Tout était exactement comme dans son rêve, à part l'épais brouillard qui était absent. La salle était entièrement bleue, jusque dans le verre utilisé pour les fenêtres. Le matériau était-il spécial ? La lumière inondait la pièce d'une lueur bleutée et pourtant Lidonna ne voyait aucun rayon. Heureusement qu'elle avait appris à se battre, sinon elle serait totalement sans défense...

Elle avait peur. Mais le pouvoir de Sulvan faisait toujours effet sur elle. A moins que l'effet n'ait été de lui apprendre à mettre sa peur en arrière plan. Il ne l'avait pas fait disparaître, parce que cette peur c'est ce qui permettait à Lidonna de rester sur le qui vive et de ne jamais baisser sa garde. Elle mettait tous ses sens en alertes et c'était certainement que cette peur l'aiderait à rester en vie.

Lidonna attendait, immobile dans ce grand hall. Elle était seule, comme dans son rêve. Soudain, elle sentit une pression sur sa main, signe que ses amis étaient arrivés eux aussi. Il était temps. Elle devait avancer. Partir à la rencontre des Ombres. Il fallait qu'elle puise en elle ce courage dont elle devait absolument faire preuve...

Elle ferma les yeux, prit une grande inspiration, replaça son t-shirt pour être sûre que ses dagues étaient bien cachées. Dæxor ne l'avait jamais interdite de venir armée, mais elle se doutait qu'une Ombre n'apprécierait puisque la jeune fille serait en mesure se défendre. Mais venir sans aurait été suicidaire. D'autant plus que les rayons lumineux étaient absents.

La rouquine s'avançait lentement à travers les énormes pilonne qui parsemaient l'ensemble de la pièce. Elle savait que son équipe la suivait, mais ne pas les entendre ni les voir. Et cette réalité la stressait. Elle devait faire comme si de rien n'était. Elle devait paraître seule, naturellement seule...

Courageuse. Elle devait être courageuse. Pour Willôde et Keitel. Pour Nozma et Quire. C'était dur, mais à chaque pas Lidonna repoussait ses limites. Chaque pas lui offrait l'adrénaline qui lui permettait de continuer à avancer sans s'effondrer de peur. Cette peur qu'elle réussissait à plaquer au fond de son esprit. Elle savait qu'elle était là, mais elle était baillonnée, ce qui rendait la mission de la rouquine bien plus simple.

Lidonna arriva doucement jusqu'à l'ouverture qui menait à la deuxième pièce comme dans son rêve. Plus elle s'approchait plus elle trouvait étrange de n'apercevoir personne puisque qu'il n'y avait pas de porte. Mais elle n'avait reçu aucune instruction alors elle ne pouvait se contenter que de faire une chose : avancer.

Elle entra, sur ses gardes.

« Bienvenue ! »

La voix de Leeham s'éleva d'un coup et raisonna dans la pièce donnant l'impression de venir de tous les côtés. Lidonna, surprise, fit un tour sur elle-même dans le but de trouver où se localisait l'Empathe, mais elle ne fit que se désorienter.

Un rire satisfait se fit entendre.

« Tu dois être impatiente de me revoir ! »

Lidonna ne put réprimer un frisson de dégoût.

« Oh allez avoue que je suis dans toutes tes pensées. »

La voix mielleuse de Leeham donnait envie à Lidonna de fuir le plus loin possible.

« DIS-LE ! »

La rouquine dégurgita difficilement, la terreur lui nouant les entrailles. Mais elle se força à répondre :

« Ne sois pas lâche ! s'écria Lidonna en essayant de garder une voix claire et distincte. Montre-toi. »

De l'ombre surgit l'homme. Il paraissait fier et satisfait de se retrouver face à une Lidonna qui tentait de rester digne. Il savait qu'il l'avait traumatisée, il le sentait et il s'en délectait.

« Ton silence me surprend.

— Ta mièvrerie est hypocrite. » répliqua-t-elle.

Sans qu'elle s'en rende compte, il fondit sur elle, la plaque au mur, sa main sur son cou.

« Tu préfères la torture ? » lui murmura-t-il à l'oreille.

Lidonna respirait fort et n'arrivait pas à parler. Face à son silence, Leeham fit quelques pas en arrière et remis en place la chemise qu'il portait.

« J'essayais d'être cordiale et d'instaurer une bonne ambiance. Mais si tu préfères passer aux choses sérieuses maintenant, allons-y. »

Cette fois, c'est l'ombre qui recula laissant apparaître à genoux les quatre Papillons, tenu en joug, un couteau sous la gorge par quatre Ombres. Lidonna regarda à tour de rôle les prisonniers. Aucun d'eux n'avait l'air effrayé. Ils avaient tous un regard déterminé. Déterminés à mourir ? La rouquine frissonna de peur à cette pensée.

« Alors, est-ce que tu as ce que l'on t'a réclamé ? demanda Leeham. Ne t'avise pas de faire la maligne, lui ajouta-t-il à l'oreille. Tu le regretterais.

— Surtout ne lui donne rien du tout peu importe ce qu'on t'a demandé ! hurla Willôde. Fuis ! Laisse-nous ! Ta vie est plus... »

Elle fut interrompue par un coup. Lidonna eut le réflexe de faire un pas en avant et de tendre le bras pour rejoindre sa tutrice, mais elle fut immédiatement arrêtée par Leeham.

« Non non non. Toi tu restes ici. Tu n'as pas envie de m'énerver hein ? »

Lidonna ne répondit pas mais elle recula d'un pas pour se séparer de la main de l'Empathe. Puis elle plongea ses yeux dans ceux de Willôde. « Fuis » articulèrent ses lèvres. « Jamais » lui répondirent ses yeux émeraude.

« Tu n'as pas été surprise de me voir moi, plutôt que Dæxor. » lui fit remarquer Leeham en lui tournant autour.

Il lui donnait le tournis. Il jouait avec elle, elle le sentait. Mais elle se faisait avoir, il rentrait dans sa tête et il la manipulait.

« Comment tu as su ? C'était une intuition venant de ton intelligent petit cerveau ? »

Il la regarda comme on regarde un chien battu, avec un peu de pitié, mais surtout de la satisfaction. Il s'approcha d'elle, alors Lidonna recula d'un pas mais il saisit violemment son bras et la tira d'un coup sec vers lui. Il se rapprocha de son oreille. Le souffle de la respiration de Leeham dégoûtait Lidonna. Tout en cet homme faisait frémir la jeune femme.

« Comme ramener des amis avec toi ? Ça vient de ton incroyable petit cerveau si intelligent ? »

Lidonna ne put s'empêcher de se figer.

« Quels amis ? » murmura-t-elle aussi calmement que possible.

Mais comment mentir à un Empathe de sa puissance ? Et surtout, comment lui pouvait-il être au courant ?

« Ne me prend pas pour un abruti ! » hurla-t-il.

Lidonna ne bougea pas, figée par la peur. Leeham était si prêt... Elle sentit physiquement la rage de ce dernier quand le souffle de son hurlement lui atteint le visage. Les yeux fermés, la jeune femme n'osait pas les rouvrir.

« Regarde-moi quand je te parle sale connasse ! »

Leeham attrapa Lidonna au cou qui se sentit soudainement prise d'un élan d'adrénaline. Elle rouvrit les paupières et regarda son interlocuteur fou de rage avec un regard sûre d'elle.

« Il n'y a personne d'autre avec moi. »

Sa voix était ferme, assurée. Son regard était fixe. Son cœur était calme et elle tentait de colmater ses émotions. Mais cela ne convainquit absolument pas Leeham. Au moins cet échange lui permettait de gagner assez de temps pour que ses amis atteignent les Ombres et s'en débarrassent. Mais tant qu'elle était trop proche du bras droit de Dæxor, ils ne pouvaient rien faire. La vie de Lidonna était plus importante que n'importe laquelle d'autres, bien que la rouquine ne soit pas d'accord. Alors l'équipe de sauvetage avait ordre de ne rien tenter si cela pouvait mettre Lidonna en danger.

Est-ce que Leeham s'en doutait ? Il ne lâchait pas la jeune femme d'une semelle ? Il était toujours à une distance qui pourrait lui permettre de blesser, tuer ou kidnapper Lidonna. Par mesure de précaution ? Ou par pur sadisme ?

Il sentait ce que cette proximité provoquait en Lidonna. Ce mélange de peur, de dégoût et de vieux traumatismes ressurgissant faisaient un bien fou à l'Empathe. Il aimait ce pouvoir qu'il détenait sur elle. Et il s'en délectait. Jouer avec ses proies étaient l'un de ses passes temps favoris après tout, et personne ne lui avait interdit de le faire.

« Oh Lido, Lido... Ma tendre enfant... »

Il secoua la tête d'un air désapprobateur.

« Je sais de source sûre qu'ils sont là. Et je n'aime pas qu'on me mente. »

Il prononça ce dernier mot les dents serrées. Au même moment, il releva la tête, fixant ses yeux dans ceux de Lidonna et resserra sa poigne autour de son coup. La colère blanche qui émanait de son regard était vraiment terrifiante. Comment pouvait-il changer d'émotions de cette façon ? Comment pouvait-il passer d'un sentiment si contradictoire à un autre ? Il était imprévisible. Il était terrifiant...

« Je sais très bien que tu ne me donneras pas ce qu'on te réclamait. »

Il commença à appuyer sur la gorge de Lidonna pour qu'elle recule.

« On ne s'est jamais attendu à ce que tu le fasses. »

Le dos de la jeune femme se heurta au mur. Elle ne pouvait plus l'empêcher de l'étrangler.

« En fait, ce n'était pas le but de cette rencontre. »

La panique commençait à la prendre tandis que l'air commençait à ne plus pouvoir passer. Elle n'arrivait même plus à se concentrer sur ce que lui racontait son agresseur alors qu'il était en train de lui confier une information capitale. Mais Lidonna n'avait plus qu'une obsession, trouver un moyen de se défaire pour retrouver de l'oxygène. En quelques secondes, dans un instinct de survie et sans réfléchir aux conséquences, elle saisit le couteau caché sous son t-shirt et l'enfonça dans l'abdomen de Leeham.

Dans un premier temps, ce mouvement eu l'effet escompté. L'Empathe lâcha Lidonna surpris en ramenant ses mains à son ventre. La jeune femme pris une grande respiration, soulagée. Mais l'instant d'après, tout dégringola.

En une fraction de seconde, Leeham donna un ordre de la main à ses sbires, Lidonna se retrouva au sol et les Papillons attaquèrent ayant perdu leur invisibilité dans la panique.

Rordian aida soudainement sa petite amie à se relever qui remarqua que son couteau n'était plus dans l'abdomen de Leeham mais dans le mur. L'Ombre réussit à atteindre rapidement l'atteindre pour reprendre le couteau. Il allait tellement vite que, bien qu'elle ait toujours la tête qui tournait légèrement, sentie que ce n'était pas normal. Cette vitesse était magique. Un pouvoir... pensa-t-elle.

Mais avant que n'importe qui ait pu réagir, Leeham se trouvait derrière elle, le couteau sous sa gorge.

« Personne ne bouge où c'est elle que j'égorge ! » annonça-t-il.

Il ne plaisantait plus. Il n'avait pas prévu que Lidonna le poignarde et cette action avait gâché tout son spectacle.

« Regarde-les.» cracha-t-il.

De qui parlait-il ?

« Regarde-les se vider de leur sang ! »

Violemment il attrapa la mâchoire de Lidonna pour lui faire tourner la tête.

Lidonna ouvrit les yeux d'horreur et son cœur se brisa dans un cri de désespoir. Willôde et Keitel gisaient au sol, gorge tranchée. Dans les fractions de secondes qui avaient suivit son coup de poignard, Leeham avait réussi à ordonner à ses hommes d'exécuter ses tuteurs.

Lidonna chercha à se dégager mais l'Empathe resserra son emprise.

« Arrête de gigoter, lui souffla-t-il les dents serrées. Et regarde les mourir sous tes yeux, impuissante, faible, incapable de faire quoi que ce soit pour les aider. Tu as causé leur perte. Qu'est-ce que ça te fait de savoir que tu es responsable de la mort de la seule famille que tu n'aies jamais eu ? »

Un soupir d'appréciation s'échappa des lèvres de l'Empathe.

« Ta rage, ta souffrance, ta culpabilité. Que c'est agréable. Il aurait mieux valu que tu ne viennes jamais au monde n'est-ce pas ? lui susurra-t-il. Tout ceci ne serait jamais arrivé. Tes parents n'auraient jamais eu à t'abandonner. Tu n'aurais pas importuné le monde de Hyacinthe. Willôde et Keitel ne se seraient jamais attaché à toi et n'auraient jamais été impliqué. Ils seraient toujours en vie, à pouvoir s'occuper de leur vrai enfant, Sam... »

Sam... Elle venait de le priver de ses parents. Lidonna se sentait totalement démunie... Leeham s'infiltrait dans son cerveau et lui retirait toute volonté d'agir. Elle avait les épaules baissées, les muscles et l'instinct relâchés. Et si la mort n'était finalement pas la meilleure solution ?

Soudainement la prise qui se faisait sur son cou disparut. Lidonna reprit un peu ses esprits et quand elle aperçut Rordian en train de se battre avec l'Ombre, sa rage s'empara de son corps. Elle évalua rapidement la situation. Nozma et Quire avaient disparu et les Ombres qui les tenaient, étaient allongés au sol, évanouis. Tandis que les deux Ombres qui avaient tués ses tuteurs fonçaient droit sur elle.

Elle tenta désespérément de faire appel à la lumière, mais ce bâtiment avait du être choisi spécialement parce que Lidonna ne pouvait pas utiliser son pouvoir. Pourtant elle ne devait pas paniquer. Elle avait appris à se battre. Elle se mit alors en position de défense, prête à esquiver cette première attaque. Au dernier moment, Lidonna fit une roulade sur le côté qui lui permit d'éviter les deux brutes. Quand elle se releva, l'un de ses adversaires était étendu au sol, un couteau planté à l'arrière de la tête. Elle releva la tête et croisa le regard de Firân qui lui offrit un grand sourire et vint se joindre à elle pour battre l'Ombre restante.

Sans lui adresser un mot, il lui tendit deux couteaux. Elle les saisit et évita de justesse l'Ombre qui fonçait une nouvelle fois sur elle. L'homme face à elle ne savait pas réellement se battre, il fonçait sans réellement réfléchir ni technique. Pourquoi l'avoir choisit lui ? Il avait probablement une facilité à tuer. Lidonna se remémora soudainement que cet homme là venait d'assassiner sauvagement, sans sommation l'un de ses parents.

Une rage dans nom et une détermination envahir la jeune femme. Elle ne voulait plus l'attendre. Elle voulait attaquer, se venger. La rage qui lui déchirait les entrailles lui donnait des envies de vendetta. Elle s'élança alors. Son adversaire fut immédiatement surpris. Visiblement il ne s'attendait à ce que elle l'attaque.

Lidonna était bien plus petite, et rapide que lui. Elle l'évitait facilement et cherchait à le frapper stratégiquement pour l'assommer. Elle tournait autour de lui, le déstabilisait, le frappait sans jamais recevoir un coup en retour. Ce combat était pour elle si facile. Elle avait gagné en endurance, en résistance et en technique. Elle battait assez facilement Sulvan comme Rordian. Alors une Ombre à peine entraînée et qui se pensait bien plus fort qu'une petite nana, Lidonna n'eut aucun mal à le mettre au tapis. Elle n'eut même pas besoin de l'aide de Firân qui avait préféré essayé de sauver Rordian des griffes de Leeham.

Et alors que son adversaire titubait, que Lidonna était prête à asséner le coup final, elle se retrouva téléportée dans la salle d'entrée du Cocon. Elle fut déstabilisée et hurla de rage quand elle réalisa. Elle voulait se battre, elle voulait y retourner !

« Si tu veux te défouler, on a une salle d'entraînement. » souffla difficilement Rordian qui était agrippé à son meilleur ami.

Lidonna bouillonnait de rage et quand elle vit l'état dans lequel se trouvait son petit ami, tous ses ressentiments se décuplèrent. Il ne tenait pas debout tout seul, avait probablement des côtes cassées et le visage massacré. Ses habits étaient déchirés et couverts de sang. Son sang, celui de Leeham, probablement les deux. Des ecchymoses commençaient déjà à apparaître et sa face était gonflée. Sa respiration était sifflante et douloureuse, chaque inspiration lui arrachait une grimace de souffrance, qui tordait son visage encore plus qu'il ne l'était.

« Ne fais rien de stupide... murmura Rordian. Je ne veux pas te perdre

— Qu'est-ce que tu crois que je pourrais faire ?! hurla-t-elle terriblement en colère. Il n'y a rien à faire !

— Viens avec nous...

— Non. Je veux être seule. »

Le ton catégorique de la rouquine convainquit les garçons qui sortirent de la salle de téléportation. Rordian avait besoin de voir un médecin rapidement, ils ne pouvaient pas argumenter des heures avec une personne qui ne voulait rien entendre. Et effectivement, que pouvait-elle faire de dangereux ?

Lidonna faisait les cent pas dans la salle de téléportation. Les poings serrés, les pensées tournant à mille à l'heure. Elle se repassait la scène encore et encore. Cherchait à savoir ce qu'elle aurait pu faire autrement pour sauver Willôde et Keitel. Ce qu'elle n'aurait, au contraire, pas du faire. Elle amena la main à son cou et se ressentait à nouveau étouffer et paniquer. Cette impression de mort imminente était l'une des pires qu'elle avait pu ressentir. Elle revoyait les corps de Willôde et Keitel au sol, sans vie, baignant dans une marre de leur propre sang. Elle avait le cœur brisé mais une rage fulminante, sa haine foudroyante prenaient le dessus sur tout le reste. Elle aurait du enfoncer son poignard dans le cœur de Leeham. Elle aurait du le tuer. Elle aurait du ! Mais voir la mort en face lui avait fait prendre une décision rapide, et stupide.

Lidonna se mit à trembler. Elle voulait se venger, faire payer à Leeham, Harrgos, Dæxor... Elle n'avait plus qu'une idée en tête : les éliminer. Les arrêter pour que la mort de ses tuteurs ne soient pas parvenues pour rien. Elle voulait faire cessé cette guerre ! Et pour ça, les Papillons devaient arrêter d'être les proies. Ils devaient trouver le traître, et commencer à attaquer eux. Les Ombres avaient toujours une longueur d'avance et il fallait que cela cesse.

Alors Lidonna prit une nouvelle fois une décision stupide mais nécessaire. Il fallait que les Ombres ne puissent plus prédire chacun de leur mouvement. Ils devaient prendre des initiatives. La jeune femme décida d'immédiatement retourner sur les lieux de l'affrontement avec pour seule défense ses poings et son sourire.

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Fin de chapitre 😔

Pas de petits coeurs cette fois parce que c'est un chapitre de deuil.

Le sauvetage ne s'est évidemment pas passé comme prévu :((

J'ai quand même deux petites questions :

- Quels sont vos sentiments/réactions fassent a Leeham ? Que pensez vous de lui ?
Personnellement c'est un personnage que j'adore écrire, parce qu'il n'a aucune limite.

- et que pensez vous de la décision de Lidonna à la fin ? Stupide ? Héroïque ? Un peu des deux ?

Voilà voilà
On se retrouve samedi ou dimanche pour la suite et voir les conséquences des décisions de Lidonna !

Bisouilles :* 🦋