Je n'arrive pas à imaginer une vie ou je ne serais pas au bord de l'eau.

Nous sommes passés par des prairies et des collines à perte de vue, survolant des villages fortifiés ou des villes et même plusieurs forteresses.

Désormais nous survolons les hauts bâtiments d'une ville aux rues encombrées de monde. Nous al survolons depuis un moment et ca grouille de vie. D'ici on sent les odeurs de nourriture et des odeurs beaucoup moins agréables.

Je réalise à peine que j'ai voyagé avec le moyen de transport le plus célèbre de l'empire. Il est normalement réservé à l'élite des sorciers et à la famille royale de Lis Dragan. Pour le commun des mortels, des bateaux volants poussifs et des trains blindés assurent les liaisons entre les territoires et traversent le pays.

Bien sûr pour les chanceux, les sorciers eux, peuvent faire le trajet à dos de dragon, dire qu'un jour peut être moi aussi.

Voilà que je me surprends à espérer !

Je me morigène agacé par cet espoir soudain si puissant.

Mon sort m'inquiète autant que ce traitement de faveur inexplicable. Les officiers de Gradiska ne m'ont pas vraiment laissé le temps de réfléchir, ils m'ont embarqué dans ce carrosse direction l'académie pour selon leurs termes : me mettre à l'abri.

Personne n'a daigné confirmer que j'étais un cadet de l'école. Au contraire, ils se comportent tous comme si j'étais une aberration.

Je regarde par la fenêtre à mon tour, hésitant à lui poser quelques questions sur mon avenir. Ce ne sera que justice, après tout lui a passé la première partie à m'assommer de questions avant de fermer les yeux.

Des sorciers-dragonniers ont volé en escadrille autour de nous, une trentaine de dragons, de toutes les couleurs, étonnamment proches.

─ Ils sont là pour ta protection. Ils sont tous des soldats de la garde d'élite. Ceux qu'on envoie aider les soldats.

C'est l'un d'eux que j'ai sauvé des chiens des enfers.

─ Comment vont le sorcier et son dragon qui étaient à Gradiska ?

─ Le dragon Lensefer, un puissant tête cornue, affirme que tu les as sauvés et que tu as soigné à temps ses ailes brisées. Lui et Marlin son sorcier vont bien. Ils sont partis à Mandralar, dans les montagnes de souffre.

Je désigne d'un geste vague l'espace extérieur.

─ Vous redoutez une attaque ?

─ Ce qu'il s'est passé à Gradiska est inédit et nous ne voulons pas prendre de risque. Les longs vols sont un bon entrainement pour les cadets.

Je me penche à la fenêtre aussitôt curieux.

─ Il y a des élèves de l'école dehors ?

─ Ce sont des soldats qui nous ont accompagnés sur le trajet, mais regarde voilà les élèves de l'école qui arrivent pour les relayer.

Il me désigne des dragons qui arrivent et remplacent d'autres qui partent en direction de la grande ville, dans un étrange ballet. Une vingtaine de dragons que je n'avais pas encore vu dont un magnifique argenté nous entourent désormais.

─ Beaucoup d'élèves de l'académie des Hauts dragons choisissent de rejoindre nos rangs.

─ J'aurai pu aller dans une autre académie ?

─ Bien sûr ! Nous avons choisi celle de la capitale car elle est la plus avancée dans les innovations. Ils seront le plus à même d'accueillir un jeune prodige. Surtout tu vas retrouver une de tes sœurs je crois ?

Je hoche la tête, impatient de revoir Rose et en même temps vaguement inquiet la connaissant. J'espère qu'elle va bien prendre mon arrivée intempestive.

Je n'oublie par ce que m'a dit la voix, que mes pouvoirs auraient déteint sur Rose et c'est pour cela qu'elle aurait été sélectionnée. Je n'y crois pas vraiment et ne compte pas lui en parler, elle le prendrait mal.

─ Je vais faire quoi à l'académie ?

─ Tu es un cadet à effet immédiat. Je laisse le Directeur décidé à quelle année il va t'affecter mais tu n'as rien de banal. Tu es un prodige, il faut que nous puissions comprendre ce qu'il se passe.

Si je comprends entre les lignes ils vont m'avoir à l'œil.

─ Un prodige ?

─ Tu es exceptionnel Lili, recalé des tests et selon tes dire, déjà lié avec un dragon avant même de l'avoir rencontré. Tu as raté les tests et là chez ta tante tu l'as réussi haut la main.

Je me lance pour dire ce qui m'a traversé l'esprit tout à l'heure.

─ Comment vous pouvez être sur que la lumière s'était pour moi. Il y avait pleins de sorciers dans la pièce ?

Nous savons bloquer notre pouvoir pour faire parler les pierres.

Une réponse étrange je m'en contenterai et ma voix qui reste si silencieuse.

─ Vous connaissez ma sœur Rose ?

─ Non hélas, je ne m'occupe pas vraiment des élèves, mais je viendrais te voir quand tu seras installé.

Je frissonne à l'idée des changements qui m'attendent.

J'ai à peine eu le temps de faire mes adieux à ma famille et n'ai rien pu emmener, si ce n'est mon épée et un sac d'herbes que tante Gertrude m'a fourré dans la main.

C'est tout le paradoxe d'obtenir tardivement une chose qu'on ne désire plus. J'avais fait mon deuil de cette école et de l'aventure et me revoila dans la course.

Je ne suis plus sur d'en avoir envie.

Il me désigne un monument ovale isolé.

─ C'est l'abbaye des frères de la tonnelle des anciens sorciers-dragonniers qui n'ont plus leur dragon.

Je n'ai pas aimé c'était comme une menace ou comme pour m'avertir de quelque chose, le souci c'est que je ne comprends pas laquelle.

Les sorciers qui m'escortent sont vêtu d'un long manteau bleu que je reconnais comme l'uniforme de l'académie, je le sais car nous avons une photo de Rose dans la même tenue, accrochée sur la cheminée de la maison.

Il me semble que leurs dragons sont moins gros que ceux des soldats qui m'ont fait toute la route avec moi, ils sont plus jeunes. J'aime bien celui qui est argenté et je me demande de quelle couleur est Vandel ?

Le souci qui m'inquiète autant que mon arrivée dans cette prestigieuse école, c'est que mon supposé dragon lié est de plus en plus silencieux, au point que bientôt je vais avoir l'impression d'avoir rêvé nos échanges.

Alazard m'a posé des questions pour lui et j'ai du avouer qu'il ne repondait peu.

Dire qu'il y a eu je ne supportais pas de l'entendre et désormais je me morfonds de son silence.

Il me parlait environ au moins une fois par jour et depuis quelques temps de plus en plus.

─ Il ne m'a pas parlé du trajet, la dernière fois qu'il est intervenu c'est quand nous sommes arrivés chez ma tante j'espère qu'il va bien.

Tu es en sécurité et j'ai besoin de garder mon énergie pour ma transformation on se retrouve bientôt.

Les élèves de l'académie, mes futurs camarades de classes sont concentrés sur leur vol, ils n'ont pas tourné la tête une seule fois vers le carrosse. J'essaye d'arrêter de les dévisager, difficile de croire que je pourrai être avec eux un jour.

Je n'avais pas envie de faire une entrée remarqué et j'ai l'impression que je ne vais pas y couper.

Autant changer de sujet.

─ Je me demande comment font les herboristes de la capitale ?

─ Ils font venir les herbes des provinces. Ne t'inquiète pas. Tu aimes l'herboristerie ?

Force m'est de réaliser que je n'ai jamais arrêté prétendre détester et finalement peut être que j'aime bien.

─ Regarde sur ta gauche tu vas pourvoir apercevoir le palais royal et le sénat. La place des héros aussi.

Je me dévisse le cou, la tête penchée par la fenêtre pour tout voir. Soudain mon regard croise celui du sorcier qui chevauche le dragon argent. Il est très beau il me semble, je n'ai pas bien vu, mais l'impression tenace qu'il est vraiment pas mal.

Bon sang j'ai vu aussi un griffon non deux. Pas de doute ces créatures sont magnifiques et exactement comme sur les dessins que j'ai pu admirer dans mes livres de classe. Un corps somptueux épais du lion des monts et une tête étrange avec un bec. Je préfére me concentrer sur eux plutôt que sur le beau garçon.

Alazard poursuit.

─ Nous avons prévenu le roi et le Sénat de ton lien inédit avec le dragon Vandel. Si le dragon est vraiment là, ils voudront le voir.

Je me renfonce contre le dossier du carrosse. Rien que ça maintenant ! une visite avec le roi et le sénat ? J'aurais bien envie de croire que je rêve sauf que le trajet interminable et l'envie d'aller au toilette me confirme que c'est la douloureuse réalité.

Le palais est immense, composé de pagode décorée de parc. Le Sénat avec ses colonnes est impressionnant. C'est si différent de Gradiska je me sens un peu perdu.

La place des héros est appelée ainsi car elle est décorée avec les statues des sorciers les plus célèbres. D'ailleurs, il y a Mercal parmi eux, mais je n'ai pas le temps d'en voir plus car le carrosse bifurque vers le ciel et les roches volantes qui évoquent des montagnes étranges en apesanteur.

C'est étrange que le ville soit juste en dessous ce qui ne semble pas l'idée du siècle.

─ C'est la magie des dragons qui fait voter les roches et elles ne peuvent pas s'effondrer.

─ Ça ne me parait pas super sur quand même !

─ On voit que tu es un petit gars de la campagne.

Lui est amusé, j'y pense en frissonnant, comment est-ce que je vais être accepté à l'académie.

Un coup d'œil vert le dragon argenté et son superbe cavalier, je n'ai pas du tout le même profil.

Pour me changer les idées je compte les roches. Il y en a un paquet, tellement que je n'arrive pas à les compter et je me suis arrêté à vingt. Certaines immenses et d'autres minuscules. Le carrosse monte de plus en plus haut et mes oreilles bourdonnent.

Nous sommes haut dans le ciel et la ville est désormais minuscule, alors que le carrosse pique vers le plus grand des pics volants. Je découvre un château et un immense parc installé en son centre.

─ Voilà nous arrivons à l'académie des hautes dragons c'est ton école. Elle est protégée et inaccessible tu y seras en sécurité.

Le carrosse fait un looping pour se diriger vers la forteresse. Nous volons plus haut et soudain je découvre les jardins de l'académie entouré des falaises vertigineuses. Il y a du monde dans la cour et dans le parc alors que le carrosse accélère comme s'il voulait s'écraser au sol.

Je ferme les yeux et ne les rouvre que lorsque nous sommes posés, sans louper son regard dubitatif. C'est vrai que mon attitude ne fait pas très courageux pour un futur sorcier-dragonnier. Le vertige est sans doute le pire des défauts pour quelqu'un censé chevaucher des dragons.

Vu du ciel, l'académie ne paraissait pas très grande, maintenant que nous sommes dans le parc je réalise que je n'en ferais pas le tour facilement. Les jardins et les bois s'étendent à perte de vue.

Aux abords du château, le long d'un étang dans un parc avec des terrains de sports, des étudiants sont éparpillés un peu partout.

─ Qu'est-ce que vous allez leur dire ? je demande en désignant les élèves.

─ Un communiqué précise que nous avons un nouveau. Ils ne devraient pas faire le lien avec l'attaque de Gradiska.

─ Et s'ils le font ?

─ Dis la vérité. Nous n'avons rien à cacher.

─ Et ceux qui m'ont escorté ?

─ Ce sont nos meilleurs élèves, ils font partie de la classe élite et sont en dernière année, ils vont bientôt quitter l'académie pour rejoindre les combattants. Ils ne diront rien !

Je suis descendu du carrosse avec l'impression de sentir des regards sur moi. Je suis toujours en survêtement rose

Le sorcier m'escorte jusqu'au bureau de l'administration. Je lève la tête dans le ciel, attiré par les claquements amples des ailes des dragons. Un rapide coup d'œil me confirme qu'eux aussi n'en perdent pas une miette alors que nous montons les marches du château.

Ma vie a Gradiska me manque soudain, l'herboristerie, Tom et Paulus et les sœurs, même ma tante râleuse.

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