Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Z pour Ze end

Dans un cimetière de Londres, un homme âgé s'avança devant une tombe et y déposa une rose. Reculant légèrement, il croisa ses mains entre elles et fixa du regard l'inscription qui lui faisait l'effet du sel sur la plaie de son coeur :

In loving memory of Sebastian Moran-Moriarty. Beloved husband, father and grand-father.

2 ans : cela faisait 2 ans que Seb était parti dans son sommeil, sans un bruit. Jim se repassait en boucle cette horrible matinée: il se revoyait s'étirer et s'apprêter à réveiller gentiment son mari quand le contact de sa peau froide avait provoqué un horrible sentiment de terreur chez lui. Combien de fois il avait fait ce sinistre cauchemar où il se réveillait auprès de Sebastian mort ? Sauf que cette fois, ça n'était pas un rêve et Jim avait beau supplier, pleurer de tout son soûl, il avait dû se rendre à l'évidence: son "Tigre" était parti pour toujours... 

Se raclant la gorge, il commença à parler : 

« Bonjour, Seb. Tu as dû remarquer que je t'ai amené une rose aujourd'hui, hein ? Tu me connais : chaque fois que je t'apporte une fleur différente, c'est pour marquer le coup de quelque chose... Ça va faire 60 ans que je t'ai demandé de rester avec moi jusqu'à ce que la mort nous sépare. Je m'en rappelle comme si c'était hier : la tête que tu avais fait quand je t'avais demandé ta main ! Tu devais sans doute penser que je plaisantais. Et pourtant, ce jour là, je n'avais jamais été aussi sérieux... » 

Réprimant un sanglot, il continua

«  Tu me manques, Seb. Je comprends maintenant à quel point tu as souffert quand j'ai simulé mon suicide... La différence, c'est que tu ne reviendras jamais ! »

Soudain, des pas se firent entendre derrière lui derrière lui. Il se retourna pour voir arriver son petit-fils, Arthur Moriarty, 23 ans, qui arriva près de lui. Le jeune homme enroula son bras autour des épaules de son grand-père.

« Il me manque, à moi aussi ! »

Le vieil homme soupira : il avait vu combien le départ de Seb avait grandement affecté leurs petits-enfants qui vouaient une admiration sans bornes à cet ex-militaire qui leur donnait de sages conseils et de la tendresse qu'il ne réservait qu'à ceux qu'il aimait.

« Je n'arrive pas à croire que ça fait deux ans... Enfin, il est mort dans son sommeil : une belle mort, en quelque sorte, pour un homme qui a risqué sa vie à chaque fois ! »

« C'est vrai... Même si je n'arrête pas de penser à ce qui est arrivé à Oncle Hamish, deux ans avant Papy : il a perdu son oncle et son parrain la même année ! »

L'ex-criminel consultant leva les yeux au ciel : comment pouvait-il oublier le jour où il a appris le décès de Mycroft Holmes, terrassé par une crise cardiaque alorsqu'il venait de prendre sa retraite ? Et que dire de Watson, rongé par un cancer du foie ?

« C'est sûr que, vu comme ça, il en a pas mal bavé. Enfin, n'en parlons plus ! »

Se tournant vers son héritier, il lui demanda

«  Et comment ça va, à la maison ? »

« Tout va bien, ne t'inquiète pas. C'est juste que... c'est toujours étrange de te voir sans Papy Tigre !  »

« A qui le dis-tu !  »

Les deux Moriarty restèrent silencieux, laissant leurs pensées atteindre les cieux. Puis le plus jeune proposa à son aïeul de le raccompagner jusqu'à chez lui, histoire de ne pas faire le chemin inverse à pied, sous un froid de canard. Juste avant de partir, le vieil homme jetta un dernier regard vers la pierre tombale

« A bientôt, Seb !  »

Puis, il suivit Arthur jusquà sa voiture. Le trajet fut silencieux : aucun des deux hommes ne voulut prendre la parole jusqu'à leur arrivée devant la maison de Jim. Tout en descendant du véhicule, l'ex criminel consultant dit à son petit-fils

« Rentre bien et fais attention sur la route ! Et embrasse les autres de ma part !  »

« Aucun souci, Grandpa ! Mais tu es sûr que ça va aller, tout seul ?  »

« Pour ta gouverne, mon grand, j'ai encore toute mon autonomie. Tu peux y aller !  »

« Si tu veux... Bonne soirée !   »

« Toi aussi, mon grand !  »

Une fois Arthur reparti, Jim entra dans sa maison, devenue froide depuis le trépas de Sebastian. Avançant d'un pas lent, il se dirigea vers le salon et s'installa dans son fauteuil préféré et laissa son regard se promener sur le mobilier quand une photo attira son attention. Tendant la main, il saisit le cadre et regarda le cliché : la photo le montrait lui et Sebastian, encore dans la force de l'âge, qui bavardaient joyeusement. C'était un mois après leur mariage et Ciaran avait pris ce cliché alors qu'ils étaient en voyage en France. Il sourit en se rappelant des taquineries de son cadet qui leur disait

«  Allez, les jeunes mariés ! Souriez pour la caméra ! »

Mais Seb avait préféré fixer son regard dans celui de son mari que devant l'objectif, faisant râler le photographe amateur, mais c'est ce détail qui avait fait de cette photo, la préférée de l'ex-criminel consultant.

En se remémorant cela, le psychopathe sentit son coeur se serrer : comme il aurait aimé que ça ne s'arrête jamais ! Malheureusement, il n'était pas le maître du temps et il l'avait appris de bien cruelle manière... Reposant le cadre sur le meuble, il se sentit pris d'une terrible fatigue : comme si tout perdait intérêt à ses yeux... 

Se positionnant dans son fauteuil, Jim fut pris d'un accès de mélancolie : Seb lui manquait terriblement... Jamais il n'aurait imaginé un jour devenir aussi dépendant de quelqu'un, lui qui voulait se protéger de tout. Mais l'ex-militaire avait réussi à briser ces règles et Moriarty lui en était reconnaissant : sans cela, il n'aurait jamais eu la chance de connaître les joies d'avoir près de soi quelqu'un qui vous comprenait, vous protégeait, vous restait fidèle, mais surtout vous aimait comme personne ne l'avait fait.

Le criminel consultant se laissa gagner par le chagrin : si seulement il avait pu dire adieu à son mari comme il se doit... Depuis le début de leur relation, Jim n'avait jamais posé ses yeux sur quelqu'un d'autre et ça n'était pas prêt de changer. Sans Seb, il avait l'impression de ne plus pouvoir vivre... 

On lui disait d'aller de l'avant, de faire son deuil... Certaines mauvaises langues lui avaient même suggéré de remplacer Seb : l'affront suprême ! Jim ne voulait pas d'autres caresses que celles de Sebastian ; jamais personne n'enflammerait son coeur comme pouvait le faire l'ex-militaire ; aucun baiser n'effaçerait ceux de son mari ; nul autre nom n'aura cette sonorité particulière dans la voix de Jim lorsqu'il prononçait le prénom de son aimé ; et ce n'était pas demain la veille qu'il confierait sa vie à quelqu'un d'autre... 

Se laissant tomber dans les bras de Morphée, l'ex criminel consultant s'était promis de ne plus jamais aimer comme il avait aimé Sebastian... 

« Sebastian... » murmura t'il avant de s'endormir pronfondément... 

Quand une brise légère vint gentiment lui caresser le visage. Emergeant de sa torpeur, l'ex criminel consultant fut surpris de constater qu'il n'était plus dans son salon, mais dans une espèce de jardin qui respirait le calme et la sérénité et qui servait d'écrin à une magnifique demeure victorienne !

Tandis qu'il se relevait, quelque chose attira son regard : ses mains ! Elles avaient de nouveau une peau ferme et souple ! C'était impossible qu'un tel phénomène se produise A moins que... 

Se penchant au dessus du bassin d'eau pour voir son reflet, il fut estomaqué de voir qu'il avait rajeuni : il était redevenu le Jim Moriarty du temps où il avait rencontré Sebastian ! 

« Bon, bah ça y est : j'ai passé l'arme à gauche ! Remarque, ça n'était qu'une question de temps... Bon, assez perdu de temps : voyons si Sebby est dans le coin !  »

S'avançant doucement au milieu des arbres et des fleurs, le criminel consultant arriva jusqu'à une sorte de kiosque donnant sur un lac calme dont le vent sur ses flots offrait un chant mélodieux à ses oreilles. 

Sur le banc installé dans ce même kiosque était assis un homme qui lui tournait le dos. Et Jim n'eut pas besoin de chercher longtemps... 

« Sebastian ? »

L'homme se retourna et le psychopathe constata qu'il s'agissait bien de son conjoint et qu'en plus, il était redevenu jeune, lui aussi. Ce dernier, un sourire aux lèvres, lui demanda

« Je te manquais à ce point pour que tu me rejoignes aussi vite, Jim ?  »

« Tu n'as pas idée... » répondit l'ex criminel consultant avant de prendre possession des lèvres de son Tigre dans un baiser passionné et heureux. Ce dernier fut amusé de cette réaction

« Toujours aussi impatient, à ce que je vois ! »

« Je n'ai jamais aimé attendre longtemps... Tu me connais : je veux tout, tout de suite !  »

« C'est ce qui faisait ton charme ! »

« Et ta patience faisait le tien : je me demande bien des fois comment tu faisais pour ne pas claquer la porte !  »

Les lèvres de Sebastian effleurant les siennes lui firent comprendre le message... 

« Est-ce que ça te va, comme réponse ?  »

« Absolument !  » répondit le psychopathe qui enlaça l'ex-militaire avant de murmurer

« Tu m'as manqué le "Tigre" ! »

« Toi aussi, mon génie ! »


Maintenant qu'ils étaient réunis, Jim et Sebastian allaient pouvoir rattraper ces deux années passées l'un sans l'autre. Après tout, ils avaient l'éternité devant eux... 


Merci de votre fidélité ! En espérant que ce dernier one-shot vous aura plu ! 

Bisous ! 😘

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro