Mon regard était perdu dans le vide pendant que Midnight faisait des ronds avec sa main dans mon dos. J'entendais des voix autour de moi mais je ne parvenais pas à comprendre ce qu'elles disaient. Une seule information tournait en boucle dans ma tête : "Ils viendront te chercher dans un mois pour te ramener à l'I-Island".
Un mois...un mois pour faire mes adieux. Je me suis donnée tant de mal pour finalement retournée dans cet enfer.
Midnight passa sa main dans mes cheveux en me chuchotant ce que j'imaginais être des mots rassurants, je m'accrochais de toutes mes forces à son pull et je pus afin capter ce qu'ils disaient :

《Kisetsu, tu devrais rester à la maison quelques temps.

- Non.

- Comment ?

- Je veux voir mes amis...leur dire au revoir et faire le stage.

- D'accord. Je vais faire en sorte que les jours qui te restent à passer ici, soient les meilleur.

- Merci, Nezu.》

Le lendemain matin, j'espèrais me réveiller et que les événements de la veille soient enfaite un simple rêve mais tout était bien réel.
J'ai rincé mon visage dans la salle de bain avant de me forcer à sourire face au miroir. Je devais retrouver les Bigs 3 en ville aujourd'hui, alors autant profuter de cette journée pour me changer les idées. J'ai enfilé des habits beaux et confortable, histoire de pouvoir bouger librement lors de cette journée.
Bien que j'allais passée une magnifique journée, avec mes amis et aînés, je ressentais un vide dans ma poitrine et la fatigue ne semblait vouloir pas me lâcher, comme un poid m'entraînant dabs les profondeurs.
Mon téléphone vibra et je le saisi voyant le nom de Nejire s'afficher sur mon écran. Visiblement, elle aussi s'apprêtait à partir de chez elle.
Je pris mon sac et mis mes chaussures  pour quitter mon appartement. Ĺe centre commercial était plutôt loin à pied alors il m'était plus rapide de prendre le bus. J'ai cherché rapidement une pkace du regard avant de tomber sur Amajiki. Une chance de sympathiser avec le plus silencieux des Big 3 s'offrait à moi alors je l'ai saisie pour m'asseoir à côté de lui. Il sembla surpris un moment avant de détourner les yeux :

《Bonjour Shiozaki, begaya-t-il.

- Bonjour Amajiki ! Comment vas-tu ?

- Bien et toi ?

- Pareille ! 》

Je le vis froncer les sourcils un instant avant qu'une expression triste prenne place sur son visage. Il prit timidement na main et la serra un peu avant de me parler d'une voix douce :

《Tes yeux sont rouges et tu as d'horribles cernes...Tu m'as l'air pâle également. Shiozaki, si quelque chose ne va pas, tu devrais te confier à tes aînés.

- Merci Amajiki, mais...

- Ne me mens pas en disant que tu vas bien.

- Tu ne bégaye plus, dis-je en souriant légèrement.

- Eh bien...》

C'était évident que Tamaki était quelqu'un de très introverti, néanmoins, cette facette de lui semblait disparaître pour laisser place à un héro courageux toujours près à aider les autres. Je posai ma tête contre mon siège et fermai les yeux, souriant pendant que je sentais le regard de mon aîné sur moi. Je me décidai enfin à me confier :

《Dans un mois, je serai forcée à quitter le pays.》

Tamaki ne semblait pas savoir quoi dire, il prit simplement ma main dans la sienne et la serra légèrement, comme pour témoigner de son soutien. Cette gentillesse dont j'avais tant bénéficier allait bientôt n'être que souvenirs. Je frissonnait rien qu'au souvenir des murs blancs, des examens médicaux quotidien, les injections, les effets secondaires douloureux, les scientifiques abusant de leurs pouvoirs et nous battaient...Au moins, je pourrais revoir le Professeur Shield, avec un peu de chance. Pendant le long du trajet, nous restâmes silencieux et je finis par m'endormir. J'étais encore dans le flou quand Amijiki me réveilla, une fois bientôt arrivés à notre arrêt. On descendit du bus, non loin du centre commercial. Je tournai la tête de droite à gauche, cherchant nos deux camarades du regard et je finis par les trouver, enfin, ils étaient plutôt facile à remarquer avec Nejire tenant une pancarte indiquant qu'ils se trouvaient juste en dessous, assise sur les épaules du blond. Je ne pus me retenir d'éclater de rire face à leur attitude puérile. On s'avança vers eux et la seule fille des Big 3 descendit des épaules de Mirio pour me prendre dans ses bras:

《Mon petit bébé ! Viens, une superbe boutique vient d'ouvrir, il faut que tu vois ça!

-Shiozaki, ça va ? Tu as les yeux rouges ! S'inquiéta Mirio.

- Oui, ne t'inquiètes pas, profitons juste de cette journée ! 》

Il comprit qu'il valait mieux ne pas insister et Nejire me tira rapidement en direction du centre en changeant de sujet. On alla en premier dans le magasin dont parlait Nejire, il s'agissait d'une boutique de peluche et on la perdit vite entre les rayons. Pour ma part, rien ne m'intéressais, et puis, je ne pourrai rien emmener sur l'I-Island. Mes yeux se posèrent sur une petite peluche All Might et j'avoue avoir eu envie de la prendre, comme celle à l'effigie de Hawks.  

«Elles te plaisent ? Demanda Togata.

- Un peu.

- Je me demande ce que ça donnerait si on faisait des produits dérivés de moi ! Toi, je suis sûr que ça serait à croquer !

- Tu pense ?

- Oui. Mais tu étais loin d'être mignonne quand tu m'a mordu.

- Désolée...

- C'est rien. Tu es peut-être plus forte que moi mais n'oublie pas que la force ne fait pas tout. Il faut aussi le mental paré à affronter toutes épreuves ! Il faut aussi gagner la confiance des civils !! Dit-il, émerveillé.

- C'est sûr, tu deviendras un grand héro alors. Mais moi...

- Oui, Tamaki m'a expliqué, mais qu'est-ce qui t'empêche de devenir une héroïne à l'étranger ?

- Si seulement c'était aussi simple...Je ne peux pas tout dire mais je vais être envoyée là où les rêves ne pourront jamais se réaliser...Aïe»

Je mis une main sur mon cuir chevelu douloureux, là où Mirio avait tiré les cheveux. Il perdit son sourire pour prendre une expression plus sérieuse.

«Mauvaise mentalité. Tu dois ne jamais perdre espoir. Les héros sont inarrêtable et c'est ça qui fait ce qu'ils sont. Dans 3 ans, je veux te voir aux infos et apprendre que tu as sauvé des milliers de personnes pendant que moi j'en sauverai des millions. Compris ?

- Oui !

- Shiozaki ! Mirio ! Venez m'aidez s'il vous plaît ! Jenifer est entrain de vider le magasin ! Nous informa Tamaki en tremblant.》

On suivit Tamaki pour tirer Nejirw hors de la boutique, déjà que le vendeur était à la limite d enous virer...
On se retrouva à errer dans le centre commercial.

《Et si on allait prende nos crêpes ?

- Bonne idée ! Vous allez prendre quoi ?

- Une aux kiwi avec de chantilly !

- Et moi, une aux feuits exotiques. C'est délicieux ! Tu devrias gouter Tamaki !

- D'accord...et toi, Shiozaki ?

- Fraise, banane, chocolat et chantilly.

- Ok, c'est moi qui paye !Déclara de blond avant de s'élancer vers le stand de crêpes. 》

On se dépêcha de le rattraper.
On s'assit a l'aire de repos avec nos crêpes, discutant de tout et de rien :

《J'ai un rendez-vous avec lui demain mais je ne sais pas quoi mettre...

- Te fais pas de bile ! Peu importe la tenue, tu es toujours jolie et il faut être un idiot pour ne pas tomber sous ton charme !

- Vraiment ?

- Bien sûr !

- Au fait, tu as un copain Shiozaki ?

- Non, pourquoi ?

- Bah comme tu as demissionnée de ton poste chez le fleuriste, tu vas avoir un max de temps pour te trouver un mec !》

À ce moment-là, j'aurais aimé leur dire que c'était impossible. Je serai surmenage destinée à un mariage d'alters pour le bien du Projet 100% alter...

《Je n'en ai pas vraiment envie...

- Dommage, tu es pourtant si mignonne...Notre petit bébé ! Les Big 3 et Little 1 !

- C'est un peu long par rapport à Big 3.

- Oh ? J'aime bien, moi...Shiozaki, alors je te confie la tâche de former les prochains Big 3 après notre départ de Yuei ! Dit-elle en me pointant du doigt. 》

Mirio et Tamaki détournèrent les yeux et je compris qu'ils n'en avaient pas encore parlé avec Nejire. Je lui fit un petit sourire, bien que mon coeur se resserait dans ma poitrinex et kui dis :

《Ne t'inquiète pas. Je ne pense que j'aurais besoin de former qui que ce soit, Yuei regorge de jeune prodige.

- Comme les garçons qui sont arrivés deuxième et troisième au championnat ?

- Oui !》

Nejire semblait enthousiaste en imaginant le groupe qu'ils formeraient et Mirio changea de sujet pour nous proposer d'aller dans une salle d'arcade. On finit alors nos crêpes et nous levâmes.
En passant devant les différentes enseignes, un frisson parcourut mon échine et une épaule percuta la mienne.
Mon coeur accéléra de manière inquiètelante quans un éclat entra dans mon champ de visin :

Des muguets fanés.

Je trouvai finalement le courage de lever les yeux et croisai deux iris rouge sang et une peau irritée sur laquelle tombaient des mèches bleues ciel. Je lisais dans son regard un mélange de haine et de suprise.
Mes camarades remarquèrent mon changement d'attitude et s'arrêtèrent :

《Shiozkai, qu'est-ce que tu fais ?

- Je-》

Je fus coupée par la soudaine envie meurtrière de Shigaraki, dirigée vers les Big 3. Il me menaçait clairement de les tuer et je ne pourrais dien faire s'il les touchait. Ses yeux sanglant se posèrent sr mon bras et je lus en eux de l'incompréhension. J'ai tenté de retrouver mon calme et de rassurer mes compagnons :

《Rien. Allons-y.

- Tu le connais ?

- Non, je l'ai juste confondu avec quelqu'un d'autre. 》

Je suis passée à côté de Shigaraki, continuant ma route en direction de l'arcade avec les trois apprentis héros.  Sur le chemin, je sortis mon téléphone afin d'envoyer un message à Nezu et signaler la présence de Shigaraki.
Une fois à l'espace de jeu, Mirio et Tamaki se prirent d'intérêt pour un jeu de combat et je suivis Nejire qui voulait tester le jeu de zombies et je me decouvris un incroyable talent de viseuse, malgré que Nejire me déconcentrait légèrement à crier à ses adversaires de mourir au plus vite. Je fis ensuite un jeu de dance et un attrape peluche dans lequel j'ai perdu un jeton pour rien.

Aujourd'hui, je continue de penser que c'était l'un des plus beaux jours de mon existence. Mes problèmes semblaient avaoir disparu pendnat un moment mais il fur interrompu quand la police vint boucler le secteur et fermer certaines enseignes après mon signalement.