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Segment 37 : Retour choquante à Sweety High


Une semaine a passée où je n'étais pas retournée dans ce lycée à la con. J'ai accompagnée ma mère face à sa situation, et m'a laissée rester à la maison quelques jours. Elle a même était complice de mon "séchage" de cours en appelant Sweety High pour préciser que je revenais que le Lundi suivant.

En attendant, cette semaine nous a fait du bien. A moi hors de cet internat et des idées glauques de Kamishen, à ma mère déjà plus libérée... et même à Yujin. Car oui, mon meilleur ami est resté avec nous. Ma mère l'adore comme si il était son fils et je savais que Yujin adorait également ma mère.

En soi, c'était une bonne ambiance bien plus apaisée que je n'avais pas eu depuis longtemps. Malgré les révélations de ma mère...

A savoir que son connard de mari était en réalité le frère de mon géniteur, donc mon oncle biologique, a empêché mon corps d'avoir mes huit heures de sommeil.

Mais au moins... grâce à son nom de famille... J'avais un moyen de retrouver mon géniteur. Je n'avais presque jamais ressenti le besoin, ou l'envie, de chercher à connaître l'homme que ma mère a aimée à Paris. C'est pour ça que quand je ne trouvais pas le sommeil, je cherchais sur les réseaux sociaux tous les types ayant ce nom de famille.

Et il y en avait un parmi des dizaines, qui habitait effectivement à Paris. J'avais consultée son profil, par curiosité. Un homme d'origine asiatique, marié, travaillant dans une agence de publicité... Pour tenter le tout, je lui avais envoyée un message : "Je suis Aisa Yoshida... ma mère ayant eu une relation avec un homme vers 1999-2000 à Paris... Si vous êtes concerné, merci de me renvoyer un message..." Bref, du classique.

Pendant la fin de mon séjour à la maison, je n'avais pas eu de réponse. Le message n'avait même pas été "vu". Je n'avais pas prit la peine d'en parler à ma mère.

"On verra..." me disais-je.

Et finalement, je rentrais enfin à Sweety High le dimanche soir. Ne pouvant pas m'emmener, ma mère m'avait payé le trajet du train. Je m'étais en même temps séparée de Yujin, qui retourna également dans son lycée. Il était aussi démotivé que moi...

Mais je ne m'attendais VRAIMENT pas à ce que j'allais trouver, en revenant à l'école.

J'étais fatiguée du trajet. Le ciel était gris, voir noir, et un vent froid soufflait. L'herbe humide était preuve d'une récente pluie ou récente neige...

Quand je passais le portail de l'école, je fus surprise de ne trouver personne.

Personne n'était dehors, alors que normalement il y avait toujours une fille ou deux à l'extérieur. Il n'était que dix-huit heures, à peu près. Mais non... personne.

Je marchais rapidement sur le sentier, tirant ma valise à roulette d'une main, tout en regardant les alentours. Je marchais en direction de l'internat.

C'est là que j'ai rencontrée enfin une forme de vie ici. Ou plutôt... plusieurs.

En m'approchant du bâtiment, j'apercevais avec étonnement que des élèves passaient les portes. Une dizaine... une vingtaine ? Une trentaine...?

"C'est quoi ce bordel ?" lâchais-je en fronçant des sourcils.

On aurait dit un rassemblement total. Comme si toutes ces élèves de l'internat m'attendaient moi.

Et j'avais raison.

Je m'arrêtais devant elles, remarquant chaque regard pointé dans ma direction. Sur le coup, je pensais que c'était du fait que j'avais séchée et je ne pensais pas que ça allait autant se faire remarquer.

Leurs regards étaient étranges...

"... Euh... Qu'est-ce que vous regardez ?" demandais-je à voix haute face à tous ces tronches de cakes.

Dès que je posais ma question, j'ai eu un feedback qui me surprenait à m'en écarquiller des yeux. Une panoplie de pouffements et d'expressions mélangés entre la surprise et l'hautain. C'était bien la première fois qu'autant de personnes réagissaient ainsi en ma faveur... sans que je sache pourquoi, sur le coup.

Et enfin, malgré un brouhaha provenant des filles, l'une d'entre elles finissait par prononcer à voix haute :

"Ce qu'on regarde ? Celle qui a pourrie cette école, enfin ! T'as pas honte de revenir comme si de rien n'était ?!"

-Que... Pardon ?!

-Fais pas genre, rajouta d'une autre fille à l'opposé de la première, on sait que c'est TOI qui a vandalisée la bibliothèque ! Et que c'est TOI qui a tenté de semer la pagaille !

-Que... Hein ?!

Et à la suite, de nombreuses accusations surmontaient parmi ces filles au point que le brouhaha devenait totalement incompréhensible. Entre la bibliothèque, ma baston contre les grognasses... et même ma défense contre Akane est revenue.

J'étais complètement déstabilisée face à ses houements. "Qu'est-ce qui leur prend ?!" me demandais-je en regardant chaque visages dévoiler de la haine en ma faveur.

Puis, alors que le froid soufflait dans mes cheveux, j'ai eu le réflexe de lever la tête vers l'internat derrière le groupe de filles. Et là je vis avec angoisse que des tas d'autre élèves me regardaient depuis les multiples fenêtres du bâtiment !

Toutes me huaient, toutes m'insultaient...

Et alors que je pensais que c'était le pire, qui entendais-je parler depuis la première fenêtre au centre du bâtiment ?

"Vous voyez ? Cette délinquante n'ose même pas nier les faits ! Et vous pensez vraiment que notre école a besoin d'une cancre pareil ? NON ! Cette paysanne a blessée à multiples reprises des camarades, a vandaliser l'habitat de notre infirmière et même la bibliothèque ! Elle a voulu conspirer contre Kyoko Sato, et cette dernière n'a PAS réagie ! Elle l'a même protégée ! Si Yoshida reste ici, notre école va devenir un vrai lycée urbain américain ! Vous voulez VRAIMENT que cet endroit soit remplis de brutes pareil ?!"

Cette... Cette garce de Kamishen. Elle était en haut, se tenant contre le bord de la fenêtre, entrain de me pointer du doigt et de m'accuser ! Elle balançait TOUTES mes conneries et me mit même sur le dos ses idées à la con de "détruire" Sato !

"Je rêve..." lâchais-je avant de m'exclamer : "Kamishen, t'es sérieuse, là ?! Descends si t'as des couilles au lieu d'envoyer ces pimbêches !"

J'avais déjà que que j'étais sur le cul ? Ce n'était pas fini.

"Pimbêches ?!" rajouta une des filles à mon niveau. "Elle nous insulte, en plus ?!"

-On a pas peur de toi, Yoshida ! Espèce de sale...

-Elle va voir ce qu'elle va voir !

Sur les mots d'une énième premières années, voilà que les filles qui étaient dehors commençaient à s'approcher de moi tandis que celles qui regardaient par la fenêtre continuaient de huer comme si nous étions dans une arène de combat.

Normalement je n'ai pas peur de me battre, mais là elle étaient une trentaine. J'ai alors commencée à reculer en entrainant ma valise avec moi.

"Nan mais... Vous n'allez pas l'écouter, quand même !" haussais-je le ton en restant sur la défensive. "C'est une manipulatrice, cette garce ! C'est ELLE la coupable de tout ça !"

Mais rien à faire. Aucune ne m'écoutait... Je continuais de reculer au fil où le groupe s'approchait. Et sans laisser mon reste, j'ai décidée de prendre la fuite comme une prisonnière.

Derrière moi se trouvait des bruits de pas et des cris. Telle une chasse à l'homme. Sur le moment de ma fuite, je traînais ma valise en direction de la sortie de l'école. Rien d'autre ne me venait en tête... Ni la possibilité, ni où fuir...

C'est alors que je m'approchais de la sortie de l'école qu'une voiture s'arrêta pile devant. Et pas n'importe qu'elle voiture... Une voiture de flic.

En voyant le véhicule, j'ai eu le réflexe de m'arrêter en me demandant si la police allait s'en mêler. Je me voyais limite en sueur aller en taule. Mais fort heureusement, cette voiture était une aide pour moi.

"Vite ! Grimpes !"

C'était ce type... Le jeune flic blond ! Conducteur de la voiture, il me faisait des signes pour grimper.

Pas le choix, Aby. Autant se faire aider par un poulet plutôt qu'on retrouve ton corps en trente morceaux.

Sans tarder, j'ouvris la portière arrière de la voiture, jette ma valise sur la banquette arrière avant d'entrer dans le véhicule et de fermer la porte. Et le tout alors que les filles courraient dans la direction. Le poulet démarra avant que je mette ma ceinture, et ainsi... m'emmena loin de l'école.

Mais qu'est-ce qui venait de se passer ?

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