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5

             

Je me dirige vers la sortie de la pièce après avoir repris mon souffle.

Je sors directement et je me sens immédiatement propulsée contre un mur.Je me retiens de pousser un gémissement de douleur.

J'ai cru pendant un instant que c'était Amir qui était revenu à la charge mais ce n'est pas lui puisqu'il s'agit de cet imbécile de Anis.

Il me lance un sourire moqueur.Tandis que, je lui lance un regard noir et je lui donne un coup de coude dans le ventre.Puis,il se recule de moi et il pousse un gémissement de douleur.

Il finit par se redresser tout en souriant même si ça se voit qu'il souffre.

Moi : J'tavais conseiller de me laisser tranquille et tu as pas voulu m'écouter.Si tu veux pas te recevoir un coup autre part vaut mieux qu'il s'agisse de la dernière fois que tu me touches.

Anis : C'est pas ta force de gamine de 10 ans qui va me faire mal.

Pourtant ma force de « gamine de 10 ans » elle vient de te faire pousser un gémissement d'animal en détresse,imbécile va.

Moi : Ton visage est déjà abîmé,ça serait dommage qu'il le soit encore plus.

Anis : Ferme ta gueule.

Moi : T'es personne pour me demander de la fermer.Tu m'as demandé où plutôt tu m'as forcé à aller au douche et je l'ai fais alors je vois pas tu veux quoi encore.

Anis : T'es restée longtemps dans cette pièce avec Amir tu trouves pas ?

Putain de merde.

Moi : Qu'est ce que tu racontes ? C'est un détenu j'te rappelle donc c'est normal que j'passe du temps avec lui.Tes insinuations douteuses met les toi ou j'pense.

J'allais partir mais il me retient par le bras.Je me dégage immédiatement de son emprise.

Anis : Peut être mais vous êtes pas obligés d'être que tous les deux crois moi j'tai à l'œil toi.J'sais pas ce que t'es venu foutre dans cette prison mais j'le découvrirais bientôt.

Je fais un petit sourire en coin puis j'hausse les épaules.

Moi : Je te met au défi de trouver ce que je viens faire ici si t'es aussi intelligent et rusé que tu le prétends.

Anis : Je vais pas tarder à le savoir.Ce jour là,j'me ferais un plaisir de t'enfermer dans une prison haute sécurité mais avec des femmes cette fois et on verra si là-bas tu feras toujours autant la maligne.

Moi : Ah ouais ? Une prison haute sécurité pour femme,tu crois que c'est ça qui me fait peur ? On voit que tu me connaîs pas. -rire nerveux-

Anis : Tu te croit forte mais je sais que en vrai t'es qu'une faible.

Moi : T'es sur mon chemin Anis et en général j'me débarrasse des obstacles.

Anis : Tu me menaces ou je rêve ?

Moi : J'fais pas des menaces.La seule chose qui fait que tu as pas encore une balle entre les deux yeux c'est parce que j'ai un devoir à accomplir ici sinon j'taurais déjà fais la peau à toi et ton pote Franck.

Anis : De mieux en mieux.

Moi : Vous êtes des mecs répugnants qui profitent de leurs positions pour imposer leurs lois.

Anis : Toujours le même blabla et les mêmes menaces,ma belle Kiara.

Si il savait que toutes les personnes que j'ai menacée dans le passé ne sont même plus de ce monde et qu'elles sont enterrés bien profondément sous terre.

J'aimerais bien voir son visage quand il découvrira ma véritable nature et qui je suis en réalité.

Anis : En attendant que je découvre ce que tu caches,tu vas aller chercher de la viande dans la chambre froide et tu vas accélérer.

Moi : Pardon ? Tu n'as qu'à y aller toi même ou demander aux personnes qui sont payés pour ce travail de se charger de cette tâche.

Anis : Sauf que c'est à toi que je demande.

Moi : Je suis une gardienne donc mon rôle c'est de surveiller et non d'aller faire ton sale boulot.

Anis : C'est un ordre alors t'exécutes sans discuter.A part,si tu veux que j'aille me plaindre auprès du directeur ?

Je grogne de mécontentement.

Il faut que je me fasse discrète.Une réclamation de Anis pourrait pousser le directeur à se poser des questions sur moi et il découvrirait assez vite que j'suis pas une vrai gardienne.

Anis : Je préfère.Prend un des détenus avec toi pour t'aider parce que vu ton corps tu risques de te faire écraser par la viande.Il vaut mieux éviter que t'empoisonnes la viande.

Je répond même pas à sa remarque,il me gonfle vraiment ce mec.Il sait qu'il décide alors il en joue et en profite.Je me tourne et me dirige vers la cour.

J'arrive à la cour et les autres prisonniers sont en promenade.Mathieu me fait un signe de la main et je me dirige vers lui.

Mathieu : Tu en as mis du temps.

Moi : Anis m'a retenu,il veut que j'aille dans la chambre froide pour récupérer de la viande.

Mathieu : Normalement y a des gens pour se charger de ça.Pourquoi il te demande à toi ?

Moi : Ouais je sais mais il veut juste me rendre folle.En plus, il veut que j'y aille avec un détenu.

Mathieu : J'taurais bien accompagner mais je suis de garde.

Moi : T'inquiète c'est tranquille.

Mathieu : Tu comptes partir avec lequel ? Tu vas faire un heureux en tout cas.Mais,fait attention le mec pourrait en profiter pour tenter une approche.

Je laisse échapper un sourire à sa remarque parce que j'me dis qu'il en faudrait du culot pour me toucher en sachant qu'on est entourée de gardien.Puis,j'me met à observer les hommes dans la cour pour rechercher celui qui va m'accompagner dans la chambre froide.

Je pose mon regard sur Amir qui est adossé contre un mur avec les mains dans les poches et un regard perdu dans le vide puis je souris.

Moi : J'ai déjà trouver mais faudrait juste que tu m'expliques où elle se trouve.

Il hoche la tête puis il commence à m'expliquer où elle se situe et tout,c'est pas bien compliquée faut juste récupérer la viande et revenir.

J'me retrouve à faire les tâches des cuisinières à cause de ce bouffon de Anis.

Je me dirige vers le coin isolé où se trouve Amir.Quand j'arrive à sa hauteur,il fronce les sourcils.

Amir : Qu'est ce que tu me veux encore toi ? -sec-

Moi : Faut que tu m'accompagnes chercher de la viande dans la chambre froide.

Amir : J'suis pas ton chien moi,démerde toi où prend un des mecs en chiens sur toi et vas-y avec lui. -sec-

Comme si ça me faisait plaisir de lui demander de m'accompagner.

Moi : Tu as pas vraiment le choix,c'est toi que j'ai choisis.Donc,tu viens avec moi.

Amir : J'suis pas ton chien,me casse pas les couilles.

Mais c'est pas possible d'être aussi têtue et arrogant que ce putain de mec de merde.

Moi : Si tu m'accompagnes,quand je devrais procéder au fouille des cellules j'ferais en sorte de ne « rien voir » dans la tienne.Et puis,même si tu veux pas de privilège,j'pourrais aider un peu Fatih.

Il hausse les sourcils puis il me fixe sûrement surpris par ma proposition.

Amir : Qu'est ce qui te fais croire que j'ai des choses à cacher ?

Moi : Je sais que tu caches un téléphone,les mecs comme toi ils trouvent toujours le moyen d'obtenir ce qu'ils veulent.Il doit être super bien caché, mais je sais que tu en as un parce que ton Empire ne va pas se diriger tout seul.Pense a Fatih,il est âgé alors les conditions dans la prison doivent être difficile pour lui.Je pourrais lui ramener de la vrai nourriture à manger sans que personne ne le sache.

Il continue de me fixer puis il me regarde de haut en bas.Il commence à avancer vers l'entrée du bâtiment et je le suis puisque je prend ça pour un « ok ».

C'est pas mal pour « une petite vierge coincée » non ?

Il semble connaître le chemin de la chambre froide car depuis toute a l'heure c'est lui qui me guide.

On arrive devant celle ci puis on rentre directement à l'intérieur.

Amir : Ça se voit à des km que t'es pas une vraie gardienne.J'espère que tu le sais parce que ta couverture elle est minable.

J'hausse les sourcils.

Moi : T'es encore dans ton truc comme quoi le directeur m'a envoyer pour te piéger ? Crois ce que tu veux.De toute façon,j'ai rien à te prouver.

Amir : Je ne connais aucune gardienne qui laisse l'un des détenus les plus dangereux de la prison qu'elle surveille avec les mains libres sans aucune menotte.

Putain de merde,mais j'suis vraiment conne.

Moi : Si t'avais voulu t'enfuir tu l'aurais fais depuis longtemps, avant même que j'arrive dans cette prison.

Amir : Crois pas que tu vas me retourner le cerveau.T'es pas une gardienne et ça se sent dans ton regard.Ça se voit que tu as les mains sales,très sales même.

Je dis rien puis on commence à prendre la viande.

BOUM !

On se tourne tous les deux vers le bruit et on aperçoit avec horreur que la porte de la chambre froide s'est refermée sur nous.En réalité,c'est plus moi qui aperçoit avec horreur puisque Amir reste impassible comme à son habitude.

Je jette la viande au sol et j'essaie d'ouvrir la porte mais sans succès.Je commence à taper dessus en criant mais c'est toujours sans succès.

Je me tourne vers Amir,il est adossé au mur de la chambre froide et il est toujours aussi neutre.

Moi : Tu pourrais au moins faire semblant d'être plus inquiet ! On est enfermés dans cette putain de chambre froide ! On risque de mourir de froid !

Amir : C'est pas en criant et en paniquant qu'on va sortir.Donc,ferme ta gueule et va t'asseoir dans un coin sagement en attendant qu'on vienne nous ouvrir.

Je me met face à lui et le défie du regard.Je supporte pas ce mec et sa façon de se comporter.Il fait comme si il était le centre du monde et il me parle comme si j'étais une petite conne.En plus, il fait comme si il n'avait peur de rien mais qu'il nique sa race.

Moi : Je t'interdis de mal me parler t'entends ? Depuis qu'on se connaît,c'est à dire depuis quelques jours,je supporte tes putains de remarque de merde alors arrête.

Amir : Et si j'arrête pas on va faire comment ?

Je souffle de colère puis je sors mon arme de l'arrière de mon jean.Je me tourne vers la porte,c'est impossible que je reste enfermée avec ce mec dans la même pièce pour une durée indéterminée et avec cette température.

Amir : Qu'est ce que tu vas faire ? Essayer de tirer sur la porte comme une conne,tu crois que c'est ça qui va l'ouvrir ?!

J'ignore sa présence et je me concentre pour viser le petit trou de la serrure.Je souffle un grand coup puis je tire et la balle réussit à toucher le trou.Je me dirige vers la porte que j'essaie d'ouvrir mais elle reste verrouillée.

On nous a enfermés ici c'est sûr sinon normalement le mécanisme devrait s'ouvrir avec le contact de la balle.Si la porte reste bloquée,c'est que c'était pas un accident.

Amir : Où est ce que tu as appris à tirer comme ça ? -sec-

Sa question sonne comme un reproche,c'est vrai que je dois pas me faire remarquer.Il va trouver ça bizarre que je sache aussi bien viser.Même si j'lui parle de l'école de gardien imaginaire que j'ai fais,il est pas con et il ne me croira pas j'en suis certaine.Je préfère ignorer sa remarque.

Je m'assoie dans un coin à l'opposé de lui tout en grelottant.Tandis que lui,il reste debout.Pourtant, il est un peu moins couvert que moi puisqu'il porte sa tenue de prisonnier alors que moi j'porte mon uniforme complet de gardienne.

Moi : Évidemment j'ai laissée mon téléphone dans les vestiaires,celui qui nous a fais ça je vais le tuer.Le tuer et lui briser ses os un par un pour m'avoir enfermée dans cette chambre froide avec un mec comme toi.

Je dis plus ça à mon subconscient qu'à lui mais bon il faut bien qu'il entende ce que je dise.

Amir : Les gens comme toi sont pas censés préserver la vie et toutes ces autres conneries ?

Il fait un sourire en coin,il sait que je suis pas une vraie gardienne.J'en suis sûr à 100% mais il sait pas ce que je fais ici.Disons que ça pourrait être pire.De toute façon,c'est pas le moment de penser à cette couverture de merde qui m'attire que des problèmes tout autant merdique.


                                      {....}



Quelques minutes plus tard.....





Amir s'est assit également en face de moi.Mais,on est à une très grande distance l'un de l'autre.Ça se voit qu'il commence à se sentir mal puisque son teint qui est d'habitude si matte est maintenant livide.

J'suis en train de cailler et j'pense que je vais mourir de froid si on nous sort pas rapidement d'ici.Je sens plus mes doigts,ni mes pieds et encore moins le reste de mon corps.

Je peux pas mourir comme ça.

J'ai survécu à des incendies,des bagarres,des fusillades,des tirs de tous les côtés et pleins d'autres merdes comme celle-ci ! Je peux pas mourir parce que j'ai été enfermée dans une chambre froide comme une débutante,c'est injuste !

Le plus ironique est que j'suis sûr que même une fois que je serais morte,mon père continuera de mener la même vie qu'il mène actuellement et qu'il sera indifférent à ma disparition.

J'ai toujours voulu lui mettre une balle entre les deux yeux pour tout ce qu'il m'a fait subir celui-là.Mais,j'ai jamais eu les couilles de le faire.

Amir : J'me vois pas mourir avec pour dernier souvenir une meuf comme toi.

J'avais presque oublier sa présence à celui-là.Même dans un moment pareil, il trouve le moyen de me lancer un pique.

Faut pas que je perde espoir.On va venir vous sauvez,c'est pas le moment de relâcher Kiara même si tu as envie de fermer les yeux.

Il faut que j'entretienne la conversation avec lui pour me maintenir éveiller sinon je vais m'évanouir.

Moi : Si j'avais eu le choix,j'aurais pas voulu que tu sois le dernier visage que je vois aussi.

Amir : Je savais que les prisons n'étaient pas un lieu pour les meufs.

Moi : J'ai même pas la force de te faire ravaler tes paroles.

Amir : Je savais aussi que fallait pas que je vienne avec toi.J'me demande pourquoi tu n'as pas demandée à un de tes mecs.

Moi : C'est pas « mes » mecs.Si je t'ai demander a toi c'est parce que j'savais très bien que t'allais rien tenter puisque toi et moi on peut pas se voir.

Évidemment c'est une partie de la vérité mais ça reste la vérité quand même.

Amir : Résultat ? Je me retrouve coincé ici avec toi juste parce que j'suis pas en chien sur ta gueule.

Moi : Tu as vraiment une haine contre moi c'est abusive.

Amir : Les gardiens me dégoûtent et encore plus les fausses gardiennes.

Évidemment,il n'a pas oublié.

Amir : Quand on sortira d'ici,tu as intérêt à me dire ce que tu viens faire ici et ce que tu me veux sinon j'te promet que j'te brise en deux.

J'ai pas la force de me lancer dans un autre débat avec lui.

Je sais très bien que pour me réchauffer il faut que j'sois proche de lui puisque le contact physique réchauffe le corps et c'est une grande chaleur.Mais,plutôt mourir que de faire ça.Je préfère mourir plutôt que de demander à être proche de ce mec.


                          10 minutes plus tard....


Je suis à deux doigt de perdre connaissance et aussi sur le point de perdre le peu d'espoir qu'il me reste qu'on soit sauvés et de demander à Amir de se rapproché de moi pour me réchauffer.

Je suis vraiment désespérée et j'ai vraiment beaucoup trop froid pour rester comme ceci.Il suffit qu'on reste encore 5 minutes dans ce froid et je vais bel et bien mourrir de froid comme une merde.Mais,je conserve quand même une certaine fierté pour demander de l'aide et dépendre de cette crapule.

Je finis par perdre le peu de fierté qu'il me reste.J'étais sur le point de lui demander de me serrer contre lui quand je vois la porte de la chambre froide s'ouvrir en grand.

Je crois rêver mais j'aperçois bel et bien Mathieu devant moi.Il nous regarde tous les deux avec des gros yeux puis il se dirige vers moi en courant et me soulève de ses bras pour me faire sortir de la chambre.Ensuite, il m'adosse au mur en face de l'entrée et il s'en va pour venir en aide à Amir.

Amir s'appuie sur son épaule puis ils sortent tous les deux de la chambre froide et Amir s'assoit à mes côtés contre le mur.

Mathieu part quelques minutes en courant puis il revient essoufflé avec plusieurs couvertures et deux verres de thé qu'il nous tend.Il nous met les couvertures dessus tout en nous donnant les verres de thé.Je soupire de soulagement tout en me blottissant dans la couverture et en buvant le contenu du verre.

Mathieu : J'arrive pas à croire que vous vous soyez retrouver enfermés accidentellement dans la chambre froide.

Moi : C'était pas un accident Mathieu.

Amir : Quand je vais découvrir celui qui nous a fait ce coup de pute,je vais l'enculer.

Mathieu : Vous êtes sur que c'était pas un accident ?

Je lui explique l'histoire de la balle et de la serrure pendant que Amir boit son thé.

Mathieu : Il faut en parler au directeur si c'est l'un des détenus.

Amir : Aucun des mecs auraient eu les couilles de faire ça.

Moi : Mathieu n'en parle à personne,il faut faire comme si de rien était.

Mathieu : Ça va bien finir par se savoir.

Moi : J'suis sûr que c'est Franck ou Anis.Depuis que j'suis arrivée,ils essaient de m'intimider.

Mathieu : Y a une différence entre quelques menaces et une tentative de meurtre.

Les mecs comme Anis et Franck je les reconnais à des kilomètres.Pour arriver à leurs fin,ils ont aucune limite et honnêtement ça ne m'étonnerais pas qu'ils soient responsables de cet accident.

Si c'est bien eux et que Mathieu raconte ce qui vient de se produire au directeur il serait capable de les couvrir.En faite,il ne m'inspire pas tellement confiance lui non plus.

Moi : Mathieu fait moi confiance.J'te demande juste de rien dire et de faire comme si il n'y avait rien eu.

Il soupire puis il hoche la tête.

Mathieu : Tu as faillis y passer et tu penses déjà à ta vengeance.

Moi : Écoute Mathieu,laisse moi quelques minutes seule avec Amir s'il te plaît.

Mathieu : T'es sérieuse ? Tu as faillis mourir,tu as oubliée ou quoi ?

Je lui lance un regard pour lui montrer que je vais bien et que l'état de choque est passé puis il soupire.Il est sûrement pas très rassuré de me laisser avec Amir alors qu'il est dangereux et qu'on a faillit mourrir.

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