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Chapitre 2 : Jia, la fille de Shen

Au sommet d'une montagne, situé à seulement quelques kilomètres de la ville de Gongmen, se trouvait une ville peu recommandable nommé « Cité Interdite », seulement habité par les plus grands criminels et bandits de toute la Chine. Certains vivants ici se trouvaient être de grands psychopathes qu'il ne valait mieux pas croiser la nuit, ou encore des meurtriers recherchés dans la totalité du pays, ou tout simplement des voleurs, des contrebandiers, des alcooliques et des accros à la drogue et au tabac.

C'était dans cette ville que vivait Jia, une jeune paonne âgée de 24 ans dont la beauté n'avait égal que la puissance de ses arts-martiaux. Très habile dans le domaine de la manipulation et du chantage, elle excellait principalement dans le combat au corps à corps et à l'arme blanche, d'ailleurs elle se baladait tout le temps avec deux couteaux coincés dans la ceinture de soie, qui faisait le tour de sa taille. 

Jia n'avait jamais peur de qui que ce soit, pas même de ces balourds ivre 24 heures sur 24 qui trainaient souvent tard le soir, près des bars et ce n'était pas parce qu'elle était une fille qu'elle était sans défense. Elle était très crainte au sein de la Cité Interdite, surtout que tout le monde ici connaissaient son père, le Seigneur Shen, le méchant paon albinos vaincu à Gongmen par Po (voir le film « Kung Fu Panda 2 »).

A l'intérieur de la plus haute et la plus luxueuse demeure de la ville, Jia s'entrainait au combat au corps à corps à l'arme blanche, avec pour rival un mannequin en bois d'à peu près un mètre de haut. Debout sur une table, au centre de la pièce pour être à la hauteur du mannequin, elle le frappait avec une telle férocité qu'un véritable ennemi fait de chair et de sang n'aurait eu aucunes chances de survies face à elle.

Jia était si concentré qu'elle ne remarqua même pas l'ombre familière d'un paon d'un certain âge, au plumage blanc et au yeux rouges comme du sang, qui l'observait avec fierté, les deux mains appuyées sur une canne en bois. Un sourire plus que fier se dessinait sur son bec.

-AïE ! S'écria soudain Jia. FICHUE TABLE !!!

Elle venait de glisser du meuble et s'était étalé de tout son long sur le plancher, s'égratignant le bras gauche au passage.

-Tu étais beaucoup trop près du bord, lui lança le paon albinos, c'est pour ça que tu es tombé.

Jia se releva, épousseta sa robe rouge et noir et dirigea son regard vers celui qui venait de lui adresser la parole.

-Oh père, c'est vous ? Je ne savais pas que vous m'observiez...

Le Seigneur Shen s'avança vers sa fille d'une démarche un peu claudiquante, tenant fermement sa canne dans sa main droite, sa longue queue de plumes blanches tachés de rouge se mouvant sur le sol à chacun de ses pas au même rythme que ses vêtements, telle la traine d'une très longue robe de mariée.

-Comment vous sentez-vous aujourd'hui ? Demanda Jia.

-J'ai connu mieux, répondit Shen.

Depuis qu'il avait croisé la route de Po, Shen avait vu sa triste vie descendre encore plus bas dans les Enfers. Handicapé de la patte droite, affaiblie et défiguré, Shen gardait gravé jusque dans sa chaire la chance qu'il avait eu de survivre au canon qui lui était tombé dessus et l'explosion de son navire. Mais à quel prix ? Son handicap le rendait un peu plus vulnérable aux fils des jours qui défilaient et il vieillissait, qu'il l'accepte ou non.

Aujourd'hui, sa santé restait très fragile, il ne supportait plus la chaleur, ressentait tout le temps des douleurs dans sa patte handicapée et les nombreuses cicatrices qui maculaient la totalité de son corps lui rappelaient chaque jour à quel point il haïssait ce panda qui s'était mis en travers de sa route, à la sortie du port de Gongmen.

Après sa défaite face au Guerrier Dragon et ses amis, Shen avait trouvé refuge dans la Cité Interdite avec sa fille et les quelques loups qui lui étaient restés fidèles. Rapidement craint, il s'était offert cette sublime demeure qui dominait le reste de la ville et n'avait plus jamais fait parler de lui après ça. Toutefois, quelle humiliation de devoir vivre dans ce trou à rats avec ces racailles, alors qu'il était si grand et si puissant autrefois...

-Vous avez pensé à boire votre tisane aux plantes médicinales ce matin ? Lui demanda de nouveau Jia.

Les tisanes aux plantes médicinales étaient malheureusement le seul remède que Shen possédait pour apaiser ses nombreuses douleurs dans sa patte, il devait en boire trois par jours, à chaque repas. Mais ces dernières ayant un gout infâme, il était régulier que Jia doive passer derrière son père pour vérifier qu'il l'ait avait bien bu.

-Oui, répondit le méchant paon, c'est toujours aussi dégoutant d'ailleurs.

-Elles n'ont pas à être bonnes ces tisanes, elles doivent juste vous soulager, lui rappela sa fille.

-Oui et bien à l'avenir il serait judicieux qu'elles aient un peu moins le gout de fromage rancie et de chaussettes sales, s'entêta Shen.

Jia leva les yeux au ciel, lassée par le comportement borné de son père. Mais elle y était habituée, depuis le temps qu'elle vivait avec lui, elle l'aimait bien sûr mais il pouvait parfois se montrer si têtu et si pénible... Parfois, elle comprenait pourquoi sa mère l'avait quittée il y a quelques années, vivre en couple avec un paon comme Shen ne devait pas être drôle tous les jours.

-Souhaites-tu un adversaire à ta hauteur pour t'entrainer, ma fille ? Lui demanda-t-il soudain.

-Qui ? Vous ? Mais enfin père, vous... euh... aux vues de votre santé et de votre âge, est-ce vraiment raisonnable ?

-Je t'en prie Jia, répondit Shen un peu vexé, ton vieux père n'est pas encore bon pour la maison de retraite, je n'ai que 55 ans !

Et pour accompagner ses paroles, il décrocha une lance du mur et l'examina quelques minutes, avant de la faire tournoyer entres les doigts de sa main droite. Shen jeta sa canne quelques mètres derrière lui et grimpa sur la table en salto-avant, dépliant en éventail les plumes de sa queue avec grâce dans sa boucle, ses vêtements argenté suivant parfaitement ses mouvements, avant de retomber sur ses pattes, bien dressé sur le meuble. Il grimaça tout de même quelque peu à cause de sa patte invalide qui recommençait à lui faire mal.

-Alors ? Qu'attends-tu ? Une invitation ?

-Père je ne sais pas retenir mes coups, je n'ai pas envie de vous faire mal, répondit Jia.

Une once de gratitude fit battre un peu plus fort le cœur de Shen, touché par l'attention et l'amour que sa fille avait à son égard, ses yeux devinrent humides de larmes de joie une fraction de seconde. Jia avait toujours pris bien soin de lui, elle avait toujours été plus proche de son père que de sa mère, alors naturellement lorsque ses parents se sont séparés, elle choisit de rester aux côtés de Shen.

-Oh sois sans craintes ma très chère fille, tu ne pourras pas m'amocher plus que je ne le suis déjà. Maintenant monte sur cette table et viens m'affronter !

Un peu contrainte, la jeune fille se saisit d'une lance et remonta sur le meuble, faisant face à son père. Shen fit de nouveau tournoyer sa lance entres ses doigts, histoire de se venter un peu, avant de se tenir prêt au combat.

-Comme vous voudrez.

Jia attaqua donc la première, tentant d'atteindre son « ennemi » à un endroit vulnérable, comme elle l'avait appris dans ses précédents combats, mais Shen fut plus rapide et la repoussa d'un revers de sa lance. Jia glissa en arrière jusqu'au bout de la table, avant de se stopper grâce à son arme.

Mais c'est qu'il a encore de bons réflexes pour son âge, pensa-t-elle.

-Un vrai jeu d'enfant, se vanta le paon albinos d'un air goguenard.

-Ne soyez pas aussi confiant père, je n'étais pas vraiment prête.

-Voyez-vous ça ! Et bien recommençons dans ce cas !

Et le combat reprit, père et fille s'attaquant mutuellement, tentant de désarmer l'autre, malheureusement, le gagnant à la fin des combats était toujours le même... Shen était peut-être devenu handicapé d'une patte et trop faible pour voler, mais il n'avait rien perdu de sa combativité d'antan, il enchainait les saltos et les coups de lance avec la même prouesse dont il avait fait preuve autrefois pour combattre Po. Bien évidemment, étant donné qu'il se battait contre sa précieuse fille, il tentait d'y aller doucement mais cela faisait si longtemps qu'il n'avait plu manier une arme et si longtemps qu'il n'avait plus livrer de combat contre un adversaire...

Jia luttait du mieux qu'elle pouvait, passant la majeure partie de son temps à se protéger des attaques de son père qu'à attaquer. Elle faillit soudain basculer en arrière, ce qui l'aurait fait tomber de la table... encore.

-Si jamais tu tombes de cette table cela signifie que j'aurais gagné le combat, lui dit soudain Shen d'un air mi-amusé, mi-sérieux.

-Vous êtes beaucoup trop fort pour moi... tenta-t-elle de se justifier d'un air penaud.

-Et alors ? S'énerva quelque peu le méchant paon. Il est important de se montrer fort et combattif de nos jours, vu ce que la vie est capable de nous faire subir ! Sache que moi j'ai dû me battre toute ma vie pour obtenir la victoire, mes propres parents m'ont rejeté au point de me condamner à l'exil, j'ai vécu des années comme un criminel alors que j'étais de sang royal, ta mère m'a jeté du jour au lendemain comme si je n'étais rien pour elle après cinq ans de mariage, lorsque j'étais à deux doigts de conquérir la Chine j'ai été vaincu par un panda bedonnant qui se trouvait être le « Guerrier Dragon », j'ai pris un canon de deux tonnes sur la tête, mon navire a explosé avec moi dessus, je suis devenu infirme et hideux, je ne peux plus voler et pour couronner le tout, je suis obligé de vivre ici !

Tout au long de son monologue, Shen avait frappé dans l'arme de sa fille avec rage et férocité.

-Malgré tout ce que la vie m'a envoyé en pleine tête, j'ai toujours été combattif, jamais je n'ai fuie devant un ennemi, jamais je n'ai eu peur de qui que ce soit, alors il est hors de question que ma propre fille abandonne face à la première difficulté qui se présente !

Il avait saisie Jia d'une main ferme par le col de sa robe, la respiration haletante, le cœur qui s'emballait dans sa poitrine, ses yeux rouges laissant transparaitre un profond sentiment de chagrin et de colère qui semblaient l'habiter depuis des années maintenant.

-Vous devriez vraiment songer à faire soigner vos problèmes de nerfs aussi, répondit Jia en s'extirpant de la main crispée de Shen.

Sans rien dire, il balança de rage un couteau bien éguisé en direction d'un mur de la pièce rempli d'affiches, la lame vint se planter sur une vielle tapisserie qui représentait un couple de paons richement vêtue : ses parents. La tapisserie était trouée de partout, preuve que ce n'était pas la première fois que Shen jouait au lancé de couteaux avec.

-C'est de leur faute tout ce qui m'est arrivé, marmonna-t-il les poings serrés. Mes parents... ces misérables qui m'ont servi de parents et qui m'ont toujours détesté... qu'ils aillent au Diable !

-Ce n'est pas ce que disait la divinatrice pourtant, intervint Jia, il parait que vos parents vous aimez, père et qu'ils seraient morts de chagrin au sens propre du terme suite à votre bannissement de Gongmen.

-La divinatrice, répéta le Seigneur Shen d'un air sarcastique. Cette vieille bique qui me mangeait mes vêtements et qui me répétait toujours que je serai vaincu par « un guerrier fait de noir et de blanc ».

Shen avait mimé des guillemets et prit une voix débile pour finir sa phrase. Le voyant faire, Jia commença à se demander s'il ne devenait pas complétement fou à force de vivre dans la Cité Interdite...

-Ce que la divinatrice n'avait pas prévu c'est le fait que j'ai survécu à ma rencontre avec ce panda, poursuivit le paon albinos, personne ne sait que je suis encore en vie et dès que j'en aurai l'occasion, je lui ferai payer ce qu'il m'a fait !

Shen balança un deuxième couteau vers le mur, cette fois-ci la lame vint se planter au creux d'une affiche représentant Po et les Cinq Cyclones. Il avait déjà un plan tout préparé en tête pour assouvir sa vengeance, le problème étant que son état de santé ne lui permettait pas de se rendre au Palais de Jade, quelqu'un devrait donc y aller à sa place...

La douleur qu'il ressentait depuis quelques minutes dans sa patte devint soudain plus intense, à présent elle était pulsative. Shen tomba presqu'à genoux à terre, massant sa patte endolorie tout en continuant de maudire intérieurement tout ceux qu'il haïssait, responsables de son malheur.

Jia accourut auprès de son père et lui attrapa le bras pour l'aider à se relever.

-Vous devriez vous reposer père, que vous le vouliez ou non, votre âge et votre état de santé ne vous permettent plus ce genre de folie...

-Mais j'en ai plus qu'assez de passer les trois quarts de mes journées dans mon lit à cause de cette fichue patte ! A choisir j'aurai préféré être amputé !

La jeune fille ramassa la canne de son père et la lui tendit, pour faciliter son appuie.

-Si je pouvais retrouver ce misérable panda et ces fichus Cinq Cyclones pour vous venger, je le ferais avec grand plaisir, père, lui dit-elle soudain.

Shen se stoppa net suite aux paroles de sa fille, il se tourna vers elle, un étrange sourire malsain au bec. Il s'apprêtait à lui dire quelque chose lorsque soudain, l'un des loups qui le servaient encore fit irruption dans la pièce, un bout de papier dans la main :

-Seigneur Shen, je... oh pardon, j'espère que je ne vous dérange pas ?

-Qu'est-ce que tu veux ? Lui demanda le paon albinos.

-J'ai quelque chose qui pourrait peut-être vous intéresser...

Il tendit le bout de papier à Shen qui le lui arracha presque des mains.

-Ca a un rapport avec le panda qui vous a battu à Gongmen, ajouta le loup. J'ai trouvé ça dans la rue en sortant...

Le Seigneur Shen déplia le bout de papier un peu sale et chiffonné, il découvrit en premier le visage de Po, suivit des Cinq Cyclones et de Zhen, avec les mots suivants écrit en Chinois, en haut à droite :

« Journée portes ouvertes au Palais de Jade, démonstration de Kung Fu et visite guidée du palais. Venez nombreux ! »

-Aaaaah, alors ainsi le panda et ses idiots d'amis organisent une journée portes-ouvertes dans leur fichu palais ?

-Oui, répondit le loup, du coup je me suis dit que ça pourrait peut-être vous intéresser.

Un sourire encore plus malsain qu'avant se dessina sur son bec, c'était l'occasion rêvé... Il venait enfin de trouver un bon moment pour agir. Il se tourna donc vers sa fille, tenant toujours fermement le bout de papier dans sa main et dit à Jia :

-Va donc chercher tes trois andouilles d'amis Baï, Huan et Mei-Lee, j'ai à vous parler...

-Oui père.

Jia quitta donc la pièce et s'en alla en ville chercher ses seuls amis qu'elle avait dans toute la Cité Interdite, tout en se demandant pourquoi son père souhaitait voir Baï, Huan et Mei-Lee. Que mijotait-il encore comme plan machiavélique... ?

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