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H pour Humeur

Comme Jim aimait à le dire, il est très versatile : un jour, il était le plus charmant des hommes avec une conversation passionnante et un charme magnétique puis, le lendemain, il se transformait en un monstre de sang-froid qui aimait s'amuser avec la vie des autres en arborant un sourire dérangeant. Le pire était que ces changements pouvaient s'opérer n'importe quand... 

 Personne ne savait vraiment comment appréhender le criminel consultant : même ses propres hommes de main avaient peur de le rencontrer alors qu'il est dans un de ces mauvais jours – ou moments, pour être honnête...

 Ces humeurs changeantes, Sebastian en avait l'habitude : depuis le temps qu'il travaillait pour Jim Moriarty, il avait assez analysé le personnage pour savoir quand est-ce qu'il ne fallait pas le déranger. Cette capacité lui a permis de survivre dans le milieu et de devenir l'homme de confiance du criminel consultant... voire même plus que ça, quand il a compris qu'il n'était pas uniquement attaché à son patron que par les liens de confiance, et que ce dernier lui portait un intérêt autre que professionnel. 

 D'autres l'ont observé : en effet, les autres employés avaient remarqué que, après chaque entretien privé avec Moran, leur employeur semblait de bien meilleure humeur. ... et cela de manière constante : ce qui était assez rare pour souligner. Ce manège piqua la curiosité de quatre d'entre eux : 

- Jeff Brooks, le spécialiste en explosifs et pyromane de profession.

- François Briancourt, alias « La Fayette », un assassin professionnel d'origine française spécialisé dans le combat rapproché.

- Lysander Jones, le pirate informatique.

- Et Jack Pierce, membre de la sécurité et petit voyou spécialiste de la bagarre de rue.

« Avouez que c'est bizarre, quand même ! Dès que Seb a fini de discuter avec lui, le boss est tout content ! » fit remarquer Jeff.

« Tu as raison, mon ami : il semblerait que Monsieur Moran a un don ! » lui répondit La Fayette.

« Arrête ton char ! Je suis sûr qu'il y a un truc pas net ! » rétorqua Jack qui finissait sa pinte de bière.

« A quoi tu penses ? » demanda Jeff.

« A mon avis, Moran doit avoir des trucs super compromettants sur le boss et le fait chanter avec ! »

« Hein ? T'es dingue : ce n'est pas ça qui mettrait le patron de bonne humeur ! Et Seb n'est pas le roi du chantage ! » s'empressa de dire Lysander.

« Bah, peut-être que t'as loupé une ligne ! »

« Eh, je ne suis pas un débutant ! »

« Au pire, ce ne sont pas nos affaires et si ça peut nous éviter un Moriarty à cran, ça me convient ! » déclara Jeff.

Mais cela n'a pas convaincu Jack

« J'en ai marre de ne pas savoir ce qui se trame : je vais aller voir ! » déclara le voyou qui se leva de table et partit vers le bureau

« Mais t'es malade ? Et si le patron te chope ? Tu vas le regretter ! » l'avertit Lysander.

« Laisse tomber, Lysander : il n'écoute personne ! » lui répondit La Fayette qui partit, talonné par Jeff et le jeune hacker.

Cinq minutes plus tard, ils arrivèrent devant la porte du bureau de Jim Moriarty – alias « La Tanière du Dragon » pour certains.

« Bon, on est là : et maintenant ? » demanda le pyromane.

« On entre ! »

« T'es complètement malade ! Si on se fait pincer, on est bons pour le cimetière ! » gémit Lysander.

« T'es vraiment une petite nature ! »

« Là dessus, je suis d'accord : c'est du suicide programmé ! »

« Oh, mais il n'y a pas de quoi s'inquiéter : de toute façon, le patron n'est pas là ! Allez, venez ! » 

Vaincus par leur curiosité, ses trois complices entrèrent dans le bureau. Comme cachette, ils choisirent l'immense bibliothèque qui ornait le fond de la pièce.

« Et maintenant, on attend ! » ordonna Jack, impatient de connaître le dénouement de l'histoire.

Ils n'eurent pas à attendre longtemps car la porte s'ouvrit et Jim Moriarty alla s'installer à son bureau. Cinq minutes plus tard, on frappa.

« Entrez ! » invita Jim. 

Aussitôt, la porte s'ouvrit et le quatuor vit Moran. En voyant son invité, le psychopathe arbora un immense sourire.

« Ah, Sebby, te voilà ! Je me demandais quand est-ce que tu allais venir me voir ! »

« Désolé pour l'attente. Je te promets de me faire pardonner... Jimmy ! » répondit le mercenaire avec un sourire malicieux.

Jimmy ? Personne n'avait le droit d'appeler le patron de la sorte ! Voilà un élément qui ne manqua pas d'intriguer nos espions amateurs. De son côté, le Napoléon du crime se leva et s'approcha de son garde du corps. 

« Et comment comptes-tu te faire pardonner cette attente ? » demanda t'il d'un ton séducteur, tout en jouant avec la cravate de son numéro deux.

« Je ne sais pas... tout ce que tu veux. Après tout, tes désirs sont des ordres ! » déclara l'ex-colonel sur le même ton.

« Dans ce cas, je te prends au mot ! » répondit Jim en tirant sur la cravate de l'ex-militaire, plaquant leurs lèvres dans un baiser enfiévré... sous les yeux ébahis de Jeff, François, Lysander et Jack. 

« Oh my god ! Dites moi que je rêve ! » glapit le hacker à voix basse.

« Si ça peut te rassurer, on voit tous la même chose que toi ! » lui répondit le Français, sous le choc, qui ne quittait pas le spectacle du regard.

Pendant ce temps, les deux hommes s'étaient retrouvés sur le canapé, sans interrompre leurs baisers qui se faisaient de plus en plus intenses...

«Tu sais que j'attendais ça avec impatience ! » souffla le criminel consultant entre deux baisers

«Mais je n'en doute pas, vu ton ardeur ! » sourit le mercenaire qui mordillait la lèvre de son amant.

Bientôt, ils laissèrent leurs mains exprimer leurs désirs et les caresses se firent de plus en plus entreprenantes..  jusqu'à ce qu'un éternuement les interrompit. 

« C'était quoi ? » demanda Sebastian. 

« Je ne sais pas... Passe moi ton flingue ! » lui ordonna Jim.

Sans poser davantage de questions, le mercenaire lui tendit son revolver. Aussitôt, Jim arma et fit feu vers la bibliothèque, faisant détaler les quatre indiscrets... ce qui énerva le criminel consultant. 

« ESPÈCE D'ENFOIRÉS ! SI JE VOUS CHOPE, JE VAIS VOUS... » 

Une main autour de son poignet le retint d'aller massacrer ses employés. Il se retourna vers Sebastian qui lui adressa un regard coquin. 

« Laisse-les, tu les zigouilleras plus tard. Et puis, on a une affaire à terminer, non ? » 

Ne se faisant pas prier, Jim reprit possession des lèvres de son amant... et disons que plus tard, il fut de bien meilleure humeur... au grand soulagement de nos quatre espions amateurs qui se promirent de ne plus jamais espionner leur boss et son amant.


Voilà pour ce nouveau one-shot : j'espère qu'il vous aura plu ! 

Merci de me suivre et je vous dis à la prochaine pour la prochaine lettre de l'alphabet... 

A bientôt ! 😘

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