Paw paw.
Piou piou.
(Pardon)

Les bêtes gigantesques et horrifiantes qui se trouvaient devant toi commencèrent à éclater l'une après l'autre, à chaque coup de feu qui était entendu. D'ailleurs... Tu ne sais pas d'où peuvent-ils bien venir, ces coups de feux... Mais une chose est sûre, tu te mis en petit bonhomme, dans un coin, en essayant de te protéger au plus possible... L'entièreté de ton corps tremble bien plus qu'une feuille. Tu priais le ciel pour que ces coups de feux cessent, signifiant sans doute que le désastre était enfin finit...

Et ce moment... Se produisa enfin, après quelques longues secondes durant plusieurs éternités.

Tu lèves ensuite les yeux en tournant la tête, vers la personne qui t'a sauvé, celle-ci s'avérant être... Un jeune homme ? Un jeune homme environ de ton âge, qui a des cheveux mi-longs noirs et décoiffés, arrivant un peu en haut de ses épaules. Il a la peau blanche, assez pâle (enfin, moins que Kokichi qui est littéralement albinos), qui semble fragile... Il porte un pull gris-bleu sombre avec une ligne bleue grisée plus clair sur le torse, à manches longues. Cependant, tu n'arrive à percevoir ses yeux... Ils sont recouverts par ses cheveux, mais ça ne semble pas le gêner.

(Monokid: On ne voit pas ses yeux ?

Monosuke: Bah nan, tu vois bien que c'est écrit.

Monokid: Mais je ne vois rien, ma fourrure recouvre mes yeux !

Monosuke: Oh putain...

Monokid: Tout ça pour dire que... 

Monosuke: Non...

Monokid: Si on ne voit pas ses yeux...

Monosuke: NON...

Monokid: C'EST UN HENTAI-KUN ULTIME !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Monosuke: NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON)

Il semble de marbre durant quelques instants, semblant... Te considérer ? Il te pointe soudain avec l'arme. Tu mis tes bras en l'air en signe d'arrestation avant de suplier:

''- Je n'ai rien fais de mal ! Je t'en prie, je ne suis pas une méchante!''

''- ...''

''- ... Je te le jure... ''

''- ... Meh.''

Meh ?

''- Merci.'' Dit-il, suivit de son 'meh'.

''- <<merci>>?'' Répètes-tu.

Soudain, tu perçus sur ces lèvres rosées, un sourire d'un air légèrement... Carnassier.

''- Derien !''

Il range ensuite son arme, tout en se retournant, s'apprêtant à partir. Wait, what- Tu te relèves, allant le rejoindre. Cependant, lui, marche comme s'il était en toute sécurité, pépère. Normal, quand on est armé...

''- A-attends ! J'ai juste une... Une question.'' Dis-tu, le rattrapant et marchant à côté de lui en rythme.

''- Qu'est-ce qu'il y a ?'' Te répond-t-il sans t'adresser un regard.

Tu pris soudain son bras, pour l'arrêter de marcher, et qu'il te déserve un peu plus d'attention. Petite remarque, vous êtes de retour là où tu as rencontré Coffrounet... Sauf qu'il n'y a pas le coffre, hein. Il se retourne alors vers toi. Tu vois à peine son regard au travers de ses cheveux ébènes, même à 40 cm de l'un et de l'autre.

''- Que fais-tu ici..?'' Lui demandes-tu, enfin.

Il penche légèrement sa tête en un petit coup tout en te répondant:

''- Mais je te retourne la question, pnj.''

P-pnj ?! 
Le mec te traite okalm de personnages en arrière plan, comme dans les yeux vidéos. Figurante aurait été tout aussi charmant.

Légèrement vexée, tu croises les bras en le considérant. Il ne sourcille pas. Enfin, tu ne le vois pas à cause de son toupet mais enfin..- Ouais-

''- Je te l'ai posé en premier, espèce de figurant.''

À nouveau, il eut ce sourire carnassier aux lèvres, cette fois plus en coin. Son ton fit paraître de l'amusement dans sa voix:

''- Oh mais ne te vexe pas, tsun-tsun, tu n'es qu'un programme dans ce jeu. Et je suis le chevalier qui est allé au secours de la princesse. Maintenant que cette quête est finit, je passe à la suivante, point.'' 

Sa phrase à peine terminée, il reprend sa route vers le chemin du milieu. Petit rappel; toi tu avais emprunté le chemin de droite.

Bon, faisons le topo, voulez-vous.
- Il t'a traité de tsundere.
- Il t'a traité de programme, et ce, dans un jeu.
- Ce con pense être un chevalier.
- Il parle de ''quête''.

Suspect...
Tu prends une bonne inspiration puis une expiration avant de plaquer un faux sourire aux lèvres, puis retourner le voir, une fois de plus. Puis tu te mis devant, juste dans son chemin, face à face.Cette fois, ta voix se fit moins timide, bien moins timide:

''- Ça suffit, tu vas me dire ce que tu fais ici, oui ou non ?''

''- Ça alors, t'es vachement insistante pour une pnj.''

... Ce n'était pas une insulte, il pense vraiment que t'es un personnage..?

''- Mais je... je ne suis pas une pnj, je ne viens même pas de ce monde...''

''- Oh.''

Son ton paraissa cette fois... Plus surpris, intrigué.

''- Qui es-tu, dans ce cas ? Tu viens de quel monde ? Tu es cette fameuse (T/P) ?''

Il a entendu parler de toi...

''- Ouais, je viens de la planète terre. Surprenant, hein ?''

''- Ouahhhh une terrienne ! Mais attends, moi aussi je suis terrien ! Mais waaaaaw.'' Il prit un faux ton surpris, d'une manière théâtralement exagérée.

''- Si ça peut t'aider, je suis ce qu'on appelle ici une... Dokusha-chan.''

''- ... AH. Bah je comprends mieux pourquoi tu es aussi persistante, heh~''

Il te tendit la main, sans doute en guise de présentation. Cette fois, il sourit en coin.

''- Enchantée, Dokusha-Chan. Moi, tu peux m'appeler Dokusha-Kun.''

OH.
C'est donc de lui que parlait Coffrounet, quand il disait qu'il y en avait ''une autre'' ? 
.. Wait, ''une'' autre... Lui c'est un il... Enfin bref.

Tu serras sa main, en lui souriant très brièvement en retour. Tu prononces quelque chose qui te sortit de la pensée:

''- T'as bien un prénom, tu ne dois pas t'appeler littéralement Dokusha-kun ?''

''- Nan, c'est vrai, mais en entendant, appelle-moi comme ça ou bien L.''

Tu penses directement à Death Note-
/
Pourquoi L ? Ça a un rapport avec son prénom ?

''- Abayes. Je pense plutôt t'appeler 'Lettre-de-l'alphabet' dans ce cas-là.''

''- Ça me va, ça commence par un L.'' Dit-il en haussant les épaules, te contournant, puis continuant sa route.

Tu marcha sur ses pas. Puis lui demande, marchant toujours:

''- Mais du coup, tu viens faire quoi ici ? Est-ce que genre, tu cherches un masque ?''

''- Oh, donc c'est aussi ta quête.''

Tu murmuras pour toi-même; ''C'est ça, ouais, ma quête...''
Tu devines bien qu'il ne l'a pas trouvé puisqu'il est toujours là.

''- T'as rencontré Coffrounet ?'' Lui demandes-tu.

''- Toi aussi, une fois de plus.''

Mais mais. T'en as marre qu'à chaque fois qu'il te réponde, ses réponses sont littéralement des uno reverses. Surtout qu'on voit à quel point il est plus absorbé par marcher que par toi... Tu te tût, continuant à le suivre en silence. Tu commences aussi à regarder le sol, te développant à ton tour une passion pour la marche... Jusqu'à ce que tu fonces dans lui. Et te cognes contre son dos.

''- Eh mais- Tu ne pourrais pas le dire, quand tu t'arrêtes de march...Oh.'' Ta voix s'éteigna au fond de ta gorge, quand tu levas les yeux vers le décors devant vous. 

Une sorte de scène macabre tout droit sortit d'un film d'horreur. Il y a une espèce d'hôtel, enfin une table, avec plusieurs bougies éteintes, où leurs cires ont coulées par terre... Mais au milieu de ces bougies, se trouvent.. Un squelette, dont des bout de chaires résident encore sur ces os. Un squelette debout, attaché à une espèce de mur en ruine, en forme de croix, comme s'il avait été suspendu par les mains. Soudain, un mille patte sort de l'une de ses orbites vides, marchent sur son crâne.

Ton expression se décomposa en dégoût.
Puis soudain, pleine de grâce, ce très cher dokusha-kun lâcha:

''- Avec ça, on ne f'ra pas de vieux os.''

Ah. Ah. Ah.
... Mais bordel c'est vraiment drôle en fait- Tu ne devrais pas rire et encore moins l'encourager mais tu ne pu t'empêcher de lâcher un petit rire. Puis, il te rejoind, riant en choeur avec toi, de sa propre humour encore bien plus sombre que la nuit...

Lorsque vous arrêtez de rire, vous remarquez une présence de plus... Un.. Coffre, à environ un mètre de distances de vous.

Tu échanges un regard avec L. (Pour les connaisseuses de DN, pitié, ne vous imaginez pas vraiment L...) Un regard qui voulu dire ''hors de question qu'on ouvre ce coffre une fois de plus''. Ton accompagnateur humain hocha négativement la tête comme s'il avait lu tes pensées, puis vous vous éloignez de ce coffre dans une direction lambda, à la recherche de ce fameux masque... 

Mais... À peine quelques pas franchis, à nouveau... Le même ressentiment qui t'avait poignardé la poitrine, fit surface. Le même qui t'avait retenu et fait flancher, lors de ta rencontre avec Coffrounet. Celui qui t'attirait irrésistiblement vers lui comme une drogue. Une tentation tout simplement... Indéniable. Tu fus la première à te soumettre, grognant légèrement et te retournant en la direction du coffrage, rapidement suivie de Dokusha-kun. 

Rendu au coffre, tu l'ouvres avec ta nouvelle connaissance.

Comme attendu, Coffrounet fait surface, cette fois habillé en.. Mexicain... Sauf qu'il riait, riait à ne plus en finir. 

''- Pourquoi tu ris comme un porc ?'' Demanda audieusement Dokusha-Kun.

''- Ta... Ta blague.. Hahahaha, je m'en remet pas... Kihihihihi, <<on ne fera pas de vieux os>>...'' Le pauvre coffrounet se plia de rire.

''- Je sais, mon humour est le meilleur, uwu.'' Non, ce n'est pas un émogie, il a littéralement dit à haute voix 'euweu'. Sauf qu'il manque drôlement de conviction dans sa voix.

Soudain, le faux mexicain se reprit, souriant étrangement... Mais toujours aussi innocemment et mignonnement.

''- Hé mais au fait, vous avez un don pour les jeux, tous les deux, non ? Est-ce que ça vous arrive de couper les jambes des aventuriers et de voir combien de temps il leur faut pour ramper dans ce qu'ils croient être un lieu sûr mais qui est en fait un marécage rempli d'insectes carnivores ?''

Eurgh, ne me parles plus jamais d'insectes... Pensa-tu.

''- Ah oui, tous les jours.'' Répondit ton 'compagnon', en baillant. ''Je leur fais même croire qu'ils ont une chance de survivre.''

''- Oww merveillable ! C'est un de mes jeux prrrréférés ! On pourra peut-être y jouer ensemble ? Vous me semblez assez aventureux...''

Oh shit.

''- Je connais d'excellents amis qui pourront vous couper les jambes comme il se doit ! Je vous nem fort <3'' 

Soudain.

Et cette fois. Sur ces mots.

Coffrounet disparu en une explosion de... D'espèces de goblins à 2 mètres... Qui ont une grande gueule d'animale ornée de longues dents encore plus pointues que des couteaux.. Et qui ont d'aussi grandes et longues griffes toutes aussi coupantes... En fait, à bien y penser...
On dirait plutôt...
Des loups-garous.

Tout en sortant son fusil, Doku-Kun disa:

''- Mais c'est qu'ils ont l'air fâchés, les toutous...''

On dirait qu'il... Ne ressent aucune peur...

''- E-et moi, je fais quoi ?! Je n'ai aucune arme !'' Panniques-tu cependant-

Il te tendit un couteau, enfin, une dague qui était dans sa botte.
Bordel mais qu'est-ce que tu vas faire avec ça, contre des créatures assoiffées de chaires faisant plus de 2m...

Tout en visant l'un de ces monstres, de son pistolet, il te lâcha:

''- Tu survivras. Comme tu l'as toujours fais. T'es une dokusha, donc tu n'as pas le choix autrement.''

Tu observes ta dague, puis les loups-garous grognant sauvagement et démoniaquement, avant de froncer les sourcils avec détermination. 
Il a raison...
Au nom de l'espoir...
Tu survivras.

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CE MEC.
Ce joueur.
Qui vient de vous rejoindre dans la fanfic.
C'est A_fxcking_boi. Allez le taper.