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Chapitre 1 ~ Libre

Adrian.
Quelque part en Grèce.
17 mai 2020, présent.

Déjà deux fois que je l'appelle, il n'est toujours pas là. Alors, je crie pour la troisième fois.

- JULIO !

Je le vois entrer dans la pièce la seconde d'après, complètement essoufflé. Il tient dans sa main gauche les dossiers que je lui ai demandés hier.

- Salut Adrian, quoi de neuf ?! Tu savais que traverser toute la villa en une minute, même pas, c'est impossible. Pas besoin de m'appeler en hurlant. Me reproche-t-il.

- Tu as les renseignements que je t'ai demandé ?

- Oui, j'ai réussi à trouver deux musées qui servent de base de stockage pour les plus grands musées du monde.

- Où sont-ils ?

- Washington et Paris.

- Bien. Réunis tout le monde dans le salon.

- Un merci peut-être ?

Je sors de mon bureau sans lui répondre et me dirige vers le salon. Tout le monde y est déjà, merci Julio.
Je vois Lucia déjà en train de faire des recherches sur son ordi tandis que Marko et Kris font du sport. Julio passe dans mon dos et s'installe à la table du salon, à côté de Lucia.

Cette dernière relève la tête de son ordinateur et me voit.

- Tiens salut Adrian !

Kris et Marko s'arrêtent pour s'installer à leurs tours autour de la table. Je me redresse sur ma chaise.

- On doit braquer le musée de Washington et de Paris.

- Lesquels ? Demande Lucia.

- Demande à Julio, c'est lui qui a fait les recherches.

Il se tourne vers eux et commence à nous renseigner sur les musées jusqu'à nous donner leurs noms.

- Alors le National Portrait Galery à Washington et le Musée d'Orsay à Paris.

- LE MUSÉE D'ORSAY ! S'exclament-t-ils en même temps.

- Oui, le musée d'Orsay.

- Mais t'es cinglé ma parole ! Écoute frangin, je t'aime, mais là, c'est trop ! Crie Kris.

- Kris... Tu sais qu'on peut le faire, on est doué pour ça.

- Oui, mais ça reste dangereux.

- Il y aura des otages ? Questionne Marko.

- Oui, pas de pitié pour eux. Je ne veux aucun survivant.

- On pourrait, commence Lucia, les enfermer dans une pièce et les laisser dedans jusqu'à notre départ. Comme ça, aucun mort !

- Oui s'il te plaît Adrian ! Demande Kris.

- On peut faire une exception pour ces fois-ci, dis-je en capitulant. Mais un geste de travers et ils sont morts compris ?!

J'entends un faible oui de leurs parts avant qu'ils se mettent à travailler sur nos cibles. J'accepte pour une fois de laisser des civils en vie, chose rare étant donné que pas de civils veut dire pas de preuve.

Je me retourne d'un coup, ayant oublié de dire le plus important.

- On partira dans 10 jours. La première offensive, au musée d'Orsay, sera dans 11 jours. On aura une journée d'adaptation pour repérer les lieux.


Kris.
Musée d'Orsay, Paris.
27 mai 2020, présent.

Assise devant les portes du musée depuis une heure, j'observais la ronde des gardes. Principalement le moment où ils tournaient.
Tandis que Marko et Lucia se font passer pour des touristes pour repérer les caméras, Adrian et Julio font le tour par l'arrière pour trouver le moyen le plus sûr de partir sans être vu.

Lucia sort du musée et se dirige vers moi, elle fait semblant de me faire la bise comme si on se retrouvait. Pour se faire incognito, c'est la meilleure façon de procéder.

Il faut une vingtaine de minutes avant que les garçons nous rejoignent, nous rentrons directement à notre hôtel pour débriefer. Nous n'avons pris qu'une seule chambre en commun pour ne pas disperser nos affaires.
Je bip la carte de notre chambre et passe la première pour aller m'asseoir sur un des fauteuils de la chambre. Les garçons se mettent sur les lits avec Lucia sauf Adrian qui, lui, s'assied également sur un fauteuil.

- Bon, commence Adrian, avec Julio, on a trouvé une porte de sortie par derrière qui est à l'abri des caméras. Ce n'est pas pour autant qu'on ne devra pas être vigilant.

- Avec Lucia, on a repéré les endroits avec le moins de caméra et vu où c'est, on ne devrait pas avoir de problème pour aller dans les backstages. S'exclame Marko.

Puis tout le monde se tourne vers moi, espérant sûrement que je parle pour raconter ce que j'ai trouvé.

- Ne me regardez pas comme ça ! Oui, j'ai trouvé quand les gardes faisaient leurs rondes. Toutes les 20 minutes, ils font un changement, il faudra qu'on ait un timing parfait.

- Pas de problème pour ça, dit Julio, on ferme les portes dès qu'on rentre dedans et on assomme les deux gardes. À partir de là, on aura 20 minutes avant que les deux nouveaux gardes arrivent.

- Alors c'est décidé, demain après-midi, on passe à l'action, annonce Adrian calmement. On devra être discret avant d'attaquer et n'oubliez pas, on met tous les civils dans une seule pièce et s'ils résistent, ils meurent.

Adrian se lève et sort de la pièce, nous laissant dans nos réflexions.


Athéna.
Le Globo, Paris.
27 mai 2020.

Hypnotic dans les oreilles, je me déhanche dans la boîte de nuit, je suis dans ma bulle, les gens autour de moi n'existent plus. J'ai une robe noire à manche longue. Le tissu me colle à la peau, mais qu'importe, pour une fois, je profite. Je laisse échapper ma vie et mes problèmes dans cette musique.

L'alcool coule à flot autour de moi. Je me sens libre.

Mon amie me ramène à la réalité, me disant que demain, nous avons une visite dans un musée et que nous devons rentrer. Quelle idée de venir en voyage à Paris pour finalement ne pas profiter de leurs boîtes de nuit !
Nous nous frayons un chemin parmi toutes ces personnes qui veulent boire et danser. Nous retrouvons le vigile d'il y a presque quatre heures, malgré le peu d'alcool dans le sang, je le trouve encore plus grand qu'à l'arrivée. Il nous laisse sortir après qu'on ait récupéré nos vestes au vestiaire.

Dehors, la fraîcheur du soir nous frappe de plein fouet, nous fermons davantage nos manteaux pour garder le peu de chaleur qu'il nous reste. Nous prenons très peu de temps avant d'arriver à notre hôtel réservé pour l'occasion. Notre chambre est au dernier étage, nous l'avions demandé pour être tranquille. À peine la porte de la chambre franchie que je m'écroule sur mon lit et avec le peu de force qu'il me reste, je retire les vêtements et me glisse dans les draps frais à la senteur vanille.

C'est avec la hâte de visiter le musée d'Orsay que je m'endors. Pourvu que demain une bonne journée.

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