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Bonsoir à tous/toutes !

Vous allez bien ?

Vos vacances se passent bien ?

Si vous me voyez en ce moment à quel point je suis devenue bronzer PTDRR je crois que le soleil c'est fini pour le moment ! Quand je suis rentrée de vacances, j'ai vite rattraper GOT et Teen Wolf pour éviter les spoilers (vive Twitter et ces fdp qui s'éclatent à faire ça pffff) !

Sur ceux,

Passez une bonne lecture !

___________

1h32.

"Putain !" Mes mains exercent une forte pression contre un rocher.

Je le gratifie d'un coup, qui fait tomber quelques gravillons. Je recule de quelques pas, lève la tête et fixe le ciel étoilé. Je m'assure que nous sommes bien un soir 'normal' et non de pleine lune, où j'ai encore du mal à me contrôler.

Je la penche en avant et reprends progressivement mon souffle. Je suis énervé. Oui, je suis énervé d'avoir agis, de sorte, à ce que tous les regards ce soient braqués sur moi, comme si j'étais un extraterrestre.

Je suis humain, bordel !

'Hé !' Ne tarda pas à agir mon loup, mécontent.

Enfin, à moitié, mais humain tout de même !

Ce n'est pas de ma faute, si on ne m'a pas donné la possibilité de gérer mes émotions. Et quand je parle de 'on', je parle évidemment de mes parents. Car non, m'envoyer en pension, dans l'unique but de se 'débarrasser de moi' n'est pas une solution.

J'aurais normalement dû grandir ici. À Cheshire, à Holmes Chapel. J'aurais dû apprendre auprès de mon père et de mes frères, comment maîtriser mes pulsions auprès de la gente féminine, à maîtriser les caprices de mon loup et à son imprévisibilité.

Et non me cacher à deux cent soixante kilomètres et des poussières à Cardiff !

Je sens la main de mon frère aîné m'accompagner dans cette épreuve en me frottant le dos. J'halète, jetant au passage un oeil autour de moi : Oliver a pris soin de m'éloigner de la foule, du party, que je peux encore entendre, grâce à mon oreille animal qu'il a reprit son cours normal. Pivotant mon minois en direction de mon frère aîné, je lui susurre faiblement.

"C'est de sa faute." L'expression de son visage est indescriptible.

"Quoi ?"

Ses doigts se glissent contre ma nuque, plus précisément à la zone même, où ces griffes ce sont précédemment plantés. Il me masse pour me détendre et pour accélérer la procédure de guérison en même temps.

"Qu'est-ce que tu racontes encore ?" Il me chuchote tout bas.

"Ma-mari..." Je pointe du doigt la direction que mon loup m'a fait prendre. 

Et que, oui, j'avoue...

J'ai aussi choisi de prendre.

Allez, calme-toi !

Fais un effort bon sang !

Inspire profondément, puis expire.

"Harry ?" M'interpelle-t-il pour attirer mon attention. "C'est bon ? Tu t'ai calmé ?" Je hoche lentement la tête. "Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?"

"E-et b-bien.. J-je.. C'est el-elle..." Il lâche un soupir, massant brièvement sa tempe.

"Pitié ! Ne me dis pas qu'il s'agit encore de Maritza ?" Me coupe-t-il sans me laisser commencer. "Tu n'est plus un enfant désormais. Tu peux comprendre que continuer à la jalouser, et à cet âge en plus, deviens ridicule, mh ?" J'acquiesce même si je n'y crois pas un mot.

La jalousie.

Voilà, la véritable raison pour eux, de mon comportement étrange envers elle. Si je suis anti-pathétique et désagréable, c'est parce que je suis jaloux de l'intérêt que toute ma famille lui porte.

Et cela ?

Depuis son plus jeune âge.

Notre plus jeune âge.

Qu'il s'agit de mes parents ou de mes frères, aucun d'eux n'a voulu chercher à comprendre plus loin.

Moi non plus, d'ailleurs.

Pourtant, quelque chose me dit que c'est bien plus profond que ça. 

Quoi ?

Bordel !

Je ne serais pas là à méditer sur le sujet si je le savais !

 "Allez, viens ! On rentre." M'informe-t-il. "Il ne vaut mieux pas que tu repartes là-bas si tu veux mon avis." Il grimace. "Je vais prévenir Jorah et voir avec une connaissance, si c'est possible qu'il ou elle puisse ramener Maritza." Il me lance les clés de sa voiture que j'attrape sans effort.

"Pourquoi ?" Demandais-je bêtement. "On peut la ram..."

"À ton avis, crétin ?" Il roule des yeux.

"Elle sait comment je suis..."

"Fou et imprévisible. Le cocktail parfait, youhou !" Poursuit-il sarcastiquement. "Je te jure alors !" Il secoue désespérément la tête. "Si tu continues à te comporter de la sorte, elle ne voudra plus jamais nous faire son célèbre battenberg cake." Il me pointe sévèrement du doigt. "Et tu sais à quel point Tyrion et Tyler adorent sa pâtisserie, hein ?" Je roule des yeux.

"Ça sera pas plus mal qu'elle ne vienne plus, au moins ces deux goinfres n'auront pas de diabète."

"Ce genre de maladie ne nous atteints pas, idiot!" Gronda-t-il.

"Je sais !" Je jette mes mains en l'air. "C'est juste une façon de parler !" Il lève un sourcil.

"Vivre à Cardiff ne te réussi pas du tout."

"Comme si Bristol t'a réussi." Grinçai-je entre mes dents, il rit. "Bon. Assez papoter, on se rejoins là-bas ?"

"Ouais."



1h54.

Ma tête se tourne en direction de l'horloge digital, qui indique qu'il est bientôt deux heures du matin. Mes yeux s'arrondissent de surprise. La dernière fois que j'ai quitté Oliver, il était une heure et demi du matin.

Je rêve là !

Ils se foutent de moi ?

"Vous avez foutu quoi ?" Grognai-je de mécontentement, après que Jorah et Oliver rentrent dans la voiture. "Ça fait une demi heure que je vous attends !" Ils claquent la porte derrière eux.

J'attache ma ceinture et profite qu'Oliver a mis le contact pour baisser les vitres. En attendant qu'ils placent correctement les siens, je récupère mon sac à dos à mon pied, pour sortir mon téléphone et mes écouteurs.

"Vingt-deux minutes seulement." Me corrige Jorah. "Toujours dans l'exagération, petit frère."

"Ouais, bah ça n'empêche pas que je me suis horriblement fais chier en vous attendant !" Me plaignis-je, ils éclatent de rire. "Bah bien sûr ! C'est ça ! Moquez-vous de moi !"

"Il est vraiment fou ce petit !" Chuchote intimement Jorah à Oliver comme si je n'existai pas. "Pas étonnant que Maritza prend ces jambes à son cou à chaque fois qu'elle le voit s'approcher." Poursuit-il sur un ton moqueur.

"La ferme." Je glisse à tour de rôle un écouteur à mes oreilles.

Oliver s'arrête à un feu rouge, calant en entendant que le feu passe au vert, son coude contre la portière. Il pince sa lèvre pour ne pas rire, toujours dans l'esprit de se foutre de ma gueule. J'expire un bref soupir, lassé par son comportement enfantin.

"Quand maman va savoir ça..."

"Ne lui dite rien !" M'écriai-je brusquement, il mord l'intérieur de sa joue. "Hé !" Je lui tape le bras pour le faire réagir. "Je te par..."

"Qu'as-tu à m'offrir ?" Chantonne-t-il, l'air innocent.

"Mon dessert ?" Je jette la première idée qui me traverse l'esprit. "Durant tout un week..."

"Tout le mois."

"QUOI ?!" Il hausse ces épaules, nonchalant.

"Tu m'as entendu." Je souffle bruyamment et me tourne vers Jorah.

"Et pour moi ? Ça sera pareil. Mais pour l'autre mois." Mon visage se décompose.

"C'est une blague, là ?" Il agite négativement la tête. "Donc je me retrouve sans dessert durant un été entier !?"

"Exactement !" Je me re-positionne correctement sur ma chaise.

"C'est d'accord." Je croise mes bras, boudant comme un enfant. "Je vous haïs."

"Mais non, tu nous aimes." Me murmure sur un ton taquin Jorah à l'oreille, qu'il gratifie d'une pichenette.

Je repousse sa main, grognant.

Non, c'est faux !

Je les haïs.



**

Le lendemain.

5h58.

Lieu destination : Angleterre ; Holmes Chapel - La forêt de Flintshire.

"Vous êtes prêts ?" Demande notre père, en se plaçant au sommet d'un rocher.

Oliver, Jorah et moi, on émet un pas à reculons, pour une meilleure vue sur sa forme loup. Il est grand et imposant. Sa fourrure grise foncée et blanche virevolte au gré du vent et nous gratifie de son habituel odeur de pin. De plus, il dégage une aura dominatrice, que nous, encore 'louveteau' pour lui, est incapable d'émettre pour le moment.

'Le temps c'est l'expérience.', comme il le disait toujours.

Placés en ligne derrière un tronc d'arbre, nous étions, nous aussi, sous notre forme loup. Nous imitons notre père, qui place une patte en avant, sauf qu'à l'exception de lui, nous le plaçons au sommet du tronc d'arbre.

"On est prêt !" Crions-nous en choeur par la pensée.

C'est toujours aussi étrange pour moi, d'utiliser cette méthode de communication pour discuter avec ma famille.

Je n'ai plus l'habitude.

Ou plutôt, j'ai perdu l'habitude. 

À Cardiff ?

Je ne croise pas tous les jours des loups, qui auraient la possibilité d'avoir le même sang que mo...

Enfin, nous.

Il y a trois ans de cela, Jorah est parti une semaine en Italie. Je ne me souviens plus exactement du nom de la ville, mais ce que je sais, c'est qu'il a rencontré un loup hors de notre ligné. Il a essayé de communiquer avec lui par la pensée, sauf que ce dernier ne semble pas l'avoir compris.

Il a donc tenté des regards et des signes.

Mais toujours rien.

C'est comme ça que nous avons su que nous ne pouvons pas communiquer avec notre espèce hormis notre lignée.

Tout comme nous ne pouvons pas communiquer avec notre mère.

C'est étrange, n'est-ce pas ?

Savoir qu'elle est uniquement celle qui nous a donnés la vie, sans même pouvoir communiquer plus 'intimement' avec elle est étrange. D'après papa, c'est parce que le sang de mon arrière arrière arrière grand-mère Penelope Hodge ne coule pas ces veines.

Et aussi parce que, elle, elle n'est pas maudite. 

Elle n'est pas comme nous.

Elle ne vient pas de la lignée Hodge.

"À vos marques !" Nous prévient papa.

On se positionne correctement sur le tronc d'arbre. Soit, deux pattes sur le tronc, nos deux autres pattes légèrement fléchis au sol et nos épaules et nos têtes légèrement dressés, de manière à avoir de l'élan quand le départ sera annoncé.

Trois.

Deux.

Un...

"Partez !" S'écrit-il en tapant sa patte contre le rocher.

- à l'écoute - The Killers - Run for cover.

"Le perdant prépare le petit déjeuner !" Lança Oliver, en passant à côté de nous.

"Préparez-vous à perdre dans ce cas !" Jorah intervient joyeusement, en faisant de grands comme bond de rocher en rocher.

"Bande d'idiots." Me marmonnai-je à moi-même.

"T'a déjà oublié ?" Se moque Jorah.

"Huh ?"

"Il n'y a pas de 'toi-même' quand tu es dans ta forme loup !" Me gronde mon frère aîné.

"M-mais..."

"C'est toi l'idiot !" S'exclament-ils à l'unisson.

Je roule intérieurement des yeux et choisi de prendre un sentier, qui me permettra de couper jusqu'à la maison. Au moins là ? Je suis tranquille. C'est déjà plus intelligent que de foncer la tête baissée comme le ferait Sonic, ou encore de donner l'impression de galoper comme un cheval de rocher en rocher.

Dire que lorsque j'étais enfant, j'ai toujours rêvé de participer à cette course, que notre mère nous autorisent à faire, une fois qu'on a atteint nos quatorze ans. Si j'avais su, que toute cette compétition est basée sur celui qui deviendra l'esclave du gagnant, je ne sais pas si j'aurais été aussi excité.

"Mais qu'est-ce que... ?" Mais avant que je ne puisse réaliser ce qui se passe, ma tête heurte la carrosserie d'un véhicule.

Je me redresse rapidement sur mes pattes et agite ma fourrure dans tous les sens. Ma patte droite érafle à plusieurs reprises mon visage, en particulier mon nez qui me gratte atrocement. Je fais le tour du véhicule après m'être soulagé et remarque quand je prends soin de jeter un oeil à mes alentours, qu'il est garé pas loin de la rivière des Lotus. 

"Ah ! Il semblerait que notre petit frère soit tombé sur un véhicule de pêcheur !" Ricane Oliver.

"Comment tu le sais ?!" M'étonnai-je dans un froncement de sourcils.

"C'est ce qui se passe quand les beaux jours arrivent, Harry." Enchaîne sur le même ton Jorah.

"Quoi ?" M'enquis-je, incrédule.

"Les gens sortent, crétin !" S'écrient-ils en choeur.

"Tous le monde ne sont pas fou amoureux de leur lit comme toi !" Se moque Oliver.

"La fer..."

"Au fait, frangin ?!" Me coupe sans gêne Jorah.

"Quoi encore ?" Je grogne.

"On a gagné !" Mon visage se décompose. 

"Qu..."

"Je veux du jus d'orange pressé, du pain grillé avec des oeufs brouillés !" Lança Oliver.

"Et pour moi ça sera du jus de pamplemousse et des scones !" Termine Jorah.

Je me lance virtuellement une tape contre la tempe.

Et merde !

Pourquoi il a fallut que ce foutu camion me distrait ?



**

13h50.

Lieu destination : Angleterre ; Holmes Chapel - La maison des Styles.

- à l'écoute - Sum 41 - In too deep.

Ma mère a toujours voulu avoir une fille.

Je n'ai jamais compris pourquoi.

Elle a déjà cinq merveilleux garçons à ces côtés !

Pourquoi vouloir une fille ?

Les filles pleurent, crient, sont exigeantes, susceptibles et font constamment des caprices !

C'est vrai, quoi ?

Les garçons, eux à l'inverse, sont forts, intelligents, ambitieux, beaux, combattant et extraverti !

Ils n'ont rien à leur envier.

Il y a tellement de points positifs d'être un garçon, que je n'arrive pas à comprendre son envie constant d'avoir une fille. Déjà qu'en général elles sont insupportables, je ne sais pas ce que les garçons et moi feront, si on avait une petite soeur.

"Alors." Je me tiens au centre du salon, face à mes deux petits frères : Tyrion et Tyler.

"Hé ! C'est ma sucette !" Pleurniche Tyler qui vient de se faire arracher sa sucrerie par son jumeau.

"Maman t'a interdit d'en manger !" Se défend Tyrion. "Je t'évite juste de te faire gronder par la sorcière !" Il le pousse.

"C'est pas vrai !" Pleurniche Tyler. "Harry ! Dis à Tyrion qu'il ment et qu'il faut qu'il me rende ma sucette !" Dit-il en le repoussant.

"Trop tard ! J'ai déjà mis ma bouche dessus." Il lui tire puérilement la langue. "Tu veux attraper mes microbes comme les petites copines d'Oliver ?" Il dirige dangereusement la sucrerie vers lui.

"Baaaaaaaaaaaaah !" Hurle son jumeau. "MAMAAAAAN ! TYRION VEUT M'ESSUYER SA SUCETTE SUR LE VISAGE !"

"Même pas vrai !" Par curiosité, j'utilise mon oreille animal pour entendre la réponse de ma mère.

"Commencez pas les garçons ou je vous attache à la cheminée !" Gronde sur un ton autoritaire cette dernière.

Le pire dans tous ça ?

C'est que ce n'est même pas une menace en l'air.

Oui, oui !

Je vous assure !

Quand Oliver et Jorah étaient plus jeunes, ils adoraient jouer au football. Ma mère, maniaque, les as pas évidemment laissés jouer par temps de pluie à l'intérieur de la maison. Les garçons en ont profité pour le faire à chacune de ces absences.

Elle s'en ai rendue compte le jour, où son vase favori a été introuvable. Elle a laissée deux jours et deux heures aux garçons pour se dénoncer. Solidaires, ils l'ont fait tous les deux. Ce qui, j'admets est un acte de courage, mais qui n'a pas vraiment plu à ma mère.

Oliver et Jorah ont fini ligotés au sommet d'un arbre.

"Vous allez voir de quoi la 'sorcière' est capable !" Leurs petites têtes de démons palis. "Excusez-vous tout de suite !"

Au moins ?

Elle leur laisse une chance de se rattraper.

"Awwwn, pardon maman." Marmonne à l'unisson les jumeaux.

"Chéri ? Où tu as mis mon boxer fétiche ? Tu sais ? Le rouge avec des motifs père noël là ?" Intervient comme si ne rien était mon père.

"Tu veux parler de cet horreur rouge avec des trous ?!" Ma mère hurle scandalisée. "Je l'aie jetée non de Dieu ! Je n'arrive pas à croire que tu as gardé ce truc !"

"Mais c'est grâce à lui, que j'ai pu conclure avec t..." J'arrête instantanément de les écouter, agitant ma tête de tous les côtés.

Ouaip !

Je ne comprends toujours pas pourquoi ma mère fait une fixette sur les filles.

On est bien entre hommes, non ?

Mon attention se reporte sur les jumeaux, qui sont en train de se gratifier des coups de coussins. Je lève mes yeux au plafond, tapant le livre que j'ai entre les mains contre le bois de la cheminée. Mais en vain, aucun des deux ne m'écoute.

"Hum, hum." Les rappelai-je pour la énième fois à l'ordre.

Cette fois ?

Ça marche !

Leurs petites têtes pivotent vers moi.

Maintenant que j'ai leur attention, mes doigts claquent vivement contre le cuir du livre de mon ancêtre Hodge. Étant le dernier enfant Styles avant l'arrivé des jumeaux, je suis chargé d'expliquer à mes jeunes frères nos origines.

"Et si on parlait de la malédiction qui pèse sur notre ligné ?" Lançai-je.

"On connait déjà ce charabia !" Cracha Tyrion la bouche pleine.

Oliver l'a expliqué à Jorah quand il était plus jeune et Jorah à moi. Maintenant ? C'est à mon tour d'en faire de même. Je suis un peu nerveux. Pas parce que je n'arrive pas à avoir à cent pour cent leur attention, mais...

Bon, d'accord.

Je vais être honnête avec vous.

Je n'ai lu que la partie sur la malédiction.

Je n'ai jamais pris le temps de lire entièrement, ce que mon arrière arrière arrière grand-mère Penelope Hodge à confier à ce Jonathan quelque chose, qui l'a ensuite retranscrit dans un bouquin à la couverture en cuir.

C'est pas que je m'en fiche, mais c'est tout simplement parce que je n'ai pas le temps. Entre l'internat, les devoirs, les règles stricts à suivre, mon self-contrôle lors des pleines lunes et j'en passe, il faut dire que le temps manque.

"Comme si maman ne nous l'a pas assez fait comprendre !" Acquiesce Tyler.

"Vraiment ?" Ils hochent la tête.

"On sait que les femmes qui font des bébés avec un descendant Hodge aura que des garçons dans sa vie !" Ils disent en choeur.

"Et b-bien..." Je passe vivement mes doigts dans mes cheveux.

Réfléchis, Harry.

Réfléchis, avant qu'ils ne se rendent compte de la supercherie.

Sans le réaliser, je fais les cent pas autour du salon. Tyrion et Tyler ne l'ont même pas remarqués. Non, ils reprennent leur dispute et essaie de s'arracher mutuellement leur sucrerie. Heureusement que maman en a cachée la majorité, je ne veux même pas imaginer ce qui ce serait passé sinon.

Je masse mes tempes, enfouissant pour la énième fois mes doigts dans mes boucles bruns en pagaille. Je ne comprends pas l'intérêt de conter nos 'sombres' origines à de si jeunes enfants. Certes, cela va leur permettre d'évoluer, de savoir qui ils sont réellement, mais sérieusement ? Ce n'est pas comme s'ils m'écoutaient vraiment.

Quel enfant censé se préoccupe de ça à cet âge ?

Ma tête et celui de mon loup se redresse soudainement en piquet, inspirant profondément notre environnement, qui semble avoir été aromatisé par un parfum de pêche. Sans surprise, mon loup est excité. Il s'agite, cours de partout, au point de me donner mal à la tête.

"Mmmh, cette odeur..." J'inspire une nouvelle fois l'air.

Une odeur douce et sucrée à la fois.

Une odeur que je connais que trop bien.

" ... Harry ?"

Attend... Pas encore ! On m'appelle là ?

'On s'en fou ! Continue d'avancer !' Mon loup me crie presque avec agressivité.

Comme si je venais de le déranger.

J'ignore les appels - de ce qui je pense doit provenir des jumeaux - et suis le parfum que mon animal me pousse à joindre. Je traverse le salon et marche le long du couloir. Je ne me précipite pas, malgré que je suis tout autant excité que lui de retrouver cet odeur familier.

Oui, cet odeur de pêche que j'ai toujours connu et qu'est devenu mon fruit favori. Et cela ? Depuis mon enfance. Cet odeur que je retrouve chaque été, parfois, lorsque je monte à Holmes Chapel pour les grandes occasions et que j'ai même retrouvé hier soir.

Mon loup n'est pas content.

Je parle trop.

Mais que voulez-vous ?

Je suis si heureux de retrouver mon arôme fétiche.

Quel personne ne serait pas dans le même état ?

"Huuumrf."

Plus j'avance, plus il devient fort, prenant.

- à l'écoute - Phantogram - Turn it off.

J'y suis presque.

Je réalise que je touche la fin du tunnel, uniquement, parce que ma main s'est posée sur la poignée de la porte d'entrée. Sans réfléchir, je l'ouvre brusquement et tombe sur chevelure ébène et une paire d'orbes vert/marron.

Mon visage palis à son eau de cologne masculin, tandis que mon loup opte pour une mine amplis de dégoût. En effet, il s'est mêlé avec son odeur naturel de bois de santal et de cannelle, donnant un résultat gerbant, soit absolument rien à voir avec l'exquis parfum de pêche.

"Alec ?!" Mon étonnement est sans surprise.

'Gnée ? Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il fait là lui ?' Ronchonne d'incompréhension mon loup.

Moi aussi, j'aimerais bien le savoir.

J'ai...

Ou plutôt, nous avons l'impression, qu'on vient de nous sortir brutalement d'un rêve éveillé. 

"Alors ?" Il me scrute de la tête au pied. "C'est comme ça que tu accueilles ton Alpha ?" Il me désigne le sol du regard. "À genoux."

___________

Je suis contente que certaines d'entre vous se manifeste dans les commentaires, je vous avouerai qu'en me lançant dans ce genre d'histoire, je pensais pas en avoir, qu'on me lise et encore moins des votes ! Sachant que la plupart du temps les personnes ici ne cherchent que des histoires bad boy...

Indice : C'est en faisant le lien avec le Livre 1 que vous comprendrez facilement de quel ligné vient Alec. D'ailleurs, je trouve que Fionn Whitehead est parfait pour l'incarner ;)


Je sais que l'histoire va vous sembler mou et ennuyeux, c'est juste que j'aime bien prendre le temps de détailler ce qui semble pour moi être essentiel. N'oubliez pas que ce soit dans les histoires/films/séries, ce sont les petits détails qui sont le plus important. Donc soyez patient et lisez jusqu'au bout, avant de clamer haut et fort que vous ne comprenez rien...

En espérant que le chapitre vous a plu !

Je vous fais pleins de bisous,

Alexia. ♥

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