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Bonsoir vous allez bien ?

C'est incroyable comme le temps passe vite...

Nous sommes - malheureusement - presque en septembre et sérieux j'ai l'impression avoir été en vacance hier :'(

Aujourd'hui, c'est les VMA.

J'ai juste trop hâte de voir les performances de Shawn Mendes, Taylor Swift et Ed Sheeran ! Par contre j'ai 0 lien, mais sachant qu'en US ta 978676 pubs j'ai un peu la flemme de chercher comme une tarée pour avoir un lien qui bug toutes les 30 seconds, alors que MTV repasse demain la cérémonie (d'ailleurs je prie de toutes mes forces pour que ce soit en VO).

J'arrête de parler, bonne lecture !

______

"Hummm, ça sent bon !" J'entre en trombe dans la cuisine, salivant devant les bons petits plats de ma mère.

"Pas touche !" Elle me tape avec une cuillère en bois, lorsque j'essaie de 'goûter' un plat.

"Aiiiie ! Mais j'ai faim !" Pleurnichai-je, profitant qu'elle a le dos tourner pour voler un morceau de viande dans la casserole.

"Tu n'as pas autre chose à faire que de venir m'embêter ? Comme... Oh, je ne sais pas moi ! Chercher du travail, par exemple ?" Elle hausse un sourcil, croisant ses bras contre sa poitrine.

"Je cherche !" Me défendis-je. "Mais ces idiots veulent tous une expérience d'au moins cinq ans !" Elle roule des yeux.

Bon, d'accord.

J'ai - un tout petit peu - menti.

En réalité, j'ai pas commencé mes recherches.

"Et bien cherche encore ! Je ne veux pas qu-que..."

"Oui, je sais." L'interrompis-je dans un soupir. "Tu ne veux pas que ta filleule se retrouve dans la même pièce qu'un fou." Dis-je sèchement. "Ne t'en fais pas, je vais trouver. Elle ne va pas me voir."

"Ce n'est pas ce que j-je..."

"Maman a dit qu'on a le droit de goûter les plats !" Jetai-je sur un ton faussement enjoué - cachant ainsi ma mauvaise humeur - lorsqu'Oliver entre dans la pièce.

"Ah ouai... Aiiiie ! Aiiiiiie ! Aiiiiiiiiiiie !" Ma mère lui tire les oreilles, avant qu'il n'atteigne la cuisinière.

J'explose de rire.

Qu'il est bête !

"Dehors !" Elle nous pointent à tour de rôle du bout de sa cuillère, on sort de la cuisine pour nous diriger au salon.

"T'es vraiment trop con !" Il passe son bras autour de mon cou et ébouriffe mes cheveux.

"Dégage !" Je tombe sur le canapé face au téléviseur, Oliver lâche son étreinte pour aller s'affaler sur le second canapé.

- à l'écoute - Brut Boogaloo - Hurricane train.

Les vacances sont des périodes de détente.

Enfin, ils sont supposés l'être.

Car oui, c'est la seule période, où tu peux te permettre de faire tous et n'importe quoi, sans que ça puisse te porter préjudice plus tard.

Tu peux faire pleins de choses...

Tu peux manger jusqu'à en tomber malade.

Tu peux faire des bêtises et être puni de tous, sans t'ennuyer, puisque tu sais que le jour d'après, il n'y a pas école, et que tu ne perds donc pas ton week-end. Tu peux sortir sans calculer combien d'heures il te reste encore à dormir, une fois que tu as finis de faire ta toilette.

Tu peux dormir durant une journée entière, sans que personne ne se préoccupe de toi. Tu as la possibilité de passer tes nuits devant Netflix et de lire durant des heures, sans être dans l'obligation de t'interrompre.

Alors qu'en période de cours ?

C'est mort.

À moins que tu souhaites ressembler à un zombie.

Le problème ?

C'est l'argent.

Toujours et encore l'argent.

À croire que la société nous obligent à en devenir dépendant.

Il n'y a qu'à sortir en ville !

Très vite, on se rend compte, qu'on ne peut quasiment rien faire sans débourser quelques livres. Heureusement, que nous avons la chance d'habiter à proximité de la forêt et de la rivière. Je ne sais pas ce qu'on aurait fais sinon. Je soupire, observant Oliver du coin de l'oeil, zapper sur toutes les chaînes.

Lui, qui travaille toute l'année, il n'a pas à s'inquiéter de sa 'couverture' humaine.

Alors que moi ?

Il va falloir que je trouve de quoi m'occuper. 

Travailler, c'est se sociabiliser, parait-il.

J'adore ma forme loup, hein, mais avec cette foutue malédiction qui plane sur notre famille, je n'ai pas envie de prendre le risque de lui laisser souvent le contrôle. Et s'il le garde et fait de moi un loup solitaire ? Il est si imprévisible. Il a ce côté sauvage qui ressort, à chaque fois qu'il se trouve confronté à un arôme.

Et puis...

J'ai une autre raison aussi !

Je ne veux pas me dé-civiliser.

Dieu merci, je préfère qu'il soit incontrôlable à ce niveau, plutôt qu'il ait un problème de tempérament comme les Walsh. Installé sur le canapé, je surveille de temps en temps les jumeaux, qui sont concentré sur leur coloriage. Ils sont allongés sur le ventre, leurs langues pendus sur le côté, balançant de haut en bas leurs petites jambes.

Mon regard dévie sur le second canapé, où Oliver est allongé devant la télévision. Par ennui, il zappe sur toutes les chaînes - sans prendre le temps de regarder de quoi il s'agit - puisqu'en réalité, il est concentré sur son téléphone. Je reporte mon attention sur les jumeaux, constatant que leurs queues, leurs oreilles et leurs griffes animal sont apparus.

"Les garçons ?" Ils se tournent vers moi, l'air interrogateur. "Faite attention." Les prévenais-je. "Apprenez à vous contrôler. Je vous rappelle qu'on a des invités ce soir." Je les pointes du doigt. "Et ils sont humains." Ils hochent lentement la tête.

"Pardon !" S'excusent-ils aussitôt, en essayant de reprendre le contrôle de leurs corps. "Qui sont les invités ?" Demandent-ils curieusement.

"E-euh..." Je me gratte la nuque.

Ils sont pas cons ces gamins...

Moi-même, je ne sais pas.



**

"J'ai trouvé du travail !" La voix de Jorah résonne en decrescendo dans mes oreilles, il claque la porte d'entrée derrière lui.

"Quoi !? Comment c'est possible ?" Me murmurai-je à moi-même, je me tourne vers Oliver, qui me gratifie d'un haussement d'épaules. "Quel patron décent voudrait te toi ?" L'interrogeai-je sous le choc lorsqu'il entre au salon

"Hé !" Il passe derrière le canapé pour me balancer une claque, mais j'eus le réflexe de me baisser avant qu'il atteigne mon crâne. "Respecte ton aîné, mer..." Il se tut à l'instant où ses yeux croisent ceux de Tyler et Tyrion. "Mer-mercredi !" S'empresse-t-il de se corriger.

"Il y a quoi mercredi ?" L'interroge Tyrion.

"Rien qui te concerne." Il fait valser sa main, ricanant bêtement. "Continue à dessiner maman, tu vas voir que ça va lui faire très plaisir !"

"Mais je ne suis pas en train de la dessiner !" Il fronce ces sourcils.

"Peu importe ! Dessine !" Grogne-t-il.

"Harry a pas tort." Ricane Oliver, Jorah reporte son attention vers nous.

"M-mais..."

"T'a deux mains gauche !" On s'exclame en choeur.

"Je n'ai pas deux mains gauche !" Il roule des yeux.

"Et qui est ce pauvre malheureux qui a voulu t'engager ?" Questionne sur un ton moqueur Oliver.

"Monsieur Christian." Jorah répond dans un large sourire.

"Co-comme dans..." Commence-t-il.

"La pizzeria de Christian ?" Terminai-je sous le choc.

"Oui !" Il acquiesce fièrement.

"Comment a été l'entretien ?" M'enquis-je, curieux de savoir comment il s'est pris pour 'cacher' sa maladresse.

"Très bien!" Rétorque-t-il dans un raclement de gorge.

Sérieusement !?

Comment est-ce possible ?

Comment est-ce possible qu'il ai trouvé avant moi ?

"Enfin, quand on a des amis." Il me fixe, remuant ces sourcils.

"Hé! J'ai des amis !" Hurlais-je, outré.

"Woaaah ! Ah bah c'est clair qu'Emilia a été d'une grande aide !" Ironise-t-il, moqueur.

"Hé ! Te moque pas ! Tu sais bien que l'épicerie Bender's ne marche pas en ce moment."

"Ça va, je rigole."

"Et sinon ? Quel poste Christian t'a attribué ?" Interroge Oliver à son tour.

"Il lui fallait un nouveau livreur, donc j-je..." On éclate de rire. 

Jorah est le plus maladroit de nous trois !

Il n'est même pas capable de garder intact, les objets qui se situent autour de lui. Sans exagérer, il est même incapable de séparer le blanc et le jaune d'oeuf, sans faire tomber des coquilles dans un bol. Oliver en a été désespéré ! Alors, livrer des pizzas à travers la ville, c'était carrément mission impossible ! 

Mon ventre gargouille, lorsqu'une odeur de pomme de terre vient me chatouiller les narines. Je devine que ma mère a dû faire, son célèbre plat de pomme de terre macaire à la vapeur. Je sniffe à deux reprises, reconnaissant instantanément les ingrédients : la muscade, des pomme de terres, de la crème, des lardons fumés et du gruyère râpé.

Mon ventre gargouille encore.

Merde !

J'ai faim !

Je me fais du mal pour rien.

"Toi ? Livreur ? Mais tu vas tout casser ! Je plains déjà les clients qui vont retrouver leurs pizzas en morceaux !" Pouffai-je.

"Les pauvres ! Eux, qui s'attendent à manger une bonne part de pizza, vont se retrouver à recoller les garnitures pour que le pain ai plus de goût !" Poursuit notre frère aîné.

"Vous êtes vraiment trop con !" Marmonne-t-il sous sa barbe, en massant désespérément sa tempe. "Au moins MOI j'ai trouvé du travail !" 

"Ah mais moi aussi j'ai un travail !" Chantonne innocemment Oliver.

"N'est-ce pas, hein ?" Jorah me foudroie, je pivote innocemment mon minois à l'opposer.

Ding ! Ding ! Dong !

Par flemme, personne ne bouge.

"Jorah vas-y." Ordonne Oliver.

"Pourquoi moi et pas vous ?" Râla-t-il en nous désignant.

"Parce que t'es debout et pas nous, imbécile !" Il se tut.

Ding ! Ding ! Dong !

On fait comme si on a rien entendu.

Plusieurs secondes passent...

Ding ! Ding ! Dong !

"Les garçons vous attendez quoi pour ouvrir ?" Maman nous hurlent à travers la cuisine, on mitraille Jorah à tour de rôle d'un coussin.

"Bah, alors ?" On rit bêtement. "T'attends quoi pour aller ouvrir ?" Jorah les attrape sans difficulté pour nous les balancer dessus.

Sans m'arrêter de rire, je me recroqueville sur moi-même pour me protéger. Le coussin heurte mon épaule et tombe sur le carrelage. Je le ramasse et le place correctement derrière mon dos. Quant à Oliver, il a levé sa jambe pour protéger uniquement son visage. Le coussin, lui, a atterri sous son postérieur. Après s'être vengé, Jorah se dirige jusqu'à la porte d'entrée.

Mon ouïe développé reconnait instantanément, une légère brise siffler à l'extérieur, ainsi que des mouvements de pas, qui vient d'entrer dans la maison. Des pas humains. Leurs odeurs confondus sont additionnés à ceux de mon frère, m'indiquant qu'ils viennent d'entrer en groupe. Si l'un d'eux avait été seul, je l'aurais tout de suite reconnu.

Là ?

Il me faut plus de temps.

Je sais déjà que leurs senteurs sont familières.

C'est pas mal, non ?

Le problème, c'est qu'il faut maintenant que je fasse marcher ma mémoire visuelle. Parmi elle, une seule sort du lot : celui de la pêche. Mais ça ? C'est probablement, parce que c'est mon fruit favori, que j'ai été apte de le reconnaître plus vite que les autres et de le rattacher à une personne.

Maritza.

Non, je dois probablement rêver.

Depuis que nous avons grandis et que j'ai été contrains à passer mes années de lycée en pension, elle nous rends rarement visite. Voir jamais. Du moins, quand je suis ici, je ne la vois quasiment pas.

Je sais que ce n'est pas un hasard.

Elle m'évite.

Et j'aurais fais pareil à sa place.

Je ne suis pas une personne de confiance - ou plutôt - dans mon cas, mon loup n'est pas une personne de confiance.

Il s'excite et s'agite de partout, à chaque fois qu'il sent sa présence. Il me pousse à agir comme un parfait imbécile, à me coller à elle, comme s'il souhaite examiner, jusqu'à quel fréquence sa chaleur corporelle peut émaner en temps réel. Et enfin, il me pousse à me comporter comme un animal affamé qui n'a qu'une envie ?

C'est de la manger toute crue.

Oui, j'avoue.

Parfois, il dépasse vraiment les bornes...

Je n'ose même pas imaginer quel image elle doit avoir de moi maintenant.

Je ne lui en veux pas.

Moi-même, je me suis mis à l'éviter.

" ... Alors, Jorah ?" Une voix masculine et familière m'extirpe de mes pensés. "Tes examens ce sont bien déroulés ?" Par réflexe, j'écoute d'une oreille attentive la conversation.

"Ça va, je passe en dernière année." Il tapote à deux reprises son épaule.

"Félicitation, tu peux être fier !" Rit la seconde voix masculine. "Encore un an et je suppose que tu vas faire comme Oliver ? Partir dans une plus grande ville ?"

Ces deux voix masculins me disent quelque chose.

Ils ont souvent résonné entre ces murs.

Réfléchis, Harry.

Réfléchis.

"C'est dans mes projets, oui." Répond en toute honnêteté mon frère. "Mais pour l'instant ? Je préfère mon consacré à mes vacances."

"Et tu as bien raison ! Ces vacances sont mérités."

"Merci."

"Au lieu d'espionner leur conversation..." J'émets un hoquet de surprise, jurant sous ma barbe, Oliver vient de m'attraper la main dans le sac. "Tu aurais très bien pu me demander de quels invités il s'agit, tu sais ?" Ces mots tombés, la senteur délicate de pêche revient me chatouiller les narines.

"Oh ? Quel surprise !" Le premier homme entre dans le salon. "On dirait bien que cette année on aura droit à la famille Styles au complet !" Il lâche un petit rire, Oliver se lève du canapé pour le saluer. "Regarde, Lucien, qui nous fait l'honneur d'être avec nous cette été !" Le second homme entre dans la pièce à son tour et se place à côté de lui.

"Tu as enfin décidé d'être intelligent et de prendre des jours de congés en juillet !" Le taquine-t-il, en s'avançant encore pour lui serrer la main.

"C'est vous qui ne l'êtes pas !" Se défend Oliver en riant. "Vous choisissez de poser vos congés en même temps que moi !"

"Sale garnement va !"

Je savais que je connaissais ces voix.

Jaime Di Angelo et Lucien Heston, sont un couple gay marié, que notre famille côtoie depuis des années. D'après maman, Jaime et elle se connaissent depuis le berceau. Il paraît même que leur lit de maternité ont été côte à côte à l'hôpital. Leur amitié était une évidence, comme écris.

C'est sans surprise,

Qu'ils se considèrent mutuellement comme des frères et soeurs.

Maman les as beaucoup soutenu, lorsque le couple ont souhaités adopter un enfant. En particulier une fille. Je vous ai déjà raconté le désir de ma mère d'avoir une fille. Et bien le leur ? Pour vous dire, elle est encore plus forte qu'elle. Incroyable mais vrai, hein ? Ils ce sont battus, acharnés, durant des années - et bien avant ma naissance - pour au final, réussir à voir la fin du tunnel.

Ils ont eu une fille.

Maritza Rose Heston Di Angelo.

Et ma mère en est la marraine.

Elle, qui a toujours voulu avoir une fille, ça été le plus beau jour de sa vie.

"Harry !?" M'appelle Lucien dans un sourire. "Toi aussi, depuis que tu as déménagé on ne te voit plus. Ça me fait plaisir de te voir."

Normal,

En général - durant les vacances d'été - lorsque ma mère vous invite, je ne suis pas là, je travaille.

Pendant la période des cours, je ne monte pas à Holmes Chapel durant le week-end, car ça serait une perte de temps et d'argent. Cardiff ce n'est pas à côté. Je n'ai pas les moyens pour monter régulièrement ici durant les vacances scolaires. Je fais seulement un effort d'exploser mon compte en banque, lorsqu'il s'agit des périodes de fêtes, tel que Noël, le Nouvel An et parfois Pâques.

"C'est parce que normalement ? Il travaille." Répond Oliver à ma place, je serre la main de Jaime, puis de Lucien. "Et comme la boutique Bender's ne prend plus pour le moment d'employé, il va devoir se tourner ailleurs cette été..." Il grimace, laissant volontairement sa phrase en suspend.

"Ah, tout s'explique alors !" Il acquiesce, compréhensif. "Tu sais ? Jaime, Maritza et moi, on s'est même demandé, si tu ne nous éviteraient pas intentionnellement !" Plaisanta-t-il, gagnant les éclats de rires du reste de mes frères.

Quant à moi ?

Je ris nerveusement.

Le pire dans tous ça, c'est qu'il n'a pas tort.

Comme je l'ai précédemment dis tout à l'heure, je me débrouille pour éviter cette famille. Je suis tout simplement embarrassé de leur faire face. Là où je suis, je n'ai pas la possibilité de dompter mon loup comme je le souhaite. Et j'admets que ça été un plus. La crainte de me faire attraper, m'a permis de contrôler ces apparitions 'surprises'.

Ma queue, mes oreilles, mes crocs et mes griffes animal ne surgissent plus de nulle part, lorsque je ne me sens pas en sécurité. De plus, je n'ai pas constamment accès au bande dessiné pour me calmer comme ici. Je n'ai pas envie que l'incident du voyage à Birmingham se reproduise. Ces cris d'alertes font encore, parfois, échos dans mon esprit.

"J-je..."

"Maritza ?" Jaime l'appelle doucement, mes paupières s'entrouvrent de surprise.

L'odeur de pêche que j'ai senti précédemment...

Je ne l'ai pas rêvé, alors ?

"Regarde qui tu vas voir plus souvent !" Il s'exclame tout excité, il se tourne pour la chercher, puis l'incite à franchir le seuil du salon.

Non, putain !

Pourquoi tu me fais ça ?

Ne l'appelle pas...

Trop tard.

Son arôme a instantanément éveillé mes sens.

Mon loup jusque-là couché s'est subitement redressé sur ces pattes. Son expression ne trompe pas : il est heureux. Sa queue et ses oreilles sont dressées. Dans le salon ? Ça devient une véritable affection pour mes poumons.

L'avantage, c'est qu'il n'est pas entêtant.

Oh non !

Bien au contraire !

Il est sucré, frais et enivrant.

Quelques micros secondes s'écroulent, pour finalement dévoiler, une frimousse angélique aux cheveux châtains et aux orbes vairons immergeaient de sa cachette, qui se situe derrière la silhouette imposante de Jaime.

"Mary !" Appelle joyeusement les jumeaux.

Ils laissent tomber leurs activités et accourent jusqu'à elle. Cette dernière se penche pour les enlacer à tour de rôle. Mon loup est attendri par cette image. Il fait la moue et semble se perdre dans ces pensés, rêveur. Mes jambes sont magiquement devenu immobile.

Je sens mon coeur cogner férocement contre ma poitrine, quand elle guette vers ma direction et fronce les sourcils. Mes prunelles vertes tombent sur mes jambes, qui se lèvent du sol à tour de rôle, mimant des mouvements de pas.

"J-je..." Bégayai-je nerveusement dans un rire jaune, plaquant mes coudes contre mes genoux pour stopper mes gestes, qui sont en réalité émis par mon loup.

Mais !??

Quand est-ce qu'il a prit le contrôle celui-là ?

"Harry ?" Je me lève brusquement du canapé, lorsque mon nom tombe de sa bouche, cognant mon genou droit contre la table basse.

Les poils de mes bras ce sont hérissés.

Bordel de merde !

Je grince des dents, en voyant que je venais de renverser des gobelets à moitié pleins parterre. Je supprime un nouveau juron, mordant ma joue. Je limite le nettoyage, en ramassant précipitamment les gobelets éparpillés sur la table. 

Pour éviter que les flaques de sodas se dispersent jusqu'aux carrelages, je les repousse à l'aide de ma main, pour les concentrer au centre. Bien sûr, ça marche à moitié, puisqu'une cascade de coca s'est renversé sur mon jean.

Mes faits et gestes se stoppent, lorsque mes orbes émeraudes croisent derechef les siennes. Il est remplis d'incompréhension. Maritza n'a pas changée. Du moins, l'expression qu'elle me gratifie, à chaque fois que nous nous trouvons dans la même pièce n'a pas changée.

Ravalant avec difficulté ma salive, je m'écarte précipitamment de la table basse et essuie mes mains trempés de boissons sucrés sur le jean de mon postérieur. La respiration coupée, je marche jusqu'à elle sans ciller une seule fois.

Sauf que...

'Tu ne vas sérieusement pas la saluer alors que tu viens d'essuyer tes mains sales sur tes fesses ?' Me rappelle aussitôt Jorah par la pensée dans un sourire moqueur. '

'Sur MON jean !' Le corrigeai-je aussitôt. "Pas mes fesses...'

'Et alors ? C'est pareil !' J'entends avec horreur son rire résonner dans ma tête.

"MAMAAAAAAN !" Cria-t-il, je change de direction pour courir vers lui. "HARRY AGIT ENCORE BIZAR..."

"LA FERME !" Je lui bondis dessus, plaquant ma main contre sa bouche. "LA FERME ! LA FERME ! LA FERME !"

__________

Avouez-le...

Harry est bizarre, hein ? ;)

J'ai une question : quelqu'un sait comment s'inscrire en candidat libre pour repasser un BTS Banque ?

J'espère que le chapitre vous a plu !

Bonne semaine :D

Pleins de bisous, Alexia.

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