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Chapitre 2

Résumé des chapitres précédents

Lili est apprenti herboriste à Gradiska et il travaille pour sa tante avec trois de ses sœurs et deux apprentis de son âge.

On découvre la vie dure dans la petite ville frontalière et les sorciers-dragonniers qui assurent leur protection, causent aussi beaucoup de dégâts.

Lili envie Rose qui elle a réussi à rejoindre l'académie des dragonniers. Pourtant il a conscience que son rêve était paradoxal puisqu'il est froussard.

Lili a un secret qu'il cache depuis plusieurs mois après une punition de sa tante qui aurait pu mal tourné. Il a survécu mystérieusement à une chute dans une crevasse et depuis il entend une voix dans sa tête avec laquelle il refuse de communiquer. Cependant au fil du temps il s'est rendu compte que l'intrus était utile pour lui apporter de l'aide

***

─ Fraiche ! Fraiche ! Venez chercher vos herbes de Kelor ! Elles repoussent les chiens-dragons efficacement ! Venez tester nos potions qui soulagent tous les maux !

Lou-Ann harangue la foule en rivalité avec les meilleures poissonnières du marché.

─ Frais ! Frais nos merlans ! crie d'ailleurs de l'étal en face Rico le poissonnier.

─ Moins forts, tu vas me rendre sourd et prévient avant de hurler ! rouspète son épouse.

La place du marché est envahie de petits stands de bois où chacun vend ses denrées. Les passants sont nombreux. Je lève les yeux vers les gardes sur les remparts qui nous protègent, espérant secrètement découvrir Anne.

Plus haut dans le ciel, tournoyant inaccessible, un sorcier-dragonnier chevauche son dragon irisé orange et rouge, offrant un spectacle magnifique.

C'est grâce à sa présence majestueuse que nous nous sentons tous en sécurité.

Je suis dix fois plus grand et plus puissant, marmonne la voix dans ma tête que je n'avais pas entendue depuis un moment.

Je n'ai même pas interrompu ce que je faisais, continuant de vendre des cataplasmes de baie d'Algar à une dame pliée en deux.

Les amphores et les pots des remèdes que nous avons concoctés ce matin sont alignés sur notre étal.

De nombreux clients viennent acheter des baumes antidouleur ou des lotions désinfectantes.

Une grosse commère m'achète un paquet d'herbes qui repousse le mal pour deux sous.

Elle est bien dodue, celle-là et comestible ! marmonne l'étrange voix dans ma tête.

La ferme ! je rétorque machinalement.

Lou-Ann est occupée avec une femme qui porte un bambin en pleurs aux yeux infectés.

Ces maudits chiens démoniques ne se contentent pas de nous dévorer, ils laissent leur poison sur leur passage et gare à ceux qui ont le malheur de toucher les endroits qu'ils ont foulés de leurs pattes malsaines.

Heureusement ma tante a inventé un baume qui désinfecte, en espérant que le petit ne perde pas la vue.

Je sers désormais un homme amputé, il me faut changer son pansement. J'ai machinalement regardé Lou-Ann espérant qu'elle pourrait s'en charger, mais elle est occupée alors je m'exécute en grimaçant, regrettant de ne pas avoir la vocation de ma sœur ou alors le courage de Fara pour m'enfuir moi aussi vers la capitale.

L'ombre des montagnes noires du Gradiska nous surplombe me rappelant ma ma mésaventure qui m'a valu cette étrange présence dans mon crâne.

Ce jour-là, j'avais gâché une potion de grande valeur et perdu du Lesorus parce que j'étais occupé à lire les exploits des sorciers-dragonniers plutôt que de faire ce qu'on me demandait.

Tante Gertrude, folle de rage m'a envoyé sur le mont Gradisk pour ramasser l'équivalent de ce que j'avais gâché de la précieuse fleur. Selon elle, si j'avais du mal à la ramasser j'en prendrais davantage soin dans mes éprouvettes.

Le temps que j'atteigne la montagne il faisait déjà sombre. J'étais furieux de ne pas avoir été choisi à l'académie et je détestais la vie d'herboriste qui m'attendait.

Je me rappelle parfaitement de mon amertume, de la longue marche et des bruits inquiétants au milieu de la nuit. Puis il y a eu ma chute, interminable dans une crevasse de glace. Blessé, faible, j'ai eu le temps de penser que c'était comme être au cœur d'un diamant avant qu'une voix étrangère a résonné en moi.

Enfin je te retrouve, nous sommes enfin réunis !

Je me suis évanoui ensuite pour me réveiller à l'aube, gisant sur le bord de la crevasse et non au fond. Pourtant mes habits déchirés étaient couverts de sang.

En me penchant j'ai vu qu'au fond du précipice, il y avait du sang, ainsi que l'empreinte d'un corps dans la terre et comment expliquer que mon sac d'herbes y repose ?

J'explique encore moins par quelle magie je serai sorti du gouffre dans une blessure.

La fleur que je recherchais étaient dans ma main, déposée délicatement. C'est impossible, car les champs de Lesorus sont bien plus haut dans les pentes, a plusieurs heures de marche encore.

En me palpant, tremblant, j'ai réalisé que je n'avais aucune blessure. J'étais même en pleine forme... enfin, à l'exception de cette voix dans ma tête prétendant être un puissant dragon.

Ce qui est impossible puisque j'ai été testé et la pierre de lune ne s'est pas allumée pour moi.

J'ai cru devenir fou, je suis sans doute fou !

Je n'en ai parlé à personne, ne voulant pas occasionner un surplus de chagrin à ma tante Gertrude qui se remet à peine de la fugue de Fara.

J'ai repris ma vie et la voix me parle alors que je ne cesse de lui imposer le silence.

Il m'a raconté des guerres lointaines et il prétend s'appeler Vandel.

C'est ridicule, car tout le monde connait l'histoire de ce puissant dragon et de son sorcier-dragonnier. Les deux héros ont fait sauter les portes de la cité du haut Grya en assurant la victoire de leurs troupes. Cela fait des siècles désormais que nous sommes amis et alliés avec les sorciers-griffons.

Je n'ai jamais vu de griffons, le Grya est tout au sud de Lis Dragan à des milliers de kilomètres de Gradiska et aucun n'a jugé utile de venir jusqu'ici.

Rose a des élèves à son école qui ont des griffons et elle en a vu aussi à la capitale. La veinarde !

Celui que je refuse d'appeler Vandel m'a expliqué qu'il allait revenir à la vie tel un phœnix au cours de l'année puisqu'il avait trouvé la résurgence de Mercal.

La résurg...

Tu es lui.

Il me prend pour le puissant guerrier, moi ?

─ Dit petit, as-tu des potions pour ceux qui entendent des voix du mal ?

Je sursaute et regarde la vieille femme qui m'interpelle étrangement à propos.

─ Hélas ma dame cela n'existe pas. Nous pouvons vous procurer des fourrures de Mercor qui isolent les bruits.

─ Mais mon garçon, les voix sont dans ma tête.

─ Vous aussi ?

Elle me regarde avec des yeux ronds avant de marmonner en s'éloignant.

─ Attendez, revenez ma dame, je vais vous donner une potion apaisante.

La femme m'a jeté un coup d'œil et a daigné faire demi-tour.

─ Merci mon garçon.

À ce moment-là le sorcier-dragonnier passe au-dessus de nous projetant son ombre.

─ Que des frimeurs ! râle la vieille femme qui pense la même chose que ma tante.

─ Il ne faut pas dire cela, ils sont là pour nous protéger.

─ Et à eux toutes les richesses et tous les honneurs.

Je mélange la mélisse et la peliane avec du thym et de la sauge. Cela devrait lui faire du bien. À la longue les réflexes viennent et j'avoue que j'aime bien concevoir des potions.

Elle entend les voix des enfers rien de ce que tu lui prépares ne pourras la soulager il y a des gens connectés !

Il m'a surpris avec sa phrase longue, à force d'être rabroué, il intervient peu.

Et moi aussi je suis connecté avec les démons ?

Non, toi tu es connecté à un dragon.

On a déjà eu cette discussion un milliard de fois ! Pourquoi dans ce cas tu n'apparais pas devant moi ?

Il me reste à naitre cela va prendre du temps. J'ai attendu que tu écloses pour entamer ma mutation et il nous faut encore un peu de temps avant de nous retrouver.

Cette voix dans ma tête à réponse à tout.

Ridicule et ridicule ! ferme-la !

Je sers encore quelques personnes et la foule commence enfin à s'estomper. Lou-Ann est consciencieuse et n'acceptera de partir que lorsqu'il n'y aura plus personne. Je n'ai pas soufflé de la journée et j'ai envie de lire le bulletin de Lis Dragan. J'adore lire les exploits des sorciers-dragonniers.

Lou-Ann vient me rejoindre et m'ébouriffe les cheveux.

─ Tu as bien travaillé quitte cette mine grognonne, va te chercher une galette au sucre chez la mère Pelar et tu peux rester à te reposer à la taverne quelques minutes.

─ Et toi ? Tu ne prends pas de pause ?

─ Ça va allez, file petit frère !

─ Je vais juste chercher la galette, je meurs de faim et je reviens lire la gazette pour me reposer.

─ Tu vas t'user les yeux.

Je suis heureux que tu sois tombé dans une bonne famille !

Merci oui, moi aussi.

C'est la première fois que tu ne me dis pas de la fermer.

Je m'habitue à être fou sans doute.

Devant la marchande de galette, j'admire un étal rempli de pâtisseries à s'en faire exploser la panse. Tout me fait envie, mais un sou est un sou alors je donne ma pièce et réclame une galette au sucre.

J'aimerais bien gouter les galettes aux saindoux

Je rêve voilà maintenant que l'intrus me réclame des trucs. Pas de chance pour lui je déteste le saindoux.

Tu le feras avec ton argent.

La voix à son utilité, il me conseille pour les potions, me donne des astuces et me prévient des dangers, alors j'ai appris à l'accepter. La seule chose qui est sûre c'est que cela ne peut être un dragon, sinon la pierre aurait brillé.

C'est normal j'ai veillé à tout drainer et d'ailleurs ta sœur Rose a hérité d'une partie de ton flux par erreur.

J'allais lui dire de la fermer, me rappelant mon désespoir quand j'ai compris que le test était négatif, mais un hurlement me fait sursauter.

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