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{07}

Bonsoir !

Ça va ? Vous survivez au gif ? *sors*

J'espère que vous avez passés une bonne semaine :D

Bonne lecture !

Ps : pensez à me faire un petit retour ça ne coûte rien et puis c'est gratuit haha ♥

________

"Allez, viens." Jetai-je, quand elle émet aucune réaction. "Il commence à faire nuit, je te ramène chez t..." Maritza me contourne, poursuivant son chemin comme si ne rien était.

Comme si je n'étais pas là.

Comme si un inconnu s'adressait à elle.

Comme si je n'existais pas.

"Hé !?" Je lui signal mon mécontentement. "Je te parle !" Elle me snobe totalement.

Mes doigts se serrent en poing autour de la boule de papier. Je lâche un mini grognement, balançant la boule froissée je ne sais où. Elle n'a pas changée. Maritza est toujours aussi 'bavarde' à ce que je vois. Ironie, quand tu nous tiens. Je fis volte-face à son dos, trottinant jusqu'à apparaître à ces côtés.

"Maritza !" L'interpellai-je. "Tu sais ? Quand on est poli, la moindre des choses c'est de répondre."

Elle m'ignore une nouvelle fois, marchant plus vite pour m'éviter. Enfin, c'est ce que je pensais au départ, mais en fait, c'était pour rattraper le bus. Je l'imite, faisant des grands pas. Sans prendre la peine de regarder le numéro, je rentre à l'intérieur du véhicule. Je suis sa silhouette des yeux, m'enfonçant à mon tour dans le bus.

Claquant bruyamment ma langue contre mon palais, je viens m'installer à côté d'elle, qui a pris soin de s'asseoir au fond et cachée derrière un couple. Je me tiens maladroitement aux barres de fer pour éviter de tomber, reportant mon attention sur mon 'amie' d'enfance, qui viens de se tourner face à la fenêtre.

'Amie, hein ?' Se moque gentiment mon loup.

'Qu'est-ce qu'elle est pour toi alors ?' Je grimace avec horreur, quand il se met à baver. 'Non, au compte fait ? Je ne veux rien savoir.'

Décidément,

Il ne pense qu'à manger.

"Faisons la paix, tu veux bien ?" Lui susurrai-je à voix basse. "C'est vrai que je peux être agaçant et étrange 'parfois' mais..."

"Parfois ?" Relève-t-elle avec sarcasme.

"Bon ok, je le suis les trois-quarts du temps." Admis-je. "Mais c'est ce qui fais mon charme, non ? C'est ce côté-là qui fais rire les filles..." Je laisse volontairement ma phrase en suspend.

Honnêtement, je n'ai pas la moindre idée de ce qu'elles pensent de moi.

Ne me blâmer pas, ce n'est pas de ma faute - enfin, techniquement si, mais je considère que non - si les trois-quarts de l'année, je le passe qu'avec des garçons. Mon école et ma propre famille sont composés uniquement de garçons ! Excepté mes professeurs, des femmes d'entretiens et des cantinières, je n'ai pas eu la possibilité de côtoyer la gente féminine pour avoir leur avis.

"Les filles ?" Elle se tourne pour affronter mon regard.

"Les filles." Confirmais-je, en essayant de camoufler du mieux que je peux ma pointe d'hésitation. "Toi y compris." Dis-je dans une toute petite voix.

"Parce que j'ai l'air de rire, là ?" Elle penche sa tête sur le côté.

"Non ! Ce que je veux dire c'est qu-que..." Bégayai-je. "C'est que tu as l'habitude de me voir me comporter de cette façon, c'est donc pour ça que tu me pardonne souvent pour mes moments de, mh..." Je lève les yeux, pensif. "Comment dire ça ?" Je me gratte la tempe. "Mes moments d'étourdissements !" Jetai-je brusquement, fier d'avoir trouvé le mot idéal.

Je retiens ma respiration par réflexe, lorsqu'elle jette une partie de ses cheveux derrière son épaule. Mes iris émeraudes fixent avec attention, ses boucles châtains tombaient en cascade. J'éloigne mon visage d'elle et me concentre sur une nouvelle cible pour éviter d'être questionné. Je fronce le bout de mon nez, simulant un intérêt pour la route.

La senteur de pêche qu'elle dégage devient de plus en plus forte - même en retenant ma respiration, oui ! - elle est prenante, toxique, que j'en ai des haut-le-coeur. Je cogne mon poing à deux reprises contre ma poitrine. Mes agissements étranges ne tardent pas à attirer l'attention des vingt autres personnes dans le bus.

Ils me dévisagent, confus.

Merde, quel con !

Je leur gratifie de mon plus beau sourire - ou plutôt - jusqu'à je tousse bruyamment par manque d'air. J'essaie de ne pas décrocher mon sourire, tant pis si je finis par avoir mal à la mâchoire. Je me suis déjà ridiculisé. Quant à Maritza, elle s'est enfoncée dans son siège, les écouteurs encrés dans ses oreilles.

"Merci du soutient." Ronchonnai-je sous ma barbe, retirant sur de ces écouteurs.

"Pourquoi ?" Questionne-t-elle avec curiosité.

"Et bien, vois-tu ? Je n'ai plus de batterie. C'est ce qui arrive, quand on attend quelqu'un durant plusieurs minutes." Lui expliquai-je. "Si tu étais une excellente amie, tu me tiendrais compagnie au lieu de rester isoler dans ton co..."

"Tu m'as attendue ?!" Elle s'écrit sous l'étonnement.

"Non !" Rétorquai-je dans la seconde qui suit, les yeux rivés sur un point imaginaire. "Je t'ai dis que j'ai dû faire demi-tour pour acheter quelques trucs pour mes petits frères."

"Harry..."

Mon loup se redresse instantanément sur ces pattes, le menton et la queue levé, prêt à exécuter sa prochaine demande. Je lâche intérieurement un juron, la maudissant de l'avoir réveillé de son 'sommeil'.

"Non, stop." L'interrompis-je, ignorant les minis picotements qui vient de me parcourir l'échine. "Je peux t'entendre."

"Quoi ? M-mais..." Je lève ma main pour la faire taire.

"Ne m'appelle pas." Soupirai-je lentement. "S'il-te-plait." Terminai-je dans un murmure.

"D'accord." Elle marmonne sous le même ton. "C'est pas ce que tu disais hier en tout cas." Sa voix est faible, mais ça ne m'empêche pas d'entendre. "Pourquoi tiens-tu à me raccompagner chez moi ?" Elle reprend après s'être éclaircie la gorge.

"E-euh..." Je joue distraitement avec mes doigts, cherchant mes mots. "Je ne voudrais pas que ma mère fasse une attaque, si jamais sa filleule se retrouve mal-en-point." Je lâche la première idée qui me traverse l'esprit.

"Donc, tu fais ça uniquement pour ta mère ?" Mon oreille gauche se lève instinctivement.

" ... Putain de gosse de merde ! Vous ferez mieux d'aller travailler au lieu d'errer dans les rues !" Entendis-je le chauffeur se plaindre grâce à mon ouïe surnaturel.

Les bruissements des gravillons vinrent ensuite résonner au creux de mes oreilles. Il crée de petites secousses, mais rien de bien méchant. Le chauffeur klaxonne une première fois, puis une seconde fois, dérapant légèrement sur sa droite. J'eus aussitôt le réflexe d'enrouler mon bras droit autour du cou de Maritza, plaquant une partie de son buste contre moi.

Une partie de mon visage s'est enfouis dans ses cheveux doux et soyeux. Mon menton s'écrase au sommet de son crâne, tandis que mes doigts empoignent son épaule. Comme je l'ai deviné, le conducteur a pilé : il s'est arrêté brusquement face à un feu rouge, prenant au dépourvu les trois-quarts des passagers.

"Bande de cons ! Allez passer le permis au lieu de rouler avec ces satanés scooteurs !" Cracha furieusement le chauffeur.

Maintenant fermement le dossier du siège avant, je scrute du coin de l'oeil les passagers se frottaient le front. Certains ont réussis à anticiper la secousse à la dernière seconde, tandis que d'autres, ce sont pris une barre en ferraille dans la tronche. Je louche sur Maritza qui me fixe avec de grands yeux.

Elle ne me repousse pas, attendant que je réagisse. Ses doigts se pressent contre mon poignée pour récupérer son écouteur. Je lâche brusquement l'étreinte que j'ai exercé sur elle dans un rire nerveux, plongeant mes doigts dans mes boucles. Je la sens bouger, afin de se repositionner correctement sur son siège.

"Merci." Souffla-t-elle d'une voix suave, je ne pu m'empêcher de sourire bêtement.



**

Je descends du bus juste après Maritza.

Automatiquement, mes mains se glissent dans mes poches. Je la suis, gardant une certaine distance de sécurité, pour être sûr que mon loup ne fasse pas n'importe quoi. Grâce à mon ouïe surnaturel, il m'est possible d'entendre les paroles de la chanson qu'elle écoute actuellement.

- à l'écoute - Theory of a Deadman - Rx.

'I am so freakin' bored. Nothin' to do today. I guess I'll sit around and medicate. I am so freakin' bored. Nothing to do today. I guess I'll sit around and medicate.'

Mes prunelles sont rivés sur ses ondulations qui virevoltent à son dos au rythme de ces pas. Son parfum flotte dans les airs, me chatouille le nez, mais ne semble pas - pour l'instant - déranger mon loup. Nous tournons dans une rue, où je constate qu'un des huit éclairages des lampadaires ne fonctionne plus.  

J'agrippe son avant-bras, lorsqu'elle s'apprête à traverser la rue, sans prendre le temps de regarder où elle va. Elle se tourne vers moi, un sourcil arqué. Je secoue négativement la tête et lui indique de jeter un oeil en direction du bonhomme rouge, qui nous autorisent pas encore le passage. Elle me lance un regard qui dit : 'Sérieusement ? Tu fais ton rabat-joie ?'.

"Il n'y a personne." Elle se défait de mon emprise.

"Et alors ?" Je plisse mon nez.

"Alors, on peut traverser." Elle répond comme si ce fut la chose la plus évidente au monde.

"Non." Dis-je fermement. "Tu pourrais te faire renverser." Enchéris-je dans un raclement de gorge. 

"Ha..."

"C'est bon, c'est vert." Annonçais-je, sans lui laisser le temps de prononcer mon nom.

C'est pas le moment de réveiller - encore - mon loup !

Aussitôt mes mots lâchés, je traverse la rue. Un maigre sourire se forme au coin de ma bouche, en l'entendant précipiter le mouvement de ces pas pour me rattraper. Sa respiration commence à saturer, à devenir lourde et irrégulière. 

J'ai marché si vite que ça ?

Non, elle a sûrement dû sprinter.

Arrivé à destination, nous arrivons devant un portail noir. J'ouvre la porte, que je tiens le temps qu'elle le franchisse, traversant ensuite un sentier de gravillons. Je monte les cinq marches de son patio. Je fais attention aux statues d'hiboux en marbre, admirant la nouvelle décoration que ces pères ont mis sur la porte en bois de chêne.

"Pourquoi tu fais ça ?" Elle se place à côté de moi, farfouillant dans son sac à la recherche de ces clés. 

"Tes pères ont toujours eu un goût assez particulier niveau déco." Je pointe leur nouvelle décoration du doigt. "Je suis juste curieux, c'est tout." Terminais-je dans un haussement d'épaules.

"Je ne parlais pas de ça." Je pince mes lèvres.

"De quoi parles-tu dans ce cas ?" Elle tape mon index, lorsque je m'apprête à toucher la statue d'hiboux.

"Me raccompagner, me bassiner avec une prévention routière que 'tout le monde' s'en fou en général." Cita-t-elle, en extirpant son trousseau de clés.

"Je te l'ai dis." Je ris nerveusement. "Je ne veux pas que ma mère..."

"T-tu as toujours été..." Elle me coupe. "Comment dire ça ?" Elle ravale sa salive, cherchant ses mots. "Insensible." Déclare-t-elle dans un murmure. "Et cruel." Mes yeux se baissent, l'air coupable.



Dix plus tôt.

Concentré, la langue pendue sur le côté, je termine de colorier les vêtements du dernier membre de ma famille sur papier. Mon oeuvre dorénavant achevé, je plaque mon feutre à droite de ma table. Je lève mon dessin à la hauteur de mon visage, souriant fièrement.

"Parfait !" Me félicitai-je.

Pressé de montrer le résultat à mes proches, je me lève précipitamment de la table basse. Je cours jusqu'au jardin, criant le nom de mes parents et de mes frères. Mes pas se stoppent face à la table de pique-nique, là, où ma famille et les amis de ma mère sont tous réunis.

"Hé ! J'ai fini !" J'agite mon dessin dans tous les sens. "Regardez ! Regardez ! J'ai fini mon dessin."

Aucune réponse.

Mes frères et les pères de Maritza sont en pleine conversation - dont je n'y comprends absolument rien - ils ne m'entendent donc pas. Mon père s'occupe du barbecue et ma mère de Maritza. Cette dernière est assise sur ses genoux, dessinant de son côté. Je m'avance lentement jusqu'à eux, portant mes yeux émeraudes sur celle qui occupe toute l'attention de ma mère.

"Tu as des cheveux sublimes." Complimente maman, en dénouant ces noeuds. "Je ne te fais pas mal, j'espère ?" Maman profite que Maritza soit tournée vers elle, pour replacer correctement quelques mèches rebelles derrière ces oreilles.

"Non, marraine." Ses orbes vairons la contemple un instant, gagnant un large sourire de sa part.

"Qu'est-ce que tu aimerais que je te fasse ? Une queue-de-cheval ? Des tresses ? Des couettes ?" Maritza hausse ses petites épaules, souriante. "De toute manière, peu importe ce que je vais te faire, tu es et tu resteras la plus belle."

"Merci." Elle embrasse sa tempe. 

C'est pas nouveau,

Ma mère a toujours voulu avoir une fille.

"Maman..."

"Pas maintenant, Harry." M'interrompt-elle fermement.

- à l'écoute - Daggy man - Little whip.

"Pardon." Je mords l'intérieur de ma joue, baissant la tête.

Je ne perds pas courage et décide de tenter ma chance avec les autres membres de ma famille : ils m'ont tous recalés, bien trop occupé à admirer la couronne de tresses, que ma mère a réalisée sur les cheveux de Maritza. Je fixe bêtement mon dessin, me sentant aussitôt stupide, d'avoir mis autant de coeur à l'ouvrage.

S'ils m'ont demandés de m'isoler, ce n'est pas pour que je puisse rester concentré, non, mais pour éviter que j'embête Maritza.

C'est déçu, que je reviens sur mes pas au salon, posant mon dessin sur la table basse. Je me dirige jusqu'à la cuisine. N'arrivant pas à atteindre les placards muraux dû à ma petite taille, je m'aide d'un tabouret. J'attrape le premier verre que mes doigts rencontrent, le pose sur le comptoir, descends de la chaise et me serre un verre d'eau.

Mon corps devient immobile, en reconnaissant la senteur de pêche qui plane dans les airs. Rapidement, des mouvements de pas font leur apparition. Ils sont hésitants. Comme s'ils essayaient d'être le plus discret possible, de me prendre par surprise. Les pas s'arrêtent au niveau de l'encadrement de la porte.

Je fais volte-face à mon interlocutrice.

C'est bien Maritza.

"J'aime ton dessin." Complimente-t-elle, maintenant mon 'oeuvre' entre ses doigts. "J-je..."

"Mary !?" La voix d'Oliver résonne bruyamment dans le salon. "N'oublie pas de prendre le lait dans la cuisine, je t'ai fais tes cookies préférées !" Je roule des yeux.

Il y en a toujours et encore que pour elle.

Mes frères ont toujours voulu avoir une petite soeur.

Une petite soeur fragile et sans défense, qu'ils peuvent chérir, taquiner, gâter et protéger. Une petite soeur qui les admirent - si ce n'est pas gonfler leur égo - facile à manipuler et qui suivrait tous leurs conseils à la lettre sans broncher.

Une humaine.

Mon attention se porte sur la petite silhouette féminine qui se tient devant moi. Il valse du frigo à sa corpulence, s'interrogeant sur le pourquoi elle n'a pas bougée de sa position actuelle. J'ai l'impression qu'elle n'ose pas s'approcher, m'approcher, probablement effrayée par mon imprévisibilité.

"C'est le lait que tu veux ?" Je brise le silence, elle acquiesce.

Si on reste sur cette lancée, on risquerait d'y passer l'après-midi entière, voir la nuit même !

Je lui tourne le dos et ouvre le frigo.

J'extirpe la brique de lait, fermant la porte derrière moi. Une fois face à elle, je lui tend la boisson pour qu'elle comprenne, qu'il va falloir qu'elle s'avance pour le récupérer. Elle s'exécute. Mes doigts se pressent autour du carton jusqu'à créer une ouverture au sommet.

Au moment où elle s'apprête à la saisir, je lâche volontairement la brique qui éclate brutalement sur le carrelage. Maritza s'accroupit pour redresser la boite en carton, afin de limiter les dégâts. Elle saisit le premier torchon qu'elle aperçoit, commençant à éponger.

"Ce que tu peux être maladroite." Crachai-je sèchement, la flaque de lait s'agrandit progressivement. "Et si tu..." J'écrase le dos sa main avec ma semelle pour être sûr de ne pas être ignoré. "Te concentrais sur ma main au lieu de bêtement me regarder, mh ?" 

Aujourd'hui.



"N'exagère pas." Balbutiai-je, chassant de mon esprit l'un de nos souvenirs d'enfance. "Maritza, j'étais qu'un gosse !" Balançai-je pour piètre excuse. "Les gosses ?" Je force un petit rire afin de détendre l'atmosphère. "Tu devrais le savoir puisque que tu en vois tous les jours à la boulangerie ! Ça se chamaille toujours entre eux !" Sauf que ça ne marche pas. "C'est normal ! C'est comme ça !"

"Vraiment ?" S'enquit-elle avec sarcasme.

"Oui ! Vraiment !" M'exclamai-je avec conviction.

Elle se hisse entre la porte de chêne et mon corps, pivotant sur elle-même pour m'affronter. Ses orbes vairons se plongent droit dans les miens, prêchant le vrai du faux. Ne souhaitant pas être pris au piège, je ne cille pas.

Je n'ai jamais réellement su pourquoi je me comporte de cette façon avec elle. Ça a toujours été comme ça et c'est tout. Comme si quelque chose m'a toujours dérangé et qu'il fallait que je corrige 'ça' à ma façon.

Et cela peu importe la raison.

Les circonstances.

Pourquoi je suis bizarre ?

Pourquoi je suis maladroit ?

Pourquoi je dis n'importe quoi ?

Mais surtout...

Pourquoi ai-je besoin de retenir à chaque fois ma respiration, lorsqu'elle se trouve à quelques millimètres de moi ?

Comme maintenant, par exemple.

C'est bon Maritza, stop.

Arrête de me regarder comme ça,

De cette façon.

Ou je risquerai d'asphyxier par manque d'oxygène.

"Alors, pour..." J'émets un grand pas à reculons et lui tourne brusquement le dos.

J'inspire et expire bruyamment, camouflant mes toux par des raclements de gorge. Forcément, comme ils ne passent pas inaperçu, mon interlocutrice s'en est rendue compte. Elle tapote mon dos à deux reprises pour avoir mon attention, mais je lui fais comprendre que je resterais comme ça.

Bon d'accord.

Entre nous, j'ai louché discrètement derrière moi.

Maritza a pincée le col de sa veste en jean, qu'elle a reniflée à trois reprises, pour s'assurer qu'elle ne pue - vraiment - pas. Cette image m'arrache un maigre sourire. Sourire qui s'estompe et modifie la courbe de mes lèvres en une grimace dû à une douleur au ventre.

Les gargouillements douloureux n'arrangent rien. Je plaque ma main contre mon ventre, pressant la pulpe de mes doigts autour de mon nombril. Je le masse en douceur pour me détendre, dans l'espoir de chasser la douleur.

Sauf qu'elle ne cesse pas.

Bordel, je n'aurais pas dû autant manger !

"Il faut que j'y aille !" Balançai-je précipitamment.

Je prends la fuite, sans lui laisser le temps de s'exprimer et sans même la saluer. Je tourne à la première intersection qui apparaît devant moi, légèrement essoufflé et me place à côté d'un lampadaire. Le coeur battant, je plaque mes mains contre le mur, penchant ma tête en avant, pour vomir toute la nourriture que j'ai ingurgité à l'épicerie Bender's.

Des perles de sueurs dégoulinaient de ma tempe et de ma mâchoire. Ils se mêlent à ma bave, tombant ensuite en cascade sur le goudron. Je sens une pression contre mon épaule. Je n'arrive pas à capter l'odeur de l'individu x, asphyxié par le vomis. Je m'écarte sur ma gauche, sursaute de surprise, lorsque je me retrouve face à une Maritza essoufflée.

Pourquoi ?

Pourquoi m'a-t-elle suivi ?

"Tu aurais dû me dire que tu ne te sentais pas bien." Son souffle s'abat chaudement contre mon minois, m'incitant à battre des cils.

"Tout ça ?" Je la pointe du doigt, les lèvres tremblantes. "C'est de ta faute." Je la pousse contre le lampadaire pour éviter de lui vomir dessus.

Résultat ?

C'est sur mes vêtements que j'ai vomis.

'The world moves on, another day, another drama ! Drama !' Chantonne joyeusement mon loup. 'But not for me ! Not for me ! All I think about is karma !'

Attends, quoi ?

Il se fout de ma gueule, là ?

___________

La personne qui ne trouve pas le titre de la musique + l'artiste de la fin du chapitre, c'est qu'elle ou il doit vraiment vivre dans une grotte xD

Et pour les personnes qui l'ont devinés, vous avez compris qu'en écrivant ça je fais référence du mini flashback Maritza/Harry pour que vous en sachez plus sur eux :D

Sur ces mots, je vous souhaite de passer un bon week-end !

Tous pleins de bisous, Alexia.

https://youtu.be/nIAusXfMqbQ

PURE ART.

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