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Bonsoir !
Vous allez bien ?
Je voulais d'abord vous remercier pour vos votes, vos lectures et vos commentaires ! Wooow en trois chapitres mon histoire a déjà atteint 1500 vues, 260 votes et 300 commentaires mille merci !
Je vous souhaite une agréable lecture et n'hésitez pas à réagir tout le long ça me ferait énormément plaisir !
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Je le fixe bêtement, sous le choc et devient incroyablement muet. Ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu. Six ans, plus exactement. Je me suis tellement habitué à son absence, que la possibilité qu'il puisse, un jour, revenir à Cheshire m'est sorti de l'esprit.
Oui, je m'attendais à ce qu'il soit de retour, mais pas aussi vite, et surtout pas, au pas de ma porte.
Alexander Walsh.
Plus connu sous son surnom Alec.
L'unique garçon des sept enfants Walsh.
Et le dernier en plus.
Ce qui fait de lui ?
Le seul hériter mâle.
Pauvre gars.
Ça ne doit pas être facile de vivre avec six filles.
Et donc six Luna, prêtent à endosser le rôle de leur père à son décès, avant que son tour n'arrive.
La tradition chez les Alphas sont beaucoup plus complexes que chez nous. Ils sont étranges. J'ai l'impression, qu'ils sont obligés d'en mettre plein la vu pour nous rappeler, que nous sommes hiérarchiquement en-dessous d'eux. En tout cas, chez les Walsh, ça marche comme ça. Il veut que l'aîné - ou le seul survivant - de la famille, reprend le flambeau du précédent Alpha.
Mais, il veut également que chaque enfant de la famille, soit envoyé dès l'âge de onze ans jusqu'à ces dix-sept ans, dans une ferme, au nord d'Angleterre à Yorkshire Dales. Un comté, qui s'étend de Yorkshire du nord et de Cumbria, afin qu'ils puissent apprendre à contrôler à leurs rythmes, leurs émotions et leurs pulsions animales.
Ou communément appelé aussi,
La puberté.
"Arrête tes conneries !" Soupirai-je, blasé. "T'es pas encore Alpha, je te signal." Il lâche un petit rire.
Alec a changé.
Son corps et sa manière de dialoguer avec l'autrui a changé.
Il est devenu plus sociable.
Enfin, je crois ?
Je n'ai jamais su définir notre relation.
Il faut dire que nous n'étions pas les meilleurs amis du monde.
Nous parlons peu, voir même le moins possible.
Ayant fréquenter les mêmes établissements que lui, je sais que lorsque nous étions enfants, il a toujours eu cette manie de tous vouloir faire par lui-même. Il n'a jamais eu besoin d'aide de personne. Il était calme, réservé et a toujours dégagé cette puissante aura qui pousse son prochain à lui obéir.
Ses soeurs possèdent exactement la même.
Ça doit être génétique.
Ce n'est un secret pour personne - en tout cas, pour ceux qui partagent notre monde - le corps des loups en général, évoluent rapidement et différemment. Faisant parti de deux lignés différents, il est vrai que celui d'Alec est plus imposant que le mien. C'est ce qui arrive, quand on a du sang de leader qui coule dans nos veines.
Mais, la puissance ne fait pas tout.
Bien au contraire.
Alec part, certes, avec un énorme avantage. Mais aussi, avec un inconvénient : le contrôle. Sa perte de contrôle est plus fréquent, que nous autres loups. Il ne mesure pas sa force, ses émotions. En fait, sa sensibilité est quasiment la même, que lorsque nous découvrons pour la première fois nos origines.
C'est pour ça que les membres de sa famille sont envoyés dès leur plus jeune âge au milieu de nulle part.
Pour apprendre à se maîtriser.
Je tiens à préciser, que ce n'est pas parce que nous n'appartenons pas à la même lignée, que je suis plus faible que lui. Humain ou pas, je sais que nous sommes tous et toutes capables de surpasser nos limites. Personne est faible. Nous avons juste besoin de plus travailler que d'autres pour être au même niveau.
"Tu as vraiment une façon étrange de saluer les gens, Styles." Il secoue la tête, amusé. "Ça fait quand même six ans que nous nous sommes pas vu ! Et voilà comment tu m'accueilles ? Comme un véritable sauvage !" Il me le fait aussitôt remarquer, mais sur le ton de la plaisanterie.
Il n'y aucun doute là-dessus.
Ces années passés au beau milieu de nulle part a été avantageux pour lui. J'ai l'impression que ça l'a apaisé, que ça l'a rendu plus zen et plus agréable. L'aura dominante est toujours là, mais il n'est pas pesant, voir même gênant ou agaçant. Son envoie à Yorkshire Dales est d'autant plus justifié.
"Je ne vais pas m'agenouiller." Dis-je fermement.
"'Ça' vois-tu ?" Il me pointe du doigt. "C'est ce qu'on appelle une plaisanterie." Poursuit-il, en entrant sans attendre une indication de ma part.
"C'était pas drôle." Marmonnai-je.
"Le pensionnat ne t'a pas réussi ! Tu n'as pas changé d'un poil." Il me scrute du coin de l'oeil. "Toujours à te prendre au sérieux."
Glissant ses mains dans les poches de son jean, Alec fixe durant de longues secondes la cage d'escalier en bois. Je referme la porte derrière moi et me place à ces côtés. Mes orbes vertes suivent la direction des siennes, qui s'avèrent fixer le couloir droit de l'étage, où est situé la chambre d'ami.
"Toi non plus." Ironisai-je. "Tu es toujours aussi..." J'inspire doucement, pensif. "Aussi calme et posé ?" Il s'esclaffe.
"J'ignorai que nous étions si proches, pour que tu puisses te permettre de conclure ce genre de chose." Je roule des yeux.
"Qu'est-ce que tu veux ?" Je préfère changer de sujet.
"Tu as déjà oublié ?" Me questionne-t-il. "Dans deux semaines aura lieu l'anniversaire de notre traité de paix." Il secoue son index de gauche à droite. "Toi, tu ne penses pas assez à tes ancêtres, qui ce sont battus pour que nos familles vivent en paix."
Le traité de paix.
Un ramassis de conneries, inscrit noir sur blanc, sur un bout de parchemin, qui fait penser que nos deux familles sont en paix, alors que ce n'est psychologiquement pas le cas. Il a été mit en place par ces ancêtres, pour essayer de calmer notre colère.
Il nous obligent à partager un repas dont tout le monde en a strictement rien à foutre. Heureusement, que cette fête est ouvert à tout public, car je ne sais pas si nous serions encore en train de le fêter cette année.
"En paix ?" Je ris jaune. "En attendant, notre famille reste maudit, pendant que la votre se la coule douce. Si vous voulez vraiment la paix, aidez-nous à trouver un moyen de briser cette malédiction, au lieu de fêter un traité à la con dont tous le monde en a rien à fou..." Je me tut brusquement.
'HAROLD EDWARD STYLES !' Me réprimande furieusement mon père dans mon esprit, je ravale ma salive.
'Pardon, papa. C'est de sa faute ! I-Il m'a...'
'Qu'est-ce que je t'ai dis à propos de cette famille ?'
'De toujours rester courtois et cela peu importe les circonstances et la manière dont-ils s'amusent à attiser la haine de notre famille.' Citai-je bêtement, les poings serrés.
" ... Quel chance pour votre famille ça doit être, de pouvoir communiquer mentalement qu'avec les hommes de sa lignée !" La voix d'Alec coupe notre conversation. "Et non avec ces femmes et même pas avec les membres de sa meute." Poursuit-il en me regardant droit dans les yeux. "Si je ne connaissais pas votre passé, j'aurais pu penser que ton père, tes frères et toi, venez d'une lignée sexiste."
"Pourquoi ne pas tout simplement envoyer une invitation au lieu de venir en personne ?" Grinçai-je entre mes dents, préférant revenir à notre premier sujet. "Tu ne viens jamais chez moi. Aucun membre de ta famille ne vient chez moi."
"C'est vrai." Confirme-t-il sur un ton las. " Mais ma mère veut être sûre de votre présence ce jour-là. Cette année ? Elle veut organiser la 'petite fête' au centre-ville du village. Informe ta famille, invitez une compagne, ou qui vous voulez, peu importe, mais tous qu'elle vous demande ? C'est de faire acte de présence. Vous savez ? Histoire qu'on ne se ridiculise pas trop e-et..." Il valse sa main de lui à moi. "Qu'on fasse hommage à ce traité de paix."
"Alec..."
"Un instant." Il lève son index au plafond.
En reportant mes yeux sur lui, je remarque que son oreille est tendu. Il le remue de temps à autre, cherchant à écouter les conversations, qui se trouvent entre ces quatre murs. Son corps est jusque-là resté immobile. Mes doigts forment progressivement un poing, devinant ce qu'il est en train de faire.
Ou plutôt,
Quel personne il est en train de chercher.
J'avais 'presque ' - oui, j'ai bien dit presque ! - oublié à quel point Maritza est importante à ses yeux !
Sept ans plus tôt.
9h02.
" ... Il suffit de regarder là où il faut." Explique calmement Alec, le fonctionnement du Rubik's cube à Maritza. "Tu vois ?" Dit-il, après avoir remplis une face rouge entière. "Il n'y a rien de bien sorcier là-dedans."
Maintenant d'une main, fermement mon sac à dos contre mon épaule, je marche silencieusement derrière Maritza et Alec, jusqu'aux vestiaires des filles et des garçons. Je ne sais pas pourquoi j'espionne leur conversation. Mon loup a voulu les écouter et je me suis contenté de bêtement le suivre.
Je sais que je ne devrais pas me laisser faire par ces caprices. Je suis en âge, où il peut prendre facilement le contrôle de mon corps. Ce n'est pas un jeu. Si je le laisse faire, ce que bon lui semble, je pourrais un jour blesser quelqu'un. Mon père, ma mère et ainsi que mes frères me l'ont toujours dit.
Sauf que je ne les écoute jamais.
Je sais qu'il ne ferait jamais de mal à personne.
Ayant du mal à supporter le croisement de leur arôme, je préfère garder une certaine distance. Je n'ai pas envie de tomber dans les pommes ou d'avoir atrocement mal à la tête. Mes orbes dérivent parfois sur le profil gauche de mon interlocutrice, qui fixent les mains d'Alec avec admiration, à chaque fois que ce dernier fait pivoter les faces du cube dans tous les sens.
Avec lui ?
Elle est tout le temps à l'aise.
Elle est souriante, bavarde et curieuse sur n'importe quel sujet qu'il aborde. Quand elle est avec moi, elle parle peu. En réalité, elle m'envoie les trois-quarts du temps, un regard remplis d'incompréhension, que je me demande parfois, si je n'aurais pas de problème de prononciation et donc devrait aller corriger ça chez un orthophoniste.
Ça a toujours été comme ça.
Il y en a toujours eu pour qu'Alec.
Maritza replace une mèche châtain derrière son oreille, avant de saisir le cube qu'il lui tend entre ses doigts. Ses orbes vairons sont aussitôt focalisés sur le jeu, qu'elle essaie de manipuler, tout aussi stratégiquement que son interlocuteur.
Ma main droite se lève par réflexe, lorsque son épaule est à deux doigts de heurter la porte. Mais Alec a également anticiper le danger. Il a été plus rapide, en attrapant brusquement son avant-bras, pour la guider dans le couloir.
Le pire dans tous ça c'est qu'elle ne s'est rendue compte de rien.
Tout comme je ne me suis pas rendu compte de mon propre réflexe.
Je ne sais pas pourquoi j'agis comme ça.
C'est comme ça, c'est tout.
C'est une question que je ne me pose même plus.
"Non de Dieu !" Je soupire longuement.
Un jour, sa maladresse la perdra.
Contrairement à Martiza, je ne connais rien d'Alec. Je sais juste qu'il est le fils unique de l'Alpha et qu'il a un tempérament calme, la plupart du temps. Nous nous croisons peu dans les couloirs de l'école, nous ne fréquentons pas le même cercle d'ami et nous ne faisons pas attention l'un à l'autre, lorsque nos familles se réunissent chaque été.
Nous étions deux inconnus.
Deux inconnus issus de la même meute.
Franchement !
Qui l'aurait cru ?
"Walsh !" Gronda mon professeur, qui me sort par la même occasion de mes pensés. "Tu comptes aussi rentrer dans les vestiaires des filles ou comment ça se passe ?" Poursuit-il, un sourcil arqué, en le voyant marcher jusqu'au vestiaire des filles.
"N-non, c'est juste qu-que..."
"Magne-toi ! Je ne veux pas savoir !" Le pressa-t-il, en tapant dans ses mains. "On a pas la journée devant nous !"
9h22.
"Je vous préviens, les monstres." Notre professeur nous pointent sévèrement du doigt. "Vous avez pas intérêt à vous battre de nouveau !"
Assis en cercle, sur le gazon du terrain de lacross, autour de notre professeur. Ce dernier fait les cent pas et n'arrête pas de remercier le ciel, de la chance que nous avons, d'être séparés des filles à chaque cours de sport. Afin que le niveau soit équitable, mon établissement a choisi de nous séparer.
Pour lui ?
Nous sommes des petits monstres sauvages et sans gênes, obsédés par les actes de violences des sports de combats et de l'extrême et des films d'actions et d'horreurs. Notre cerveau à la taille d'un pois chiche, et nous nous laissons bêtement manipuler par les médias, les réseaux sociaux et nos idoles.
N'importe quoi !
Il n'y connait rien.
Nous ?
Notre vie est en train commencer, alors que la sienne est déjà terminée.
Il est tout simplement jaloux de notre génération.
Mon professeur n'a pas cesser de nous bassiner avec les règles du jeu. Pire encore, il n'a pas arrêté de nous rappeler en boucle, notre comportement de la dernière fois. En effet, l'un d'entre nous a perdu le contrôle et a envoyé un coup de poing, à un joueur qui s'est amusé à narguer l'équipe perdant de sa victoire.
Il a fini avec un cocard et un nez ensanglanté.
C'est bien fait pour lui !
Et oui, j'étais dans l'équipe perdante !
"Si jamais l'un d'entre vous, fait ne serais-ce qu'un croche-pied à son camarade..." Il nous envoie un regard assassin. "C'est FINI !" Il fait valser ses mains de tous les côtés. "FINI!" Répète-t-il plus fermement. "J'arrête le match et..." Il pointe du doigt son collègue, qui vient de siffler, annonçant le commencement de son cours. "Vous vous asseyez sur les gradins et vous regarderez bêtement les filles dans le froid faire leur endurance ! Compris ?"
"Compris !" Criai-je en même temps que les autres.
"Allez sur le terrain maintenant." Ordonne-t-il.
- à l'écoute - The Naked and Famous - Punching in the dream.
Faisant parti des attaquants de mon équipe, je pars me positionner à la moitié du terrain adverse. Je commence par une mise en jeu, plaçant mon bâton en parallèle que mon adversaire et attend l'alerte de départ de mon professeur. Lorsqu'il siffle, je grogne en voyant que nous ne sommes pas en position de force.
J'évite de rester derrière la ligne du milieu de terrain de l'équipe adverse, pour éviter un hors jeu et me rapproche de la mienne. Il ne manquerait plus que ça ! Je me mets de nouveau à courir, en voyant qu'Alec a réussi à récupérer la balle. Il est en sandwich entre deux joueurs, qui essaient à tour de rôle de le faire tomber.
Je grimace, en voyant qu'il n'arrive pas à se débarrasser d'eux. Si je mets trop de temps à réfléchir, les autres coéquipiers risque de prendre de l'avance. Poursuivi par un défenseur de l'équipe ennemi, j'appelle Alec à deux reprises, sauf qu'il ne réagit pas. Au loin, je constate que ses lèvres remuent, comme s'il est en pleine conversation.
Il se fiche de moi, là ?
De quoi peut-il bien parler pour que ce soit plus important que notre jeu ?
"Fais chier !" J'utilise mon oreille animal, pour connaître la raison de leur discussion.
"Hé, Walsh ?!" L'interpelle un joueur de l'équipe adversaire. "Elle va bien ta copine aux yeux bizarres ?" Alec l'ignore. "Hé ? Je te parle, là !"
"Je préférerai que tu ne me parle pas. J'essaie de me concentrer, là." Son collègue éclate de rire.
"Tu sais ? Quand tu vas chez Heston ? Ou bien inversement..." Sauf qu'il s'en fou et poursuit par pure provocation. "T'a pas peur de te faire sexuellement agressé par ses deux pères ?"
Mes jambes s'arrêtent brusquement de courir et mes yeux s'arrondissent, lorsque Alec gratifie à son adversaire de droite, d'un coup de coude sec au ventre. Non ! Non ! Non ! Contrôle-toi, putain ! Ce dernier pousse un lourd gémissement, il maintient fermement son ventre et tombe sur ses genoux.
"Déconne pas ! Déconne pas ! Déconne pa..." Répétai-je comme s'il s'agit d'une incantation.
"Répète un peu !" Grogna-t-il.
Trop tard.
Après avoir envoyé valser son bâton, le brun fit volte-face à sa victime. Ses poings sont fermement serrés et ses prunelles ce sont assombris de rage. Alec marche assurément jusqu'à lui, et moment où il s'apprête à s'abaisser pour l'agripper par le col, mon professeur passe à côté de moi, courant jusqu'à lui pour l'arrêter.
"Remerciez tous Alexander Walsh !" Hurla-t-il de rage, en tirant le brun à l'opposer de son camarade. "Grâce à lui ?" Je me précipite vers mon professeur, en voyant qu'Alec n'a pas décoléré. "Vous êtes tous priés de vous asseoir sur les gradins pour vous tourner les pouces ! Quel joli programme, n'est-ce pas ?" S'écrit-il sarcastiquement, en tapant dans ses mains. "Et ne me dite pas que je ne vous ai pas prévenu, parce que c'est faux !" Ajoute-t-il aussitôt. "Vos parents vont en entendre parler à la réunion parents/professeurs vendredi ! Eux, qui pensent dur comme fer, que vous êtes tous des petits anges. Tu parles, des anges !"
"Sérieusement ?!" J'agrippe Alec par l'avant-bras et le tire vers moi. "T'es débile ou quoi ? Pourquoi t'es rentré dans son jeu ?" Je plante en toute discrétion mes griffes dans sa chair pour le réveiller de son état de transe.
"Oh, la ferme !" Il serre les dents pour masquer la douleur et me pousse brutalement sur le gazon.
Ses prunelles ont progressivement retrouver leur couleur naturel. Il passe vivement ses doigts sur mes traces de griffures et se masse, afin d'accélérer la procédure de guérison. Sans me jeter un regard, il me tourne le dos et marche jusqu'aux gradins pour rejoindre le reste de notre classe.
"Mais de rien, hein ! Ce fut un plaisir !" Crachai-je à son dos. "Imbécile va ! Et ça ose ensuite se prétendre 'Alpha' alors qu'il n'a aucune notion de gratitude et de contrôle !? Bah pauvre de nous alors ! Heureusement que tes soeurs sont présentes pour rattraper les dégâts !" Je ronchonne furieusement.
"Hé !" M'interpelle mon enseignant, quand il me voit parterre sur mon postérieur. "Vous là !" Il me pointe du doigt. "Vous attendez quoi ? Le déluge ?" Il siffle à deux reprises sur son maudit siffler pour que je m'active. "Aux gradins ! Et tout de suite !" Je roule des yeux et me redresse rapidement sur mes jambes.
En m'asseyant en hauteur des gradins, je ne pu m'empêcher de jeter un oeil curieux à Alec. D'ici, je constate que des perles de sang ont tâchés la manche gauche de son uniforme de sport. Ce dernier est légèrement recroqueviller sur lui-même. Ses mains et ses bras tremblent et sont plaqués au sommet de son crâne.
C'est comme si ce que je lui ai fais tout à l'heure n'a eu aucun effet sur lui. Il lutte, mais vraiment, comme un acharné avec lui-même, avec son loup. J'ai retenu ma respiration, quand il s'est soudainement levé pour s'éclipser. Bon sang ! Je savais qu'à notre âge, il est possible de rapidement perdre le contrôle, mais, je ne pensais pas que c'était à ce point.
Je ne nous pensais pas aussi sensible, émotive.
Aujourd'hui.
Si je me souviens bien...
C'est la dernière année qu'Alec et moi étions scolarisés ensembles.
Ensuite ?
Il a dû partir.
Et quelques temps après, moi aussi.
"Inutile de la chercher, elle n'est pas là." Crachai-je sèchement et pars rouvrir la porte d'entrée.
"Dommage." Il sourit. "Je pensais qu'elle serait ici. Corrige-moi si je me trompe, mais ta mère l'adore, non ?" Je ne dis rien, mordant l'intérieur de ma joue. "Je suis sûr, qu'elle..." Il marche à reculons jusqu'au patio. "Elle m'aurait réservé un meilleur acc..." Je lui claque la porte au nez, avant qu'il ne puisse achever sa phrase.
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Comme vous avez dû le constater on avance lentement, mais surement ! Si des fois vous avez l'impression qu'il manque des détails, c'est normal ! C'est parce que je les garde pour plus tard...
J'ai hâte de lire vos retours !
Je vous embrasse fort et vous souhaite une bonne fin de semaine !
Alexia. ♥
Ps : J'ai enfin mis à jour la description de mon profil n'hésitez pas à aller voir ;)
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