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Chapitre 40 : lumière hypnotique

            Quand Pollux monta réveiller le groupe de Kayolina, la chambre de Lidonna, Cyn et Sulvan eut beaucoup de mal à sortir du lit. Ne voyant pas le temps passé, ils avaient parlé quasiment toute la nuit. Heureusement qu'ici ils n'avaient ni a se battre ni a courir ni même à survivre. Ils n'avaient donc pas besoin d'être en pleine forme. Mais ils ne pouvaient pas faire la grâce mâtinée, ils devaient représenter leur monde et traîner au lit aurait été mal vu. Dès qu'ils furent tous préparés, Pollux les invita à venir petit déjeuner avec lui et Isiam.

Ils s'installèrent aux places que leur hôte leur indiquait, puis Pollux fit les présentations. Il surprit tout le monde en énumérant chaque prénom sans se tromper.

« Enchanté, répondit alors Isiam. J'espère que vous passerez un bon séjour chez nous ! »

Il leur offrit alors son plus beau sourire. La sincérité qui émanait de son visage détendit Lidonna. Isiam avait la même envie de bien faire que son mari. Ils étaient tous les deux au petit soin pour que Lidonna et son groupe ne manquent de rien. Et ils tentaient même de parler kayolien pour Rivel qui ne comprenait pas leur langue. Mais en réalité ils n'avaient qu'un vocabulaire basique alors leurs tentatives de se faire comprendre finissaient souvent en mime, ce qui déclenchait des éclats de rire. Ils avaient le cœur apaisé ici. Mais la culpabilité d'oublier leurs malheurs les prenaient vite. Ils avaient l'impression qu'ils n'avaient pas vraiment le droit d'être heureux puisque sur Kayolina, les gens étaient quotidiennement terrorisés et mourraient par dizaines...

Soudain, un bâillement que Lidonna ne put réprimer interrompit ses pensées macabres.

« Eh bah, la nuit c'est fait pour dormir. » se moqua Sam.

La rouquine lança un regard noir à son frère pour avoir fait remarquer ce qu'elle avait au mieux tenté de cacher. Pour seule réponse, Sam lui offrit sa plus belle bouille d'ange. Elle soupira puis continua son repas.

« C'est vous, Isiam, qui avez cuisiné tout ça ? demanda Sam en se resservant un peu de la gelée sucrée face à lui.

Oui tout à fait. J'adore cuisiner.

Vous êtes doué, c'est excellent ! »

Le groupe au complet, à part Rivel qui ne comprenait pas un mot de la conversation, hocha la tête pour approuver les dire du Localisateur.

« Merci beaucoup. »

Ils finirent leur petit déjeuner à leur rythme, tout en continuant de discuter et d'en apprendre plus sur le couple qui les accueillait. Lorsque la table fut débarrassée, leurs hôtes décidèrent de faire visiter un peu leur village et de leur en apprendre plus sur Nainou. Ils leur commencèrent par leur les champs qui étaient proches de leur maison. Pollux leur expliqua, sous la surprise de voir des plantes grandirent sans lumière, que très logiquement, rien ici ne nécessitait de lumière. Ils virent ensuite l'école puis la place au centre du village. Pendant tout leur voyage, Firân se faisait interprète pour Rivel, ce qui lui valut une remarque amusée de Cyn. Ils apprirent que les différents villages étaient reliés par d'immenses couloirs que seuls les passeurs pouvaient ouvrir.

« Donc tu es un passeur Pollux ? demanda Lidonna.

Tout à fait ! Je suis comme un lien entre tous les Nains. J'adore jouer ce rôle. Je me sens utile.

Pourquoi les couloirs entre les villages sont fermés ?

Chéri, c'est l'heure, l'interrompit Isiam.

Effectivement, nous allons devoir y aller.

Aller où ? demanda Lidonna.

A la porte des galeries. C'est la troisième ouverture et la dernière, si vous voulez rencontrer nos mineurs, et voir leur travail ainsi que le scandium c'est maintenant. Ou ça sera demain. »

Le groupe acquiesça. Ils étaient ravis de pouvoir rencontrer ceux grâce à qui ils allaient peut-être pouvoir sauver leur monde.

« La grotte s'ouvre quatre fois, expliqua alors Isiam. Très tôt au début de la journée, une fois en fin de matinée, une fois en début d'après-midi et une fois en fin de journée avant que le soleil se couche.

— Avant que le soleil se couche ? releva Cyn. Demandez leur pourquoi !

— Eh bien parce qu'ils ne vont pas travailler la nuit, répliqua Sulvan.

— Ferme-là. Si Pollux le précise ce n'est pas pour rien, asséna l'Invisible. Posez ma question s'il vous plaît

Pourquoi avant le coucher du soleil ? s'enquérit alors Sam.

Parce la nuit il y a un monstre qui rode dans les galeries.

Et qui peut se matérialiser dans les couloirs. » ajouta alors Pollux..

Lidonna frissonna. Des mondes qu'elle avait visités, il n'y avait que sur Hyacinthe que ses habitants pouvaient vivre tranquilles. A tel point qu'ils se permettaient de harceler une enfant. Elle se demanda si les autres planètes vivaient en paix ou si elles aussi avaient des problèmes mortels à fuir.

Sulvan et Cyn se disputaient silencieusement, du regard. Elle voulait lui signifier qu'elle avait eu raison tandis qu'il tentait de lui répondre qu'il avait compris. La Luminaire sourit face à leur complicité. Elle n'avait jamais remarqué à quel point ils étaient proches jusqu'à maintenant. Mais comme ils lui avaient dit la veille, ils avaient fini par être élevé ensemble parce qu'ils étaient orphelins et traumatisés, comprendre ce que l'autre vit doit aider à se rapprocher.

« Dépêchons-nous la porte ne va pas rester ouverte éternellement.

Dix minutes exactement. » répliqua Isiam.

Ils se mirent alors en route. Ils n'étaient pas très loin de la porte des galeries. Mais malgré tout, Pollux et Isiam hâtaient le pas. Quand ils arrivèrent, les passeurs les houspillèrent. Ils étaient presque en retard. Lidonna vit Sulvan mettre un coup de coude à Cyn. Très certainement que la jeune femme avait grommeler une réflexion du genre «presque du retard ce n'est pas du retard». Cette pensée fit sourire la rouquine. Et elle se dit qu'heureusement que son amie ne parlait pas nainou. Elle aurait craint qu'elle offense leurs hôtes.

Le groupe pénétra dans les galeries et immédiatement, les passeurs fermèrent la porte derrière eux. Ils ne pouvaient pas la garder ouverte plus longtemps, cela leur demandait trop de force.

« Surtout restez avec nous, les prévint Pollux. Seuls il vous serait impossible de vous repérez. »

Les amis se regardèrent et échangèrent silencieusement un sentiment étrange. D'un côté ils étaient amusés par l'avertissement de leur hôte, ils ne contaient pas les quitter non seulement parce que c'était eux qui devaient les présenter mais aussi parce qu'ils ne connaissaient pas les lieux. Mais en même temps, le sérieux et la gravité du ton qu'il avait employé les avait perturbés.

Le couloir dans lequel ils étaient ressemblait à celui de leur arriver. Assez étroit et éclairé par quelques torches sur la gauche et la droite. Contrairement au village, la lumière était limitée, tamisée. Leurs yeux avaient donc mis un peu de temps à s'adapter. Lidonna qui se sentait à nouveau anxieuse s'approcha de Sam.

« Vraiment, tu ne te sens pas mal à l'aise dans ces couloirs sombres ?

— ça te rassurerait que je te dise oui ?

— Non, je veux la vérité.

— La vérité c'est que je n'ai pas la même affinité que toi à la lumière. Cette affinité je l'ai avec mon pouvoir de Dédoubleur. C'est celui que j'ai développé d'abord, que j'ai maîtrisé immédiatement et facilement.

— Comme moi avec la lumière, souffla la rouquine. Pourtant Rordian m'a dit qu'on n'avait pas de pouvoir principal...

— Et il a raison. Je n'ai jamais entendu parlé d'une affinité avec un pouvoir avant toi. Et puis Rivel qui lui aussi sait à une maîtrise parfaite de son pouvoir d'Auditeur depuis toujours. Donc je pense que c'est lié au fait qu'on est des Kilidohanas.

— Mais on est loin d'être les premiers Kilidohanas, pourquoi personne n'en a jamais entendu parlé ? Pourquoi ça n'a jamais été théorisé ?

— Certainement parce que tout le monde en a un peu rien à faire. Les Kilidohanas sont trois, et même si c'est censé être un honneur, ça fait longtemps que ça ne sert à rien d'en être un.

— On est censé être les Kayoliens les plus forts de Kayolina. On est tous les trois réunis. Comment est-ce que notre statut ne peut servir à rien ? Il doit bien y avoir quelque chose qu'en tant que Kilidohanas on peut faire contre Harrgos non ?

— Peut-être, mais je ne sais pas quoi. »

Un rire nerveux parcourut Lidonna, ce qui lui valut d'être dévisagé par tous les autres. Dans le noir personne ne la vit devenir rouge. Mais heureusement ils arrivèrent dans une cavité qui faisait le carrefour entre cinq nouveaux couloirs.

« Nous allons emprunter le couloir sur notre droite. C'est celui qui mène aux gisements de scandium parce que c'est celui qui descend le plus bas. »

Descendre encore plus bas... Lidonna frissonna. Alors Sam passa son bras autour de son épaule et l'attira vers lui pour l'éteindre pendant qu'ils marchaient. Son stress ne diminua pas, mais au moins elle se sentait soutenue. Ils marchèrent encore une dizaine de minutes dans plusieurs couloirs qui s'enfonçaient toujours plus au centre de la terre. Si la première galerie jusqu'au premier carrefour avait été une ligne droite, leur chemin actuel était un vrai labyrinthe, Lidonna comprenait pourquoi Pollux leur avait ordonné de bien rester avec eux. Le groupe savait qu'ils s'approchaient des mineurs parce que des bruits de pioches claquant contre la pierre se faisaient entendre de plus en plus fort.

Ils débouchèrent sur une nouvelle cavité. Mais cette dernière était un peu différente : elle rayonnait d'une manière assez particulière. Une lumière unique que Lidonna n'avait vue. Quelque chose d'un peu jaunâtre. Mais rien qui n'était exploitable par Lidonna. Cette lumière qui venait des murs ne créait pas de rayon lumineux d'où elle pouvait tirer son pouvoir.

« La lumière émane du scandium. » expliqua Isiam.

Lidonna ne voyait pas certes pas de rayon de lumière, et pourtant elle sentait qu'il se passait quelque chose en elle. Elle ne saurait expliquer quoi, mais son pouvoir semblait grandir, voire même se charger... Elle fut tirée de ses pensées quand elle entendit les mineurs arrêter de travailler et se présenter. Chacun énuméra son prénom et écouta ceux du groupe. Ils étaient cinq à travailler sur le même filon. Lidonna les salua d'un hochement de tête, bien trop perturbé pour pouvoir parler alors Sam prit la tête de la conversation.

« Nous sommes tellement reconnaissant pour votre aide, ainsi que pour votre accueil. Je ne sais pas si vous le savez, mais vous allez réellement nous sauver. Nous ainsi que tout Kayolina.

C'est normal. Nous sommes ravis de pouvoir vous apporter notre aide. Nous avons de très bonnes relations avec vous. Vous nous aidez aussi quand nous en avons besoin.

Merci quand même. »

Maxia, à qui Sam s'adressait lui sourit. Lidonna voyait bien que la Naine ne se trouvait pas légitime à recevoir des remerciements. Ils étaient tous très humbles, ce qui impressionna la Luminaire. Ils avaient une noblesse de cœur dont elle n'attendrait pas les un pourcent même à la fin de sa vie, même avec toute la sagesse du monde.

Ils discutèrent un petit moment du scandium. Le métal était particulièrement difficile à extraire. Si la pépite n'était pas enlevée dans son ensemble, elle s'effritait et devenait insaisissable. Alors il fallait miner autour sans toucher le scandium ce qui prenait du temps.

« Mais nous avons bientôt terminé ! Très certainement dans deux ou trois jours. Après vous pourrez retourner sauver votre planète. »

Lidonna n'était pas attentive à la conversation qui venait de se terminer. Cette lumière et cette sensation qu'elle ressentait dans tout son corps la perturbait. Sam était occupé à parler aux Nains, alors elle se dit qu'elle pouvait questionner Rivel. Peut-être qu'il comprendrait... Alors qu'ils repartaient pour laisser les mineurs travailler, bien qu'ils ne puissent pas sortir des galeries tout de suite, Lidonna ralentit le pas pour se trouver aux côtés de son ami Auditeur. Firân n'était pas avec lui, il marchait devant avec Pollux et Isiam. Alors Rivel, qui ne comprenait pas un strict mot de nainou traînait un peu.

« Ce n'est pas facile d'être là au milieu de tout le monde et de ne rien comprendre, soupira-t-il en la voyant s'aligner sur le rythme de ses pas. J'ai l'impression d'être coupé du monde et en obligeant Firân à faire l'interprète j'ai l'impression de le couper un peu aussi.

— C'est de l'ordre de quelques jours, tenta de le rassurer Lidonna.

— Je sais. Désolé de me plaindre.

— Non ! Tu es tout à fait dans ton droit. C'est compréhensible. Et puis ça fait du bien de se plaindre parfois. »

Rivel tourna la tête vers elle et lui sourit pour la remercier.

« Dis, continua-t-elle. Je me demandais, dans la salle, avec le scandium, tu n'as pas ressenti quelque chose d'étrange ?

— Si effectivement, j'ai ressenti comme des picotements dans tout le corps. Comment tu sais ?

— J'ai l'impression que ça venait du scandium et de notre pouvoir de Luminaire... Attends, des picotements ? C'est tout ? J'ai eu l'impression que tout mon corps était investi par une force. Je... J'avais du mal à me détourner de la lumière du minerai.

— Si ça vient de notre pouvoir de Luminaire, Sam a du ressentir quelque chose aussi. Et si ça vient de notre pouvoir, notre différence de maîtrise pourrait expliquer la différence d'intensité qu'on a ressentie.

— Peut-être.

— Tu devrais lui demander. Pour être sûr. »

La rouquine hocha la tête. Elle chercha alors Sam du regard pour se diriger vers lui. Mais du coin de l'œil, quelque chose attira son attention. Elle tourna la tête vers ce mouvement et aperçut un rayon de lumière. Elle cligna des yeux et cette lueur disparue. Perturbée, elle secoua la tête en espérant qu'elle réapparaisse mais rien. Alors ses pieds se déplacèrent, quasiment seuls, vers ce rayon lumineux qu'elle avait vu. Elle fit un pas, puis deux et sans s'en rendre compte elle filait dans un couloir parallèle.

« Lidonna ? interrogea Rivel. Qu'est-ce que tu... »

En regardant dans la direction de la rouquine, il vit pendant une fraction de seconde cette lumière. Dans le même mouvement robotique, il s'y dirigea. Il emprunta la même route que Lidonna. Il finit par la rattraper. Ils marchèrent pendant quelques minutes dans ces couloirs jusqu'à ce qu'ils se rendent compte. Ils sortirent de leur marche hypnotique au milieu d'une galerie.

« Rivel ? Qu'est-ce qu'on fait ici ? s'étonna la rouquine.

— Eh bien je t'ai vu t'éloigner et puis... on est là. Je ne comprends pas.

— Sauf que je ne vois plus notre groupe.

— Et je ne les entends même plus, s'inquiéta le garçon.

— Rivel on est perdu ? »

Il hocha gravement la tête. Comment avaient-ils pu se perdre ? Comment avaient-ils pu s'éloigner du groupe ?

« Rivel comment on va les retrouver ? commença à paniquer Lidonna.

— Nous on va s'asseoir et on va attendre que eux nous trouve. Si nous bougeons, nous risquerions de nous enfoncer encore plus profond. On va s'asseoir et on va garder notre calme parce qu'ils vont nous retrouver à temps. »

Lidonna lui lança un regard peu convaincu. Elle avait peur. Elle voulait sortir d'ici... Rivel se laissa glisser jusqu'au sol et s'appuya contre le mur le plus proche. Il observa son amie en attendant qu'elle fasse de même. Mais elle ne bougea pas, la mine paniquée.

« Allez, assis-toi à côté de moi, soupira-t-il en tapotant le sol. Nous ne pourrons rien faire Lidonna. Viens dans mes bras, tu seras mieux que debout toute seule. »

La jeune femme hocha la tête et se résigner à s'asseoir et se blottir dans les bras qu'il lui offrait.

« Au lieu de ressasser, parlons d'autre chose, proposa Rivel.

— J'ai une idée, souffla la rouquine malicieusement.

— Ah oui ? »

Lidonna se releva brutalement, s'assit en tailleur bien face à lui et lui lança :

« Toi et Firân s'en est où ? »

Ils se fixèrent. Rivel ne répondit pas, les yeux ronds.

« Aller tu peux me dire enfin ! insista-t-elle.

— Non mais c'est qu'il ne se passe rien.

— Aller, à d'autres.

— Non mais pour de vrai. Je... Il ne se passe rien. »

Lidonna soupira. Elle bougea pour pouvoir s'appuyer contre le mur.

« Je pense que Firân ne fera jamais le premier pas. Il t'aime, j'en suis sûre, et tu l'aimes aussi ! Dis-lui... Vous avez le droit d'être heureux.

— Hum, bougonna-t-il.

— Pas de hum entre nous !

— D'accord, j'irai le voir. »

Lidonna ne put retenir une petite onomatopée de joie en se jetant dans ses bras.

« ça va, ça va. »

Il grommelait, mais il y avait malgré tout sur son visage un sourire ravi. Puis aussi vite que ce sourire était apparu, ses lèvres retombèrent.

« Lidonna... Comment on est arrivé ici ? Je ne me souviens pas. Et c'est inquiétant je trouve.

— Moi non plus. Je m'apprêtais à aller voir Sam, et puis je me suis retrouvée aussi.

— Il y avait... »

Rivel était concentré à tenter de ramener à sa conscience ses souvenirs.

«...une lumière.

— Oui. Mais elle n'est restée qu'une fraction de seconde.

— Qu'est-ce que c'était ?

Vous voilà enfin ! » s'écria Maxia.

Lidonna et Rivel sursautèrent. Trop concentrés à tenter de retrouver leurs souvenirs, même l'Auditeur de l'avait pas entendu arriver.

« Qu'est-ce que vous faites ? Levez-vous et courez ! Vous vous êtes enfoncés loin, et le soleil va bientôt se coucher. Maintenant ! »

Rivel avait beau ne pas avoir compris, le ton et le visage paniqué de Maxia lui fit comprendre l'embarras dans lequel ils étaient. Il se leva d'un bond, suivant les pas de Lidonna. Sans réfléchir ils suivaient leur guide, qui ne les attendait pas. Ils n'avaient pas le temps. S'ils étaient encore dans les galeries quand le soleil serait couché, ils seraient perdus. Ils le savaient tous les trois. Mais ce que les deux Kayoliens ne comprenaient pas, c'était comment le soleil pouvait-il déjà être sur le point de se coucher ? Quand ils avaient quitter leurs amis c'était loin d'être le cas... Ils ne manqueraient pas de se questionner une fois sortis.

Pendant leur parcours ils se rendaient compte du chemin initial qu'ils avaient parcouru. Leurs pas hypnotiques avaient duré extrêmement longtemps. Ils commençaient à comprendre pourquoi on avait mis du temps à les retrouver. Ils comprenaient comment le soleil pouvait être sur le point de se coucher.

« NON ! »

Maxia se stoppa immédiatement. La voie était une voie sans issue. Pour être plus exacte, l'entrée était fermée. Ils étaient arrivés trop tard.

« Pourquoi vous vous êtes éloigné ?! s'écria-t-elle en colère.

Maxia, on est tellement désolés, on ne sait pas ce qui s'est passé. On ne comprend pas nous même. Je suis tellement désolée, tellement désolée...

Tu peux t'excuser autant que tu veux, répliqua-t-elle. Ça ne changera pas le fait que l'on va mourir dans tous les cas. »

La mineure se laissa tombée au sol résignée. Lidonna la regarda sans savoir quoi faire. Elle s'en voulait terriblement. Mais ses remords ne changeraient pas leur destin.

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