Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

I pour Illusion

⚠N.B : Ce one-shot se passe après l'épisode "La Chute de Reichenbach", et donc bien avant mes autres fictions. Mentions d'auto-mutilation et de suicide.Merci de votre attention et bonne lecture !⚠

Sebastian était fatigué. Fatigué d'attendre en vain que Jim revienne : combien de fois avait-il espéré que le suicide du criminel consultant ne soit qu'une mascarade ? Un de ses plans tordus qui mettaient le détective au bord de la crise de nerfs...

Sauf que cette fois, il s'était fait à l'idée qu'il ne reverrait plus son amant se ramener de manière théâtrale dans leur maison, vêtu de son costume Westwood, avec un sourire aux lèvres.

Cette perspective le terrorisait à un point qu'il ne pensait jamais atteindre : jamais de sa vie, il ne s'était senti aussi seul.

Aujourd'hui, cela faisait deux ans que la confrontation sur le toit de l'hôpital St Bartolomew avait fini de manière sanglante pour Jim Moriarty, le criminel consultant et sa nemésis, le détective consultant Sherlock Holmes. Ne pouvait-il en être autrement ? C'était ce que l'ex-colonel se posait comme question presque tous les jours...

Mais cela n'aura plus d'importance pour lui : ce soir, il irait retrouver Jim et laisser sa vie derrière lui.

Après avoir vidé sa bouteille de bière, Sebastian se leva et se dirigea vers la chambre qu'il partageait autrefois avec son amant. Un endroit qui avait été le témoin de leur relation... mais qui était aussi le gardien de souvenirs devenus douloureux pour le deuxième homme le plus dangereux du Royaume-Uni.

Doucement, il tendit la main vers le tiroir de sa table de nuit et sortit son poignard : un cadeau de Jim pour son anniversaire. Le dernier qu'ils ont célébrés ensemble avant la Chute. Si la balle avait tué Jim, pour Seb, ce serait la lame.

Soupirant de désespoir, il approcha la lame de ses poignets et laissa la lame mordre ses chairs à chaque passage. Tout mouvement devenait de plus en plus douloureux, mais Sebastian se répétait que ça n'était qu'un mauvais moment à passer, et que bientôt, lui et son amant seraient à nouveau ensemble.

Une fois que sa peau était strillée de rayures ensanglantées, il se laissa tomber sur le matelas et ferma les yeux, attendant que toute vie abandonne son corps. Petit à petit, il sentait que son sang s'échappait de ses veines et sa respiration devenait laborieuse.

Patience : il reverrait Jim... D'ailleurs, il entendit déjà ce dernier l'appeler au loin... Pourquoi est-ce qu'il avait l'impression que quelque chose n'allait pas ? Et pourquoi Jim semblait paniqué ?

« SEB ! SEBBY ! POUR L'AMOUR DU CIEL, RÉVEILLE-TOI ! »

Alors là, quelque chose n'allait vraiment pas : normalement, quand on est mort, on ne se fait pas secouer comme un prunier, et on n'a pas quelque chose qui vous momifie les poignets...

Faisant un effort monumental pour soulever ses paupières, Sebastian vit qu'on avait noué des bandages autour de ses poignets. Sentant un regard sur lui, il tourna les yeux et crut faire une attaque en voyant ce visage. Celui de l'homme qu'il ne pensait jamais revoir...

« Jim ? C'est toi ? »

« Ouf, tu es revenu ! Et oui, mon Tigre : c'est bien moi ! » répondit le criminel consultant en passant sa main sur le visage de son compagnon. 

Mais au lieu d'être réjoui, l'ex-colonel resta abattu.

« Tu n'es qu'une illusion... Je suis en train de mourir, et j'ai tellement espéré te revoir que tu viens me hanter ! »

A ce moment là, le psychopathe sentit son cœur éclater en morceaux - ce qui prouve au passage qu'il en avait un... 

Son faux suicide avait marqué son Sebastian à un point où il avait décidé de ne plus lutter. Il avait dû faire croire à sa mort pour le protéger... et au lieu de l'aider, cela l'avait tué à petit feu.

Ne tenant plus, il prit le visage de Seb entre ses mains et lui offrit un baiser passionné, où se mêlait la joie, l'angoisse et l'espoir.

D'abord surpris, le mercenaire finit par d'abord répondre timidement au baiser avant de réaliser progressivement qu'il ne rêvait pas... et que Jim, son Jim, était bien vivant.

Soulagé, il prit le criminel consultant entre ses bras et le serra contre son torse, comme si sa vie en dépendait.

Leur étreinte sembla durer une éternité et lorsqu'ils se séparèrent à regret, Sebastian était sûr et certain qu'il ne rêvait pas lorsqu'il entendit Jim lui dire.

« Pardonne-moi, Sebastian ! »

« Pourquoi tu m'as fais ça ? » demanda le mercenaire d'un ton fatigué

« Je n'avais pas eu le choix : il fallait que je le fasse, pour faire tomber Sherlock ! Cela dit, je n'ai jamais voulu ça... que tu te fasses du mal ! »

Le criminel consultant prit doucement la nuque de son compagnon et rapprocha leurs visages, front contre front, profitant de la présence de l'autre.

«C'est fini, Sebastian : je ne te laisserais plus seul ! »

«Tu me le promets ? »

Et lorsque, en guise de réponse, Jim lui prit les lèvres contre les siennes, Sebastian se prit à sourire : maintenant, il était sûr que ce n'était pas une illusion et que c'est bien Jim qu'il tenait contre lui.

Et ça, ça valait vraiment le coup d'être en vie... 



Merci à vous d'avoir lu ce petit OS (qui fut assez difficile à écrire) et je vous dis à bientôt pour la lettre "J".

Bisous !😘

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro