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Chapitre 52 : les bijoux ancestraux

Careil n'était pas rentré du champ de bataille. Ce n'était pas lui qui était venu appeler le reste des Papillons à la rescousse. Où était-il ? Lidonna secoua la tête pour s'éviter de l'imaginer mort. Il avait beau avoir toujours été un homme horrible, une vie est une vie. Personne ne méritait de mourir, surtout de la main d'Harrgos. Mais sans l'Hypnotiseur, qui était le seul qui pourrait détenir l'information qu'ils cherchaient, les trois Kilidohanas n'avaient alors pas d'autres choix que de fouiller les archives.

En allant se faire soigner, Lidonna avait croisé Sulvan qui avait eu l'interdiction formelle d'aller se battre. Alors pour l'empêcher de se précipiter à Lidoïlle malgré tout, Lidonna l'avait réquisitionné pour qu'il ait une occupation et l'impression de servir à quelque chose.

« Et on cherche quoi ? » demanda le Charmeur en pénétrant dans la salle des archives.

Cette pièce, située à côté du bureau de Careil et Mila était normalement interdite à tous. Mais à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Se trouvaient ici les rapports de centaines de missions. Depuis le début des Papillons, quand l'organisation s'appelait encore le Lidomel, jusqu'à aujourd'hui. Lidonna eut une sensation de tournis. Les lieux étaient si grands. Il avait tellement de dossiers, tellement d'étagères... et ils avaient si peu de temps.

« On cherche des informations sur les personnes à qui ont été confiés les bijoux de l'arme. »

Ils lui expliquèrent plus en détail la situation. Sulvan hocha la tête.

« Les archives sont triées comment ? interrogea Rivel.

- Par années. Les potentiels Kilidohanas sont nées entre 1990 et 2000. Il va falloir qu'on épluche les rapports de ces années-là. »

Le groupe hocha la tête puis suivit Sam qui pénétra dans les archives. Le jeune homme avait l'air de bien connaître cette pièce, heureusement pour eux. Il les mena directement vers les étagères qui les intéressaient. Du doigt, il cherchait un dossier. Quand il le tira et l'ouvrit, Lidonna lut par dessus son épaule : Wilwarin, né le 23 Yagmur 1995, potentiellement Kilidohana Saphir. Ce dossier était celui de son frère. Il se tourna légèrement pour que personne ne puisse le lire puis il s'exclama :

« C'est effectivement noté, ils m'ont confiés le «collier ancestral». Il faut donc trouver à qui ont été confié le bracelet et la chevalière.

- Je vais regarder mon dossier. » déclara Lidonna.

Elle se dirigea alors vers l'année 1998, son année de naissance. Rivel, lui, commença à chercher dans les premiers dossiers, Sulvan dans les derniers et Sam au milieu. Tous ces dossiers n'étaient évidemment pas que des naissances. Il y avait des missions, des notes, des suppositions et des informations concernant les Ombres... Beaucoup de choses qui ne leur étaient pas utiles.

Lidonna suivit du regard les dossiers sur l'étagère pour trouver le sien. Elle l'attrapa, curieuse de ce qu'il pouvait bien s'y trouver dedans. La page de couverture indiquait : Lidonelline, née le 16 libros 1998, potentiellement Kilidohana Émeraude.

Avec une grande curiosité elle tourna la première page pour l'ouvrir.

« Fille de Fanline et Kayedel Gonzua. Sœur jumelle de Parker dont les yeux sont orange ce qui renforce l'hypothèse que cette enfant est la Kilidohana Émeraude. Envoyée sur Terre pour vivre sur notre base terrienne. Possède la chevalière ancestrale. »

La rouquine avait l'information qu'elle cherchait. Mais curieuse elle tourna les quelques pages. Il y faisait mention de sa vie sur Terre, de l'attaque qu'elle avait subi, de la croyance que tous avaient eu sur sa culpabilité quant au meurtre de la première sœur de Xander, de sa relocalisation sur Hyacinthe, de nombreuses observations faites par Willôde et Keitel lorsqu'ils se faisaient passé pour des Hyacinthois et de nombreuses informations qu'elle connaissait déjà. Jamais les Papillons n'avaient cessé d'avoir un œil sur elle. La rouquine ne put s'empêcher d'être envahie d'une vive colère. Ils savaient parfaitement qu'elle était harcelée, ils auraient dû la sortir de son enfer bien plus tôt.

Quand tout ceci serait fini, elle partirait loin, très loin des Papillons. Elle en venait presque à se dire qu'Harrgos avait raison et qu'ils étaient tous pourris, rien à sauver... Lidonna fit immédiatement fuir cette pensée intrusive de son esprit. Elle se refusait à penser ça. Il ne pouvait pas avoir raison. Et même si c'était le cas, anéantir le monde n'était clairement pas la bonne solution.

Lidonna ferma le dossier et le reposa. Apparemment elle avait eu la chevalière. Et pourtant elle n'en avait aucun souvenir. Elle n'avait en tête que son coussin papillon où son prénom était brodé... Il fallait qu'elle aille voir la peluche. Elle abandonna alors ses compagnons. Elle sentait que ce coussin n'était pas anodin. Peut-être y avait-il des coordonnées qu'elle n'avait jamais vu lui indiquant où se trouvait la chevalière ! Elle avait vécu dix-neuf ans avec, et elle n'avait pas le souvenir d'une information comme celle-ci, mais elle espérait. Il le fallait.

Elle se dirigea vers sa chambre. Elle n'y avait pas mis les pieds depuis longtemps puisqu'elle avait élu domicile dans celle de Rordian... Elle entra dans la pièce qui semblait être morte. Rien n'avait bougé depuis la dernière fois mais tout était recouvert d'une couche de poussière. Son matériel de dessin était toujours sur son bureau, les stores à moitié ouvert, le lit bien fait qui n'avait pas bougé, et dessus, ce pourquoi elle était venue.

Elle attrapa le papillon et l'observa sous toutes ses coutures. Elle cherchait un indice, quelque chose qu'elle n'avait jamais remarqué auparavant et qui pourrait l'aider. Mais elle avait beau regarder minutieusement la peluche, ce n'était qu'une peluche. Lidonna se laissa alors lourdement tomber sur son lit. La couche de poussière s'envola chatouillant les narines de la rouquine. Elle attrapa le coussin à deux mains et le dévisagea comme s'il allait se sentir mal à l'aise et parler. Ou comme si une illumination allait s'imposer à elle. Mais rien. Il n'y avait rien de significatif sur la peluche. Lidonna se releva alors, et retourna dans la salle des archives. Elle emporta malgré tout le coussin, peut-être ses amis auraient une idée.

« Vous avez trouvé quelque chose ? demanda-t-elle.

- Pas encore, et toi ?

- Non. Il n'y a strictement rien sur cette peluche. »

Ses trois amis se stoppèrent pour jeter un rapide coup d'œil à l'objet qu'elle avait ramené. Mais eux non plus ne trouvèrent aucun détail significatif. Alors ils se remirent à lire les rapports de naissance. Lidonna se joignit à eux. Ils avaient déjà vérifié des dizaines de dossiers - ce qui signifiait des dizaines d'enfants séparés de leurs parents - et ils n'avaient encore rien trouvé. Heureusement qu'il en restait encore des dizaines, ils finiraient bien par trouver.

Tout en lisant, Lidonna tentait de réfléchir à la chevalière et à sa possible localisation. Et alors qu'elle tentait de passer toute sa vie en revue, Sam releva la tête de ses dossiers et s'exclama :

« Il n'y a rien sur la peluche, mais tu as regardé à l'intérieur ?

- A l'intérieur ?

- Oui, peut-être qu'ils ont glissé la chevalière à l'intérieur. Pour qu'un enfant la conserve, c'est plus simple. »

Lidonna attrapa son coussin et le regarda, un peu triste. La nostalgie l'envahit. Elle n'avait pas envie de l'éventrer. Cette peluche c'était ce qui l'avait toujours fait tenir, elle lui avait fait garder espoir que quelque part, une famille aimante l'attendait et lui avait donné le coussin pour la reconnaître. Mais Sam avait peut-être raison. Quoi de mieux pour que l'enfant garde la chevalière près de lui que de la cacher dans son coussin. Elle prit alors une de ses dagues et fit sauter les coutures. Elle plongea la main à travers le rembourrage. Rapidement ses doigts rencontrèrent quelque chose de dur. Elle s'en saisit et ressortit la chevalière de sa cachette. La surprise se lisait sur son visage tandis que la joie explosait sur celui de Sam.

« Il ne nous reste plus qu'à trouver le nom de celui ou celle qui a le bracelet et nous aurons fait une grosse partie du chemin !

- J'ai l'honneur de vous annoncé que je viens de trouver a qui a été confié le bracelet, intervint alors Sulvan un grand sourire aux lèvres. Est-ce que vous savez qui est Mariposa ? »

Lidonna hocha la tête. Quelle chance, il suffisait de la retrouver chez les Pieds-Nus et la rouquine savait comment s'y rendre.

« Laissez-moi vous accompagner ! s'exclama Sulvan. Je ne veux pas rester ici alors que le monde s'écroule. Je ne peux apparemment toujours pas me battre si je veux me rétablir correctement, mais je peux peut-être vous aider dans votre quête. »

Le garçon s'adressait au groupe mais c'est Lidonna qu'il dévisageait. C'était à elle qu'il avait fait une promesse, c'était elle qu'il ne voulait pas décevoir... Pendant de longues secondes elle hésita. Elle avait peur pour lui. Mais après tout, il était assez grand pour prendre ses propres décisions...

« Allez viens, se ravisa-t-elle. Si tu veux pouvoir te battre à nouveau, il faut que le monde existe toujours... »

Ils se précipitèrent alors vers la salle des Pierres. Ils avaient peut-être passé quinze minutes dans les archives, mais le Cocon était déjà presque vide. Tous les Papillons ou presque s'étaient précipité pour participer à l'effort de guerre.

Sans attendre, Lidonna les téléporta tous devant le vieux bâtiment où vivaient les Pieds-nus. L'immeuble était toujours aussi en ruine que la dernière fois où la jeune femme était venue. Mais cette fois-ci la rouquine n'eut pas le temps de se concentrer sur les détails. Elle passa outre l'odeur rance qui empreignait l'air et se précipita vers les escaliers qui menaient au bureau de Mirça, Topio et Mariposa. Elle se faufila entre les gens, joua des coudes pour se frayer un chemin plus rapidement en espérant que ses trois amis suivent son rythme.

Arrivée à l'étage, Lidonna frappa à la porte face à elle et n'attendit pas de réponse avant d'entrer. La surprise fut lisible sur le visage des trois chefs de l'organisation, mais la jeune fille ne leur laissa pas le temps de réaliser que trois autres personnes débarquaient dans leur bureau et d'intervenir, elle leur expliqua immédiatement l'urgence de la situation.

« Je vais organiser des expéditions de défense immédiatement ! réagit Topio. Nous ne laisserons pas Harrgos gagner.

- Je sais exactement de quel bracelet vous parlez, je vais le chercher.

- Et moi je vais vous menez à nos forges, déclara Mirça. Vous en aurez apparemment besoin pour créer votre épée. »

Ils étaient extrêmement reconnaissants de leur prévenance. Ils n'avaient pas eu à demander quoi que ce soit qu'ils leur offraient déjà tout. Cela pouvait s'expliquer par le fait qu'ils étaient tout aussi en danger qu'eux, mais Lidonna savait surtout que c'était parce qu'ils étaient bons. A chaque fois que la rouquine laissait son cœur sombrer vers la rancœur et qu'elle en venait à penser que peut-être tous les Kayoliens étaient effectivement mauvais, des personnes lui prouvaient le contraire. Des idiots avides de pouvoirs et de dominations, ils en existeraient tout le temps, c'était une des conséquences d'une nature imparfaite, mais leur existence n'était pas une raison de condamner tous ceux qui faisaient des efforts pour s'améliorer tous les jours, pour tendre la main à ceux qui en ont besoin et pour bien agir. Des exemples de bonnes personnes, elle en avait rencontré des dizaines pendant sa courte vie sur Kayolina. Harrgos était simplement aveuglé par la vengeance pour ne pas les voir, même s'il affirmait le contraire.

La forge des Pieds-nus ne se situaient pas dans le bâtiment principal, certainement que la précarité de l'immeuble avait rendu son installation ici dangereuse. Ils marchèrent cinq ou dix minutes à peine avant d'arriver à la forge. Mirça ordonna à son forgeron de faire tout ce que nous lui demanderions.

« Ulysse, se présenta-t-il.

- Nous sommes...

- Je sais qui vous êtes. »

Le forgeron leur lança un grand sourire bienveillant. Lidonna oubliait toujours que tout le monde savait qui elle était.... En attendant le retour de Mariposa avec le bracelet. Les trois Kilidohanas expliquèrent le processus au forgeron. Ils devaient mettre un peu de leur sang dans le feu où ils jetteraient les bijoux pour les faire fondre avant de diriger toute leur puissance vers la source de chaleur pour en faire sortir l'épée. Finalement, Ulysse ne leur était utile que pour démarrer un feu ardent. Et c'était ce qu'il était en train de faire quand Mariposa débarqua essoufflée dans la forge. Elle tendit un bijou aux Kilidohanas en leur demandant s'il s'agissait du bon. Les regards se tournèrent sur Rivel qui acquiesça.

Lidonna, Sam et Rivel s'échangèrent un regard à la fois plein d'appréhension et de détermination. Ils ne restaient plus que le rituel à accomplir. Heureusement que ce dernier n'était pas très compliqué. Les trois Kilidohanas se placèrent autour du feu tandis que tous les autres observateurs s'éloignèrent. La chaleur qui s'en dégageait était étouffante, très désagréable. La rouquine se sentit suer à grosses gouttes. Mais elle avait d'autres préoccupations. D'un même mouvement que ses camarades elle attrapa sa dague pour l'apporter à sa main et se couper. Ils laissèrent glisser leur sang jusque dans le feu qui s'embrasa de flammes saphir, rubis et émeraude. Ils jetèrent alors chacun le bijou dont ils étaient en charge. Ils observèrent le métal fondre et ne former plus qu'un. Il ne restait plus que la troisième étape, frapper ce métal liquide de leur pouvoir. Ils avaient choisi la faciliter : utiliser la lumière. Ils puisèrent alors le même rayon lumineux et visèrent ce feu.

Petit à petit, une douleur insupportable s'empara des trois corps. Lidonna avait littéralement l'impression de se vider de toute son énergie. C'était comme si elle donnait sa puissance à l'épée, et que ce processus impliquait de lui arracher un bout d'elle-même. La douleur était tellement insoutenable que ni elle si ses amis ne réussirent à retenir leurs cris.

Soudain, Lidonna se sentit soulagée. Très étrangement, tout avait disparu et pourtant, elle continuait d'inonder le feu de son pouvoir. Mais quand elle vit Sulvan s'installer en face d'elle et attraper le bras de Rivel, la rouquine comprit. Elle ne savait pas comment, l'Empathe, au vu de la grimace qu'il affichait, semblait aspirer toute leur souffrance. Du moins temporairement, parce que Lidonna recommença à sentir tout son corps la piquer jusqu'à avoir mal. Très mal.

Alors une ronde se créa. Pour être certains que les Kilidohanas finissent le rituel, Sulvan absorbait à tour de rôle la douleur de Lidonna, Sam et Rivel. Sulvan devait finalement être celui qui souffrait le plus. Il n'avait aucun temps de répit. Mais tout comme les autres Kayoliens dans cette pièce, il voyait l'épée émerger petit à petit du feu, ce qui lui donnait de la motivation pour continuer à soulager ses amis.

Quand il entendit le bruit d'un tintement de fer contre le sol, l'Empathe se laissa tomber au sol. Lidonna se précipita vers lui. Elle l'aida à se mettre en position assise et le remercia.

« Tu vois j'ai bien fait de venir, lui murmura-t-il.

- Même si tu n'avais pas fait ça, tu aurais quand même bien fait de venir. Te savoir à mes côtés me rassure. Et ça m'apaise un peu. »

Lidonna lui sourit avant de l'enlacer.

« Je suis heureux de t'avoir dans ma vie.

- Et moi donc. »

Elle resta dans ses bras de longues minutes. De longues minutes de soulagement. De longues minutes où Sulvan utilisait son pouvoir pour l'apaiser et l'aider à maîtriser ses émotions. Malheureusement, ces longues minutes durent cesser. Sam et Rivel se rapprochèrent d'eux, épée en main. Sulvan se permit d'observer l'épée avant de prévenir son amie. Elle possédait une grande lame qui semblait tranchante. D'une couleur argent, elle brillait de mille feux. Et au niveau du pommeau était soudé un petit papillon. Elle était belle. Parfaite pour aller pourfendre des méchants.

L'Empathe se défit de l'étreinte de Lidonna. Il n'en avait pas plus envie qu'elle. Mais il plongea son regard dans le sien et lui chuchota, un sourire triste sur les lèvres :

« Je crois qu'il est l'heure pour toi d'aller sauver le monde. »

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Fin de chapitre 🥰

Toute petite NDA pour vous signifier que la semaine prochaine signera la fin de Kilidohanas 😭 alors j'espère que vous êtes prêts pour le grand final ! 😈
Et comme dirait une amie à moi et de grande autrice (E.J. Swan, autrice de Surnaturels, allez acheter son livre si vous ne connaissez pas 🙄)
Ne vous inquiétez pas, tout va très bien se passer... Ou pas 😇

Bisouilles ! Et à la semaine prochaine pour le dernier chapitre ! 😘🦋

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