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Segment 38 : La manipulatrice


Je me posais encore la question. A vrai dire, elle tournait en boucle dans ma tête : Qu'est-ce qui venait de se passer ?!

Je ne comprenais pas. Aussi longtemps que j'étais une fouteuse de troubles, je ne me rappelais pas avoir eu autant de personnes sur dos. C'était un véritable complot.

J'avais l'impression d'avoir salement été trahie. Mais en même temps, est-ce que cela m'étonnait réellement ? Je connaissais trop peu cette garce pour lui avoir donné une confiance aveugle.

Mais ma nouvelle question était... pourquoi avoir fait ça ? Je n'avais pas prit en compte sa pseudo-menace quand j'ai quittée de l'école. Était-ce parce que je l'ai laissée en plan dans son plan pourri ?

Et... En parlant de ce plan... Si Kamishen a roulée tout un internat contre moi, ne l'avait-elle pas fait avec moi au sujet de Sato ?

"Quel retour de merde."

...

Etonnement ce flic puceau ne m'emmenait pas au commissariat, mais ce qui semblait être dans son appartement. Bien que j'ai eu une hésitation sur ses intentions et eu un moment de recul, il m'incitait à le suivre si "je ne veux pas dormir dehors ce soir". Je n'avais pas réellement le choix. Même si notre unique interaction était très électrique, je me demandais pourquoi il était venue à mon aide.

Et j'allais vite le savoir dans la soirée qui m'attendait.

Après avoir montés plusieurs étages en trainant ma valise, nous arrivions à la porte de son habitation. Je découvrais un appartement moderne à décoration sobre et à température chaude.

Le policier fermait la porte derrière moi, me fait signe de laisser ma valise à l'entrée, retirait ses chaussures et s'enfonça alors dans ce qui semblait être le salon. Par respect, car oui je peux avoir du respect, je retirais mes bottes à mon tour et je le suivis. A peine je passais l'entre porte que je découvrais qu'il y avait une autre personne dans la pièce, qui se leva à notre arrivée.

"Ah, vous voilà !"

C'était cette première année. Imoto Porishi. Vous savez, la petite blonde qui avait demandée à Kamishen si elle allait "entraîner la nouvelle dans ses magouilles" le soir où Kiko m'avait montré le stock de pétards interdits.

Il faut croire qu'elle avait raison, concernant les magouilles.

Bien que je me demandais ce qu'elle faisait chez un flic, je me rappelais soudainement de la fois où je les avais vue ensemble à Sweety High et leur flagrant ressemblance. Ils étaient frère et sœur, c'était évident.

"Installes-toi, Yoshida." rajouta la fille en me montrant le canapé.

Mais à peine je posais mes fesses sur ce léger canapé gris, que je montais légèrement le ton pour montrer mon incompréhension :

"Bon ! Qu'est-ce qui se passe dans cette école ?! Elles ont tous prit quelque chose ou quoi ?!"

Fixant les blonds, et voyant le type s'asseoir à coté de sa sœur, je vis Imoto passer sa main dans ses cheveux tout en détournant légèrement le regard. Elle gardait le silence pendant plusieurs secondes jusqu'à qu'elle recroise enfin mon regard avec courage et répondit à ma question d'un ton calme :

"Ca a commencé quand tu es partie... La semaine dernière. Il eu des rumeurs comme quoi notre présidente du conseil des élèves couvrait la responsable du vandalisme de la bibliothèque. Et Kiko Kamishen a balancée ton nom. Elle a dit à tout le monde que c'était toi qui s'était amusée à détruire la salle commune dans le but de faire accuser d'autre camarades. Elle a mentionnée aussi que tu étais une cancre qui a été virée de ton ancienne école pour faute grave, que tu t'en étais prit à l'infirmière et que l'accident avec Akane Mihane était parfaitement volontaire. En clair, elle a retournée tout le monde contre toi et Kyoko Sato."

Comme je l'avais prédit il y a quelques heures par les mots de Kamishen, cette fouine m'avait roulée. Je sentais une sale colère monter en moi que j'avais mon visage bloqué par l'expression de rage intérieur.

"La salope..." "tait les seuls mots qui ont réussir de sortir de ma bouche.

-Mais est-ce que c'est vrai, pour le vandalisme ?

La question du type me fit relever la tête en sa direction, croisant ainsi ses yeux marrons. Je croisais son regard, assez dur qu'il en avait ses yeux amandes encore plus plissés.

"C'est vraiment toi qui a mit la pagaille dans la bibliothèque de l'école ?" reformulait-il sa question en se penchant légèrement en avant.

-...

J'aimais bien me vanter quand je faisais une connerie, mais pas devant un poulet. Mais je ne pensais pas avoir le choix.

Je fermais alors les yeux en lâchant un gros soupir, et je répondis d'un ton lâche et blasé :

"Oui, rho. C'est moi..." Puis je rouvris mes yeux et je redressais à nouveau ma tête. "Mais je n'étais pas toute seule ! Kamishen était avec moi ! Elle... Elle m'a roulée, ok ?! Elle est pas saine cette fille ! Je crois qu'elle est complètement tarée ! Elle voulait qu'on accuse Sato parce que... Bordel que je me sens CONNE !"

J'étais si honteuse que c'était bien la première fois que j'avais honte de m'être fait manipulée d'une manière aussi débile. Je plongeais mon visage dans mes deux mains avant de me pencher en arrière jusqu'à cogner le dossier du canapé. Le tout en râlant.

"Si il le faut... Sato n'avait vraiment rien contre moi... Putain de merdeuh !" ajoutais-je.

Après avoir marmonnée pendant un petit moment, je finissais par baisser mes mains et je regardais les deux Porishi. Le gars en uniforme était penché avec les coudes sur ses genoux et la fille gardait le dos droit avec ses mains posées sur ses cuisses.

"Même manipulée, ça reste un délit. Tu mériterais que je t'arrête." dit le poulet.

-Kiruma, coupa alors la sœur en se tournant vers lui, s'il te plait... Avant tout, il faut s'occuper de Kamishen.

-S'occuper d'elle ? C'est un délit de monter les gens contre les autres ?

A mes questions, j'attirais l'attention de ce "Kiruma" dont je venais de connaître son prénom. Il me regardait d'un air méfiant et ajouta :

"Parce que en plus de ces choses de gamins, ton amie a aussi réussi à influencer les membres employés de l'éducation."

-Hein ?

-En gros, corrigea la fille, je ne sais pas comment mais elle a convaincue tout le personnel de faire grève pour demain !

-Quoi ? Comment elle a fait ça ?

-On l'ignore, mais il n'y aura aucun adulte pour demain. Même pas la directrice !

-Il est interdit de laisser des adolescents sans surveillance, ajouta le jeune homme en se redressant.

-Tu peux pas l'arrêter, le flic ?

Alors que je levais un sourcil suite à ma logique, il détourna alors le regard et passais sa main gauche derrière sa tête en me répondant d'un ton plus léger et hésitant :

"J'en ai pas le droit de l'arrêter sans preuve... Et euh... Je suis encore nouveau dans la police... Je suis encore en doublure..."

-Wow, prononçais-je sous la surprise en écarquillant des yeux, tu fais le méchant flic mais t'es vraiment un débutant en fait !

Et bien que ma remarque était aussi pesante, cette-fois il ne répondit pas. Il se contentait de garder le silence en détournant les yeux.

Cette histoire partait complètement en steak...

C'était du grand n'importe quoi !

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