Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 56 (TW)

Trigger Warning : Tentative de suicide

Personne ne saura si le déroulé de cette journée avait été prémédité par le Roi Kim ou non. Était-ce un de ces plans ? Une manière de rappeler qu'il avait le contrôle total de ce Royaume et qu'il lui était aisé de faire taire les gêneurs ? Ou alors tout ceci n'était qu'une histoire de coïncidence ?

Après avoir appris la nouvelle par la jeune soubrette, Geonhak l'avait poussé sans ménagement pour rejoindre la sortie de la pièce sans penser à se vêtir correctement au préalable. Ses cheveux blonds étaient en bataille, ses mèches s'emmêlaient en partant dans tous les sens recouvrant son visage rongé par l'inquiétude mais aussi l'espoir : il allait enfin revoir Dongju après un mois de séparation. Une maladie ? Mensonge, le prince de Zéphyr se doutait que tout ceci n'était que manipulation et tromperie.

Ses pieds nus glissaient sur le carrelage ciré, il faillit s'écrouler dans plusieurs virages mais Geonhak avait réussi à se rattraper à un meuble ou une personne juste à temps. Dans son pyjama à moitié fermé, son t-shirt à demi boutonné dévoilait son ventre plat ainsi que ses clavicules fortement dessinées, les domestiques n'arrêtaient pas de le dévisager ou de rougir à son passage sans comprendre pourquoi leur futur souverain courrait ainsi dans les couloirs. Quelle urgence avait-il pour être dans un tel état ? Lui qui n'avait pas mis un pied hors de sa chambre depuis plusieurs semaines, tout ceci était bien étrange aux yeux du personnel qui commençait à murmurer dans le dos du jeune homme : de nouvelles rumeurs se formaient.

« - Attends-moi Dongju, j'arrive. »

Dans une expiration, le prince se murmura à lui-même ces quelques mots. Son regard argenté était empli de larmes d'appréhension ainsi que de soulagement. Néanmoins, plus il approchait des quartiers de son mari et plus son cœur se faisait lourd et les battements de ces derniers étaient saccadés : l'envie de revoir son époux se faisait lentement dominer par un mauvais pressentiment.

Prenant un dernier tournant, il ne restait plus qu'un couloir à longer avant d'arriver dans les appartements du Son. Dans le coin de son œil, Geonhak crut apercevoir du mouvement au niveau des portes réservées aux domestiques et il se demanda une fraction s'il ne s'agissait pas de Wooseok. Cependant, il n'y prêta pas plus d'attention puisque son objectif premier était de rejoindre Dongju afin de comprendre la raison de son absence tout en prenant conscience de la situation : il avait si peur de le retrouver dans un état terrifiant.

La course ralentie, le bras du Ajri se tendit vers l'avant afin d'attraper la poignée de porte mais il se retint au dernier moment en ayant des flashs de son mari défiguré, un membre manquant ou dans un fauteuil voir cloué au lit à cause de fractures diverses. Un mixte de peur et de haine vint s'agiter en Geonhak qui se mit à trembler, s'il réalisait que son père avait fait du mal à Dongju...

« - Alors cela sera la Guerre. »

Tournant le bouton de porte, un grincement se diffusa dans la pièce qui était plongé dans un noir opaque. Les volets n'avaient pas été ouvert, néanmoins, des signes de vies étaient visibles sur les meubles proches du prince qui discerna des assiettes partiellement touchées ainsi que des produits de soins : ces derniers ne lui inspiraient guère confiance, surtout après avoir discerné du sang sur ce qui semblait être des vieux pansements.

À tâtons, Geonhak s'orienta en diffusant un fin filet d'air dans la pièce qui lui permit de savoir où était les murs ainsi que les fenêtres menant au balcon. Pas à pas, il s'approcha de sa cible jusqu'à attraper les épais rideaux noirs puis de tirer dessus afin d'inonder la chambre de lumière, du moins, la lueur n'était pas très forte puisque le soleil n'était pas sorti aujourd'hui : les nuages étaient bien trop menaçants pour lui.

« - Dongju ? »

Une fois la vision claire et dégagée, l'aîné chercha son mari en zieutant la pièce de long en large mais il ne remarqua aucune silhouette. La table était déserte depuis un certain temps puisqu'une fine couche de poussière s'était formée dessus et sur l'unique chaise en bois. Les restes de plusieurs repas trônaient sur des chariots, les aliments n'avaient même pas été touchés ce qui interloqua Geonhak qui sentait sa peur gagner en intensité. Dans quel état allait-il retrouver son ami ?

Le noble se dirigea vers le lit avec hésitation, une légère bosse était visible comme si quelque chose était allongé sur le matelas : sûrement Dongju. À pas de velours, l'aîné s'avança de la silhouette, ses doigts se mirent à serrer le tissu satiné et il s'apprêtait à tirer doucement sur la couverture lorsqu'il s'arrêta brusquement. Geonhak était terrorisé de voir ce que cachait ce drap : Un jeune adulte un peu têtu dormant paisiblement ? Un garçon traumatisé tremblant d'effroi ? Un squelette ? Déglutissant, le noble de Zéphyr regrettait brusquement d'être parti sans Youngjo, si son ami avait été là il aurait pu le soutenir et vivre à deux ce qu'il s'apprêtait à découvrir.

« - Dongju ? »

Il tenta une nouvelle fois de l'appeler mais toujours pas de réponse ou de mouvement sous la couverture : c'était à se demander si c'était quelque chose de vivant. Prenant son courage à deux mains, Geonhak ferma ses yeux et il prit une grande inspiration avant de vivement retirer le drap du lit. Ce dernier tomba sur le sol quelques centimètres plus loin mais le Ajri ne savait pas exactement où puisqu'il n'avait toujours pas rouvert ses paupières tant il était terrifié par sa trouvaille.

« - Dongju, répond-moi. »

Tremblant, il tendit une main vers la zone où devrait se trouver la silhouette mais, en souffrant de cécité artificielle, il était difficile de repérer l'endroit exact. Après plusieurs secondes de fouilles dans le vide, Geonhak finit par perdre patience et il entrouvrit légèrement son œil gauche pour prendre conscience de son environnement et autre. Qu'elle ne fut pas sa stupeur en découvrant que le lit où il pensait trouver Dongju était en réalité vide et déserté.

Panique, son amant était toujours porté disparu et le Kim pensa que la soubrette lui avait fait une mauvaise blague. Peut-être avait-elle modifié son message en voyant l'expression déprimée de son prince ? Était-il si pathétique à l'instant ? Vidé de toutes énergies et espoirs, le futur roi se laissa tomber sur le matelas avec accablement tandis qu'il mit son bras devant ses yeux qui commençaient à le piquer.

« - Où es-tu Dongju ? »

Un faible sanglot quitta les lèvres du plus vieux qui se mit à serrer les draps entre ses doigts en essayant de les renifler dans l'espoir de discerner la fragrance de Dongju : le moindre indice pourrait lui redonner du courage, il commençait à ne plus croire en la survie de son époux. Le champ de vision troublé, la tête s'alourdissant au rythme de sa gorge se serrant, Geonhak se laissa aller dans les bras de la désolation : il ne pouvait plus nier que son ami était sûrement parti pour toujours. Était-ce sa faute ? Peut-être. S'il avait été plus présent pour le Tokësor, alors le Roi n'aurait pas eu la possibilité de l'attraper pour ensuite l'isoler.

Comment allait réagir sa famille en apprenant le décès de leur fils ? Et le prince Son Dongmyeong ? Il s'agissait de son jumeau, la relation entre les deux dépassait le fraternel. Ressentait-il la soudaine absence de son frère ? Avait-il eu un pincement au cœur ou autre chose ? Ou peut-être qu'il ne se doutait de rien ? Pleurant dans ce silence oppressant, Geonhak se détestait et se sentait si coupable : il avait la sensation que le sang de Dongju coulait entre ses doigts.

« - A... h... »

Soudainement, le prince sursauta en entendant un petit bruit semblable à un gémissement ou un couinement de souffrance. Les sourcils froncés, la main gauche séchant activement ses larmes afin de cacher tout signe de ses lamentations, il se redressa tout en fixant la porte de la salle de bain en ayant la sensation que cela venait de là-bas.

« - Dongju ? »

Geonhak appela son époux mais il se doutait qu'il n'aurait pas de réponse : il avait perdu tout espoir de revoir son ami un jour. Contournant le lit, le garçon rejoignit la porte en quelques foulées et, rapidement, il se rendit compte que les gémissements venaient bien de derrière la paroi boisée : c'était faible mais discernable. Les couinements étaient semblables à des plaintes ou des pleurs mais le sens de ces derniers étaient incompréhensibles pour le noble qui entendait simplement des syllabes dénuées de sens.

« - Tout va bien, demanda doucement Geonhak. J... Je vais rentrer, je ne vous ferais aucun mal. D'accord ? »

Aucune réponse, simplement des plaintes étouffées comme si la personne était sous l'eau. L'ancien pressentiment du prince s'intensifia et son instinct lui hurla de se dépêcher d'ouvrir cette porte car ce qui se passait derrière était grave. Poussé par l'urgence, la poignée fut tournée rapidement et la scène se dévoila aux yeux de Geonhak qui cria brusquement en accourant auprès de Dongju.

Son corps était plongé de tout son long dans la baignoire, la tête sous l'eau alors que des bulles d'air s'échappaient de ses lèvres qui bleuissaient fortement. Sa peau était couverte de blessures plus ou moins cicatrisées faisant que du sang se diffusait dans l'eau à force que la vie le quitter. Sans crier garde, le plus vieux sortit son cadet de là en passant ses bras sous sa nuque et ses genoux puis il le déposa sur le carrelage de la salle d'eau.

Le dos de Dongju reposant sur le dallage, Geonhak se pencha vers la bouche de son mari tout en fixant son torse afin de s'assurer qu'il respirait, hélas, aucun souffle vint titiller son lobe et il ne voyait pas les poumons de son cadet se gonfler : il ne respirait plus.

Sans hésiter une seule seconde, le Ajri débuta un massage cardiaque accompagné d'une bouche à bouche toutes les trente compressions. L'espoir et le désespoir ne cessait de s'intervertir dans le cœur de Geonhak qui agissait en laissant les larmes rouler sur ses joues : c'était horrible de voir le Son dans un tel état. Le corps marqué par les coups, le visage inerte à la teinte limite cadavérique, les os perçant presque son épiderme tâché de bleus... Le tableau était poignant, la culpabilité se faisait bien plus forte maintenant que le prince réalisait de l'ampleur de la situation.

« - Allez ! Allez ! Tu n'as pas le droit de mourir. Dongju, tu ne peux pas. Dongmyeong t'attend, tes parents t'attendent, tes amis aussi ! Tu leur as promis de revenir les voir. On ne peut pas briser une promesse alors réveille-toi ! »

Massant la cage thoracique de son ami, ce dernier se mit brusquement à tousser et cracher de l'eau alors que Geonhak avait effectué une pression un peu plus accrue qui avait dû impacter certaines côtes du Tokësor. Mais, ce n'était pas la préoccupation du plus vieux puisque son jeune ami venait d'ouvrir les yeux en grand tout en basculant sur le côté afin de vomir l'eau qui s'était infiltrée dans son système respiratoire. Soulagé, le Kim ne réussit pas à attendre que Dongju finisse par se redresser en position assise, il le prit fortement dans ses bras en éclatant dans de lourds sanglots qu'il n'avait montrés à personne auparavant.

Ses doigts vinrent se perdre dans la chevelure blonde décolorée du plus petit, dont les racines brunes refaisaient surface, et il cala au plus près de son corps ce garçon qu'il aimait tant. Tremblant de soulagement mais aussi de remords et regrets, Geonhak se mit à s'excuser une centaine de fois entre deux éclats de larmes.

« - Je suis désolé, vraiment désolé. J'aurais dû te protéger, t'aider ! Excuse-moi, je n'ai pas été assez là pour toi... C'est mon manque de vigilance qui a conduit à tout cela je... Je le connais par cœur pourtant, j'aurais dû me douter qu'il t'aurait fait du mal et... Et... »

Geonhak ne s'arrêta pas de pleurer tandis qu'il sentait, petit à petit, Dongju s'éveiller et réagir puisque son cadet se collait un peu plus à lui tout en serrant fébrilement son haut. Le Tokësor tremblait de froid donc le Kim tenta de le réchauffer en le frottant avec une serviette qu'il avait attrapé non-loin de lui. Les deux se câlinaient en pleurant plus ou moins fortement. Les larmes du Ajri ne se tarissaient pas tandis que celle du fils du Lotus commençait à perler faisant luire ses prunelles affreusement vides de vie.

« - Ne m'abandonne pas, gémit le plus vieux. J'ai eu si peur de te perdre.

- Dé... So... Lé.

- Tout est fini maintenant. Je suis là, il ne t'approchera plus. Je te le promets ! Et jamais je ne trahirais cette promesse parce que je t'ai... »

S'arrêtant dans sa lancée, le futur roi de Zéphyr se tut brusquement tandis qu'il sentit ses oreilles chauffer comme ses joues. Il préféra donc coller un peu plus son époux contre son torse tout en enfouissant son visage dans la chevelure du Tokësor. Une intimité se créa à partir de ce léger moment de gêne, les deux restèrent blottit et aucun n'osa bouger puisqu'ils se sentaient si bien dans les bras de l'un et l'autre : c'étaient si réconfortant et sécurisant.

Coupé du monde, plongé dans une bulle de tendresse, les deux adultes sentirent leur langue se délier et picoter légèrement : ils avaient envie de tant dire à l'autre et, en même temps, ils craignaient de briser cet instant si unique. Reniflant l'odeur de chacun dans le but de s'assurer que tout ceci n'était pas un rêve sadique, Dongju finit par gigoter un peu afin de trouver une place plus confortable sur les genoux de son mari. Puis, une fois correctement installé, il se racla doucement la gorge.

« - Hyung...

- Oui Dongju ? Qu'y a-t-il ? Vas y parle, je t'écoute.

- Je t'en supplie..., Dongju releva la tête avec des prunelles brisées et remplis de larmes. Ramène-moi à la maison. »

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro