Keiko se leva de bonne heure ce matin là. La faim lui faisait mal au ventre et cela l'empêchait de dormir. L'autre jour, son père l'avait privée de sortir de sa tanière donc il l'avait également privée de manger, car il n'y avait aucune réserve dans sa tanière. Il fallait qu'elle chasse malgré la fatigue.

Après avoir baillé un bon gros coup, Keiko continua son chemin vers l'étang. Le matin, il y avait toujours des proies qui venaient pour s'abreuver. 

Sur le chemin, elle repensa à ce qui s'était passé hier. Les regards que ses parents lui jetaient... ils avaient d'avoir honte. Honte de ce qu'elle était devenue. Mais une lueur d'espoir brillait dans les yeux de son père. Une lueur que Keiko n'oublierait jamais ! Et cette leur d'espoir... nourrit celui de la petite renarde. Elle se sentait mieux. Mais une chose manquait dans tout ce bonheur qui l'envahissait. A manger. Elle arrivait justement a l'étang. Un groupe de trois cerf buvait de l'eau. Un bébé, une mère et un père. Une famille. 

Elle ne devrait pas tuer le petit. Pas la mère non plus, sinon le petit mourrait car il avait l'air trop jeune pour ne plus avoir besoin du lait de sa mère. Keiko opta alors pour le grand cerf. Même les renards qui mourraient de faim feraient des choix pour ne pas blesser le sens de la nature. 

<< Je vais attaquer le père de derrière. La mère et le petit iront sûrement peur et fuiront. Je pourrait alors tuer le père tranquille. >> Décida alors Keiko. 

La prédateure s'avança a petits pas légers pour ne pas les alerter. Keiko était très agile et se glissait facilement entre les broussailles. Elle arriva enfin derrière le cerf. Il était grand, mais elle le tuerais facilement et... peut-être que ses parent seraient fiers ? 

Keiko se décida enfin et sauta sur la coupe du cerf en plantant ses griffes bien profondément. Il brailla a s'en caser les oreilles et se cabra. La femelle et son petit pétrirent au triple galop en émettant des bruits graves. Keiko se plaqua sur le dos du cerf pour éviter un coup de bois. Elle le lacérait et avançait difficilement vers son cou. Elle devait l'atteindre pour Pouvoir le tuer sans trop de douleurs. 

- Aïe !!! Cria la renarde. 

Elle s'était reçu un coup de bois sur le dos de la part du cerf et souffrait. Elle plongea ses griffes sur son ventre et le lui griffa. Le cerf beugla et tomba a terre. Keiko se leva précipitamment et lui griffa la gorge avant de s'effondrer elle aussi sur le sol. Sa blessure au dos lui faisait tellement souffrir ! Quelle idée d'affronter un cerf aussi grand avec l'état de sa patte ? 

Elle se releva avec peine et observa le massacre  qui s'offrait devant elle. Pas joli joli. Malgré ses blessures, elle traina le cerf jusqu'au tunnel ou vivaient ses parent. 

- Père Mère ?! Cria t'elle. 

- Qui a t'il encore ? Et quel est ce fumet délicieux qui porte jusqu'à mes narines ? La tête de sa mère surgit du tunnel et vu le cerf. Elle en resta bouche bée. Je... c'est toi qui as tué ce cerf ?

- Oui. Affirma Keiko. Soudain, elle entendit une voix plaintive derrière elle. 

- Non maman ! C'est moi qui l'ai tué ! Keiko me l'a volé ! Sakura se tenait juste derrière elle.

Keiko feula et cria :

- Comment ça c'est toi qui l'a tué ?! Je l'ai trouvé en train de boire a l'étang et j'ai toutes le preuves que c'est moi qui l'ait tué !

- Ah oui ? Et c'est quoi tes preuves débiles alors ? Répliqua Sakura avec un ton agressif.

- Regarde ces marques de coups sur mon dos ! Elle se tourna et s'assit pour que sa soeur aie toute la vue sur les marques sanglantes qui'l y avait sur son dos.

- C'est quoi tout ce raffut ? Vallée, son père, était sortit de la tanière et les regardait suspectement. Aello lui chuchota quelque chose a l'oreille et le visage de Vallée s'assombrit aussitôt. Il se pencha vers la proie et la renifla. Il jeta un regard entendu vers Aello et annonça :

- C'est Keiko qui a tué ce cerf. Je vois que les marques de griffes sont trop petite pour être les tiennes, Sakura, tout comme les marques de crocs. Il n'y a pas un seul fumet de toi sur ce cerf et il sent Keiko. Les marques qu'il y a sur son dos sont bien celles d'un cerf déchainé. 

- Non ! Cria Sakura. C'est bien moi qui l'ait tué ! Keiko a juste tout mi en scène pour que vous croyez qu'elle est la meilleure ! Je vous déteste ! 

Elle se tourna vers Keiko et lui dit :

- Je me vengerais. 

L'intéressée lui donna un violant coup de patte sans sortir les griffes et dit :

- N'essaie plus jamais de me voler une proie !

- Voyons ! Cria Aello en attrapant la patte de Keiko avant qu'elle ne donne un autre coup de patte a sa soeur. Ne sois pas violente et viens faire un festin avec nous dans la tanière ! Elle se tourna vers Sakura. Dans ta tanière. Tu es punie. 

- Mais... se plaignit Keiko. Elle m'a fait mal ! Et j'ai faim ! Pitié ! Elle baissa la tête devant ses parents. 

- TU ES PUNIE ! Répéta Aello en la fusionnant du regard. Et je suis encore gentille. Ajouta a elle avant de se retourner. 

Sakura pleurait. Keiko se reteint d'avoir pitié et suivit ses parents dans la tanière.

<< Mieux vaut se réjouir d'un festin que de regretter sa soeur qui n'est pas la.>> Pensa t'elle. Elle ne pouvait s'en empêcher mais elle avait bien envie que sa soeur vienne la soutenir pendant ce repas qu'elle espérait pas trop difficile. La seule chose qu'elle craignait était que ses parents reparlent de la cérémonie d'hier. Elle soupira mais s'assit avec ses parents et commença le festin du cerf qu'elle avait attrapée. Elle en était fière. 

***PLUS TARD***

Keiko était couchée dans sa tanière, repue. Le cerf avait été succulent, et ses parents l'aimaient enfin ! Ils avaient été très gentils avec elle pendant le repas et aucun d'entre eux n'avaient fait de commentaires a propos de l'évènement d'hier. 

Elle avait enfin l'impression d'être heureuse. Pourtant, ce sentiment ne dura pas tres longtemps. En fait, il dura jusqu'à ce qu'elle repense a sa soeur, son cauchemar ambulant. Il ne fallait juste pas qu'elle dise ça devant ses parents et tout ira bien. Ou pas. Keiko n'avait pas envie d'y repenser car elle n'avait pas envie de gâcher sa si belle journée. 

Elle décida d'aller prendre un peu de soleil avant qu'il pleuve. Elle sortit et... arriva sous la pluie. Quelle malchance ! Elle retourna a l'abri dans sa tanière et se roula en boule. Mieux valait dormir en attendant que la pluie s'arrête que de s'ennuyer. 

Elle ferma les yeux et trouva aussitôt le sommeil.

FIN !

J'espère que ça vous a plu ! J'ai terminé ce chapitre a la vitesse de l'éclair aujourd'hui ! Il y a 1034 mots !

Catty