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Segment 36 : Des révélations biologiques


Voilà plus d'une heure que nous étions au commissariat, entrain d'attendre que la plainte de ma mère se complète par des papiers administratives. Il était déjà plus de vingt heures, mais les lieux que je connaissais bien étaient remplis entre des policiers et des citoyens de tous les âges... Enfin, surtout à voir des jeunes adultes d'origine trafiquants se faire entrainer par les poulets.

Maman et moi étions assise sur un banc, dans la salle principale à proximité du bureau d'accueil. Yujin était partie nous attendre dehors, et le connard était toujours en garde à vue.

C'était le bon moment de faire cracher le morceau à ma mère.

"Bon !" m'exclamais-je en me tournant vers ma mère et en la regardant. "Depuis combien de temps tu subis ça ?"

Evidemment, pas de réponse. Ma mère était droite comme un piquet, assise droit devant avec sa tête baissée et ses mains jointes qui se tortillaient légèrement. Chose qui m'agaçait, mais je ne faisais que soupirer en baissant ma tête pour montrer mon sentiment.

Je n'hésitais pas ensuite à relever mon visage avec une expression déterminée à connaître la vérité, puis de tourner sur mes fesses pour être face à ma mère.

"Maman..." ajoutais-je d'une voix plus basse et plus rude. "J'avoue avoir séchée cette école de merde et d'avoir forcé Yujin à faire pareil pour qu'il vienne me chercher. Mais si je ne l'avais pas fait, je n'aurais pas surpris cet enfoiré entrain de s'en prendre à toi. J'suis plus une gamine, bordel... Tu te plains que je ne te parle jamais... Mais en même temps tu ne me parles pas non plus !"

J'en bougeais les bras, tout en parlant et observant ma mère. Et c'est au moment où je haussais des épaules à deux doigts de laisser tomber que Maman releva sa tête jusqu'à regarder le plafond et poussa un gros soupir nasal.

Et finalement...

"Tu crois que c'est simple d'avouer à son enfant que ton compagnon est violent ?" demanda-t-elle d'un ton neutre sans bouger son regard du plafond.

Ceux-à-quoi, mon regard s'adoucit tout en comprenant qu'elle n'avait pas tord. Beaucoup de femmes et d'hommes gardaient le silence quand ils sont victimes de violence conjugal... Alors avouer une telle horreur à son enfant, quelque soit son âge, était encore moins facile.

Ma mère finissait enfin par répondre à ma question principale en fermant néanmoins les yeux, tandis que je posais ma main sur son épaule la plus proche :

"... Ca a commencé quand nous t'avons placé dans cette école. Une dispute a éclatée et... c'est arrivé comme ça."

-Ca fait deux mois ? Mais pourquoi tu n'as rien fait pour qu'il arrête ?

-La première fois il s'était excusé. Il disait qu'il s'en voulait, qu'il n'était pas du genre à faire ça... et je l'ai cru. J'ai mit ça sous la colère de notre dispute...

-Mouais... C'est ce qu'ils disent tous ! Mais... Quand il a recommencé, pourquoi tu ne l'as dit à personne ? Je sais pas, moi... A tes amis, ton entourage... ou même grand-mère !

Un nouveau soupir surgissait de la bouche de ma mère. Puis, elle baissa sa tête avant de finalement ouvrir ses yeux et enfin se tourner vers moi. Je pouvais enfin voir son cocard, mais c'était son regard froid qui me perturbait le plus.

"Aisa, tu connais ta grand-mère... Tu penses vraiment qu'elle aurait fait quelque chose ?"

Touché.

Maman avait raison. Je connaissais assez ma grand-mère pour savoir qu'elle n'aurait pas levée le petit doigt. Elle avait forcée ma mère à me garder sans lui demander son avis. Encore ça, ça passe. Mais ma grand-mère était une femme très... aigrie, stricte et méchante. C'est c'est comme ça que je la voyais. Quand Maman avait besoin d'argent, même pour moi, grand-mère l'envoyait chier...

Et au point que ma mère connaissait d'avance la réponse de sa mère, elle ne lui aurait pas dit qu'elle était une victime.

Elle aussi, c'est une conasse.

Quant-aux-amis et à l'entourage que j'avais mentionnée plus tôt, je n'avais pas besoin qu'elle me réponde pour comprendre. Cet abruti avait dû l'éloigner de ses amis afin qu'elle ne dise rien à personne.

Mais c'était la suite qui allait me mettre un froid.

"Aisa... Il y a quelque chose que j'aimerai te dire."

Ses mots me faisaient lever un sourcil. Je redressais mon dos tout en mettant mes mains dans les poches de ma veste et me callant contre mon bras gauche posé contre le mur.

Ma mère, elle, se positionnait d'avantage en ma direction pour bien être en face de moi. Le brouhaha du hall n'était pas embêtant pour qu'on puisse discuter, on s'entendait clairement avec ma mère.

Je voyais à son visage tiré qu'un soudain stress l'envahissait, au point qu'elle détournait son regard en restant silencieuse plusieurs longues secondes.

Et finalement, après un peu de patience de ma part, elle redirigeait ses yeux en ma direction. Maman prit une inspiration et commença ainsi :

"Vois-tu, comme tu le sais très bien, mon histoire avec ton père n'a duré que quelques mois quand je me suis rendue à Paris pour mes études. Quand je suis rentrée au Japon, à l'époque, je n'avais aucun moyen de le contacter... et donc, de lui dire que j'étais enceinte."

-...Je sais, ça.

-Mais il y'a quelque chose que tu ne sais pas. A Paris, quand j'ai rencontrée ton père, j'ai aussi rencontrée un autre garçon. C'était son petit frère.

-Mon géniteur avait un frère ? Bah, en même temps tu ne m'as jamais rien dit sur lui... Je ne sais même pas son nom.

-Laisses-moi continuer, s'il te plait. Enfin bref... Son frère, qui était plus proche de moi coté âge, me faisait du grain. Mais celui qui me plaisait vraiment était ton père. Et le hasard a fallut qu'il y a quelques années, j'ai croisé par hasard ce frère.

-Quoi...? Tu as croisée mon euh... oncle biologique ?

-Oui.

Maman prenait une grande respiration avant de rependre par un monologue :

"Je me suis mit à voir souvent cet homme, en ami. Il était gentil, classe, intelligent... Il m'a apprit qu'il était en grand conflit avec ton géniteur, qui lui a fait sa vie en France. Mais... Il se trouve que celui que tu considérais comme ton vrai père a cru que je le trompais... C'est pas parce que j'ai refusée de me marier avec lui qu'il est parti, Aisa. C'est parce qu'il n'a pas voulu entendre que ce n'était qu'un ami et que je ne l'ai jamais trompée de ma vie ! J'ai essayée de lui expliquer mais il a totalement disparu, au point de changer d'adresse et de numéro. J'étais tellement mal, quand il nous a laissé que... j'ai en effet retrouvée du réconfort avec... ton oncle..."

-Attends... Attends, attends... Comment... comment ça tu as retrouvée du réconfort avec l'homme qui est mon oncle ? Et l'autre connard, alors ?! Tu t'es mit avec peu de temps après que...

Etonnement, je commenças à comprendre pourquoi ma mère se mettait à me parler de cet homme qui semblait être mon oncle biologique. J'en devenais pâle alors que mon visage était paralysé par la même expression perplexe qu'il avait.

C'était incompréhensible. Pour commencer, je venais d'apprendre que mon géniteur avait un frère. Puis, que ma mère a revu ce frère. Ensuite, que mon beau-père nous a lâché car il croyait que ma mère le trompait avec ce type. Et enfin, que ma mère a fini par se taper mon oncle.

Et les liens étaient du fait que le connard et cet oncle... étaient la seule et même personne.

"... Alors ce trou du cul... est en fait mon oncle ?!" fut ma question évidente.

-...

-Akiko Yoshida, tu as épousée le frère de mon géniteur ? Ce type con, moche et violent qui est mon oncle ?!

Je voyais que ma mère n'était pas spécialement fière de ça. Elle baissait les yeux, soupirait et semblait complètement dépitée... voir honteuse. Ouais, elle semblait triste et avait honte.

J'avais presque reçu un coup sur la tête. J'ai toujours voulu savoir pourquoi mon beau-père s'était barré. Et je ne m'attendais pas à ce qu'il soit jaloux au point d'imaginer ma mère faire la bagatelle avec un autre homme.

Mais c'était quoi, le pire ? Savoir que l'homme qui était ton père adoptif est parti dû à un quiproquo ou savoir que l'homme qu'a épousée ta mère était en fait ton oncle paternel ?

"..."

J'étais bien silencieuse, ceux-à-quoi Maman réagissait en ouvrant d'avantage ses paupières pour montrer une expression de surprise et ajoutait plus clairement :

"Je suis désolée, Aisa. Je voulais te le dire dès le début mais... c'était si dur de te parler. Pour toi, il était ton vrai père alors comment tu aurais réagie si je te disais que l'homme qui allait le remplacer dans ma vie était le frère de ton père biologique ?"

-... Je ne sais pas. C'est presque glauque.

Mais malgré ma remarque, je sentais que ma mère s'en voulait intérieurement. Elle avait la voix qui tremblait, comme si elle allait pleurer. Et ça, même si j'étais une adolescente infernale, je ne supportais pas.

A la place de gueuler comme une idiote en mode "JE TE DETESTE !", j'ai enfin eu une réaction plus mature. Je posais à nouveau ma main sur son épaule, regardait ses yeux et lui répondit d'un ton bien plus bas que la normale :

"Nan... Je peux comprendre que t'avais pas envie de dire que ce gros con est mon oncle... Surtout que notre relation pourrave n'aurait pas aidée. Mais par contre je tiens à ce que tu divorces, que tu gardes ta plainte et qu'il te laisse tranquille. Ok ? J'veux pas apprendre que tu lui laisses une treizième chance."

Ma mère me regardait un court instant en écarquillant des yeux, avant de finalement se remettre à glousser à l'ancienne. Elle pouffa de rire.

"Promis, répondit-elle, et je vais voir si je ne peux pas t'inscrire dans un lycée plus proche. Ca risque de prendre du temps... Mais je ne t'encourage pas à sécher de cette façon !"

-Rhooo M'maaan.... T'es trop nulle.

Finalement après avoir enlacée ma mère, soulagée de retrouver cette ancienne complicité qui m'a , le flic de l'accueil nous appelait enfin pour confirmer et valider la plainte déposée.

Il suffisait de quelques vérifications et signatures, et éventuellement de discuter avec le flic qui me connaissait bien, et nous quittions ensuite le commissariat. Yujin se gelait, le pauvre.

Et nous rentrions à la maison.

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