Chapitre 43 "Entre-mêles"
"- Alors, je ne veux pas remettre ton plan en question, hein !" S'exprima une voix un peu gênée, agitant les bras. "Mais tu es sûr que lui, là-bas, va bien...?"
Il pointa la personne qui peinait à en rester une. Le désespoir montait lentement en elle, elle devenait de plus en plus sombre à chaque seconde, lui dévorant l'estomac alors que son sang se change en haine...
"- Oh ouais ! Il va bien, il fait juste la tête car il se pourrait que sa gonzesse soit morte. Mais t'inquiète, je la connais, elle ne l'est pas. Maintenant, ferme-la et prend cette clé à mollette, tu veux ?
Lowell ne se fera pas botter le cul tout seul."
----------------------------------------------------------
Tu as couru.
De toutes les réactions, de toutes les situations, de toutes les FAÇONS que tu aurais pu prendre en voyant TON petit-ami avec cette... Cette...
Blondasse-
/
Allons-y franchement, cette PÉTASSE-
Tu as choisis la seule chose que ton cerveau a choisi de retenir durant ces derniers mois.
La fuite.
Les couloirs de l'académie résonnaient sous tes pas. Tout espace était vide de vie, tout le monde était dans sa classe respective. Tu étais la seule personne à courir vers un espoir, une forme de porte de sortie invisible. Comme si tu nageais dans un océan, vers le côté profond qui empêche de voir clairement ses propres mouvements de nage.
En atteignant l'autre bout du couloir dans lequel tu te trouvais, tes jambes cédèrent. Sous l'émotion ou bien sous ton cardio qui se trouvait bien médiocre là tout de suite.
Tu trouvais là, assise devant de grandes fenêtres qui donnaient sur un grand arbre vert et resplendissant, ainsi qu'un soleil lumineux et chaud. Ses rayons passant au travers de la vitre te réchauffaient en te donnant un moment de répit.
Un moment pour reprendre tes pensées :
Qu'est-ce que c'était que ça ? J'ai attendu des mois et des mois pour ça ? Je suis entrée dans une réalité bien précise pour voir un spectacle pareille ?
Ton esprit ne pu s'empêcher de diverger vers différentes autres personnes qui t'avaient tant voulues, qui te voulaient comme lui te voulait, Hajime, Junko, Nagito peut-être même...
Tu ne les aimais pas en retour, mais à maintes et maintes fois, tu aurais pu quand même...
Les larmes se glissèrent toutes seules sur tes joues, étant trop lourdes à retenir. Puis tu sanglotas. Tu sortis des larmes de crocodiles alors que tu avais frôlé la mort, alors que tu t'étais ouvert la main en faisant un pacte avec un démon, alors que tu t'étais fais attaquer par des créatures sortant des comptes d'horreur.
Oui, la vérité était finalement que rien ne te faisait aussi peur et aussi mal que de voir ton Kokichi avec une femme qui n'a absolument rien du lien que toi tu avais avec lui.
En plus, je-
"- Eh bah, ma petite Ultime ! Que fais-tu là, à sangloter comme ça ?"
___________Ellipse____________
[P.O.V : 3e PERSONNE.]
"- Au fait Ôma-Kun, je n'ai pas pensé à demander, mais depuis quand tu fais du cosplay ?" Demanda un certain Kazuichi Soda.
"- Quoi ?" Demanda alors le despote en fixant Kazuichi, penaud et honnête.
"- Bah oui, regarde, on ne dirait pas Nagito, là ?" Demanda le mécanicien en tendant une certaine photo à Kokichi.
Cette photo était en fait un screenshot, comme d'un jeu vidéo dans lequel figurait effectivement Kokichi, mais également Shuichi. Cette photo ne sera pas montrée pour des droits de MONOSPOIL.
Le despote fit un grand sourire d'arnaqueur :
"- Oh, nishishi ! Mais c'est parce que depuis tout ce temps, je suis Nagito !"
Sauf que Kazuichi ne réagissa pas. Même pas un sourire presque amusé ou une surprise. Il resta neutre, en fixant Ôma sans comprendre.
"- ... C'est parce que JE SUIS Nagito ! L'ultime déchet !" Répéta alors Kokichi.
Toujours rien.
"- Tu fais exprès d'être attardé ?" Demanda frivolement Panta-Boi.
"- Kokichi, -si je peux t'appeler comme ça-, es-tu sûr que ça va ?" Demanda Soda, désolé.
"- ... Quoi ?"
Se fut au tour de Kokichi de ne pas comprendre.
"- Parce que... Tu n'as pas l'air bien. Tes plaisanteries ont comme l'air... Fausses."
Kokichi se mit à serrer du poing. Si fort que ses ongles s'enfoncèrent dans sa chair. On venait de le percer à jour, et par l'un des couteaux les moins affûtés du tiroir ?
L'Ultime Despote ne pouvait s'en remettre à ça, donc il s'efforça de prendre une mine lasse.
"- Ahh, tu n'es pas amusant. Je vais aller perdre mon temps ailleurs alors."
Puis il se retourna en laissant l'autre ultime derrière, sans se retourner. Il fila plutôt dans un bureau, où il y avait de maintes et de maintes notes, aussi bien sur la surface des bureaux que sur le mur. Des croquis de chaises de détentes -celles qui servaient à la simulation des tueries-, plusieurs photos de personnes accrochées telles que Lowell, Junko. D'autres personnes telles que Kaede, (T/P), Maki, Miu...
Il fixa longuement la photo de Miu. Quelqu'un entra dans la pièce au même moment.
"- Au fait, le fou furieux, il se pourrait que-"
Soudain, le despote eut une montée de colère inexplicable et s'empara d'un coffre à crayons qu'il lança direct sur son interlocuteur :
"- COGNE AVANT D'ENTRER ESPÈCE DE TRUIE !"
__________Ellipse__________
[P.O.V 2e PERSONNE - TOI]
"- Junko !" T'écrias-tu sur le coup de la surprise.
Bien sûr, elle aussi, avait subit l'acquis d'un nouvel uniforme. Bien que tu ne sois pas tout à fait certaine que ce soit celui de l'école...
"- Oh mais que fais-tu là, parterre, tu vas te salir !" S'écria-t-elle à son tour, fidèle à sa nature de fashionnista.
Elle vint t'aider à te relever tout en t'époussetant et en te regardant un peu mieux.
"- Eh bah, je suis mitigée. Cette tenue te met à la fois en valeurs mais est à la fois hideuse et bien peu fidèle à ton image. Je ne te l'avais jamais vue avec."
Tu m'étonnes, la moi de mon passé devait être plus rusée faut croire...
"- Merci !" T'exprimas-tu en tentant de cacher et d'essuyer les dommages de ton coeur brisés.
"- Alors, rohlala, les grosses larmes de crocodiles." Dit-elle d'une voix presque gaga comme on parle à un chien, elle essuya tes joues avec ses pouces.
Je ne me souviens pas de la dernière fois où j'ai été à l'aise de cette proximité entre elle et moi...
/
Appréciant cette petite touche d'attention, je n'en pensa rien.
"- Qu'est-ce qui peut bien te mettre dans un état de désespoir pareille- Oh !" Elle mit un ses doigts sur ses lèvres avec un sourire pincé. "Mes excuses, ma langue a fourchée, je sais que tu n'aimes pas quand j'emploie ces termes."
J'apprends des choses sur moi... Mais je crois que ce qui me préoccupe le plus, c'est le fait que nous soyons restées amies ? Je ne sais pas si c'est dû à mon ancien oublie de mémoire, mais je ne m'en souvenais plus...
"- Hum... Ce n'est rien." Répondis-tu simplement en secouant la tête pour t'encourager à être plus convaincante.
"- J'ignorais que tu pleurais pour rien. Je croyais être la seule à faire ça ! Oupoupou."
Tu ne répondis pas cette fois, ton regard s'était frayé un chemin vers le vide et tes pensées divaguaient à présent.
"- Tu sais quoi ma chérie ? Nous devrions aller faire une petite séance de shopping ! Moi aussi finalement si j'étais sapée comme ça, je pleurerais. On s'en branle des cours."
Elle t'attrapa vivement la main avant de commencer à marcher d'une façon entraînante. Toujours un peu dans la lune, tu la laissas faire, préférant te concentrer sur tes propres pensées.
Peut-être que je devrais en fait aller demander directement des explications à Kokichi ? ... Dans mes rêves, oui. Je ne sais plus quoi penser de tout ça. J'en viens presque à me demander s'il rirait si je lui en demandais..? Ce n'est pas possible, n'est-ce pas..?
"- ... donc voilà pourquoi j'ai décidé de sécher, j'avais complètement oublié que j'avais sport, kuso !" Continuait de parler Junko. Le vide apprécie au moins.
Et pourquoi suis-je amie avec elle ? Aux dernières nouvelles, après son horrible baiser, j'avais coupé les ponts... Il me semble. Je croyais que l'ère où je ne faisais pas confiance à ma propre mémoire était finie depuis plusieurs chapitres...
Vous passez devant ta classe qui a la porte fermée. L'image que tu as vu te fais nouer la gorge et la seule pensée de devoir expliquer ou bien inventer une excuse à maman Kaede et maman Maki, sur pourquoi tu as séché te donne envie de pleurer encore.
Vous finissez par sortir de l'académie, vous dirigeant vers le centre commercial de votre petite ville. Oui, le fameux centre commercial.
Je me demande ce que je fous... Est-ce que je devrais continuer de traîner comme ça ? Je n'ai pas l'impression que c'est très prudent.
...
Bon de toute façon, je suis prudente depuis quand ?
Peut-être que passer du temps avec Junko me permettra d'avoir quelques réponses au moins.
Quelques minutes plus tard où Enoshima n'a pas arrêté de parler comme une pie, elle posa une main sur ta joue en te souriant presque tendrement, mais surtout d'une façon fière, sous ton regard rebuté par réflexe. Puis ces mots franchirent ces lèvres :
"- Haa ! Tu as de la chance d'avoir une petite amie comme moi, quand même~"
_______Ellipse_______
"- Nan mais tu veux me tuer ou quoi, espèce de puceau ?!" S'exclama l'ultime inventrice, s'étant baissée de justesse pour éviter le projectile.
"- Peut-être bien que je le devrais, après ce que tu as fais à ma pignata !" Cracha l'ultime despote en guise de réponse.
_____________________________
Heyyyy !! :D
Les choses deviennent... Tumultueuses, vous ne trouvez pas ? X)
Est-ce que vous commencez à voir un certain tableau ou bien tout est flou ? :D
Au fait ! Je vais sûrement refaire ce chapitre en plus "propre" mais si jamais vous n'avez pas consulté le chapitre "Freetime 3", vous pouvez aller jeter un petit coup d'oeil ! ;3
Mi !
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro